2) FONCTIONNEMENT DU GROUPE :
Le groupe est composé d’élèves volontaires, et qui travaillent en deux étapes :
- le mercredi après midi, au lycée, pour tout ce qui est mise au point (la maquette, en particulier,
qui a constitué la majeur partie de notre recherche)
- des soirées ponctuelles d’observation, le vendredi, selon les disponibilités et la météo. On y
prend les photos qui seront exploitées pour la réalisation de la courbe. Elles se déroulent au
domicile du professeur responsable du projet (matériel sur place, et ciel de bonne qualité). Les
parents y sont invités.
Chaque décision est collégiale : chacun apporte ses compétences au groupe, et c’est le rassemblement de
ces compétences diverses qui constitue la trame du projet.
Le rôle du professeur est alors d’arbitrer et d’être un référent. Il assure le suivi de la « ligne rouge » du
projet.
3) LE PROJET ET SES AXES :
Trois axes principaux ont guidé notre démarche :
- réaliser, par étude photographique, la courbe de variation de luminosité d’Algol
- établir un modèle du système des algolides, par le biais de maquettes animées permettant
d’obtenir un tracé des courbes de luminosité correspondantes à l’aide d’un luxmètre et d’un
logiciel de capture, mais aussi de visualiser le système physique. Vérifier la concordance courbe
expérimentale – observations, et, si possible, avoir un outil de généralisation aux autres algolides
C’est la partie principale du projet, aussi est-ce celle qui nous a demandé le plus de temps
- Faire découvrir cette démarche à d’autres élèves :
Le souci de faire partager nos travaux et notre passion est constant, et s’inscrit dans le projet
pédagogique de l’établissement. Une journée Sciences, avec comme support l’astronomie, sera
organisée, et les élèves en seront les porte-parole, dans le cadre de la valorisation des études
scientifiques.
4) LES REALISATIONS :
a) Tracé de la courbe de luminosité d’Algol :
Le principe en est assez simple, la réalisation est plus délicate…
A l’aide d’un appareil photo numérique monté en parallèle sur la Lunette de 120 mm, on prend, à des
intervalles de temps plus ou moins espacés, des photos du champ d’étoiles entourant Algol.
La lunette étant dotée d’un ordinateur et de moteurs assurant le suivi des étoiles, on peut faire des poses
plus longues, de l’ordre de 30 s en pratique
La photo est traitée ensuite par utilisation du logiciel IRIS (© C.BUIL). En sélectionnant 2 étoiles de
magnitudes connues, et d’éclats constants, puis en faisant la comparaison avec celui d’Algol, on a accès
à sa magnitude, et ce de manière précise
Plus le nombre de mesures est grand, plus la courbe sera facile à tracer, à partir du nuage de points : le
tout étant, compte tenu des dates et heures de prise des clichés, de reconstituer le puzzle.
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