Situation 1
Les micro-organismes sont souvent responsables d'épidémie (la grippe par exemple), plusieurs centaine de
milliers de personnes pouvant être malades au même moment. Mes parents me disent souvent de me laver les
mains ou de les mettre devant ma bouche lorsque je tousse ou que j’éternue !
POURQUOI TOUTES CES PRECAUTIONS SONT NECESSAIRES ?
Le choléra est une infection intestinale
aiguë due à une bactérie, Vibrio cholerae.
La brève période d'incubation* va de
moins d'un jour à cinq jours et la
contamination entraîne une diarrhée,
abondante et indolore qui peut rapidement
provoquer une déshydratation grave et
entraîner la mort en l'absence d'un
traitement rapide. Dans la plupart des cas,
la maladie provoque également des
vomissements.
Les épidémies de choléra se produisent le
plus souvent dans les pays défavorisés
suite à une catastrophe naturelle ou une
inondation. Une augmentation soudaine
de cas est généralement provoquée par
une source d'eau contaminée. Dans les
zones de forte endémie*, la maladie
frappe avant tout les jeunes enfants, bien
que ceux qui sont nourris au sein soient
généralement épargnés.
(*période d’incubation = temps au bout
duquel la maladie se déclare ;
*endémie = maladie présente dans une
région déterminée de façon quasi
permanente.)
Infection de la peau ou des ongles due à
un microbe de la famille des champignons.
Quelles en sont les causes ?
Voici un exemple de champignon qui peut
infecter l’homme : les dermatophytes que
l'on attrape par contact direct avec un
animal, d'un individu à l'autre ou sur les
sols humides (piscine...). D’une façon
générale, toutes les mycoses entraînent
une inflammation de la peau, des
démangeaisons, une rougeur, avec des
petites peaux sèches en surface.
On n’attrape pas la grippe parce qu’on a
pris froid mais parce qu’on a été en contact
avec une personne déjà contaminée,
même si elle ne présente pas encore des
signes de la maladie. Le virus pénètre dans
l’organisme par les voies respiratoires. En
effet, lorsque le malade parle, tousse,
éternue ou se mouche, il projette dans
l’atmosphère de fines gouttelettes
porteuses de virus qui peuvent être
inhalées* par l’entourage.
(*inhaler = absorber par les voies
respiratoires)
Le virus est présent dans les liquides
biologiques de l'organisme des personnes
atteintes :
Dans le sang ;
Chez l'homme, dans le sperme, le
liquide séminal (liquide qui s'écoule au
début de l'érection) ;
Chez la femme, dans les sécrétions
vaginales, dans le lait.
Ne sont pas contaminant : la salive, la
sueur, les larmes, l'urine… Il n'y a donc
aucun risque de transmission dans les
activités de la vie quotidienne : embrasser,
serrer la main, partager des objets (verres,
vaisselles..) et dans les lieux publics
(piscine, toilettes…).
Le tétanos est une maladie souvent
mortelle présente partout dans le monde.
Même dans notre pays, le tétanos est à
l'origine chaque année de plus d'une
dizaine de décès pour une cinquantaine
de cas déclarés.
Clostridium tetani est la bactérie
responsable de la maladie ; elle pénètre
dans l'organisme à la faveur d'une brèche
cutanée (peau). Les plaies souillées de
terre et les plaies produites par les
échardes, les épines de fleurs, les clous,
les morsures ou griffures d'animaux sont
une porte d'entrée potentielle du germe.
L’Anophèle est un moustique qui vit dans
les régions constamment chaudes. Lors de
la piqûre, l’Anophèle femelle peut
transmettre le parasite responsable du
paludisme à une personne saine ou, au
contraire absorber les formes du parasite
présentes dans le sang d’une personne
malade. Le plasmodium falciparum est un
unicellulaire parasite (= protiste)
responsable du paludisme. Ce parasite se
multiplie successivement dans les cellules
du foie et dans les cellules sanguines.
Lorsque les globules rouges (hématies)
éclatent ils libèrent de nombreux parasites
dans le sang et l’on observe des pics de
fièvre.
D'après les textes ci-dessus construis un tableau indiquant les maladies dont il est question, le type de microbe
à l'origine de ces maladies, le mode de transmission de ces microbes et leur voie de pénétration dans
l'organisme.
Un champignon responsable
d’une mycose