2 EXTENSIONS UNIVERSELLES 5
un homomorphisme f, il existe un homomorphisme gde Cdans Btel que
le diagramme suivant commute
C
g
Ah//
f??
⑦
⑦
⑦
⑦
⑦
⑦
⑦
⑦B
Remarque :
Soient (B, h)est une extension universelle de A, et gun homomorphisme de
Bdans un modèle Cde T. Alors (C, g ◦h)est aussi une extension universelle
de A. En particulier, Aadmet une extension universelle (Be, h′), avec Beun
pec de T.
Définition 9 Soient Tune théorie h-inductive et αun ordinal. Une chaîne
universelle de longueur αde Test une famille inductive de modèles {Ai:i <
α}(resp. {Ai:i≤α}si αest successeur) de Tavec une famille d’homomor-
phismes {fij :i≤j < α}(resp. {fij :i≤j < α}si αest successeur) telle
que pour tout ordinal β < α,(Aβ+1, fβ,β+1)est une extension universelle de
Aβet que si β≤αest un ordinal limite alors Aβest la limite inductive des
Aiavec i < β,fiβ étant défini comme l’application canonique de Aidans
Aβ.
Fait 4 ([1]) Soit {Ai;fij :i≤j < α}une chaîne universelle de la théorie
h-inductive T. on suppose que pour tout i≤αordinal limite, Aiest un pec
de T. Dans ce cas, si j≤i, l’application hji, qui par construction des limites
inductives est l’application canonique de Ajvers Ai, alors (Ai, hji)est une
extension universelle de Aj.
2.2 Application de la notion d’extension universelle
Dans la suite de cette section nous proposons quelques applications de la
notion d’extension universelle en théorie des modèles positive.
La première application que nous proposons est la caractérisation des
bases d’amalgamation qui nous sera utile dans la deuxième étude portée sur
la topologie des espaces des types.
Fait 5 ([1]) Soit Aun modèle d’une théorie h-inductive T. Alors Aadmet
une extension universelle si et seulement si Aest une base d’amalgamation.