Journal de bord
A : Situations cliniques inédites de soin, de prévention, de dépistage et
d’éducation, occasion d’un apprentissage
B : Prescriptions médicamenteuses nouvelles
C : Incidents iatrogènes nouvellement rencontrés
D : Relation avec le patient et son entourage
E : Procédures médico-administratives
F : Situations de soins non programmés vous ayant posé problème
G : Pratique de gestes techniques utiles en soins primaires
H : Exemples de l’apport d’articles de la littérature utiles pour réévaluer la prise
de décision
I : Exemples de l’apport de la supervision de l’enseignant clinicien utile pour
modifier votre décision
Situation n°1
F : Situations de soins non programmés vous ayant posé problème
Date : 12 janvier 2015
Situation vécue : Patiente revenant d’un séjour aux Seychelles présentant de la
fièvre et des arthralgies et croyant être atteinte de chikungunya
Supervison : Directe
Problème posé : quels sont les symptomes et le traitement du chikungunya ?
Apprentissage :
Recherche sur le site de l’OMS :
Symptomes :
Le chikungunya est une maladie virale transmise par des moustiques. Il se
caractérise par l'apparition brutale de fièvre souvent accompagnée d'arthralgie.
Les autres signes sont notamment myalgies, céphalées, nausée, fatigue et
éruption. L'arthralgie est souvent invalidante, mais elle disparaît généralement
au bout de quelques jours ou de quelques semaines. La plupart des patients se
rétablissent complètement, mais dans certains cas l'arthralgie peut persister
pendant plusieurs mois ou même plusieurs années.
On a signalé des cas occasionnels de complications oculaires, neurologiques et
cardiaques, ainsi que des douleurs gastro-intestinales. Les complications graves
ne sont pas fréquentes, mais chez les personnes âgées la maladie peut contribuer
à la cause du décès. Les symptômes sont souvent légers chez les personnes
infectées et l'infection peut passer inaperçue.
La maladie se manifeste généralement 4 à 8 jours après la piqure de moustique.
Diagnostic :
- tests sérologiques (ELISA) : permet de confirmer la présence d'anticorps
anti-chikungunya IgM et IgG. Les niveaux d'anticorps IgM sont les plus
élevés trois à cinq semaines après l'apparition de la maladie et persistent
pendant environ deux mois. Le virus peut être isolé à partir du sang au
cours des premiers jours de l'infection.
- RT-PCR : sensibilité variable
Traitement :
Il n’existe pas de traitement spécifique. Traitement symptomatique avec
antalgiques, antipyrétiques et réhydratation.
Prévention :
Utilisation de répulsif, port de vetements longs, utilisation de moustiquaire.
Source : who.int
Situation n°2
E : Procédures médico-administratives
Date : 6 janvier 2015
Situation vécue : Demande de cure thermale
Supervison : Directe
Apprentissage :
La cure thermale doit être obligatoirement prescrite par un médecin.
Le médecin doit remplir un questionnaire de prise en charge où il indique
l’affection dont souffre le patient et la station thermale choisie.
Le lieu de la cure dépend de l’affection à traiter.
Le patient doit remplir une déclaration de ressource et envoyer son dossier à
l’Assurance maladie qui pourra prendre en charge une partie des frais liés à la
cure thermale.
Source : Ameli.fr
Situation n°3
G : Pratique de gestes techniques utiles en soins primaires
Date : 5 janvier 2015
Situation vécue : Ablation de points de sutures réalisés avec du fil non
resorbable au niveau d’un doigt
Supervision : Indirecte
Apprentissage :
Retrait entre le 10ème et le 12ème jour après la suture.
Vérifier l’état de cicatrisation de la plaie
Matériels : gants non stériles, pince mousse, coupe fil/bistouri/ciseaux pointus
ou demi lunes, compresses stériles, produits pour détersion et antisepsie de la
plaie, pansement protecteur pour recouvrir la plaie
Technique :
1) Détersion et antisepsie de la plaie
2) Saisir une des extrémités du fil avec la pince pour le décoller de la peau
3) Couper le fil sous le nœud au ras de la peau
4) Tirer le fil
5) Procéder de nouveau à l’antisepsie de la plaie
6) Si désunion, mettre un stéristrip
7) Mettre un pansement protecteur
Source : infirmiers.com
Situation n°4
G : Pratique de gestes techniques utiles en soins primaires
Date : 6 janvier 2015
Situation vécue : Retrait d’implanon
Supervison : Directe
Apprentissage :
Situation n°5
H : Exemples de l’apport d’articles de la littérature utiles pour réévaluer la prise
de décision
Date : 9 mars 2015
Situation vécue : Voyage en thailande dans 3 jours,1ère injection de vaccin
hépatite A il y a 4 ans, rappel à 6 mois non fait. Dans quel délai le rappel peut il
être fait ?
Supervision : Indirecte
Apprentissage :
La vaccination contre l’hépatite A consiste en l’administration d’une seule dose,
suivie d’un rappel six à douze mois plus tard; il peut être repoussé jusqu’à
trente-six mois ou même cinq ans.
Les vaccins contre l’hépatite A sont très immunogènes, les taux de
séroconversion étant de 98 à 100% un mois après la première injection. Un
rappel pratiqdouze mois plus tard entraîne une remontée des taux d’anticorps
supérieure à celle obtenue après un rappel à six mois.
Source : Guide des vaccinations 2012 inpes.sante.fr
Situation n°6
A : Situations cliniques inédites de soin, de prévention, de dépistage et
d’éducation, occasion d’un apprentissage
Date : 2 février 2015
Situation vécue : Traitement d’une poussée de rectocolite hémorragique
Supervision : Directe
Apprentissage :
Le traitement médical de la poussée de rectocolite hémorragique d’intensité
moyenne ou minime comporte :
- prescription diététique : régime sans résidu (sans fibre et sans lactose)
pour diminuer le nombre et le volume des selles.
- 5-aminosalicylate par voie orale (ou rectale) : mésalazine 1 à 4 g/j,
sulfasalazine 2 à 6 g/j, olsalazine 1 à 2 g/j.
- Corticoïdes en cas d’échec, par voie générale : posologie à 40 mg/j, peut
être augmentée à 1 mg/kg/j, une fois la rémission obtenue la décroissance
des corticoïdes doit être progressive.
- Traitement symptomatique : antalgiques de palier 1 ou 2, (pas d’AINS
non salicylés), antispasmodiques, antidiarrhéique (lopéramide).
Sources : sfnge.org, has-sante.fr
Situation n°7
G : Pratique de gestes techniques utiles en soins primaires
Date : 11 février 2015
Situation vécue : Retrait de bouchon de cérumen
Supervision : Direct
Situation n°8
C : Incidents iatrogènes nouvellement rencontrés
Date : 30 janvier 2015
Situation vécue : Tendinopathie sous quinolones chez un patient traité pour
prostatite
Supervision : Directe
Apprentissage :
Les tendinopathies avec ou sans rupture tendineuse après traitement par
fluoroquinolones concernent 15 à 20 accidents pour 100 000 sujets traités. Le
symptome le plus fréquent est la douleur en regard du tendon incriminé. En
moyenne le délai d’apparition est de 3 à 5 jours après l’introduction des
fluoroquinolones mais des délais de 12h à 2 mois ont été rapportés.
Le diagnostic positif repose essentiellement sur l’interrogatoire. L’échographie
peut confirmer le diagnostic en révélant une augmentation du diamètre du
tendon, un épanchement péri-tendineux et/ou une rupture. L’IRM peut mettre en
évidence une modification du signal en séquence T1 et/ou T2.
L’évolution est favorable dans 75% des cas pour les tendinopathies et 48% des
cas pour les ruptures.
Le traitement est l’arret des fluoroquinolones, il peut être parfois associé à une
attelle ou à un platre d’immobilisation et au repos jusqu’à disparition des
douleurs. Les corticoïdes sont contre-indiqué et les anti-inflammatoires
inefficaces. La rééducation douce peut être associée dans un deuxième temps.
Source : urofrance.org
Situation n°9
A : Situations cliniques inédites de soin, de prévention, de dépistage et
d’éducation, occasion d’un apprentissage
Date : 9 février 2015
Situation vécue : Patiente présentant un prurit anal, des douleurs abdominales et
de la diarrhée, pense avoir vu un vers dans ses selles
Supervision : Indirecte
Apprentissage :
L’oxyurose est une parasitose intestinale, fréquente, strictement humaine causée
par un ver rond cosmopolite Enterobius Vermicularis.
En général le portage est asymptomatique. La clinique est dominée par un prurit
anal prédominant le soir au coucher, il peut s’accompagner de lésions péri
anales de grattage. Des épisodes de douleurs abdominales, de manifestations
nerveuses sont classiques.
Le traitement repose sur les benzimidazolés en comprimés ou en suspension :
flubendazole à la dose de 100 mg quel que soit le poids, ou d’albendazole à la
dose de 200 mg jusqu’à l’âge de 2 ans et de 400 mg après 2 ans en prise unique.
En raison du cycle parasitaire, il est conseillé d’effectuer systématiquement un
nouveau traitement 2 à 3 semaines après le premier pour éviter l’auto-infestation
et la réinfestation.
Situation n°10
E : Procédures médico-administratives
Date : 9 février 2015
Situation vécue : Rédaction protocole de soins sur l’Espace Pro
Supervision : Directe
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