Optimisation de l`utilisation des antibiotiques chez le brûlé

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SFETB
SFETB –– TOURS
TOURS -- 2007
2007
Antibiothé
érapie chez le Brû
ûlé
Antibioth
Br
Antibiothérapie
Brûlé
Optimisation de
l’utilisation des
antibiotiques chez
le brûlé
ûlés –– NANTES
Ronan LE FLOCH –– CHU
Br
CHU -- Centre
Centre des
des Brû
Brûlés
NANTES
ûlés -- LYON
Franç
çois RAVAT -- CH
br
Fran
François
CH St
St Joseph
Joseph St
St Luc
Luc –– Centre
Centre des
des brû
brûlés
LYON
3 types:
¾ prophylactique: traité
traitée par ailleurs
¾ probabiliste: décidé
cidée devant un
tableau clinique supposé
supposé du à une
infection bacté
bactérienne.
¾ documenté
documentée: prescrite devant une
infection reconnue, à une bacté
bactérie elle
aussi reconnue et à l’antibiogramme
tout autant reconnu
Antibiothé
érapie:
Antibioth
Antibiothérapie:
Objectifs:
¾ bénéfice individuel = gué
guérison
¾ bénéfice collectif = ré
réduction de la
pression de sé
sélection, source de ré
résistances
bacté
bactériennes
ANTIBIOTHERAPIE
PROBABILISTE
O
O Leroy
Leroy Réanimation
Réanimation 2006
2006
1
CE N’EST PAS une ATB « de
couverture » décidée « faute
de mieux …
… MAIS une ATB raisonnée,
devant une infection TRES
probable, alors que l’on ne peut
attendre la certitude
microbiologique
Faits:
É
léments de dé
écision:
d
Éléments
décision:
Critè
Critères d’
d’infection (vus par ailleurs)
Type de pathologie:
pathologie: on ne peut attendre 48 à 72 h
les ré
résultats bacté
bactériologiques en cas de Pneumopathie
(PNP), Sepsis sé
sévère (SS) Choc septique (CS)
Mise en place:
Débuter APRES les pré
prélèvements
bacté
bactériologiques SANS attendre leurs
résultats …
Faits:
L’antibiothérapie retardée
augmente la mortalité ….
…..vé
..vérifié
rifié dans un grand nombre de
situations: PNP, bacté
bactérié
riémie,
péritonites, mé
méningites…
ningites…
O Leroy Ré
Réanimation 2006
L’antibiothérapie doit être
instauré
(1h-4h)
instaurée SANS DELAI (1h(Surviving Sepsis Campaign)
Une antibiothérapie inappropriée
augmente la mortalité ….
…..v
..vérifié
rifié dans un grand nombre de
situations: PNOPT, bacté
bactérié
riémie,
péritonites, mé
méningites…
ningites…
L’antibiothérapie doit être
ADEQUATE
O
O Leroy
Leroy Réanimation
Réanimation 2006
2006
2
consé
équences:
cons
conséquences:
Thé
érapeutiques associé
ées:
Th
associ
Thérapeutiques
associées:
Antibiothé
Antibiothérapies à large spectre ….
…..pour être efficaces « à coup sû
sûr »
Antibiothé
Antibiothérapies « excessives » ….
…..pour être sur d’
d’être efficace
Prise en charge des consé
conséquences de
l’infection (dé
(défaillances ….).
Traitement de la porte d’
d’entré
entrée …
¾ Remplacer les cathé
cathéters
¾ Excision des lé
lésions infecté
infectées
¾ Penser aux autres foyers infectieux
possibles (pé
(péritonite, cholé
cholécystite…
cystite…)
Émergence de résistances
Autres pathogè
pathogènes: fungi, virus…
virus…
MH
MH Kollef
Kollef CID
CID 2000
2000
Mono ou multithé
érapie
multith
multithérapie
Multithérapie :
¾ élargissement du spectre
¾ augmentation de la bacté
bactéricidie (puissance, vitesse)
¾ pré
mergence de résistances au
prévention de l’é
l’émergence
niveau du foyer
¾ ce qui n’
n’est pas assuré
assuré par une
monothé
monothérapie le sera sans doute avec une
multithé
schéma thé
thérapeutique)
multithérapie (surtout si aminoside dans le sché
Monothérapie :
¾ peut suffire si le spectre est large
¾ réduction de l’é
mergence de BMR (patient, unité
unité)
l’émergence
Inoculum et ré
résistance bacté
bactérienne
D ’autant plus
facile si
mutation gé
énétique
ggénétique
rare et spontané
ée
spontan
spontanée
Population importante ((inoculum)
inoculum)
Probabilité
ésistance = 10Probabilité de ré
rrésistance
10-66 pour 1 AB
12 pour 2 AB
1010-12
Int
érêt des
Intérêt
des associations
associations
3
Mono ou multithé
multithérapie
Chez le brûlé :
¾ terrain immunodé
immunodéprimé
primé =
bacté
bactéricidie indispensable
¾ pharmacociné
pharmacocinétique particuliè
particulière =
incertitudes quant aux posologies
¾ inoculum souvent importants =
pré
mergence de ré
prévention de l’é
l’émergence
résistances
La multithérapie paraît
préférable
Choix des molé
écules
mol
molécules
Éléments à considé
considérer:
¾
¾
¾
¾
¾
Date de survenue (< ou > J7)
Hospitalisation et ATB anté
antérieures
Bacté
Bactéries habituellement en cause
Écologies du service … et du patient
Porte d’
d’entré
entrée / site de l’l’infection
(les aminosides diffusent mal dans le poumon)
¾ Comorbidité
Comorbidités (IR) et allergies
Choix des molé
écules
mol
molécules
Aides à la dé
décision:
Aspect Qualitatif :
Pas de raison de ne pas se guider sur les
référentiels de ré
réa « générale » : Conf.
experts SFAR 2004, surviving sepsis, ATS
1995 actualisé
actualisé en 2005…
2005…
Aspect Quantitatif…
Quantitatif…
Selon la pharmacociné
pharmacocinétique / pharmacodynamie
des molé
molécules chez le brû
brûlé.
Situations rencontré
ées
rencontr
rencontrées
Infections précoces :
¾ Pneumopathies / sepsis sé
sévère / choc septique
¾ souches sensibles voire sauvages
(pneumopathies)
¾ Bacté
Bactéricidie rapide et sans dé
délai
pénicilline + aminoside
considérer
considérer les
les anaérobies
anaérobies
(métronidazole
(métronidazole ou
ou inhibiteurs
inhibiteurs des
des ββ lactamases
lactamases ou
ou C2G?)
C2G?)
autre
autre association
association possible
possible
(C2G-aminosides
(C2G-aminosides // FQ-aminoside
FQ-aminoside // ββ lactamine-FQ)
lactamine-FQ)
glycopeptides?
glycopeptides?
4
Situations rencontré
ées
rencontr
rencontrées
Infections tardives :
¾ Bacté
Bactériologie varié
variée dépendant de:
écologie locale
écologie du patient
antibiothé
antibiothérapie anté
antérieure
duré
durée d’
d’exposition aux risques
¾ considé
considérer Pseudomonas Aeruginosa
(ou BGN multimulti-R)
¾ envisager Cocci gram positif (methi(methi-R)
¾ envisager un autre pathogè
pathogène (fungi)
¾ Bacté
Bactéricidie rapide et sans dé
délai
Infections tardives
2 molécules parmi:
C3G anti-pyo
ciprofloxacine
imipenem
aminosides (tobramycine, amikacine, nénétromicine)
considérer la vancomycine
staphylocoques methi-R
entérocoques ampi-R
considérer le fluconazole
Candida albicans
Et aprè
ès….
apr
après….
Réévaluation à 48-72 heures:
¾ Le patient aa-t-il une infection?
¾ EstEst-elle bacté
bactérienne?
¾ Quel est l’antibiogramme?
Et aprè
ès….
apr
après….
Documentation négative:
¾ Absence d’
d’infection (bacté
(bactérienne)
arrêt des antibiotiques
SIRS?
excision des lé
lésions non excisé
excisées?
¾ Infection bacté
bactérienne probable ou possible
poursuite d’
d’une (autre?) antibiothé
antibiothérapie
poursuite des investigations (imagerie..)
bacté
bactéries inhabituelles? (Legionella…
(Legionella…)
¾ Infection non bacté
bactérienne (fungi / virus)?
5
ANTIBIOTHERAPIE
ADAPTEE
(DESESCALADE)
Remplacer une antibiothérapie
empirique initiale à large spectre
…..par une antibiothérapie à
spectre plus étroit guidée par les
données microbiologiques
(antibiothérapie adaptée)
DESESCALADE
O
O Leroy
Leroy Réanimation
Réanimation 2006
2006
Conditions de la désescalade:
Limites de la désescalade:
¾ documentation bacté
bactériologique réalisé
alisée
¾ documentation positive (antibiogramme)
¾ amé
amélioration du tableau infectieux aprè
après
72 heures
¾ fiabilité
fiabilité des donné
données bacté
bactériologiques
(quels pré
prélèvements pour les PNP?)
¾ l’évolution
’évolution du tableau infectieux est
parfois difficile à juger
(quels critè
critères d’
d’amé
amélioration pour les PNP?)
l’arrêt d’
d’une antibiothé
antibiothérapie inutile est considé
considérée
comme une dé
désescalade
6
Problè
èmes connexes:
Probl
Problèmes
Problè
èmes connexes:
Probl
Problèmes
Duré
Durée de l’l’antibiothé
antibiothérapie:
Choix des molé
molécules
¾ Pharmacociné
Pharmacocinétique (diffusion)
¾ Le plus ancien dans la famille la plus ancienne
¾ Spectre aussi étroit que possible
¾ Attention aux faux amis : Pas de C3G avec E.
cloacæ
cloacæ, S. marcescens, C. freundii
¾ Ne pas dé
délaisser ATB « inhabituels », qui
peuvent rendre de fiers services : fosfomycine
= bonne diffusion, Bactrim®
Bactrim® = bonne diffusion
mais lentement bacté
bactéricide, on peut sauver des
patients avec colimycine... (IV et aé
aérosols)
¾ duré
durée de l’l’AB EFFICACE … sur quels critè
critères:
apyrexie?
leucocytose?
signes indirects de sepsis?
marqueurs biologiques? (inté
(intérêt?)
¾ Tendance à la baisse (8J si PNP non BGN)
Chastre JAMA 2003
¾ choc septique / sepsis syndrome / bacté
bactéries
multimulti-R (gram+ / gramgram-) et S.aureus
plutôt 10 à 15 jours Wolff Ré
Réanimation 2005
Conclusion:
L’antibiothé
antibiothérapie curative doit être
considé
considérée comme une urgence.
La désescalade (adaptation la plus étroite
possible du spectre aux germes en cause) permet de
réduire les coû
coûts et la pression de
sélection …elle doit être ré
réalisé
alisée
POSOLOGIES
chaque fois que possible
O
O Leroy
Leroy Réanimation
Réanimation 2006
2006
7
Forces en pré
ésence
pr
présence
Le Patient
© Volume de distribution: secteur interstitiel accru
+
augmentation de la fraction libre (hypoalbuminé
(hypoalbuminémie) …
z demi vie d’élimination
’élimination variable:
© betabeta-lactamines / aminosides ….
ª fluoroquinolones …
© excré
excrétion: pertes extraextra-rénales élevé
levées
ª perfusion tissulaire
Forces en pré
ésence
pr
présence
¨ Baisse des concentrations tissulaires
par rapport aux valeurs habituelles
Donc modifier les modalités d’administration:
augmenter la dose (conc-dep) ?
augmenter la fréquence d’admin (tps dép) ?
utiliser une dose de charge ?
recourir à la perfusion continue?
MJ
MJ Weinbren
Weinbren JAC
JAC 1999
1999 // O
O Petitjean
Petitjean 2000
2000 // R.Garaffo
R.Garaffo 2005
2005
Forces en pré
ésence
pr
présence
La Bactérie
Le Patient
O
O Petitjean
Petitjean 2000
2000 // R.Garaffo
R.Garaffo Réanimation
Réanimation 2005
2005
mécanismes de ré
résistance aux antibiotiques
Paroi
Paroi
Concentration
Concentration
intra
intra
bacté
érienne
bact
bactérienne
Concentration
Concentration
cible
cible
== affinité
é
affinit
affinité
Concentration
Concentration
extra
extra
bacté
érienne
bact
bactérienne
de
AB
de ll ’’AB
== dose
dose
environnement
bactérien
bactérie
Passage
AB
Passage de
de ll ’’AB
== permé
éabilité
perm
abilité
perméabilité
d’après
d’après V.Jarlier
V.Jarlier 1994
1994
Excré
étion ou
AB
Excr
Excrétion
ou inactivation
inactivation de
de ll ’’AB
8
Forces en pré
ésence
pr
présence
Le Prescripteur
Les posologies RCP («
(« Vidal »):
z établies chez le volontaire sain
z établies une fois pour toutes lors de la
commercialisation (dossier AMM)
…… et jamais réé
valué
ées
réévalu
¨ Les posologies « recommandées » ne
sont pas recommandables
Forces en pré
ésence
pr
présence
L’antibiotique
Forces en pré
ésence
pr
présence
Le Prescripteur
Doit connaî
connaître:
z l’environnement bacté
bactérien du service
z le patient (immunité
(immunité / « passé
passé infectieux »
/ écologie)
z l’antibiologie (connaissances actualisé
actualisées)
¨ Les posologies doivent être
adaptées…aux résistances
Forces en pré
ésence
pr
présence
Bacté
éricidie
Bact
Bactéricidie
L’antibiotique
ses caracté
éristiques
caract
caractéristiques
CMI (concentration minimale inhibitrice): la plus faible
concentration d’
d’antibiotique capable d’
d’inhiber toute
croissance visible d’
d’un germe à 37°
37°C aprè
après 18 à 24 heures
de contact
Bacté
Bactériostase:
riostase: en pré
présence de l’l’antibiotique la population
bacté
bactérienne est en situation d’
d’incapacité
incapacité de croî
croître. La
population bacté
bactérienne reste stable.
stable.
Bacté
Bactéricidie: en pré
présence de l’l’antibiotique, les bacté
bactéries
disparaissent (mort bacté
bactérienne). La population
bacté
bactérienne diminue.
diminue.
Concentration dépendante
Temps dépendante
9
Application Pratique:
Pharmacodynamie
AB à bactéricidie
concentration dépendante
Exemple des fluoroquinolones chez le brûlé
z Pic sérique
z Quel QI?
Ciprofloxacine = 1,51,5-1,8 µg/ml
Ofloxacine = 55-6 µg/ml
Péfloxacine = 3,23,2-4 µg/ml
Pour la plupart des pathogè
pathogènes
QI > 10
Blaser
Blaser AAC
AAC 1987
1987
Moore
Moore CID
CID 1987
1987
Forrest
Forrest AAC
AAC 1993
1993
Hyatt
Hyatt AAC
AAC 1994
1994
Thomas
AAC
1998
Thomas AAC 1998
Pour Pseudomonas Aeruginosa
QI > 20
Drusano
Drusano AAC
AAC 1993
1993
= faible
Après
Après dose
dose unique
unique de
de 400
400 mg
mg chez
chez le
le volontaire
volontaire sain
sain
z CMI
Bacilles à gram négatif
Ciprofloxacine ≈ 1 µg/ml
Ofloxacine ≈ 1 µg/ml
Péfloxacine ≈ 1 µg/ml
Source
Source == comité
comité français
français de
de ll ’antibiogramme
’antibiogramme
10
Bactéricidie
Klebsiella Pneumoniae
et
Ciprofloxacine
D
D ’après
’après LODE
LODE
CID
CID 1998
1998
Concentration
dépendante
z Quelle AUIC24
z Quelle AUIC24
Forrest AAC 1993: ciprofloxacine et
pneumopathies/ventilation mécanique
AUIC < 125
AUIC 125-250
AUIC > 250
Efficacité clinique < 42%
Efficacité bactériologique < 26%
Efficacité clinique et
bactériologique > 70%
Efficacité maximale
Forrest AAC 1993: ciprofloxacine et
pneumopathies/ventilation mécanique
AUIC < 125
AUIC 125-250
AUIC > 250
Éradication = 32 jours
Éradication = 6,6 jours
Éradication = 1,9 jours
AUIC
AUIC == le
le meilleur
meilleur marqueur
marqueur prédictif
prédictif de
de l ’éradication
’éradication bactérienne
bactérienne
Goss
Goss Ann.
Ann. Pharmacother.
Pharmacother. 1994
1994
11
z Quelle AUIC24
z Quelle AUIC24
ciprofloxacine , AUIC et résistance bactérienne
AUIC < 100
Apparition d ’une résistance
50% des souches à J4
93% des souches à J20
AUIC > 100
Absence de résistance
Pour la plupart des pathogè
pathogènes
AUIC > 125
Forrest
Forrest AAC
AAC 1993
1993
Preston
Preston JAMA
JAMA 1998
1998
Schentag
Schentag Scan
Scan J
J Inf
Inf Dis
Dis 1991
1991
Pour Pseudomonas Aeruginosa
AUIC > 250
Drusano
Drusano AAC
AAC 1993
1993
Forrest
Forrest AAC
AAC 1993
1993
Thomas
Thomas AAC
AAC 1998
1998
z Quelle AUIC24
z Demi-vie
Fré
Fréquence des injections
L ’intervalle entre 2 injections
ne doit pas excéder
3 fois la demi-vie de l ’antibiotique
= dépend de la molécule
Ciprofloxacine =
3,53,5-4,6 h
¨ 3 à 4 injections/J
Ofloxacine =
6-8 h
¨ 3 injections/J
Pefloxacine =
10,5 h
¨ 2 injections/J
Schentag
Schentag Am.J.Health-Syst.
Am.J.Health-Syst. Pharm.
Pharm. 1999
1999
12
Études chez le brûlé
Garrelts AAC 1996: ciprofloxacine
8 patients
400 mg/8h
AUIC > 125
5 patients
1200 mg/J
Si CMI = 0,25 µg/ml
Études chez le brûlé
Lesne-Hulin,
Lesne-Hulin, Bourget,
Bourget, Ravat,
Ravat, Goudin,
Goudin, Latarjet.
Latarjet.
Eur.J.Clin.Pharmacol.
Eur.J.Clin.Pharmacol. 1999,
1999, 55:515-519
55:515-519
12 patients
600 mg/8h
AUIC > 250
1800 mg/J
90% patients à J3
Si CMI = 0,25 µg/ml
AUIC > 125
0 patients
Si CMI = 0,5 µg/ml
AUIC > 125
90% patients à J3
Si CMI = 0,5 µg/ml
AB « concentration ddépendants
épendants »
Application Pratique:
Aminosides
Aminosides // Fosfomycine
Fosfomycine // Fluoroquinolones
Fluoroquinolones (sur
(sur les
les gram
gram -)…..
-)…..
Fortes
Fortes doses
doses discontinues
discontinues
Vogelman
Vogelman et
et Craig
Craig 1986
1986
QI > 10 (>20 si pseudomonas)
Dosages sé
sériques (Pic)
Duré
Durée limité
limitée à 10 jours
Associations
Pharmacodynamie
AB à bactéricidie
temps dépendante
R.Garraffo
R.Garraffo Reanimation
Reanimation 2005
2005
13
Temps
é
pass
Temps passé
passé
au-delà
au
delà
au-delà
de
de la
la CMI
CMI
et
et
ééradication
radication
bacté
érienne
bact
bactérienne
Objectif =
Concentrations > CMI
durant 100% du temps
…au
…au foyer
foyer infectieux
infectieux
d’après
d’après Craig
Craig CID
CID 1998
1998
Objectif :
Concentrations =
4-8 fois la CMI
Pseudomonas spp =
>10 fois la CMI
d’après
d’après O.Petitjean
O.Petitjean 2000
2000
et
et R.Garraffo
R.Garraffo 2005
2005
Perfusion
continue ou
administration
rréitérée:
éité
itérée:
Efficacité
Efficacité identique
4 x CMI
Perfusion continue:
Tolérance
Maniabilité
Stabilité
Dose de charge?
d’après
d’après O.Petitjean
O.Petitjean 2000
2000
B.Veber
B.Veber AFAR
AFAR 2004
2004
14
Faut il doser les ATB ?
DOSAGES
SERIQUES
¨ Oui, et y’
y’a pas que moi qui dit
Garraffo réanimation 2005, Potel,
Potel, ré
réanimation 2006
Lesquels ?
¨ Tous
Pourquoi ?
¨ PK des brû
brûlés impré
imprévisible, même
avec PK de population (pas beaucoup)
Simulation Monte Carlo
CMI 2, donc Conc < 8
c’est pas terrible
Ca peut être dès H3
Et au mieux à H8
M
éthodes:
Méthodes:
Immunologiques :
rapides,
vancomycine, aminosides
Chromatographiques:
plus lentes (calibration/mise en route)
détection UV aprè
après HPLC.
A Nantes, ré
résultats dans la journé
journée
15
Quand:
Quelles valeurs?
Concentration dé
dépendants:
FQ / aminosides,
FQ = aprè
après 3 demidemi-vies de la molé
molécule
βlactamines:
Î dès le 2ème pic pour ciprofloxacine
Î AUIC n’
n’est pas utilisable en routine
Aminosides = 1er pic / vallé
vallée suivante.
Î Pic = efficacité
efficacité / Vallé
Vallée = toxicité
toxicité
Temps dé
dépendants:
βlactamines, glycopeptides, liné
linézolide
Vallé
Vallée ou Css le lendemain
Pic (si discontinu)
aide pour adaptation.
Quelles valeurs?
Vancomycine:
temps dé
dépendant
administration continue
> CMI dans 100% du temps
Î au niveau du foyer infectieux
taux ré
résiduel 2020-30 mg/l
Fluoroquinolones:
concentration dé
dépendant
administration ré
réité
itérée
pic le plus élevé
levé possible.
temps dé
dépendant
administration continue ou ré
réité
itérée
au dessus de la CMI = 100% du temps
Î au niveau du foyer infectieux
Î jamais < CMI (é
(échecs + sé
sélection)
vallé
vallée ou Css > 44-8 fois la CMI
Î 10 fois la CMI si BGN type Pseudomonas
Quelles valeurs?
Aminosides:
concentration dé
dépendant
dose unique journaliè
journalière
pic le plus élevé
levé possible (efficacité
(efficacité)
au moins 10 fois CMI
amikacine ≈ 60 mg/l
genta/né
genta/nétro/tobramycine ≈ 30 mg/l
résiduel le plus bas (moindre toxicité
toxicité)
amikacine < 5 mg/l
genta/né
genta/nétro/tobramycine < 2 mg/l
au moins 10 fois CMI
au moins 20 fois pour les BGN type Pseudomonas
16
Remarques?
Remarques?
Comment connaître la CMI?
Conditions de prélèvement
(en l’
l’absence d’
d’antibiogramme)
votre laboratoire de microbiologie
votre écologie
comité
comité franç
français de l’
l’antibiogramme
Socié
Société Franç
Française de Microbiologie
www.afm.asso.fr
(rubrique recommandations du CASFM)
Taux pic
(30 mn aprè
après la fin de l’
l’injection)
Vallé
Vallée
immé
immédiatement avant une injection
Taux ré
résiduel
si administration continue
n’importe quand
mis à jour annuellement
Antibioprophylaxie de la brû
ûlure:
br
brûlure:
ANTIBIO
PROPHYLAXIE
« Systemic antibiotic prophylaxis
is of no value in controlling burn
wound sepsis and might even
favour the growth of
Pseudomonas Aeruginosa in burn
wounds. »
AO Ugburo Burns 2004
Étude
Étude randomisée
randomisée contrôlée
contrôlée àà niveau
niveau de
de preuve
preuve élevé.
élevé.
100%
100% d’infection
d’infection àà J7
J7 post-brûlure
post-brûlure avec
avec antibiotique
antibiotique ou
ou non
non
17
Antibioprophylaxie de la brû
ûlure:
br
brûlure:
Ce qui est validé
validé pour la pré
prévention
de l’
l’infection des brû
brûlures:
¾
¾
¾
¾
PEC dans des centres spé
spécialisé
cialisés
mesures d’
d’hygiè
hygiène et d’
d’isolement
pansements occlusifs
topiques antiseptiques
DM
DM Jackson
Jackson Burns
Burns 1991
1991
PW
PW Mozingo
Mozingo et
et BA
BA Pruitt
Pruitt Curr
Curr Op
Op Surg
Surg Inf
Inf 1994
1994
Antibioprophylaxie pé
érip
ri-opé
opératoire:
péri-opératoire:
3 objectifs:
¾ réduire au maximum l’inoculum local
pour favoriser le succè
succès de la greffe
¾ diminuer les bacté
bactérié
riémies à point de
départ local (d’
’
autant
plus
que la SB est importante)
(d
¾ ne pas augmenter la pression de
sélection
P.Piel
P.Piel JBCR
JBCR 1985
1985 /JA
/JA Griswold
Griswold JBCR
JBCR 1989
1989
Antibioprophylaxie pé
érip
ri-opé
opératoire:
péri-opératoire:
1er cas:
Pas d’
d’infection locale identifié
identifiée
Cible bacté
é
rienne
dé
é
finie
(staphylocoques)
bact
d
Ö AB antistaphylocoques méthi-S
Pénicilline M ou cé
céphalosporine 1G
(30 mg/kg)
Antibioprophylaxie pé
érip
ri-opé
opératoire:
péri-opératoire:
2eme cas:
Pas d’
d’infection locale identifié
identifiée
Isolement d’
d’un pathogè
pathogène localement
Ö AB ciblée sur le pathogène
Clindamycine en cas d’
d’allergie
Conférence
Conférence de
de consensus
consensus SFAR
SFAR 1991
1991 et
et 1999
1999
Conférence
Conférence de
de consensus
consensus SFAR
SFAR 1991
1991 et
et 1999
1999
18
Antibioprophylaxie pé
érip
ri-opé
opératoire:
péri-opératoire:
Antibioprophylaxie pé
érip
ri-opé
opératoire:
péri-opératoire:
Cas particulier:
Règles d’
d’utilisation
¾ Débuter avant la chirurgie (1h30 maxi)
¾ Réinjection de la moitié
moitié de la dose
initiale toutes les 2 demidemi-vies
(1/2 dose ttes les 4h pour pé
pénicilline M)
¾ Duré
Durée maximale = 24h
Infection locale documenté
documentée ou non
Ö antibio- «
prophylaxie »
(ciblé
(ciblée sur les pathogè
pathogènes documenté
documentés ou
pré
présumé
sumés)
(ne jamais dé
dépasser 48h)
Dose initiale et ré
réinjections probablement
identiques aux cas habituels
Conférence
Conférence de
de consensus
consensus SFAR
SFAR 1991
1991 et
et 1999
1999
Quelle Duré
Durée ?? (24(24-48h? / jusqu’
jusqu’au 1er pst?)
Antibioprophylaxie pé
érip
ri-opé
opératoire:
péri-opératoire:
Cas particulier:
Substituts cutané
cutanés inertes type derme
artificiel
Ö Absence de recommandations
Pré
Prélèvement cutané
cutané pré
préalable
…. à part les
antibiotiques….
Antibioprophylaxie ciblé
ciblée sur le pathogè
pathogène
(à défaut AB antistaphylococcique)
antistaphylococcique)
Règles habituelles (duré
(durée<48h…
e<48h…..)
19
Résistance bacté
bactérienne par mutation gé
génétique
D ’autant plus
facile si
rare
spontané
ée
spontan
spontanée
variable selon AB
Population importante (inoculum)
Surtout si bas niveau de ré
ésistance dé
éjà pré
ésent
rrésistance
d
pr
déjà
présent
Probabilité
ésistance = 1/1066 pour 1 AB
Probabilité de ré
rrésistance
Pneumopathie ≈ 1099 germes
Antibiothé
érapie et infection locale:
Antibioth
Antibiothérapie
En l’l’absence de signes gé
généraux de sepsis:
L’infection reste locale
(les dé
défenses de l’
l’organisme la contiennent)
La peau brû
brûlée est mal ou pas vascularisé
vascularisée
(les antibiotiques y diffuseront mal ou pas du tout)
L’antibioprophylaxie locale est inutile
(à l’exception de la pé
période pé
périri-opé
opératoire)
Soins locaux = topiques antiseptiques
R
éduire ll’inoculum
’inoculum est
Réduire
est capital
capital
(efficaces et largement utilisé
utilisés depuis longtemps)
Antibiothé
Antibiothérapie et infection locale:
Une antibiothérapie
prescrite pour une
infection strictement
locale est sans doute
CONCLUSION
INUTILE
20
PROBLEMATIQUE
Tuer la bact
érie …….. sans
..
……
bactérie
sans tuer
tuer le
le malade
malade ……..
……..
« les antibiotiques ne sont pas des médicaments »
(Pr
(Pr max
max MICOUD
MICOUD –– SPILF
SPILF -)
-)
Ne pas « tuer » le service
= prévenir l’acquisition de résistances
= réduire la pression de sélection
= raisonner en terme d’écologie bactérienne
10 REGLES de BONNES
PRATIQUES
\ Associer les AB (pas de monothérapies)
] Choisir des AB bactéricides
^ Privilégier l’antibiothérapie adaptée
_ Savoir pratiquer la désescalade
10 REGLES de BONNES
PRATIQUES
X Réduire l’inoculum bactérien
Y Pas d’infection = pas d’antibiotique
Z Infection locale = traitement local
[ AB prophylaxie = bloc opératoire
10 REGLES de BONNES
PRATIQUES
v Posologies correctes:
z doses suffisantes ++++
z modalités d’administration
respectées (durée
(durée de
de l’injection,
l’injection,
fréquence
fréquence d’administration,
d’administration, dose
dose de
de charge,
charge,
perfusion
perfusion continue…)
continue…)
w Doser les antibiotiques
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