Optique géométrique – Interférences – Diffraction
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Chapitre 1
APPROXIMATIONS DE L’OPTIQUE
GÉOMÉTRIQUE,
PRINCIPE DE FERMAT
Sans aborder dans le détail mathématique les théories modernes, il est possible d’acquérir une
idée des conceptions actuelles de la lumière.
I. Conception ondulatoire, corpusculaire, quantique
¾ Les phénomènes d’interférences, de diffraction, la polarisation sont bien décrits par la
théorie des ondes électromagnétiques de Maxwell. La vitesse de propagation de ces
ondes dans le vide est une caractéristique (indépendante de la fréquence) et une
constante universelle c0 = 2,99792458 108 m.s-1
¾ L’effet photoélectrique ou l’effet Compton sont bien décrits en considérant que la
lumière est constituée de corpuscules : les photons.
Ces deux théories ne sont pas contradictoires, il existe une théorie : l’électrodynamique
quantique, qui permet qui permet de rendre compte de l’ensemble de ces phénomènes. C’est
une théorie :
• Corpusculaire dans la mesure où elle décrit le nombre, l’état et l’évolution d’un
ensemble de photons
• Ondulatoire car c’est une description quantique mettant en jeu la notion de
fonction d’onde.
Einstein-Plank : E = h
ν
h = 6,62 10-34 J.s
E = énergie du photon de fréquence ν
de Broglie : ph
/=
λ
p
est le vecteur impulsion ou quantité de mouvement du photon
Toutes les ondes électromagnétiques, quelle que soit leurs fréquences, présentent des
propriétés ondulatoires et corpusculaires. Ces propriétés sont plus ou moins facilement
observables suivant les valeurs de
ν
:
¾ La détection individuelle d’un photon est d’autant plus difficile que la fréquence est
petite (énergie faible)
¾ Les propriétés ondulatoires sont d’autant plus faciles à mettre en évidence que cette
fréquence est petite (
λ
grande).
II. Propagation dans un milieu (transparent) autre que le
vide