Le Liechtenstein est avec la Suisse, le pays européen où les
outils de démocratie directe sont les plus développés,
comprenant l'initiative populaire et le référendum.
Malgré sa petite taille et ses ressources naturelles limitées, le
Liechtenstein bénéficie d’une économie prospère, fondée sur le marché
libre et un haut niveau d’industrialisation (biens d'équipement
industriel, outillage, etc.).
Le secteur financier de la principauté, tout comme le niveau de vie de
sa population, peuvent tout à fait se comparer aux régions urbaines
les plus riches de ses grands voisins européens.
Un impôt sur les sociétés très avantageux (le taux maximum est de
18 %, la moyenne européenne s’élevant environ à 30 %) et diverses
autres facilités ont incité près de 74 000 multinationales à s’implanter
au Liechtenstein, le plus souvent sous la forme d’une simple boîte
postale.
La principauté en tire 30 % de ses revenus et a été retirée des
derniers paradis fiscaux de la liste noire de l'OCDE en 2009, à la suite
d'un engagement de sa part pour suivre les recommandations de
l'OCDE en matière de transparence et de coopération fiscale.
Le Liechtenstein, contraint d’importer plus de 90 % de ses besoins
énergétiques, participe à une union douanière et monétaire avec
la Suisse, et utilise donc le franc suisse comme monnaie nationale.
La principauté est par ailleurs membre de l’Espace économique
européen (EEE) depuis mai 1995, et le gouvernement cherche à
harmoniser sa politique économique avec celle de l’Union européenne.