Mots croisés : Histoire de l`astronomie, de Maxwell à Einstein par

Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 8
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Mots croisés : Histoire de l'astronomie, de Maxwell à Einstein par Jacques Zufferey
Horizontalement
1.1 Mathématicien et physicien écossais (1831-1879). Il
est connu pour avoir unifié en un seul ensemble d'équa-
tions, l'électricité, le magnétisme et l'induction. Il est éga-
lement lèbre pour avoir décrit la lumière comme étant
un phénomène électromagnétique. Il a notamment dé-
montré que les champs électriques et magnétiques se pro-
pagent dans l'espace sous la forme d'une onde et à la vi-
tesse de la lumière. Ces deux découvertes permirent d'im-
portants travaux ultérieurs notamment en relativité res-
treinte et en mécanique quantique. Ses contributions à la
science sont souvent considérées comme aussi importan-
tes que celles d'Isaac Newton ou d'Albert Einstein.
1.2 Le Cantor de Leipzig. 2.1 Fit autrefois de même.
2.2 Offre un choix. 2.3 Va bientôt perdre son emploi.
2.4 Sort de l'eau ou du piano.
3.1 Astronome américaine (1863-1941). Une des prin-
cipales collaboratrices d'Edward Pickering, qui avait en-
trepris, à l'observatoire d'Harvard, la réalisation d'un nou-
veau catalogue stellaire où les étoiles seraient classées se-
lon leur spectre. Elle se basa sur une première répartition,
établie par Williamina Fleming (14 groupes étiquetés de
A à O sur la base de la quantité d'hydrogène observée
dans le spectre) pour proposer un nouveau classement en
7 groupes par ordre décroissant de température de surface
de l'étoile : O (bleue), B (Bleue-blanche), A (blanche), F
(jaune-blanche), G (jaune), K (jaune-orange), M (rouge).
Ce classement est toujours en vigueur et les astronomes,
gens pleins de ressources, ont rapidement trouvé une pa-
rade à la distorsion alphabétique qu'il provoque à l'aide
d'une petite phrase mnémotechnique : " Oh, be a fine
girl, kiss me ! "
3.2 Abréviation sous laquelle était connue l'école poly-
technique fédérale de Zurich au moment ou Albert
1896, précise la répartition spectrale du rayonnement du
corps noir pour les courtes longueurs d'onde. Il met aussi en
évidence le fait que plus la température du corps noir est
élevée, plus le pic d’intensité se déplace vers les courtes
longueurs d’onde.Cette propriété permet de mesurer la tem-
pérature de surface de létoile. Il suffit de repérer quelle est
la longueur d’onde la plus intense, pour en déduire sa tem-
pérature de surface.
5.2 Empêchez votre chat de prendre de la hauteur.
6.1 Tournait autour de Madame Butterfly.
6.2 Elle croyait trouver l'amour, elle vécut avec un mufle.
6.3 Permettent d'haler dans le sens du courant.
7.1 Ensemble de relations exprimant l'invariance des lois
naturelles par rapport aux changements de référentiels spa-
tiotemporels. Cette théorie, développée par Einstein remet
en question les principes de la physique et de la mécanique
newtonienne, ainsi que la conception de l'espace et du
temps. Elle permet d'exprimer les lois physiques par des
équations valables dans tous les systèmes de coordonnées.
Sa version restreinte (1905) postule que la vitesse de la lu-
mière reste identique et finie dans les systèmes de référence
doués d'inertie qui se déplacent avec une vitesse constante
les uns par rapport aux autres, et que le temps ne s'écoule
pas de la même manière, selon que l'on reste au repos ou
que l'on se déplace avec des vitesses assez proches de celle
de la lumière. Dans sa version dite générale, elle étend les
lois d'invariance à des référentiels en mouvement accéléré
quelconque, les uns par rapport aux autres. D'après elle, les
masses de l'univers imposent en leur proximité une cour-
bure de l'espace-temps.
7.2 Fille modèle. 8.1 Elle n'a donc plus tout son éclat.
8.2 Liquide d'aspect laiteux absorbé par les vaisseaux
lymphatiques.
Einstein la fréquenta, d'abord comme étudiant de
1896 à 1900, puis comme professeur.
3.3 Se retourne pour appeler la biche.
4.1 Posés à l'envers sur des dos d'ânes.
4.2 Astronome américaine (1868-1921). Sa surdité,
suite à une maladie, ne l'empêcha pas de se faire re-
marquer au sein de l'efficace équipe, essentiellement
féminine, rassemblée à Harvard par Pickering. Entre
1908 et 1912, elle étudie, dans les nuages de Magel-
lan, des phéides, étoiles variables très régulières .
Elle remarque une relation entre leur luminosité
moyenne et leur période. Elle comprend qu’il suffirait
d’évaluer la luminosité absolue de phéides proches,
dont on aurait pu mesurer la distance, pour obtenir
une relation période-luminosité faisant ainsi des cé-
phéides des "chandelles standards" : en mesurant leur
période, on aurait leur luminosité absolue et donc leur
distance. Cette calibration fut réalisée par la suite, en-
tre autre par Hertzprung et Shapley.
5.1 Physicien allemand (1864-1928). Prix Nobel de
physique de 1911 "pour ses découvertes sur les lois du
rayonnement de la chaleur". La loi qu'il publie en
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9.1 Arrêts répétés. 9.2 Aval du Mississipi. 9.3 Deux.
10.1 Rotoplot pas raplapla.
10.2 Physicien slovène (1835-1893), connu pour son étude
du rayonnement du corps noir. En 1879 il publie un article
où il énonce une loi, qui relie l'énergie du rayonnement par
unité de surface et la température. Mais ce n'est que plusieurs
années plus tard que cette loi fut démontrée théoriquement
par son élève Ludwig Boltzmann. Cette loi aura un impact
important en astrophysique, notamment dans l'étude des étoi-
les, puisque elle permit à son auteur de déterminer la tempé-
rature de surface du Soleil (5430 °C).
11.1 Des croisés chez les pirates.
11.2 Si elles n'étaient pas en pierre, ce serait pire...
11.3 Argovien.
12.1 Catégorie d'étoiles variables, géantes ou supergéantes
jaunes, de 4 à 15 fois plus massives que le Soleil et de 100 à
30'000 fois plus lumineuses, dont l'éclat varie de 0,1 à 2 ma-
gnitudes selon une période bien définie, comprise entre 1 et
135 jours. Leur nom fait référence à la constellation dans la-
quelle la première d'entre elles a été étudiée. Ces étoiles
jouent un rôle très important comme étalons des échelles de
distance dans l'Univers grâce à la relation période-
luminosité, découverte par Henrietta Leavitt, qui les caracté-
rise : plus elles sont lumineuses plus leur période de variation
d'éclat est longue. Si on connaît la période, aisément mesu-
rable, d'une de ces étoiles, la relation période-luminosité per-
met de déterminer l'éclat intrinsèque de cette étoile. Par une
simple comparaison avec son éclat apparent, on en déduit sa
distance, et donc celle de la galaxie qui l'abrite.
13.1 et corrigé.
13.2 Promène son âne à Fribourg, début décembre.
14.1 Astrophysicien britannique (1882-1944). Il mit en évi-
dence la limite qui porte son nom, correspondant à la lumi-
nosité maximale que peut avoir une étoile d'une masse don-
née sans commencer à perdre les couches supérieures de son
atmosphère. Il est surtout connu pour ses travaux sur la théo-
rie de la relativité. C'est beaucoup par son intermédiaire que
les travaux d'Einstein ont été connus dans le monde anglo-
phone. Le 29 mai 1919 il était à São Tomé-et-Príncipe pour
observer, à la faveur d'une éclipse de soleil, la déviation de la
lumière d'étoiles provoquée par la masse du Soleil, déviation
prédite par la théorie de la relativité. Les observations, durant
l'éclipse, furent malheureusement perturbées par les condi-
tions météorologiques. Les plaques photographies des régions
situées autour du Soleil furent de mauvaise qualité et diffici-
les à mesurer. Il nota toutefois dans son carnet : "...une pla-
que que j'ai mesurée donnait des résultats en accord avec
Einstein". Ce fut la première confirmation de la théorie de la
relativité et eut un retentissement considérable..
14.2 La tête du minet
Verticalement
1.1 Accident de la mine
1.2 (deux mots) Nom désignant, en physique, un objet idéal
dont le spectre électromagnétique ne dépend que de sa tem-
pérature. C'est Kirchhoff qui introduisit ce concept sur lequel
ont aussi travaillé d'autres physiciens comme Planck, Wien et
Stephan.
2.1 Cible non ciblée
2.2 Imbécile et heureuse.
3.1 (deux mots) Montagne sise près de Pasadena en Ca-
lifornie, sur laquelle George Hale fit édifier un observa-
toire qui joua un rôle très important dans le développe-
ment de l'astronomie au début du 20ème siècle.
3.1 Tient une maison close
4.1 Mesurai en base 1.18, puis 1.20.
4.2 Instrument pour fil de ver. 4.3 resruobmer A.
5.1 Fûtes soumis.
5.2 Coule de l'Adriatique aux Alpes.
6.1 S'échange en Corée. 6.2 Liquide en eau.
6.3 Abominé. 7.1 Roulé dans la farine.
7.2 Etait peut-être de trop.
8.1 Sans elles, le modèle est à la mode
8.2 Astrophysicien américain (1846-1919) qui fut direc-
teur du Harvard College Observatory. Il entrepris un vaste
programme de relevé et de classement des données spec-
trales des étoiles. Pour ce travail, il recruta principale-
ment des femmes astronomes parmi lesquelles plusieurs
devinrent lèbres par leurs découvertes, notamment An-
nie Jump Cannon, Henrietta Swan Leavitt, Williamina
Fleming et Antonia Maury.
9.1 Hermétiquement bouchée. 9.2 Thorium.
9.3 Petite pièce moyenâgeuse.
10.1 Astrophysicien américain(1885-1972). Après la
découverte, par Henrietta Leavitt de la relation période -
luminosité des phéides, il en entrepris la calibration. Il
put ainsi déterminer la distance de nombreux amas globu-
laires et préciser la structure de la Voie lactée..
10.2 A fait de l'or avec une rose.
11.1 Venu de Steffisburg.
11.2 Pour la gagner, encore faut-il ne pas la perdre.
11.3 Source de pataquès.
12.1 Une des figures emblématique de la physique
(1879-1955). Né en Allemagne, c'est en Suisse, pays dont
il prit la nationalité en 1901, qu'il fit ses études, à Aarau
puis à l'école polytechnique de Zurich. En 1905, alors
qu'il est employé à l'office fédéral des brevets à Berne, il
publie sa théorie de la relativité restreinte, complétée, en
1915 par une théorie de la gravitation dite relativité géné-
rale. Il contribue largement au développement de la méca-
nique quantique et de la cosmologie, et roit le prix No-
bel de physique de 1921 pour son explication de leffet
photoélectrique. Il devient mondialement lèbre après
qu'en 1919 Eddington eut prouvé, expérimentalement,
lors d'une éclipse de Soleil, la validité de ses théories.
13.1 Chair de poule.
13.2 L'homme à la pomme.
14.1 Chimiste et astronome danois (1873-1967). A par-
tir de 1905, il eut l'idée de classer les étoiles sur un dia-
gramme qui représente la luminosité intrinsèque (ou la
magnitude absolue) en fonction de la température (ou de
la couleur). Cette représentation, améliorée par l'astro-
nome américain Russel a été un important outil pour la
compréhension de l'évolution stellaire.
13.3 Élément d'échafaudage.
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