OPTIQUE PHYSIQUE / INTERFERENCES SUR LAMES MINCES D’EPAISSEUR VARIABLE
AEPO / BTS OL / Optique géométrique et physique / C Froment / Mail : froment.aepo@yahoo.fr / Web : http://froment-aepo.webnode.fr
1.1 Les indices de réfraction.
On note ni l’indice de réfraction du milieu dans le quel se propage le rayon incident.
On note n l’indice de réfraction de la lame prismatique.
On note nt l’indice du milieu au-delà du dioptre 2.
1.2 Expression de la différence de chemins optiques.
L’expression de la différence de chemins optiques géométrique (entre R1 et R2 ou entre T1 et T2) est : géo =
2.n.e = 2.n.α.x
Pour obtenir l’expression de la différence de chemins optiques totale, il faut tenir la même discussion que
pour les lames d’épaisseur constante (chapitre précédent) sur les réflexions vitreuses et ajouter selon les
cas étudiés un terme supplémentaire égal à /2.
Exemple, pour le cas d’une lame prismatique de verre dans l’air (ni = nt = 1 et n = indice du verre de la
lame), la réflexion en I est vitreuse et celle en J est non vitreuse. Conclusion : entre les deux rayons R1 et R2
qui interfèrent un chemin optique supplémentaire /2 sera ajouté à δgéo pour obtenir δtot. Par contre, pour
les deux rayons transmis, les deux réflexions, en J et K, sont de même nature (non vitreuse), donc pas de
terme supplémentaire.
1.3 Expression de l’ordre d’interférence.
La définition reste :
L’expression générale (présence ou pas du terme supplémentaire) de p devient alors :
2
12
2
2
2
2
xn
xnne
ptot
, où peut prendre les valeurs 0 ou 1
(selon le nombre de réflexions vitreuses).
1.4 Forme des franges d’interférences.
Pour déterminer la forme (ou géométrie) des franges d’interférences on résout l’équation p=constante.
Puisque les valeurs de n, α et λ sont constantes, la condition p=constante implique e=constante et donc
x=constante. Plus précisément, si on considère tous les rayons lumineux incidents sur le dioptre 1 qui
arrivent sur ce dioptre de façon à ce que la distance point d’incidence-arrête soit la même, ils donneront
chacun deux rayons réfléchis (ou transmis) qui seront caractérisés par une même valeur de p.