Liste principalement établie d’après la notice historique rédigée par Darwin lui même au début de l’origine des
espèces.
Inutilité des interventions divines pour expliquer le monde. Les humains
proviennent d’animaux non humains : «!de l’eau et de la terre réchauffées
sont sortis soit des poissons, soit des animaux tout à fait semblables aux
poissons. C’est au sein de ces animaux qu’ont été formés les hommes et que
les embryons ont été retenus prisonniers jusqu’à l’âge de la puberté!; alors
seulement, après que ces animaux eurent éclaté, en sortirent des hommes et
des femmes désormais aptes à se nourrir.!»
Fragments et textes
de seconde main
provenant d’autres
philosophes :
Aristote, Théophraste
Thémistius Diogène
Laërce Élien.
La finalité est une illusion: un organe perdure s’il apporte un avantage, sinon,
il disparaît: «Partout donc, toutes choses réunies (les organes dans les
exemples qu’il choisit) se sont constituées comme si elles avaient été faites en
vue de quelque chose ; celles façonnées d'une manière appropriée par une
spontanéité interne se sont conservées, tandis que, dans le cas contraire, elles
ont péri et périssent encore. »
Physicoe
Auscultationes (lib. II,
cap. VIII, § 2)
Certaines espèces descendent les une des autres par dégénérescence.
Les espèces changent et se perfectionnent. Il existe des lois décrivant ces
changements.
Zoonomia vol. I, p.
500-510
Toutes les espèces, l'homme compris, descendent d'autres espèces.
Tout changement dans le monde organique ou minéral, est le résultat d'une
loi, et non d'une intervention miraculeuse.
Il existe des changements graduels des espèces dues aux conditions de vie,
aux croisements et à l’utilisation ou à la non utilisation de certains organes.
P h i l o s o p h i e
zoologique, puis
Histoire naturelle des
a n i m a u x s a n s
vertèbres.
L’adaptation d’un organe à une fonction est liée à l’histoire de l’espèce qui
possède cet organe (reprend l’idée d’Aristote): «les naturalistes auront à
rechercher, par exemple, comment le bétail a acquis ses cornes, et non à quoi
elles servent.»
Goethe als
Naturforscher, Karl
Meding, p. 34
1795: les espèces ne sont que des déviations par rapport à même type. En
1828: les mêmes formes ne se sont pas perpétuées depuis l'origine. Les
transformations auraient été causées par les conditions de vie, mais seraient
aujourd’hui terminées :
« les caractères spécifiques sont fixés pour chaque espèce, tant qu'elle se
perpétue au milieu des mêmes circonstances ; ils se modifient si les conditions
ambiantes viennent à changer ». « l'observation des animaux sauvages
démontre déjà la variabilité limitée des espèces. Les expériences sur les
animaux sauvages devenus domestiques, et sur les animaux domestiques
redevenus sauvages, la démontrent plus clairement encore. »
Hist. nat. générale,
1859, t. II, p. 405
Principaux auteurs européens ayant contribué à la notion d’évolution des êtres vivants avant Charles Darwin.