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S. Semlali*, M. Eddarai*, T. Africha*, S. Kada**, A. Damiri***,
T. Amil*, A. Hanine*, S. Chaouir*, S. Akjouj*
*Service d’Imagerie médicale ,
** service de traumatologie orthopédique,
***service d’anatomo-pathologie
Hôpital Militaire d’instruction Mohamed V
Rabat - Maroc

Tumeur osseuse la plus fréquente.

L’aspect radiologique est caractéristique.

Tumeur composée d’une corticale et
médullaire osseuse surmontée d’une coiffe
cartilagineuse.
2




Primitive: plus une anomalie de croissance qu’une
véritable processus tumoral;
Migration d’un fragment de cartilage épiphysaire de
croissance d’un os long à travers l’os périosté qui coiffe
habituellement la cartilage de croissance.
Croissance de ce fragment de façon synchrone au
cartilage de croissance en place => arrêt de croissance
de l’exostose en même temps que le patient.
Secondaire: plus rare, après agression de l’épiphyse en
croissance (traumatisme, chirurgie ou irradiation) =>
migration d’un fragment du cartilage de croissance.
3

Tous les os qui se
développent à partir d’un
cartilage de conjugaison.

La métaphyse des os longs.

Les os longs des membres
inférieurs +++.
Radiographie standard du genou :
excroissance osseuse de la
métaphyse supérieure du tibia
droit, fuyant l’articulation
4

Les os longs des
extrémités supérieures

Les os plats, les
ceintures pelvienne et
scapulaire et le rachis

Les petits os des mains
et des pieds
5

Aspect
pathognomonique:
continuité des
composantes osseuses
avec l’os porteur bien
individualisée au
scanner
Patient âgé de 19 ans présente une
exostose pédiculée infero-externe
du fémur: on note la continuité
osseuse des deux composantes avec
l’os porteur.
7
Exostose pédiculé de
la corticale interne
de la métaphyse
fémorale inférieure,
fuyant l’articulation.
Exostose fémorale
chez un patient de
19 ans
Exostose de la métaphyse
supérieure du tibia droit, fuyant
l’articulation.
8
a
a
b
c
Patient âgé de 18 ans qui présente une
tuméfaction de la cuisse droite qui est
devenue progressivement plus volumineuse
et douloureuse. La radiographie du genou
(a) montre une exostose pédiculée de
l’extrémité inférieure du fémur. L’IRM en
coupe sagittale (b) en SE T2, coronale T1 et
en densité protonique (c-d) et axiale avant
(e) et après (f) injection de produit de
contraste montre l’exostose du même signal
que l’os avec un rehaussement de la coiffe e
cartilagineuse.
d
e
f
9
Exostose postérieure de l’extrémité distale du
fémur chez un jeune patient de 15 ans. La
radiographie standard et le scanner montre la
lésion en précisant ses rapports anatomiques avec
la loge musculaire. Les reconstructions en VR
permet de bien juger de la lésion. La scintigraphie
osseuse montre qu’il n’existe pas de fixation au
niveau de la lésion ce qui signe une lésion stable,
non évolutive.
10
Exostose à large base
d’implantation, facilement
diagnostiquée en imagerie
11
Exostose sessile de l’extrémité inférieure du fémur en sagittale T1
et en densité protonique, et axiale T2 avec saturation de la graisse
qui montre la coiffe cartilagineuse en hypersignal intense en T2. la
lésion est régulière est d’aspect bénin
12
-
-
-
Bien étudiée en échographie
et en IRM.
Elle mesure quelques
millimètres (5 à 8 mm).
Mais peut atteindre 25 mm
sans que cela signifie une
dégénérescence chez les
patients en période de
croissance.
Elle est en hyposignal T1 et
en hyper signal T2
13
Les variantes anatomo-cliniques
et évolutives
Complications
Formes cliniques
◦ Neurologique
◦ La maladie exostosante
◦ Vasculaire,
◦ Exostose sous-ungueale
◦ Esthétique
◦ La dysplasie épiphysaire
◦ Fracture
◦ Dégénérescence
sarcomateuse
hémimélique,
◦ « Bizarre parosteal
osteochondromatous
prolifération ».
14
Exostose de P2 du
gros orteil entraînant
une douleur et une
limitation des
mouvement
articulaire
Radiographie de face
de la hanche droite :
exostose suscotyloïdienne de l’aile
iliaque droite gênant
les mouvements
articulaire en
abduction.
Ostéochondrome de l’épine de
l’omoplate gauche, sans
épaississement ni calcifications
des parties molles.
16
Ostéochondrome
pédiculé en « chouxfleurs » de l’omoplate
entrainant une
déformation de l’épine
de l’omoplate
Ostéochondrome de la métaphyse
proximale du tibia, développé au
niveau de l’articulation tibiopéronière. TDM : néo-articulation
entre l’ostéochondrome tibial et le
péroné.
17
Patiente de 24 ans qui présente des douleurs mécanique à la
cheville gauche avec gène à la marche. Le bilan d’imagerie
trouve une exostose tibiale distale arrivant au contact du
péroné autour duquel elle s’enroule et forme une néoarticulation
18


Dans les zones de friction.
L’échographie et l’IRM: image de collection
liquidienne au contact du cartilage hyalin
Patiente de 17 ans qui présente une douleur de la cheville gauche.
L’IRM de la cheville trouve une exostose calcanéenne postérieure
(flèche bleu) donnant un conflit avec le tendon Achiléen entrainant
un épanchement liquidien en regard de la coiffe cartilagineuse
(grosse flèche blanche)
19


Refoulement des axes vasculaires: plus
fréquentes et souvent asymptomatiques.
Plus rarement: les sténoses ou les
pseudoanévrysmes par abrasion de la paroi
vasculaire.
20

Les compressions des
nerfs périphériques

La clinique fait orienter le
diagnostic et l’imagerie
confirme en montrant le
conflit ou de façon
indirecte l’atrophie
musculaire.
Patient présentant un syndrome
tumoral pariétal droit avec une
névralgie costale. La
radiographie thoracique montre
l’exostose de la 4° côte droite
21

Maladie héréditaire avec des formes familiales

Risque important de dégénérescence
sarcomateuse

Aspect en imagerie est similaire à l’exostose
solitaire
23
Jeune patient de 17 ans qui présente des
tuméfactions multiples au niveau des membres
inférieurs avec des déformations osseuses. Les
radiographies standard des genoux face et
profil, des jambes et du bassin, trouve des
exostoses multiples dont la plus volumineuse
est fémorale droite avec calcification de la
coiffe cartilagineuse. Notez les déformations
du péroné gauche.
24

Se voit dans 1% des cas d’exostoses.

Augmentation de la fréquence en cas
d’exostose multiple.

L’imagerie montre des modification dans la
coiffe cartilagineuse (le signe que la
transformation maligne commence à ce
niveau).
25

Les signes radiologiques de dégénérescence
sarcomateuse sont:
1. Une augmentation de la taille des la
tumeur après arrêt de la croissance
2. Une surface irrégulière
3. Remaniement osseux au voisinage de la
lésion
26
4. Masse des parties molles et calcifications
des parties molles.
5. La coiffe cartilagineuse: mesurée en
échographie ou en IRM
6. Si l’épaisseur dépasse 1.5 cm (squelette
mature): craindre une transformation
maligne
27
Patient de 31 ans qui présente une douleur périnéale avec limitation
articulaire de la hanche gauche.
La radiographie du bassin de face montre une excroissance osseuse de
la branche ischiopubienne gauche, à limite flous avec épaississement et
calcifications de parties molles.
L’échoraphie trouve une coiffe cartilagineuse à 3.6 cm. Et le scanner
montre un épaississement des parties molles autour de la lésion:
chondrosarcome
28
Radiographie standards de profil de la cheville, chez une patient de 43 ans
qui objective, un ostéochondrome pédiculé, apparemment bien limité, du pilon
tibial droit. La TDM montre une exostose avec épaississement de la coiffe
cartilagineuse, de densité hétérogène avec des calcifications péri-lésionnelles,
en faveur d’une dégénérescence sarcomateuse. Une TDM thoracique dans le
cadre du bilan d’extension, découvre une métastase calcifiée pulmonaire
gauche. Chondrosarcome.
29

Tumeur relativement rare, souvent méconnue

Prédomine chez le sujet jeune

Elle siège 9 fois / 10 au niveau du pied et
presque exclusivement au niveau du gros
orteil.
30


Exostose en continuité
avec la 2ème phalange
dans les lésions
anciennes typiques
Rarement la lésion est
immature et difficile à
interpréter: image
dense sans
attachement apparent
à la phalange
31




Très rare. Considérée comme diagnostic
différentiel de l’exostose.
Anomalie de l’ossification des épiphyses d’un
ou plusieurs os.
Localisation la plus fréquente: l’extrémité
distale du fémur et du talus.
Formation mamelonnée, irrégulière, à
l’extérieur d’une épiphyse.
32




Pathologie rare
Se voit le plus souvent au niveau des
extrémités: calcifications sous-cutanés.
Ossification paraostéale pouvant avoir un
pédicule d’attachement à l’os simulant une
exostose.
Histologiquement: ressemble à la myosite
calcifiante
33
 Aspect
typique en imagerie
 Les formes cliniques compliquées et
anatomo-cliniques posent des problèmes
de diagnostiques et de prise en charge
 L’imagerie est très importante dans ces cas.
 Le risque majeur est la dégénérecence
sarcomateuse qu’il faut craindre en cas
d’augmentation du volume tumorale après
arrêt de croissance.
 L’échographie et l’IRM sont très importante
pour l’étude de la coiffe cartilagineuse.
34


Murphey MD, Cjoi JJ, Kransdorf MJ, Flemming
DJ, Gannon FH. Imaging of osteochondroma:
variants and complications with radiologicpathologique correlation. Radiographics
2000; 20: 1407-34.
Fikry T, Dkhissi M, Harfaoui A, Adil A,
Haddoun A, Zryouil B. les exostoses sousunguelaes. Etude rétrospective d’une série de
28 cas. Acta Orthop Belgica. 1998; 64: 35-40
35
 L’exostose
est une tumeur
◦ A- Issue de la migration d’un
fragment épiphysaire de croissance
◦ B- Qui continue sa croissance après
la fermeture des cartilages de
conjugaison.
◦ C- Le siège le plus typique est au
niveau des os plats
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 L’imagerie
par résonance
magnétique
◦ A- Est indispensable quelques soit le
cas d’exostose
◦ B- Est nécessaire quand la coiffe
cartilagineuse est épaisse
◦ C- Est nécessaire devant toutes
modifications cliniques
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 Les
formes anatomo-cliniques
◦ A- Sont responsables de certaines
complications.
◦ B- Incluent certains diagnostics
différentiels.
◦ C- Ne nécessitent pas d’imagerie en
coupe pour le diagnostic
38
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