la neuraminidase (NA) :
-Porte des déterminants antigéniques permettant de différencier des
sous-types N1 à N9,
-Seuls les sous-types N1et N2 sont pathogènes chez l'homme .
La nomenclature officielle des virus grippaux doit préciser : type/animal chez lequel
il a été isolé, sauf si c'est l'homme/ lieu d'isolement de la souche virale/numéro de
la souche/année d'isolement (sous-type) :
A/chicken/Shantou/423/2003(H5N1) ou
A/California/7/2004(H3N2) ou
B/Shanghai/361/2002.
3. Variabilité des virus grippaux
Les virus grippaux sont très variables
En raison de l'infidélité de l'ARN polymérase
En raison de l'absence de relecture lors de la réplication du génome
Les virus grippaux évoluent selon deux schémas:
Le glissement antigénique
La cassure antigénique
a) Glissement antigénique
Le glissement antigénique est dû à l’accumulation progressive de mutations
au cours de la réplication du génome
-La structure antigénique globale du virus n'est pas modifiée
Conclusions :
-La protéine NP reste la même
-Apparition de mutations sur les protéines HA et NA
Le glissement antigénique a pour conséquences
-Une immunité partielle conservée
-Adaptation annuelle des vaccins antigrippaux
b) Cassure antigénique
Elle est dûe à des réassortiments génétiques entre des virus de types différents.
Les réassortiments génétiques entre des virus de types différents donnent
naissance à de nouveaux virus
L'antigène NP est conservé : ce sont des virus de type A
l'hémagglutinine et la neuraminidase sont remplacées
B. Épidémiologie des infections grippales
1. Modes de transmission des virus grippaux
La grippe se transmet par contamination interhumaine directe le plus souvent :
par des aérosols infectés (éternuements ...) lors de contacts étroits,
mais aussi par le contact avec des objets souillés (mouchoirs...). Ce dernier
cas de figure est très rare...