Clinique Drs T. ROUACH et D. ISSEMBERT IMPLANTOLOGIE Traitement pluridisciplinaire d’une © iStock / Getty Images d’incisive latérale ma 14 - Dentoscope n°154 agénésie axillaire CV FLASH Dr Thierry ROUACH • C hirurgien-dentiste • DU d’implantologie chirurgicale et prothétique (Paris VII) Dr David ISSEMBERT • O rthodontiste Les traitements envisageables pour compenser l’absence de dents sont aujourd’hui nombreux. Le praticien devra éclairer son patient sur les différents choix thérapeutiques pour décider avec lui de la meilleure option. L ’agénésie dentaire est une pathologie plus ou moins handicapante en fonction du nombre et de la position des dents absentes. Certaines agénésies sont relativement fréquentes comme les dents de sagesse, les incisives latérales supérieures et les prémolaires (par ordre décroissant). Les causes de l’agénésie dentaire restent encore mal connues, cependant, plusieurs théories tentent d’expliquer le phénomène (évolution de l’espèce, syndrome héréditaire, transmission génétique). Les traitements envisageables pour compenser l’absence de dents sont aujourd’hui nombreux (prothèse amovible partielle, bridge conventionnel, bridge collé, implant...), le praticien devra éclairer son patient sur les différents choix thérapeutiques et décider ensemble de la meilleure option. Dans le cas d’une agénésie d’incisive latérale maxillaire, de nombreux facteurs devront être pris en compte pour orienter ce choix : l’âge, la ligne du sourire, l’espace disponible, l’état des dents adjacentes, l’occlusion, les tissus mous, le volume osseux. Compte tenu du sujet de cet article, il n’est pas de notre propos de reprendre l’observation clinique dans ses détails : anamnèse, état de santé général, examen exo et endobuccal, examens complémentaires (radiographies, moulages), mais seulement d’en présenter une version résumée au secteur antérieur maxillaire afin d’étayer notre propos. M... ! * une 47 à anesthésier ! La patiente âgée de 29 ans, en bonne santé générale, se présente en consultation pour deux motifs principaux : des sensibilités épisodiques (généralement au chaud/froid) au niveau du secteur antérieur maxillaire et un sourire qui la complexe car « asymétrique et trop agressif ». EXAMEN CLINIQUE L’examen clinique du secteur antérieur maxillaire révèle une bonne hygiène bucco-dentaire, l’absence de l’incisive latérale maxillaire droite [12] avec persistance de la canine temporaire [53] qui présente une usure importante à l’origine des sensibilités. La canine maxillaire droite [13] a pris la place de l’incisive latérale. L’examen radiologique du secteur antérieur maxillaire révèle une résorption importante de la racine de la dent temporaire et confirme l’agénésie de la 12 ; (Fig.1). PROPOSITIONS THÉRAPEUTIQUES Après examen clinique, radiologique et analyse des modèles d’études, différentes propositions sont présentées et discutées avec la patiente. Proposition 1 : Avulsion de la dent temporaire 53, réalisation d’un traitement orthodontique pour repositionner la canine 13 et mise en place d’une couronne implanto-portée en site de 12. * Merveilleux ! Clinique Drs T. ROUACH et D. ISSEMBERT IMPLANTOLOGIE Fig.1 Fig.A1 Après un alignement préliminaire de 6 mois, la 53 a été extraite et remplacée par une facette orthodontique en quantilever s’appuyant sur 14. Proposition 3 : Fig.A2 Fig.1 : Situation de départ, objectivant l’absence de 12 et le sourire asymétrique. Avulsion de la dent temporaire, pas d’orthodontie, transformation de la canine en incisive latérale et couronne implanto-portée en 13. Cette solution certes plus rapide à mettre en œuvre comporte de nombreux compromis notamment en ce qui concerne la préservation tissulaire et le résultat esthétique, la modification de forme étant difficile ; (Fig.A1, A2). La solution retenue en accord avec la patiente est la proposition 1. Fig.A1 : Patiente présentant une agénésie des incisives latérales maxillaires et ne souhaitant pas de traitement orthodontique. CONDUITE DU TRAITEMENT 1. Avulsion de la dent temporaire et traitement orthodontique Fig.A2 : Extraction des dents lactéales et mise en place d’implants en 13 et 23. Les compromis d’un point de vue tissulaire et esthétique (forme et dimension des dents) sont importants. Cette solution bien que longue à mettre en œuvre nous semble la mieux adaptée à notre patiente du fait de sa demande esthétique, de l’absence de mutilation des dents et de sa pérennité dans le temps. 16 - Dentoscope n°154 intéressante du fait des progrès des techniques de collage mais moins pérenne que la solution 1 du fait de l’occlusion et de surface de collage limitée. Proposition 2 : Avulsion de la dent temporaire, réalisation d’un traitement orthodontique pour repositionner la canine 13 et bridge collé remplaçant la 12. Cette solution nous semble aujourd’hui extrêmement Le traitement a duré 18 mois et a été fait avec des attaches linguales. Après un alignement préliminaire de 6 mois, la 53 a été extraite et remplacée par une facette orthodontique en quantilever s’appuyant sur 14. Nous avons alors commencé la distalisation de 13 en prenant soin de ne pas laisser sa racine dans le site d’implantation de 12. Dès que l’espace l’a permis une dent en résine fixée sur le fil a été mise en place de 12 ; (Fig.2 et 3). La patiente refusant un fil de Fig.2 Fig.3 E... ! * une pulpite à traiter ! Fig.2 : Radio panoramique en fin de traitement montrant l’ouverture d’espace en site de 12 et la position des racines de 11 et 13. Fig.3 : Dent provisoire collée à la 13 pendant le traitement orthodontique. Fig.4 : Situation après traitement orthodontique montrant l’espace créé et les tissus mous favorables. Fig.4 * Excellent ! Clinique Drs T. ROUACH et D. ISSEMBERT IMPLANTOLOGIE Fig.5 Fig.6 contention collé, une contention amovible à vie de type Essix à été retenue. 2. Mise en place de l’implant en site de 12 et ROG ETUDE DU SITE IMPLANTAIRE : L’orthodontiste ayant parfaitement réalisé son travail, l’espace prothétique correspond à ce qui a été demandé et se rapproche de celui de la dent controlatérale [13] qui a servi de guide au traitement. L’espace mésiodistal est de 6,5 mm au niveau des points de contacts et de 8 au niveau des collets. Les racines des dents adjacentes sont parallèles et ne posent donc pas de problème pour la mise en place de l’implant. Dans le sens vestibulo-lingual, l’imagerie 3D montre un volume osseux limité permettant la mise en place d’un implant associé à une régénération osseuse guidée. Les tissus mous sont présents en quantité satisfaisante ; (Fig.4, 5, 6). CHOIX DE L’IMPLANT : Du fait d’une distance de 8 mm entre les dents adjacentes et d’une épaisseur vestibulo-linguale limitée, un implant Ankylos de 3,5 mm a été choisi. 18 - Dentoscope n°154 Fig.5 : Volume osseux limité en site de 12 en vue vestibulaire. Fig.6 : Volume osseux limité en site de 12 en vue occlusale. Du fait d’une distance de 8 mm entre les dents adjacentes et d’une épaisseur vestibulo-linguale imitée, un implant Ankylos de 3,5 mm a été choisi. S a lo n AD F - St a nd 1 M02 Fig.7 Accédez à la sérénité totale en anesthésie avec Fig.8 Découvrez les bénéfices quotidiens de l’anesthésie ostéocentrale avec QuickSleeper : de la sérénité sur les 6, les 7, les pulpites et de nombreux autres avantages Fig.9 pour toutes vos anesthésies... Notre équipe serait heureuse de vous présenter la solution QuickSleeper. Contactez nous au 02 41 56 14 15 Photo : S. Rivière ou [email protected] Fig.7 : Déficit osseux après forage et préparation du tissu osseux. Fig.8 : Mise en place de l’implant. Fig.9 : L’os autogène récupéré lors du forage est déposé au contact de l’implant et recouvert de biomatériau. Notre spécialité : l’anesthésie dentaire www.dentalhitec.com Clinique Drs T. ROUACH et D. ISSEMBERT IMPLANTOLOGIE Fig.10 Fig.10 : Une membrane de collagène résorbable recouvre le biomatériau. Fig. 11 : Couronne provisoire sur l’implant un mois et demi après la mise en fonction. Fig.12 : Transfert d’empreinte sur l’implant. L’implant inséré, les spires exposées sont recouvertes d’os autogène récupéré lors du forage, un biomatériau non résorbable et une membrane de collagène résorbable recouvre le tout. Fig.11 Ce choix est principalement dicté par la nécessité de conserver une vascularisation, donc un volume osseux suffisant autour de l’implant pour obtenir un résultat esthétique satisfaisant et le pérenniser dans le temps. Aujourd’hui, des implants de 3 mm de diamètre voire moins sont disponibles. POSE DE L’IMPLANT : Du fait de l’étroitesse du couloir implantaire, la mise en place de l’implant est réalisé de manière précautionneuse, en respectant bien sûr les règles de positionnement 3D et la planification ; (Fig.7 et 8). Fig.12 LA RÉGÉNÉRATION OSSEUSE GUIDÉE : Dans notre situation clinique ou la perte osseuse est modérée, nous pouvons positionner l’implant dans une position favorable avec une bonne stabilité primaire. Dans ces conditions, la régénération osseuse guidée nous semble être une technique parfaitement appropriée. L’implant inséré, les spires exposées sont recouvertes d’os autogène récupéré lors du forage, un biomatériau non résorbable et une membrane de collagène résorbable recouvrent le tout ; (Fig.9 et 10). 3. Temporisation Du fait de la ROG, les tissus sont hermétiquement suturés et la dent provisoire est recollée à l’aide de composite aux deux dents adjacentes. En l’absence de ROG et avec une stabilité primaire favorable, il aurait été intéressant de réaliser un couronne provisoire soit sur un pilier provisoire soit en utilisant un pilier 20 - Dentoscope n°154 En paro, aujourd’hui, nous pouvons nous engager sur des résultats prédictibles, fiables, durables et reproductibles. Vous désirez Prendre en charge vos patients Maitriser les bases en Paro - Mettre à jour vos connaissances Des protocoles précis L’assurance de poser le bon diagnostic Des résultats prédictibles et reproductibles Détecter les patients à risque Éviter tous risques de récidive Savoir motiver vos patients Expliquer mieux la maladie Mener un entretien et un discours clair Gérer l’aspect financier www.academie-de-paro.com Clinique Drs T. ROUACH et D. ISSEMBERT IMPLANTOLOGIE Fig.13 « définitif » pour répondre au concept OAOT (One Abutment One Time) décrit par les frères Salalma en 2007 qui limite les sollicitations sur les tissus mous et favorise leur stabilité. En plus de son rôle esthétique, la provisoire permet de guider la cicatrisation des tissus mous. 4. Mise en fonction Après 4 mois de cicatrisation, la technique du lambeau roulé modifié est utilisée pour valider l’ostéointégration et optimiser le volume des tissus mous. Une couronne provisoire sur implant est réalisée lors de la même séance pour commencer à modeler les tissus et simplifier les séances à suivre en n’ayant pas à décoller et recoller la provisoire à chaque séance ; (Fig.11). Fig.14 5. Prise d’empreinte En prothèse implanto-portée, l’empreinte a pour objectif d’enregistrer la position de l’implant ou du pilier par rapport à son environnement par l’intermédiaire d’un transfert d’empreinte. L’utilisation de pièces usinées et standardisées (transferts, analogues…) permet de transférer les contours et limites de l’implant ou du pilier. Dans notre situation clinique une simple empreinte en technique fermée a été utilisée, cependant il aurait pu être intéressant d’enregistrer l’architecture des tissus mous modelés par la provisoire à l’aide d’un transfert personnalisé ; (Fig.12 et 13). 6. Choix du pilier Fig.15 La solution la plus adaptée nous semble être la réalisation d’un pilier personnalisé car il permet de créer un profil d’émergence favorable, de choisir la situation de la limite en fonction des contours des tissus mous, de compenser les angulations et de majorer la rétention. Le système Atlantis présente plusieurs avantages : • L es piliers sont conçus par le logiciel VAD (Virtual Abutment Design), à partir de la forme finale de la dent, ce qui implique des piliers parfaitement adaptés à la situation clinique. Fig.13 : L’empreinte est réalisée de manière conventionnelle. Fig.14 : Pilier Atlantis en titane nitruré sur modèle en vue vestibulaire. Fig.15 : Pilier Atlantis en titane nitruré sur modèle en vue occlusale. 22 - Dentoscope n°154 Fig.16 PARCE QUE VOS PATIENTS BOUGENT VITE, NOUS SCANNONS PLUS VITE Fig.17 CS 8100SC 3 SECONDES SUFFISENT POUR NUMÉRISER UNE IMAGE CÉPHALOMÉTRIQUE DE HAUTE QUALITÉ Fig.18 Le nouveau CS 8100SC permet d’obtenir des images panoramiques et des images céphalométriques de haute qualité avec un seul système rapide et ultracompact. Un temps de balayage plus rapide apporte plus de confort au patient et permet de réduire les doses et le risque de flou dû aux mouvements du patient. • Céphalostat numérique à balayage le plus rapide du monde : temps de balayage d’à peine 3 secondes* • Logiciel exclusif de traçage automatique des structures anatomiques : traçage complet en 90 secondes** • Module CS Adapt : pour une netteté d’image impressionnante et un rendu personnalisable LET’S REDEFINE EXPERTISE Fig.16 : Pilier Atlantis en titane nitruré. Fig.17 : Couronne céramique le jour de la pose. Nous observons de petits triangles noirs au niveau des papilles. Fig.18 : À trois mois les espaces noirs ont disparu. • Ils sont disponibles en titane, titane nitruré ou zircone. • C’est un système ouvert qui est compatible avec de nombreux systèmes implantaires. • La réalisation des empreintes se fait de manière conventionnelle. •A ucun investissement n’est nécessaire au cabinet comme au laboratoire. Avant la conception et la réalisation du pilier, un Wax Up préfigurant la future prothèse est réalisé. Les modèles et le projet prothétique sont scannés au laboratoire et envoyés à l’usine de fabrication en Suède. Le pilier est modélisé par un ingénieur et envoyé au technicien de laboratoire pour validation. Les logiciels disponibles dans les laboratoires permettent la visualisation du projet et, Nos innovations en imagerie ne se limitent pas uniquement au CS 8100SC. Vous souhaitez en savoir plus ? Rendez-vous sur notre site carestreamdental.fr E AU TR XCLUEN TO AÇ SIVIT M AG É AT E IQ UE *Image 18 x 24 cm en mode rapide ** Image 18 x 24 cm © Carestream Health, Inc. 2015. Octobre 2015 - Le CS 8100SC est un dispositif médical de classe II b fabriqué par Carestream Health Inc. et dont l’évaluation de la conformité a été réalisée par BSI. Il est destiné à produire des images numériques panoramiques et céphalométriques en deux dimensions de la région dento-maxillo-faciale. Lisez attentivement la notice d’utilisation. Clinique Drs T. ROUACH et D. ISSEMBERT IMPLANTOLOGIE Fig.19 Fig.20 Fig.21 Fig.22 Fig.19 : Sourire de la patiente de profil. 7. La restauration prothétique Fig.20 : Sourire de la patiente de face. Une couronne tout céramique E.max a été réalisée en prenant la dent controlatérale comme référence et collée en prenant soin d’éliminer les excès. Le jour de la mise en place la position du collet est similaire à la 22 mais il y a un manque au niveau des papilles. Fig.21 : Contrôle à deux ans, les tissus sont parfaitement stables. Fig.22 : Sourire à deux ans. éventuellement, de réaliser certaines modifications. Une fois le pilier validé, la fabrication peut être réalisée. Nous avons choisi pour notre situation clinique un pilier en titane nitruré, intéressant pour sa biocompatibilité et ses propriétés optiques ; (Fig.14, 15 et 16). Quelques mois après, les tissus mous ont rempli les embrasures et les papilles sont parfaites et stables dans le temps ; (Fig.17 à 22). Le remplacement d’une incisive est un véritable challenge, chaque étape du traitement doit être menée avec rigueur. En fonction de la situation clinique, différents protagonistes (praticien, prothésiste, chirurgien, technicien de laboratoire) peuvent être amenés à collaborer avec comme fil conducteur la réussite du traitement et la satisfaction du patient. De plus, l’évolution des connaissances, des techniques de chirurgie implantaire, de l’accastillage prothétique, des matériaux cosmétiques et d’assemblage permet d’optimiser les résultats esthétiques de nos traitements chirurgicaux-prothétiques. En fonction de la situation clinique, différents protagonistes (praticien, prothésiste, chirurgien, technicien de laboratoire) peuvent être amenés à collaborer avec comme fil conducteur la réussite du traitement et la satisfaction du patient. références 1. O. ETIENNE, E. WALTMANN : « Du bridge collé à l’implant 3.0 : dix ans de traitement ». Information dentaire 2014; n°34: 18-23. 2. S . KAVADIA, S. PAPADIOCHOU, I. PAPADIOCHOS, L. ZAFIRIADIS : « Agenesis of Maxillary Lateral Incisors: a Global Overview of the Clinical Problem ». Orthodontics: the Art and Practice of Dentofacial Enhancement 2011; 12 (4):296-317. 3. P. RUSSE, P. LIMBOUR : « Incisive latérale maxillaire sur implant: les clés du succès esthétique. Première partie : étapes préprothétiques ». Cahiers Prothèse 2014;168:33-44. 4. P. RUSSE, P. MARGOSSIAN : « Incisive latérale maxillaire sur implant: les clés du succès esthétique. Deuxième partie: étapes prothétiques et suivi à long terme ». Cahiers Prothèse 2014;168:21-34. 5. G. PAPATHANASSIOU : « Anatomie des dents humaines permanentes. Incisives maxillaires ». Cahiers Prothèse 2003;121:35-64. 24 - Dentoscope n°154 LABOCAST ® L’ É T H I Q U E D E L’ E X C E L L E N C E ADSTFA2N0D15 1N08 Notre centre d’usinage CFAO en Allemagne ERVICE CONFORT POUR PLUS D’INFORMATIONS N’hésitez pas à nous demander notre brochure “Solutions numériques”. ■ ■ ■ ■ Excellente qualité “Made in Germany” Garantie 5 ans Gamme de matériaux innovants DES PROCESSUS D’USINAGE FIABLES, EN PARTENARIAT AVEC LES FABRICANTS SUIVANTS : ESPE Authorized Lava TM AUTHORIZED Milling Center LABOCAST l 46-56 rue des Orteaux l 75020 PARIS e-mail : [email protected] l Site institutionnel : www.labocast.org l Site patients : ww.labocast.com