ISSN 1817-2687 ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE CONTRIBUTION DE LA PÊCHE AUX ÉCONOMIES D’AFRIQUE OCCIDENTALE ET CENTRALE Cette note de synthèse a pour but de: Souligner l’importance du rôle du secteur halieutique, et de la pêche artisanale en particulier, dans le développement économique et social de l’Afrique occidentale et centrale Renforcer l’engagement des décideurs politiques nationaux et de leurs partenaires au développement à inclure la pêche artisanale dans les politiques de développement Proposer des stratégies visant à accroître la contribution de la pêche artisanale à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire dans la région NOUVELLES ORIENTATIONS DANS LES PECHES SÉRIE DE NOTES DE SYNTHÈSE SUR LES QUESTIONS DE DÉVELOPPEMENT CONNECTER LE SECTEUR DES PÊCHES ET LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ Le secteur halieutique joue des rôles multiples dans l’économie des pays de l’Afrique occidentale et centrale, dont certains sont mal documentés dans les systèmes statistiques nationaux. Pourtant, ces contributions sont importantes pour la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté – deux domaines essentiels des stratégies du développement mondial telles qu’elles sont exprimées dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Cet accent sur la réduction de la pauvreté se traduit dans les programmes des institutions financières multilatérales, tout particulièrement le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Depuis 1999, ces organisations accordent des prêts concessionnels et par la suite l’admissibilité à l’Initiative en faveur des pays très endettés, sous réserve de soumission par les pays d’un Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP). Les DSRP – dont l’élaboration devrait relever d’un processus consultatif hautement participatif et transparent – préconisent une combinaison de politiques macro-économiques et sectorielles qui s’alignent sur les objectifs nationaux de réduction de la pauvreté. Ils jouent un rôle déterminant dans le renforcement de la coordination entre les donateurs autour des priorités identifiées par la politique nationale. Il est par conséquent indispensable que la contribution actuelle et potentielle de la pêche à l’économie nationale soit correctement reconnue afin d’intégrer le secteur halieutique dans les stratégies de réduction de la pauvreté. En novembre 2005, sur les 59 pays qui avaient formulé le DSRP, définitif ou provisoire, la majorité (30) étaient en Afrique subsaharienne. Suite aux pronostics récents selon lesquels plus de 60 pour cent des pauvres vivront en zones rurales en 2025, l’accent est mis à l’heure actuelle sur la pauvreté rurale. Cependant, même s’il est démontré que le secteur halieutique peut contribuer à améliorer les moyens d’existence et à réaliser la sécurité alimentaire dans un grand nombre de pays en développement, le secteur a souvent été ignoré des stratégies nationales de réduction de la pauvreté. CONTRIBUTION DE LA PÊCHE AUX OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE OBJECTIF 1 Réduire l’extrême pauvreté et la faim Un revenu pour 10 millions de ménages pauvres provenant de la capture, de la transformation, du commerce et des industries dérivées du poisson La sécurité alimentaire pour 200 millions de pauvres, renforcée par une alimentation de qualité à un prix abordable OBJECTIF 2 Assurer l’éducation primaire Des avantages indirects sous la forme d’un revenu accru en faveur des femmes et d’une meilleure santé pour tous pour les enfants OBJECTIF 3 Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes OBJECTIF 4 Réduire la mortalité infantile Les éléments nutritifs contenus dans le poisson (comme les acides gras) améliorent le développement neural du fœtus et diminuent le risque d’un poids faible à la naissance, facteurs clés de la mortalité infantileLa nutrition des enfants s’améliore grâce à l’apport en protéines et en sels minéraux OBJECTIF 5 Improve maternal health Amélioration de la situation nutritionnelle des femmes OBJECTIF 6 Combatte le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies Les communautés de pêcheurs sont parmi les plus durement frappées par le VIH/SIDA; des progrès dans ce domaine sont indispensables pour combattre l’épidémie à l’échelle régionale Les protéines et les micro-nutriments à des prix abordables permettent d’atténuer l’impact de la maladie chez les pauvres et sont indispensables à l’utilisation efficace des médicaments Les revenus engendrés par la pêche permettent aux pauvres d’acquérir d’autres services OBJECTIF 7 Assurer un environnement durable La bonne gouvernance des pêches, en réglementant, par exemple, la pêche artisanale, contribue à la gestion durable des ressources aquatiques et fournit des leçons en matière de gouvernance de l’eau OBJECTIF 8 Mettre en place un partenariat mondial pour le développement Le poisson est une denrée d’exportation de premier ordre qui aide les nations africaines à améliorer leur balance commerciale, et qui offre aux pays développés la possibilité de promouvoir et d’adopter les bonnes pratiques commerciales Les femmes participent activement à la transformation artisanale et au commerce, du poisson d’où elles tirent un revenu et leur autonomie Source: WorldFish Center (2005) CONTRIBUTION DE LA PÊCHE Á L’ECONOMIE CONTRIBUTION DE LA PÊCHE ARTISANALE À LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE Les emplois directs ou indirects dans la pêche représentent une contribution importante aux économies nationales. Environ 10 millions de personnes vivent de la pêche en Afrique subsaharienne, parmi lesquels 7 millions sont en Afrique occidentale et centrale. Il s’agit principalement des pêcheurs proprement dits, des transformateurs de poisson et des commerçants, auxquels il faudrait ajouter d’autres catégories d’emplois liés à la pêche. Le sous-secteur post-capture, qui offre un grand nombre d’emplois aux femmes, joue un rôle essentiel dans le développement économique et social. Au Congo, par exemple, entre 80 et 90 pour cent des vendeurs de poisson sont des femmes. L’impact produit sur le bien-être du ménage est considérable, notamment en matière de santé et d’éducation des enfants. La valeur ajoutée engendrée par le secteur de la pêche contribue substantiellement à la création de la richesse nationale. Cependant, l’évaluation de cette contribution dans les comptes nationaux s’arrête généralement au secteur primaire, à savoir la capture ou l’élevage du poisson jusqu’à la première vente. LA VALEUR AJOUTÉE EST UNE MESURE IMPORTANTE POUR L’ESTIMATION DU PRODUIT INTÉRIEUR BRUT (PIB) La valeur ajoutée est la production nette d’un secteur après avoir additionné tous les biens et services produits et soustrait les consommations intermédiaires. La valeur ajoutée brute (ou totale) (VAB) correspond à la somme de la valeur ajoutée dans les secteurs agricoles, industriels et des services. La relation entre la VAB et le PIB peut être définie comme suit: VAB + taxes sur les produits – subventions sur les produits = PIB Pour obtenir une estimation exacte de la valeur ajoutée totale dans un secteur donné, il est nécessaire de tenir compte de toutes les activités, y compris de celles liées aux secteurs secondaires et tertiaires. Dans le cas de la pêche, le secteur secondaire comprend les activités de transformation (séchage, salage, fumage, congélation, etc.) et le secteur tertiaire comprend les activités liées au commerce (des produits frais, transformés et importés) et la restauration. Des enquêtes dans les pays du Programme pour des moyens d'existence durable dans les pêches (PMEDP) montrent que la valeur ajoutée engendrée par le seul soussecteur de la production halieutique ne représente en moyenne que 60 à 70 pour cent de la valeur ajoutée totale engendrée par le secteur de la pêche. Le reste (30 à 40 pour cent) provient des secteurs secondaires et tertiaires. EXEMPLES DE CONTRIBUTION DE LA PÊCHE AU PIB Source: Études nationales du PMEDP menées en 2005 et disponibles sur le site Internet du PMEDP: http://www.sflp.org. Les données sont celles de 2003, sauf pour le Bénin (1999), le Gabon (2001), le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Mauritanie (2002). CONTRIBUTION DE LA PÊCHE Á L’ECONOMIE NOUVELLES ORIENTATIONS DANS LES PECHES SÉRIE DE NOTES DE SYNTHÈSE SUR LES QUESTIONS DE DÉVELOPPEMENT Les exportations de poisson favorisent l’entrée des économies nationales sur les marchés internationaux, notamment avec les produits de valeur ajoutée élevée (crustacés, céphalopodes, etc.) Quand la balance commerciale des produits de la pêche est positive, comme c’est le cas au Gabon, en Mauritanie et au Sénégal, la pêche est un fournisseur net de devises à l’économie nationale. Entre 2000 et 2003, la différence entre les importations (1,2 milliard de dollars des Etats-Unis) et les exportations (3 milliards de dollars) de poisson en Afrique a permis d’enregistrer une balance commerciale positive moyenne de 1,8 milliard par an, faisant du continent africain un exportateur net de produits de la pêche. Une information plus complète sur le commerce transfrontalier des produits de la pêche entre les pays africains laisserait sans doute apparaître des volumes encore plus importants que ceux qui ont été enregistrés dans les statistiques du commerce du poisson. C’est notamment le cas de la pêche continentale, pour laquelle les données sont généralement incomplètes et dont la contribution aux exportations est par conséquent souvent sous-estimée. LE BASSIN DU LAC TCHAD: UN EXEMPLE DU COMMERCE RÉGIONAL DU POISSON Sur 12 mois en 2002-2003, le volume du commerce du poisson dans le bassin du lac Tchad (une zone géographique qui comprend: le Cameroun, la République centrafricaine, le Niger et le Nigeria) a été équivalent à 177 170 tonnes de poisson frais, pour une valeur de production de $EU54 millions. Presque tout le poisson transformé (séché ou fumé) a été acheminé par camion vers les marchés urbains du sud du Nigeria par le biais de réseaux de commercialisation bien organisés. La valeur commerciale de la pêche de la région du bassin du lac Tchad est la plus élevée au Nigeria ($EU26 millions et 48% de la valeur totale), suivie par le Niger ($EU15 millions et 27%), le Cameroun ($EU8 millions et 15%), le Tchad ($EU15 millions et 10%) et la République centrafricaine ($EU254 000 et 1%). Compte tenu des difficultés à recueillir les données relatives au commerce du poisson, ces valeurs sont probablement sousestimées. Source: SFLP (2004) Les licences de pêche et autres taxes relatives à la pêche sont une source importante de revenus dans beaucoup de pays. Ces taxes s’appliquent généralement aux intrants importés, comme les engins de pêche, les moteurs et le carburant, et aux exportations de poisson. En moyenne, les taxes représentent environ 5 à 10 pour cent de la valeur ajoutée des activités liées à la pêche dans les pays de la région. CONTRIBUTION FINANCIÈRE LIÉE AUX ACCORDS DE PÊCHE AVEC L’UE Contribution financière (en millions d’euros par an) Cap-Vert Côte d'Ivoire Gabon Guinée Guinée Bissau Mauritanie Sao Tomé et Principe Sénégal 0,7 1,1 1,3 3,4 10,0 86,0 0,6 16,0 Mesures ciblées (%) 41% 100% 70% 41% 6,70% 5% 40% 18,75% Source: Commission européenne (2005) CONTRIBUTION DE LA PÊCHE Á L’ECONOMIE Tout en contribuant au financement des coûts de gestion de la pêche, ces ressources financières peuvent servir à assurer le développement de l’infrastructure et des services sociaux de base (écoles, centres de santé, etc.) tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du secteur des pêches. Les accords de pêche avec l’Union européenne rapportent 120 millions de dollars par an à huit pays d’Afrique de l’Ouest. La part la plus importante (72 pour cent) revient à la Mauritanie. Un montant variable de cette contribution est affecté aux mesures de promotion de la conservation des ressources et du développement durable, appelées « mesures ciblées ». Alors qu’au Sénégal, la contribution financière provenant des accords de pêche ne représente que 6 pour cent de la valeur des exportations nationales de poisson, pour un pays très pauvre comme la Guinée Bissau, ce paiement constitue une contribution déterminante au Trésor Public. CONTRIBUTION DE LA PÊCHE ARTISANALE AUX ÉCONOMIES LOCALES Autant les emplois que les revenus engendrés par le secteur des pêches entraînent des effets multiplicateurs dans les autres secteurs de l’économie – mettant en lumière l’importance de ce secteur dans les économies nationales en général. Par exemple, quand le nombre des pêcheurs augmente ou diminue, il se produit un effet domino. Les transformateurs et les commerçants sont évidemment affectés, mais le sont aussi les constructeurs de bateaux, les fournisseurs de carburant, les vendeurs de bois et les autres activités moins rémunératrices et souvent temporaires et non déclarées, qui servent de « filet de sécurité » aux pauvres. Ces activités comprennent le déchargement des pirogues, le cassage des blocs de glace, le nettoyage, l’emballage et le transport du poisson. Dans beaucoup d’endroits, le secteur de la restauration est également très dépendant de la bonne santé du secteur halieutique. Contrairement à la plupart des populations rurales, les pêcheurs gagnent de l’argent au quotidien. Leur revenu sert à acheter des biens et services produits par d’autres secteurs de l’économie, faisant ainsi de la pêche un moteur important du développement économique local. NOMBRE ET TYPE DES PERSONNES DIRECTEMENT ASSOCIÉES À LA PÊCHE ARTISANALE AU SITE DE DÉBARQUEMENT DE TANJI, EN GAMBIE Catégories socio-professionnelles Nombre Femmes Hommes Total Propriétaires d’embarcation 0 54 54 Membres d’équipage 0 423 423 Propriétaires de moteur + engin 0 27 27 Nettoyeurs de poisson 225 75 300 Fumeurs de poisson 134 156 290 15 225 240 (un seul type d’engin) Marchands de poisson frais Sécheurs de poisson 118 6 124 Déchargeurs de poisson 42 0 42 Marchands de poisson salé 15 15 30 0 30 30 Transporteurs de poisson (camion) Transporteurs de poisson (charrette) 0 20 20 Transporteurs de poisson (motocyclette) 0 15 15 Transporteurs de poisson (bicyclette) 0 15 15 Réparateurs de filets 0 15 15 549 1 076 1 625 Total Source: PMEDP (2005) Au Cameroun, le Bureau des comptes nationaux a créé un indicateur de multiplication du revenu, appelé multiplicateur de la matrice de comptabilité sociale. Les résultats d’une simulation ont montré que les activités liées à la pêche ont un effet multiplicateur très élevé sur le revenu (7,312) et par conséquent, qu’elles produisent un effet domino sur le reste de l’économie. Il en résulte que l’investissement d’un million de francs CFA dans le secteur halieutique engendre un revenu de 6,312 millions de francs CFA dans l’économie nationale. Les revenus des gouvernements locaux proviennent entre autres du prélèvement de taxes sur les activités liées à la pêche, notamment aux sites de débarquement et aux différentes étapes de la commercialisation. Ces taxes sont payées par les grossistes, les détaillants et les transformateurs, et portent les noms variés de « taxes sur la valeur ajoutée », « taxes de vente », « taxes de passage », « taxes municipales », « taxes d’emballage ». Qui plus est, pour les lieux de pêche moins importants (les rivières ou les petits lacs), ce sont les autorités locales, et non le gouvernement central, qui émettent les permis de pêche, s’assurant ainsi un revenu supplémentaire. Il y a aussi les taxes prélevées de façon informelle au niveau de la production, qui correspondent dans la plupart des cas aux droits d’usage relatifs à l’accès à une pêcherie ou à l’utilisation d’un engin de pêche donné. NOUVELLES ORIENTATIONS DANS LES PECHES SÉRIE DE NOTES DE SYNTHÈSE SUR LES QUESTIONS DE DÉVELOPPEMENT CONTRIBUTION DE LA PÊCHE ARTISANALE À LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Les produits de la pêche contribuent à la sécurité alimentaire à la fois directement – en fournissant les protéines d’origine animale et les éléments nutritifs – et indirectement, en fournissant une source de revenus aux communautés de pêche et à l’Etat. D’un point de vue nutritionnel, les produits de la pêche sont une source importante d’éléments nutritifs (protéines et acides gras polyinsaturés), de vitamines (A, B et D), de sels minéraux (calcium, phosphore et fer) et d’oligoéléments (iode). Alors que la consommation de poisson par habitant en Afrique est inférieure à la moitié de la moyenne mondiale (7,8 kilos contre 16,3 kilos en 2001), ce chiffre doit être placé dans le contexte de la consommation totale de protéines qui est généralement inférieure dans le régime alimentaire africain. Le poisson fournit ainsi 18,6 pour cent des protéines d’origine animale consommées en Afrique – davantage que la moyenne mondiale qui est de 15,9 pour cent. Dans le cas du Mali, pays enclavé qui bénéficie d’importantes pêcheries intérieures, la consommation moyenne de poisson est supérieure à celle de la viande, à savoir 5,4 kilos contre 4,7 kilos par habitant en 2001. Beaucoup de pays comptent sur les revenus provenant des exportations de produits de la pêche pour se procurer les devises dont ils ont désespérément besoin pour importer les denrées alimentaires de base nécessaires à leur population. Comme les exportations portent principalement sur les produits de haute valeur commerciale, l’approvisionnement en poisson de bas prix sur les marchés locaux n’est pas nécessairement menacé. Au Sénégal, par exemple, il n’y a que 15 pour cent des captures de petits poissons pélagiques bon marché qui sont exportées (principalement vers les autres pays africains) comparés à 80, 100 et 95 pour cent des démersaux, des céphalopodes et des crevettes, respectivement. Dans les pays comme le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Ghana, le poisson fournit presque 50 pour cent des besoins en protéines d’origine animale. Les populations démunies, notamment celles qui vivent près des zones de pêche, y ont plus facilement accès qu’à la viande ou à la volaille. AU SÉNÉGAL, LES REVENUS ISSUS DES EXPORTATIONS DE POISSON DÉPASSENT GÉNÉRALEMENT LA VALEUR DES IMPORTATIONS CÉRÉALIÈRES Source: FAO (2005b) CONTRIBUTION DE LA PÊCHE Á L’ECONOMIE COMMENT LE SECTEUR DES PÊCHES CONTRIBUE À L’ÉCONOMIE Emploi Congo PIB 6,8% de la main La pêche contribue pour d’œuvre travaille dans la 2,75% au PIB et 23,6% pêche au secteur primaire Commerce 37% de l’offre nationale La consommation de poisson est emportée moyenne par habitant est 25 kg/an De 80% à 90% des négociants de poisson sont des femmes Ghana Les moyens d’existence d’un ghanéen sur dix dépendent de la pêche 300 000 personnes dépendent de la pêche sur le lac Volta Alimentation Le poisson fournit 46% des protéines d’origine animale La pêche contribue à hauteur de 4,5% du PIB Le secteur de la pêche artisanale contribue à lui seul à 3,4% du PIB Les exportations totalisaient 95 millions de dollars en 2002, représentant 4,74% des recettes totales d’exportation La consommation de poisson par habitant était de 27,2 kg en 2003 45% des protéines d’origine animale proviennent des produits de la pêche Taxes Les taxes concernent principalement les licences de pêche mais leur contribution est marginale Les permis de pêche et les droits d’accès aux marchés représentent moins de 5% des revenus des collectivités locales Mali La pêche fournit 285 000 emplois, parmi lesquels il y a 70 000 pêcheurs, représentant 7,2% de la main d’œuvre nationale Les activités liées à la pêche contribuent à hauteur de 4 à 5% du PIB Les exportations officielles sont marginales. Cependant, 15 à 20% du commerce du poisson pratiqué à Mopti dans le delta central du Niger est destiné à l’exportation vers les pays de la région La consommation de poisson est estimée à 5,4 kg par habitant par an, comparée à 4,7 kg pour la viande Les taxes sur la valeur ajoutée représentent environ 10% de la valeur totale Mauritanie La pêche artisanale ne représente que 10% de la production de poisson, mais elle fournit 80% des emplois Le secteur de la pêche contribue à hauteur de 4 à 5 % du PIB, et 22% du secteur primaire Les exportations de poisson représentent 70% du total des exportations ; la moitié provient de la pêche artisanale La moyenne de la consommation de poisson est de 4,3 kg/an mais varie selon les régions – elle est de 17,1 kg/an à Nouadhibou et de 9,2 kg/an à Nouakchott Entre 2000 et 2004, la pêche a contribué à 41% des recettes budgétaires, principalement par le biais des accords de pêche avec l’UE (34%) Sao Tomé et Principe Entre 1999 et 2002, le nombre des pêcheurs a augmenté de 3 310 à 5 296 (+60%) La pêche contribue à hauteur de 5,2% du PIB et 19% du secteur primaire Le commerce international est négligeable La consommation de poisson atteint 28 kg/habitant/an. Elle est très supérieure à la moyenne mondiale de 16,3 kg La source principale de revenu est l’accord de pêche avec l’UE qui rapporte 600 000 euros/an Senegal 600 000 personnes sont employées dans le secteur, soit 17% de la main d’œuvre nationale La pêche contribue à hauteur de 4,1% du PIB et 13,7% du secteur primaire La pêche est le premier secteur d’exportation représentant en valeur 37% des exportations totales La consommation de poisson est estimée à 30,8 kg par habitant en 2003 25% de la valeur ajoutée est perçue par l’Etat. A Joal, une commune de pêcheurs, le secteur fournit 27,5% des recettes budgétaires Le poisson fournit 44% des protéines d’origine animale Source: 15 études nationales menées en 2005 avec le soutien du PMEDP et disponibles sur le site Internet: http://www.sflp.org NOUVELLES ORIENTATIONS DANS LES PECHES SÉRIE DE NOTES DE SYNTHÈSE SUR LES QUESTIONS DE DÉVELOPPEMENT INCIDENCES SUR LA FORMULATION DES POLITIQUES PUBLIQUES Du point de vue des objectifs à atteindre, le niveau de chacune des différentes contributions ne peut pas être maximisé en même temps. La gouvernance des pêches doit faire des « choix difficiles » ou trouver des compromis. Une politique qui favorise l’accès aux ressources halieutiques à un maximum de personnes pauvres comme « filet de sécurité » en matière d’emploi ne sera pas compatible avec l’objectif visant à maximiser la valeur économique actuelle et future de cette ressource. La promotion des exportations de poisson aura vraisemblablement pour effet de limiter les disponibilités sur les marchés intérieurs. Qui plus est, la capacité des gouvernements nationaux à gérer leur secteur halieutique est actuellement insuffisante. Faute d’investissements appropriés dans ce domaine, la base de la ressource risque de s’épuiser dans le futur, mettant en péril l’ensemble des avantages économiques et sociaux que ce secteur présente pour le pays. La croissance du secteur halieutique et le potentiel d’accroissement des exportations jouent un rôle important dans les stratégies de politique nationale. De fait, pour les pays africains riches en ressources halieutiques, ces dernières présentent un avantage potentiel sur les produits de l’agriculture et de l’élevage, à savoir qu’elles permettent d’augmenter les recettes d’exportation et de favoriser la croissance économique. Si le prix d’un produit agricole augmente, les autres pays répondent en augmentant leurs disponibilités, entraînant un ajustement des prix à la baisse qui peut être radical, comme cela s’est produit pour le café et le cacao. En ce qui concerne le poisson, une réponse similaire n’est pas possible en raison des limites physiques que présente la ressource. De surcroît, il est fort probable que la demande de poisson sur les marchés des pays européens et autres pays développés soit relativement inélastique vu que les consommateurs soucieux de leur santé sont conscients des bienfaits qu’apporte un régime alimentaire sain à base de poisson. La question de savoir comment faire la meilleure utilisation possible des ressources halieutiques n’est pas simple. Du point de vue des politiques publiques, des scénarios très différents sont envisageables. Dans le cas d’un pays où la contribution de la pêche à l’emploi et au régime alimentaire local est marginale, le défi réside dans une gestion soutenable de la pêche et dans la promotion des exportations. Dans les autres pays, le degré de maximisation de la richesse générée doit s’équilibrer avec les moyens d’existence dans la pêche et les intérêts des consommateurs pour le poisson. Si le gouvernement décide d’encourager la vente d’une part plus grande des captures sur les marchés internationaux, les pêcheurs locaux et les consommateurs nationaux en ressentiront les effets. Pour une production de poisson donnée, des exportations plus élevées affecteront à la hausse les prix locaux du poisson, avantageant ainsi les pêcheurs mais pénalisant les consommateurs nationaux. CONTRIBUTION DE LA PÊCHE Á L’ECONOMIE Dans un grand nombre de pays d’Afrique occidentale et centrale, une forte proportion des avantages économiques présentés par la pêche provient du secteur artisanal. Les politiques qui encouragent l’industrialisation et les exportations risquent d’atténuer ces avantages et l’accroissement des revenus issus du secteur industriel ne compensera pas toujours ces pertes QUELS FACTEURS PERMETTENT DE DÉFINIR UN SECTEUR COMME MOTEUR DE CROISSANCE? • La dimension économique de l’activité (% du PIB) • Le taux de croissance des dernières années • Les revenus, ou les revenus complémentaires, qu’il représente pour les ménages ruraux • Son rôle dans la création d’emplois • Le potentiel de la demande nationale de ses produits • Sa capacité à créer des effets multiplicateurs • Des coûts d’importation faibles FAO (en cours de publication) PRSP review on role of agriculture and rural development sectors. TCA, Division de l’assistance aux politiques, FAO, Rome POLITIQUES VISANT À ACCROÎTRE LA CONTRIBUTION DE LA PÊCHE À LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ ET À LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE L’exploitation durable des stocks halieutiques relève de limites maximales déterminées par le milieu naturel. Dans le cadre de ces limites, il est possible d’accroître la contribution apportée par la pêche à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique. Dans certains cas, les contributions actuelles à la réduction de la pauvreté sont inférieures à ce qu’elles pourraient être, parce que les ressources sont déjà surexploitées et que les captures ont diminué. Souvent trop de capital et de main d’œuvre sont investis dans l’exploitation de la ressource par rapport à la valeur de la production. Dans ces cas, l’amélioration de la gestion de la pêche peut renforcer la contribution des ressources halieutiques à la réduction de la pauvreté. Il y a également des cas où les contributions actuelles aux différents aspects de réduction de la pauvreté sont très élevées mais devront être diminuées. Par exemple, lorsque le niveau actuel des exportations risque de dépasser la capacité de la ressource à soutenir la quantité requise de captures. Ainsi, les politiques publiques visant à encourager un développement approprié du secteur halieutique devraient en priorité: 1. Identifier le rôle que peut jouer le secteur halieutique dans la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et la croissance économique Le secteur halieutique est dynamique et réactif à l’égard de son environnement local, national et international. Le processus de formulation des politiques publiques devrait s’appuyer sur les divers rôles que joue le secteur dans l’économie nationale. Un concept utile qui peut guider la formulation de ces politiques est de se poser la question suivante: Compte tenu du volume et de la valeur de la ressource (potentiels ou actuels), comment le secteur halieutique peut-il apporter la plus grande contribution possible à la réduction de la pauvreté? COMMENT LES CARACTÉRISTIQUES DE LA RESSOURCE ET LE CONTEXTE NATIONAL PEUVENT INFLUENCER LES POLITIQUES EN FAVEUR DES PAUVRES DANS LA PÊCHE CARACTÉRISTIQUES DE LA RESSOURCE ET CONTEXTE NATIONAL ORIENTATION DES POLITIQUES EN VUE DE MAXIMISER LA CONTRIBUTION À LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ COMPROMIS Abondante, productive, de valeur élevée, demande locale faible Maximiser la valeur de la rente extraite de la ressource et engendrer un revenu à partir d‘accords de pêche Perte des composantes liées à la valeur ajoutée; gros investissements nécessaires dans l’évaluation des ressources et le Suivi, Contrôle et Surveillance des pêches Abondante, productive, de valeur faible, demande locale forte Gérer les pêches en fonction de leur contribution à l’emploi, à l’effet multiplicateur local et à la demande nationale en poisson Efficacité économique sectorielle faible (coût élevé de la main d’œuvre par rapport à la valeur de la production), valeur de la rente extraite de la ressource demeure faible Ressources limitées de valeur faible Les pêches peuvent servir de “filet de sécurité”, Les pêches apportent peu de contribution nette en fournissant un revenu saisonnier d’appoint à la réduction de la pauvreté au-delà du soutien ou d’urgence aux pauvres des moyens d’existence de ceux qui ont accès à la ressource; valeur de la rente extraite négligeable Dans la plupart des pays, il conviendra de ne pas formuler une politique nationale qui s’appliquerait de la même manière partout parce que différentes pêcheries jouent, ou pourraient jouer, des rôles différents dans la réduction de la pauvreté et la sécurité alimentaire. Il peut être par exemple nécessaire de définir des objectifs politiques et des stratégies différents pour la pêche continentale et la pêche maritime. A cet égard, le système de gouvernance décentralisé offre la possibilité de mettre une telle politique en pratique. En Afrique occidentale et centrale, les commissions économiques régionales comme la CEDEAO1, l’UEMOA2 et la CEMAC3, et les Commissions des pêches, comme la CSRP4 et le COREP5, peuvent aussi jouer un rôle actif dans la promotion des objectifs stratégiques régionaux en faveur du secteur des pêches. Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest Union Economique et Monétaire Ouest Africaine Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale 4 Commission sous-régionale des pêches 5 Comité régional des pêches du Golfe de Guinée 1 2 3 NOUVELLES ORIENTATIONS DANS LES PECHES SÉRIE DE NOTES DE SYNTHÈSE SUR LES QUESTIONS DE DÉVELOPPEMENT 2. Assurer la représentation équitable du secteur halieutique dans les stratégies de réduction de la pauvreté aux niveaux macro (national), meso (départemental/district/régional) et micro (local) Une fois que les politiques nationales visant à renforcer les contributions à la réduction de la pauvreté ont été identifiées, il est important de veiller à ce que le secteur halieutique soit représenté de façon adéquate dans les politiques de réduction de la pauvreté. Dans la plupart des cas, le rôle actuel et potentiel de la pêche dans la réduction de la pauvreté et la sécurité alimentaire est insuffisamment reconnu dans la région. Suite aux études nationales menées avec le soutien méthodologique du PMEDP, plusieurs mesures peuvent être envisagées pour une meilleure prise de conscience du rôle de la pêche artisanale dans la réduction de la pauvreté: • améliorer les comptes nationaux, notamment en intégrant les secteurs secondaire (la transformation) et tertiaire (la commercialisation et la restauration); • mener des études sur les moyens d’existence et une analyse sectorielle de la chaîne de valeur pour identifier la répartition des bénéfices et des effets multiplicateurs en matière d’emploi et de revenu; • élaborer les méthodes et les outils opérationnels appropriés pour une meilleure évaluation de la répartition des revenus en faveur des pauvres et le potentiel de croissance du secteur; • cibler davantage les communautés dépendant de la pêche dans les enquêtes auprès des ménages axées sur l’évaluation de la pauvreté. Ces mesures devront s’accompagner du renforcement de la collaboration entre les ministères responsables de la pêche, du DSRP et des finances, les gouvernements locaux/décentralisés, les partenaires au développement, et les ONG et autres composantes de la société civile. LA PÊCHE ET L'AQUACULTURE DANS LE DSRP DU NIGER La production annuelle de poisson au Niger, un des pays les plus pauvres du monde, est estimée à 20 000 tonnes – dont la majeure partie, provenant notamment du bassin du lac Tchad, est exportée vers le Nigeria. Le nombre des pêcheurs en activité est de l’ordre de 10 000, alors que la population qui dépend de la pêche s’élève probablement à plus de 50 000 personnes. De plus, le secteur offre un grand nombre de possibilités d’emplois temporaires pendant les bonnes saisons des pluies. Par conséquent, la contribution de la pêche à la croissance économique du Niger n’est pas négligeable. Pour faire suite à leur demande, le PMEDP a aidé les autorités nigériennes de la pêche à élaborer le sous-programme, « pêche et aquaculture », dans le cadre de la composante relative au développement rural de la Stratégie nationale de réduction de la pauvreté. A cet exercice de planification hautement participatif ont collaboré le département des pêches, le secrétariat permanent du DSRP, le Source: Liaison Bulletin N° stratégie 17-18 groupeSFLP de rédaction de la du développement rural, le Programme des Nations Unie pour le développement, les communautés de pêche et les ONG. Le financement est recherché auprès du fonds de l’lnitiative en faveur des pays très endettés. Source: PMEDP Bulletin de liaison N° 17-18 CONTRIBUTION DE LA PÊCHE Á L’ECONOMIE RE-ÉVALUATION DE LA CONTRIBUTION DE LA PÊCHE AU PIB DU CONGO Une étude financée par le PMEDP qui a été menée du Congo en 2005 a révélé que la VAB (valeur ajoutée brute), c'est-à-dire la différence entre la valeur de la production et les consommations intermédiaires, engendrée par le secteur de la pêche était de 30 milliards de francs CFA (de l’ordre de 50 millions de dollars) en 2002. La contribution de la pêche artisanale était de 85,5%, essentiellement due à la pêche continentale (62,3%). En revanche, la Direction générale de l’économie l’avait estimée à 12 milliards de francs CFA. La différence provient d’une sousestimation de la part de la Direction générale des prix pratiqués par les producteurs artisanaux et des captures réalisées dans la pêche continentale. Après correction, il apparaît que le secteur halieutique contribue à 23,6% du secteur primaire au lieu des 11,2% signalés auparavant. Source: Étude nationale du PMEDP (2005) Dans un grand nombre de pays d’Afrique occidentale et centrale, les études menées par le PMEDP ont souligné que le secteur de la pêche artisanale fournit une large part de la contribution du secteur de la pêche à la réduction de la pauvreté. Les mesures spécifiquement axées sur le renforcement des contributions du sous-secteur artisanal pourraient comprendre: • la création d’un groupe de travail national consacré à la réduction de la pauvreté dans le secteur des pêches • le renforcement des capacités organisationnelles et la participation des communautés de pêche dans la formulation des politiques et dans les processus de mise en œuvre; • l’aider aux producteurs artisanaux pour accéder aux marchés nationaux et internationaux; • la lutte contre les facteurs responsables de la vulnérabilité des communautés de pêche artisanale qui affaiblissent à l’heure actuelle leur capacité à contribuer à la réduction de la pauvreté et à participer à la gestion des ressources et à l’élaboration des politiques publiques relatives à la pêche (voir la note de synthèse n˚1 de la présente série). Le message essentiel en matière de politique publique est que les contributions apportées par la pêche à la réduction de la pauvreté sont souvent sous-estimées et qu’elles proviennent en grande partie du secteur artisanal, souvent ignoré à la fois des politiques relatives à la pêche et de celles visant la réduction de la pauvreté. NOUVELLES ORIENTATIONS DANS LES PECHES SÉRIE DE NOTES DE SYNTHÈSE SUR LES QUESTIONS DE DÉVELOPPEMENT DIX POINTS SAILLANTS CONCERNANT LES PÊCHES EN AFRIQUE OCCIDENTALE ET CENTRALE 1. Vingt des 40 pays les plus pauvres du monde participent au Programme pour des moyens d’existence durables dans les pêches (PMEDP) 6. La valeur à la première vente du poisson capturé dans le lac Tchad est de $EU 50 millions par an 7. Quarante et un pour cent des recettes fiscales de la Mauritanie proviennent du secteur halieutique, dont 83% grâce à un accord de pêche avec l’Union européenne 2. Les captures réalisées dans les 25 pays du PMEDP représentent 59% des captures totales réalisées en Afrique sub-saharienne 8. Dix pour cent de la population du Bénin et du Ghana tirent leurs moyens d’existence des activités liées à la pêche 3. Les eaux continentales du Mali, pays enclavé, ont produit 100 000 tonnes de poissons en 2002, soit autant que les captures réalisées par les pêcheurs guinéens la même année dans l’Océan Atlantique 9. Le Nigeria a importé pour $EU 456 millions de produits de la pêche en 2003, soit un tiers de la totalité des importations de poisson en Afrique 4. Au Congo et au Ghana, le poisson fournit 45% des protéines d’origine animale du régime alimentaire des habitants 10. Au Congo, le secteur halieutique a contribué à environ 23% de la valeur ajoutée du secteur primaire en 2002 5. De 1995 à 2003, le Sénégal a exporté pour $EU 250 à 300 millions de produits de la pêche par an PAYS PARTICIPANTS AU PROGRAMME POUR DES MOYENS D'EXISTENCE DURABLES DANS LA PÊCHE MAURITANIE MALI CAP VERT NIGER TCHAD SENEGAL GAMBIE BURKINA FASO GUINEE BISSAU GUINEE SIERRA LEONE BENIN COTE D'IVOIRE NIGERIA TOGO REP. CENTRAFRICAINE GHANA LIBERIA CAMEROUN GUINEE EQUAT. SAO TOME ET PRINCIPE REP. DEM. CONGO GABON CONGO ANGOLA CONTRIBUTION DE LA PÊCHE Á L’ECONOMIE RESSOURCES Presque toutes les données utilisées dans la présente note de synthèse proviennent d’études menées en 2005 dans 15 pays participant au Programme pour des moyens d’existence durables dans la pêche (PMEDP). Ces études ont eu pour but d’évaluer la contribution économique du secteur halieutique. Elles ont été financées par le PMEDP et réalisées par des équipes nationales composées du personnel du Département des pêches et du Département des statistiques chargé des comptes nationaux. Béné, C., Macfadyen, G. and Allison, E.H. (2006). Enhancing the contribution of small-scale fisheries to poverty alleviation and food security. Fisheries Technical Paper. No. 481. Rome, FAO. European Commission (2005). Fisheries and Maritime Affairs. Bilateral Agreements. http://europa.eu.int/comm/fisheries/doc_et_publ/factsheets/facts/en/pcp4_2.htm FAO (2005a). Increasing the Contribution of Small-Scale Fisheries to Poverty Alleviation and Food Security. FAO Technical Guidelines for Responsible Fisheries. No. 10. Rome, FAO. 79pp. FAO (2005b). Fisheries Databases and Statistics http://www.fao.org/fi/statist/statist.asp FAO (2002). Medium-Term Plan 2002-2007. FAO, Rome. http://www.fao.org/mtp/2002/ ODI (2004). Fiscal Reform in Fisheries http://www.keysheets.org/ SFLP (2004). Study of the Contribution of Fish Marketing to Livelihoods in the Countries of the Lake Chad Basin: Cameroon, Chad, Central African Republic (CAR), Niger and Nigeria, 2002-2004. http://www.sflp.org/studies/eng/01.pdf Thorpe, A. (2005). Mainstreaming Fisheries into National Development and Poverty Reduction Strategies: Current Situation and Opportunities. FAO Fisheries Circular. No. 977. Rome, FAO. World Bank (2004). Saving fish and fishers: toward sustainable and equitable governance of the global fishing sector. Agriculture and Rural Development Department. http://siteresources.worldbank.org/INTARD/Resources/SavingFishandFishers.pdf WorldFish Center (2005). Fisheries and the Millennium Development Goals: Solutions for Africa. WorldFish Center, Penang, Malaysia. http://www.fishforall.org/ffa-summit/English/FisheriesMDGs_22_8_lowres.pdf CONTRIBUTION DE LA PÊCHE Á L’ECONOMIE Pour tout complément d’information, veuillez contacter: Unité de coordination PMEDP Programme pour des moyens d’existence durables dans la pêche Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie E-mail: [email protected] Cette série de notes de synthèse, réalisée par le Programme pour des moyens d’existence durables dans la pêche, examine de nouvelles orientations et partenariats dans le secteur des pêches et du développement Cette note de synthèse a été rédigée par le Programme de la FAO pour des moyens d’existence durables dans la pêche (DFID/FAO) (http://www.sflp.org) avec le concours du personnel du Département des pêches de la FAO (www.fao.org/fisheries), de la Division de l’assistance aux politiques (http://www.fao.org/tc/tca) et de l’Université d’East Anglia, Norwich, Royaume-Uni (www.uea.ac.uk) Toutes les photos sont la propriété de la FAO Pour citer cette publication: FAO. 2006. Contribution de la pêche aux économies d'Afrique occidentale et centrale – Politiques publiques visant à accroître les richesses produites par la pêche artisanale. Nouvelles orientations dans les pêches – Série de notes de synthèse sur les questions de developpement, No. 03. Rome. 12 pp. Aussi disponible sur: http://www.sflp.org/briefs/fr/notesynthese.html AD/I/A0452F/1/3.06/1000