La course aux c La course aux chocs e aux chocs

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Ce projet a reçu un financement dans
le cadre du 7ème programme-cadre de
l'Union Européenne pour la recherche
et le développement technologique
sous l'agrément n°[321278].
EUPRB
La course aux chocs
Domaine
conceptuel
Univers, système solaire, planètes, comètes, astéroïdes, météorites,
probabilité et conséquences d’une collision entre un géocroiseur et la Terre.
Situation
Les élèves sont des scientifiques qui doivent formuler des recommandations
afin d’éviter un désastre si un astéroïde devait s’écraser sur Terre. Pour
construire leur argumentation,
argumentation, ils doivent étudier les collisions qui se sont
produites dans le passé et réaliser un travail expérimental sur le sujet.
sujet
Investigation
Analyse de documents et travail expérimental (étude des cratères et des
éjectas formés lorsqu’on lâche un projectile dans de la poudre)
Compte-rendu
rendu des travaux réalisés avec démarche expérimentale – poster de
présentation
Production
ou
Poster et présentation dans le cadre d’une conférence
Durée indicative
11 séances de 1h30
2
La course aux chocs
Descriptif pour les professeurs
Résumé
Dans ce projet pédagogique,
pédagogique les élèves apprennent que dans un passé lointain, la
Terre a été heurtée à plusieurs reprises par des objets massifs issus de l’espace.
Les documents suggèrent qu’une collision avec un astéroïde ou une comète pourrait
à nouveau survenir, et que les conséquences pour la vie sur Terre pourraient être
dévastatrices. On demande aux élèves d’évaluer la probabilité d’un tel événement et
de réaliser des expériences leur permettant d’estimer les dégâts que provoquerait
l’impact d’un objet massif sur Terre. On leur demande aussi
aussi de formuler des
recommandations (doit-on
on chercher à anticiper une éventuelle collision ? que
devrait-on
on faire pour détecter et suivre les objets proches de la Terre ?...).
Savoirs mis en jeu
•
L’orbite d’une comète est loin d’être circulaire.
•
Les comètes sont beaucoup plus proches du Soleil à certains moments qu’à
d‘autres : c’est le cas lorsqu’elles sont visibles.
•
Plus un objet gravitant autour du Soleil en est éloigné, plus il met du temps à
faire un tour complet autour du Soleil.
Canevas possible
Présentation du projet
Fiche « Résumé du projet »
Bulletin de recherche M96002
Analyse d’un dossier documentaire
pour s’approprier le sujet
(Documents 1 à 10)
Démarche d’investigation expérimentale
Bulletin de recherche M96004
Travail expérimental
Réflexion sur les préconisations possibles
Rédaction d’un rapport de synthèse
Préparation du poster & présentation
3
Compétences visées
•
•
•
•
•
•
•
•
•
S’approprier des notions et des modèles scientifiques pour énoncer une
problématique
Proposer diverses stratégies pour répondre à la problématique
Évaluer les risques et mettre en œuvre les règles de sécurité au laboratoire
Concevoir et réaliser un travail expérimental
Obtenir et enregistrer des données (sources primaires et secondaires)
Proposer
roposer un modèle cohérent avec les observations ou les mesures
Analyser les résultats de manière critique
Utiliser les outils de communication appropriés, y compris les TICE, pour
rendre compte de son travail et discuter des questions scientifiques
Mobiliser
ser des connaissances relevant de l’astronomie et des sciences de
l’Univers (nature et mouvement du Soleil, de la Lune, des étoiles et des autres
corps célestes)
Cette activité est aussi l’occasion pour les élèves de :
• Rechercher, expérimenter, discuter et
et développer des arguments
• Partir d’exemples de la vie courante pour développer son sens de la curiosité
Prérequis
Avant de se lancer dans ce projet,, les élèves devraient avoir quelques
connaissances basiques sur le système solaire, ses planètes, les comètes,
comè
les
astéroïdes et les météorites.
Déroulement
L’activité peut se concevoir en une dizaine de séances de 1h30. Elle peut être mise
en œuvre en classe ou dans le cadre d’un atelier scientifique.
Séances Lancement, fiche
iche “Résumé du projet”
1 et 2
Analyse du bulletin de recherche M96002 et de
certains des documents sélectionnés parmi les
Documents 1 à 10
Classe entière
Groupes de 2 à 4
élèves avec
répartitio des
répartition
tâches
Séances Travail expérimental avec bulletin
b
M96004 : mise
3à6
au point du protocole,
protocole mesures, graphiques
Groupes
Utilisation possible d’un outil de simulation
Interprétation et analyse des résultats
4
Séances Rédaction de recommandations
7 à 10
Préparation d’un rapport de synthèse
Ou
Préparation d’un poster et d’une présentation
orale en vue de la conférence
Séance Présentation orale (5 min max) des travaux
11
Ou
Sélection de la présentation et du poster
représentant le lycée.
Discussion
Groupes
Classe entière
Indications pour la mise en œuvre
A. Modalités
Le professeur fournit aux élèves la fiche “Résumé du projet”. Celle-ci
Celle
récapitule
l’ensemble des documents que les élèves doivent produire tout au long du projet et
elle permet à chaque élève de gérer l’avancement de ses travaux.
Ensuite, le professeur distribue le bulletin de recherche M96002 qui présente le
projet, délimite le sujet et détaille les travaux à réaliser. La
La démarche peut être
décomposée en trois étapes:
étapes
Étape 1 –Compréhension
Compréhension du problème (étude
(é
d’un dossier documentaire)
documentaire
Des informations sont fournies dans dix documents dont la plupart sont rédigés
comme des articles issus de magazines scientifiques.
Le Document 1 (La
La collision de la fin du monde)
monde) présente les conséquences
possibles de la chute d’une météorite massive sur Terre.
Le Document 2 (La
La fin du monde ?)) relate la chute de la météorite de
Tcheliabinsk en février 2013.
Le Document 3 (Météorites
Météorites 5 - Voitures 0)) met en perspective cinq incidents
où des météorites sont tombées sur des voitures.
Le Document 4 (Sur
Sur la piste de la météorite Peekskill)
Peekskill) décrit brièvement
comment les astronomes ont déterminé l’orbite initiale d’une météorite
tombée en 1992.
Le Document 5 (Les
Les champions des cratères terrestres)
terrestres présente les
techniques qui ont permis d’identifier les sites où se sont produites des
collisions à la Préhistoire.
Le Document 6 (Au
Au commencement… un astéroïde!)
astéroïde!) donne des informations
sur la nature et la composition des météorites.
5
Le Document 7 (Rock’n
Rock’n roll autour du Soleil)
Soleil) porte sur les astéroïdes.
as
Le Document 8 (D’où
D’où viennent les comètes ?)) explique l’origine des comètes.
Le Document 9 est un rapport du Ministère de la Défense des USA. Il donne
des informations sur les explosions de météorites
météor es dans la haute atmosphère,
qui ont été détectées par les satellites militaires américains entre 1992 et
2007.
Le Document 10 présente le programme Spaceguard qui surveille les objets
géocroiseurs (objets susceptibles de s'approcher de l’orbite terrestre). Ce
document comporte un tableau et un graphique
graphique résumant les probabilités de
collision
ision d’un objet sur Terre.
La lecture et l’analyse des documents ont tout intérêt à être réparties entre les
différents groupes d’élèves
Étape2 – Travail expérimental pour évaluer
é
les risques
Le bulletin de recherche M96004 donne des indications pour simuler la chute de
météorites massives sur Terre : dans un bac contenant de la poudre (farine,
semoule, sable, etc.),, on lâche des objets de différentes tailles (billes, balles de golf,
etc.) à partir de différentes
ntes hauteurs, puis on mesure la taille des cratères et la
longueur des éjectas (traînées de débris projetés).
En associant les résultats expérimentaux et les informations du
d Document 1, les
élèves devraient être capables de décrire les effets causés par l’impact d’une
météorite massive sur Terre.
Terre
Étape 3 – Rédaction de préconisations
Au terme de ce travail, les élèves doivent décider s'il est nécessaire de chercher à
anticiper une éventuelle collision, et, le cas échéant, doivent décrire les actions qui
devraient
evraient être réalisées en ce sens. La probabilité d’une collision est-elle
est
suffisamment faible pour qu'on ignore le problème ? Devrait-on
Devrait on assurer l'existence
d'un programme de surveillance et de détection des objets géocroiseurs ? Et si le
cas se présente,, comment éviter une collision ? Voilà des questions auxquelles les
élèves auront à répondre en rédigeant leur rapport de synthèse.
Selon le contexte de mise en œuvre de ce module, la production attendue peut-être
peut
un rapport de recherche accompagné d’un
d’
poster destiné à une présentation en
classe ou un poster et une présentation destiné à une conférence d’envergure
nationale ou internationale.
N.B. Quelques films célèbres ont abordé le sujet et il peut être intéressant de voir les
scénarios imaginés par Hollywood
ollywood. Deep Impact (1998) met en scène une comète
6
sur une trajectoire de collision terrestre, tandis qu'Armageddon
qu'
(1998) fait intervenir
un astéroïde de la taille du Texas.
B. Activité expérimentale
Le bulletin de recherche M96004 propose plusieurs pistes
tes pour étudier l’impact d’un
objet massif sur Terre. Le matériel nécessaire est donné mais les élèves doivent
décider comment ils vont procéder.
On peut partager les élèves en groupes, chacun d’eux se focalisant sur l’un des
quatre problèmes du paragraphe
paragraphe “Liste des expériences”. Dans chaque groupe, les
élèves (individuellement ou en équipe) doivent concevoir un protocole qui permette
d’obtenir des mesures fiables.
Quand on utilise de la poudre comme surface d’impact, il est nécessaire de vérifier
au préalable que la profondeur du bac de poudre est suffisante.
Quand on mesure le diamètre du cratère, il vaut mieux se baser sur l’extérieur de
son rebord plutôt que sur le diamètre intérieur.
Le travail expérimental sur les éjectas (traînées de débris projetés en forme d'étoile
autour du cratère) nécessite de grandes quantités de poudre qui ne peut être utilisée
qu'un petit nombre de fois avant qu'elle ne soit trop colorée. Il est donc conseillé de
rassembler les élèves pour réaliser ces expériences.
N.B.
B. Des détails techniques supplémentaires sont donnés dans le bulletin de
recherche M96004.
C. Sécurité
Il est de votre responsabilité d’établir votre propre fiche de sécurité associée aux
expériences envisagées.
En rebondissant sur les surfaces dures, les
les balles sont une source potentielle de
danger. Il est donc conseillé de porter des lunettes de sécurité et de tenir le visage
éloigné de la zone d’impact.
Dans une moindre mesure, l’inhalation de poudre peut aussi poser problème.
Quelques ressources supplémentaires
•
Le site de la Nasa recensant les risques : http://neo.jpl.nasa.gov/risk/
•
Un article sur la façon dont la probabilité d’impact évolue au fil du temps lors de la
découverte d’un nouvel objet :
http://www.slate.com/blogs/bad_astronomy/2013/10/24/asteroid_tv135_chance_of_a_20
32_impact_will_most_likely_go_down.html
La course aux chocs
Dossier élève
Résumé de projet et lettre de mission
Version sans but de
participation aux conférences
2
La course aux chocs
Résumé du projet
Ce que vous allez faire
Une météorite s’est désintégrée au dessus de la ville russe Tcheliabinsk le 15 février 2013,
provoquant une pluie de milliers de petits fragments rocheux. L’onde de choc de la
désintégration a été ressentie dans la ville environ 1 minute plus tard. Elle a provoqué
d’importants dégâts dans la ville et blessé plus d’un millier d’habitants.
Suite à cet événement, la Commission Européenne a sollicité divers centres de recherche
pour évaluer le risque qu’un tel événement se reproduise. Vous travaillez dans un Centre
de Recherche Astronomique et votre directeur s’adresse à vous et à votre équipe pour
rédiger un rapport de synthèse destiné aux décideurs européens. Votre rapport de synthèse
peut prendre diverses formes : dossier, poster, diaporama…
1. Dans un premier temps, vous allez vous informer sur les objets venant de l’espace qui
se sont déjà écrasés sur Terre.
2. Puis, vous réaliserez des expériences pour estimer les dommages causés par un
impact. Vous chercherez aussi à évaluer le risque qu’un tel événement se reproduise de
nos jours.
3. Enfin, si cela vous semble pertinent, vous formulerez des recommandations d’actions à
mettre en œuvre permettant d’anticiper ou de gérer une éventuelle collision et éviter un
désastre mondial.
Ce que vous allez apprendre
•
•
•
L’orbite d’une comète est loin d’être circulaire.
Les comètes sont beaucoup plus proches du Soleil à certains moments qu’à
d‘autres : c’est le cas lorsqu’elles sont visibles.
Plus un objet gravitant autour du Soleil en est éloigné, plus il met du temps à faire un
tour complet autour du Soleil.
Ce que vous devez produire
Vous devrez rédiger un rapport de recherche sur les collisions qui se sont produites
entre notre planète et les objets venant de l’espace, et vous devrez formuler des
recommandations pour éviter un éventuel désastre mondial. Pour vous guider dans
votre travail, il vous sera remis des bulletins de recherche et un dossier
documentaire. Au fur et à mesure de l’avancement de votre projet, vérifiez que vous
produisez les documents intermédiaires suivants pour construire petit à petit votre
présentation :
1. Compréhension du problème
Résumé de la demande de recherche
Prise de notes sur les informations présentes dans le dossier documentaire
Impacts anciens
Documents 1, 5, 6
Impacts récents
Documents 1, 2, 3, 4
Objets célestes responsables des collisions
Documents 6, 7, 8
Méthodes de détection/destruction des objets dangereux
Documents 1, 4, 9, 10
2.
Travail expérimental
Démarche choisie
3
Protocole expérimental et règles de sécurité nécessaires
Résultats expérimentaux
Interprétation et discussion des résultats
Rapport de synthèse
3. Redaction de préconisations
Évaluation des probabilités de collisions
Liste argumentée d’actions envisageables (estimation des coûts, sources de
financement…)
Rapport de recherche et poster de présentation
4
Centre de Recherche
Astronomique
Bulletin de recherche : M96002
Sujet :
Lettre de mission « La course aux chocs »
De:
Directeur du Centre de Recherche Astronomique
En 1994, la comète Shoemaker-Levy s’est écrasée sur Jupiter avec une intensité qui aurait
dévasté la Terre si elle était tombée sur notre planète. En 2013, une météorite s’est
désintégrée au-dessus de la ville russe Tchelyabinsk en causant des milliers de blessés.
Suite à ces événements, la Commission Européenne fait appel à notre expertise pour
évaluer les risques que de tels événements se reproduisent.
Avec votre équipe, je vous charge d’étudier les collisions des objets célestes avec notre
planète, de mener un travail expérimental afin d’établir vos propres conclusions, puis de
formuler des recommandations sur les actions à entreprendre afin d’éviter un désastre
global. Vous produirez un rapport de synthèse expliquant vos conclusions.
Ce rapport de synthèse devra faire le tour du sujet de façon argumentée et devra donc
comporter :
des preuves des collisions anciennes et récentes d’objets célestes avec la Terre ;
la description des objets célestes qui sont susceptibles de s’écraser sur Terre, et d’où
ils viennent ;
la description des conséquences de leur impact sur Terre ;
la description et les conclusions de votre travail expérimental ;
une évaluation des probabilités de collisions avec la Terre (fréquence et puissance);
la description des méthodes permettant de détecter les objets susceptibles de
tomber sur la Terre et permettant de détruire ou dévier les objets potentiellement
dangereux avant qu’ils ne s'écrasent sur la Terre ;
le cas échéant, vos préconisations (doit-on chercher à anticiper une éventuelle
collision ? que devrait-on faire pour détecter et suivre les objets proches de la
Terre ?....)
Vous rendrez compte de vos travaux oralement lors d’un séminaire de travail qui réunira les
différentes équipes du Centre de Recherche Astronomique. À cette occasion, vous
présenterez votre rapport de synthèse à l’aide d’un poster.
J’espère que vous apprécierez d’étudier le caractère explosif de notre système solaire.
Le Directeur
1
La course aux chocs
Dossier élève
Résumé de projet et lettre de mission
Version destinée à préparer les conférences
1
La course aux chocs
Résumé du projet
Ce que vous allez faire
Le 15 février 2013, une météorite s’est désintégrée au-dessus de la ville russe Tchelyabinsk,
provoquant une pluie de milliers de petits fragments rocheux. L’onde de choc de la
désintégration a été ressentie dans la ville deux minutes plus tard, elle a provoqué
d’importants dégâts et blessé plus d’un millier d’habitants.
Suite à cet événement, la Commission Européenne organise une conférence et a sollicité
divers centres de recherche pour évaluer le risque qu’un tel événement se reproduise. Vous
travaillez dans un Centre de Recherche Astronomique et votre directeur s’adresse à vous et
à votre équipe pour préparer un poster et une présentation destinés aux décideurs
européens. Votre présentation peut s’appuyer sur divers supports : diaporama, vidéo,
scénette…
1. Dans un premier temps, vous allez vous informer sur les objets venant de l’espace qui
se sont déjà écrasés sur Terre.
2. Puis, vous réaliserez des expériences pour estimer les dommages causés par un
impact. Vous chercherez aussi à évaluer le risque qu’un tel événement se reproduise de
nos jours.
3. Enfin, si cela vous semble pertinent, vous formulerez des recommandations d’actions à
mettre en œuvre permettant d’anticiper ou de gérer une éventuelle collision et éviter un
désastre mondial.
Ce que vous allez apprendre
•
•
•
L’orbite d’une comète est loin d’être circulaire.
Les comètes sont beaucoup plus proches du Soleil à certains moments qu’à
d‘autres : c’est le cas lorsqu’elles sont visibles.
Plus un objet gravitant autour du Soleil en est éloigné, plus il met du temps à faire un
tour complet autour du Soleil.
Ce que vous devez produire
Pour vous guider dans votre travail, il vous sera remis des bulletins de recherche et
un dossier documentaire. Au fur et à mesure de l’avancement de votre projet,
vérifiez que vous produisez les documents intermédiaires suivants pour construire
petit à petit votre présentation :
1.
Compréhension du problème
Résumé de la demande de recherche
Prise de notes sur les informations présentes dans le dossier documentaire
Impacts anciens
Impacts récents
Objets célestes responsables des collisions
Méthodes de détection/destruction des objets dangereux
2.
Travail expérimental
Démarche choisie
Protocole expérimental et règles de sécurité nécessaires
Résultats expérimentaux
Documents 1, 5, 6
Documents 1, 2, 3, 4
Documents 6, 7, 8
Documents 1, 4, 9, 10
2
Interprétation et discussion des résultats
Rapport de synthèse
3. Redaction de préconisations
Évaluation des probabilités de collisions
Liste argumentée d’actions envisageables (estimation des coûts, sources de
financement…)
Poster
Support de présentation
3
Centre de Recherche
Astronomique
Bulletin de recherche : M96002
Sujet :
Lettre de mission « La course aux chocs »
De:
Directeur du Centre de Recherche Astronomique
En 1994, la comète Shoemaker-Levy s’est écrasée sur Jupiter avec une intensité qui aurait
dévasté la Terre si elle était tombée sur notre planète. En 2013, une météorite s’est
désintégrée au-dessus de la ville russe Tchelyabinsk en causant des milliers de blessés.
Suite à ces événements, la Commission Européenne fait appel à notre expertise pour
participer à une conférence pour évaluer les risques que de tels événements se reproduisent.
Avec votre équipe, je vous charge d’étudier les collisions des objets célestes avec notre
planète, de mener un travail expérimental afin d’établir vos propres conclusions, puis de
formuler des recommandations sur les actions à entreprendre afin d’éviter un désastre
global.
Vous rendrez compte de vos travaux oralement lors d’un séminaire de travail qui réunira les
différentes équipes du Centre de Recherche Astronomique. À cette occasion, vous
présenterez votre rapport de synthèse sous la forme d’un poster et d’une présentation orale
de 10 minutes. Cette prestation devra refléter votre travail de façon argumentée et pourra
donc comporter :
des preuves des collisions anciennes et récentes d’objets célestes avec la Terre ;
la description des objets célestes qui sont susceptibles de s’écraser sur Terre, et d’où
ils viennent ;
la description des conséquences de leur impact sur Terre ;
la description et les conclusions de votre travail expérimental ;
une évaluation des probabilités de collisions avec la Terre (fréquence et puissance);
la description des méthodes permettant de détecter les objets susceptibles de
tomber sur la Terre et permettant de détruire ou dévier les objets potentiellement
dangereux avant qu’ils ne s'écrasent sur la Terre ;
le cas échéant, vos préconisations (doit-on chercher à anticiper une éventuelle
collision ? que devrait-on faire pour détecter et suivre les objets proches de la
Terre ?....)
A l’issue de cette session de travail nous sélectionnerons l’équipe qui ira représenter notre
laboratoire à la conférence organisée par la communauté européenne.
J’espère que vous apprécierez d’étudier le caractère explosif de notre système solaire.
Le Directeur
La course aux chocs
Dossier élève
Apport documentaire
4
Centre de Recherche
Astronomique
Bulletin de recherche : M96004
Sujet :
Travail expérimental sur « La course aux chocs »
De :
Directeur du CRA
Objectif : Rechercher les facteurs qui ont une influence sur la taille et la forme des cratères.
Vous extrapolerez vos résultats pour prévoir l’effet de la chute d'un objet massif sur la Terre.
Démarche: On cherche à simuler la collision en utilisant des billes ou des balles de golf
pour les météorites, et un bac de poudre pour la surface de la planète.
Matériel:
• Projectiles
billes, balles de golf, pâte à modeler...
• Surface de la planète
farine et, comme couche superficielle, de la peinture ou du
chocolat en poudre ; à la place de la farine, on peut aussi
utiliser de la semoule, du sable…
• Container
bac en plastique, en aluminium ou en carton (d’au moins 7,5 cm de
profondeur et 30 cm² en surface)
• Autres
du papier journal (pour protéger le sol autour du bac)
Un mètre (pour mesurer la hauteur de chute),
Une règle (pour mesurer le diamètre et la profondeur du
cratère),
Une balance (pour mesurer la masse des projectiles),
Un tamis (pour saupoudrer la peinture si nécessaire).
Préparation de la surface de la planète
1. Remplir le bac avec de la farine sur une profondeur de 3 cm au moins (vous aurez peutêtre besoin d’une plus grande profondeur en fonction de la hauteur de la chute et de la
masse du projectile, faites un essai préliminaire). Aplanir la surface et tapoter sur le bac
pour que la poudre se dispose de façon régulière
5
2. Facultatif (seulement pour l’expérience consistant à mettre en évidence les éjectas) : en
utilisant un tamis, saupoudrer de la peinture en poudre sur toute la surface.
Liste des expériences
Mettre au point, planifier et réaliser des expériences pour étudier :
1. l’effet de la masse du projectile sur la taille du cratère ;
2. l’effet de la hauteur de chute sur la taille du cratère ;
3. l’effet de la masse du projectile sur la longueur des éjectas ;
4. l’effet de la hauteur de chute sur la longueur des éjectas.
Interprétation
D'après vos résultats, quelle est la relation entre:
1. la masse du projectile et la taille du cratère ?
2. la hauteur de chute et la taille du cratère ?
3. la masse du projectile et la longueur des éjectas ?
4. la hauteur de chute et la longueur des éjectas ?
En extrapolant vos résultats, quelle serait la taille du cratère causé par :
5. un objet 10 fois plus lourd que votre objet le plus lourd ?
6. un objet lâché d’une hauteur 10 fois plus grande que votre plus grande hauteur de
chute ?
Discussion
1. Quelles caractéristiques des cratères d’impact terrestres ou lunaires n’apparaissent pas
dans les collisions que vous avez simulées ?
2. Indiquer les limites de la simulation (quels paramètres ne sont pas pris en compte ?).
Pour aller plus loin
Utiliser le simulateur http://simulator.down2earth.eu pour faire le lien entre vos expériences
et les conséquences d’un objet massif tombant sur la terre.
6
AstroCiel Magazine
La Collision de la Fin
Hélène Clerc
du Monde
Une comète pourrait-elle s’écraser sur
Terre ? Hélène Clerc analyse la possibilité
que se répète l’extinction massive d’il y a
65 millions d’années…
Un rocher pour détruire la Terre ?
Il tombe du ciel en sifflant comme un missile de
l’Enfer. Il est plus gros qu’une montagne et
contient plus d’énergie que tout l’arsenal nucléaire
mondial. Il rentre dans l’atmosphère 100 fois plus
vite qu’une balle de fusil. Et une seconde plus tard,
il s’écrase au sol et libère autant d’énergie que 100
millions de tonnes de TNT.
Selon les astronomes, voilà ce qui se passerait si un
bloc rocheux de 10 km de diamètre entrait en
collision avec la Terre. C’est d'ailleurs la taille de la
comète qui aurait touché la Terre il y a 65 millions
d’années, entraînant la mort des dinosaures et des
deux-tiers des espèces vivantes.
De la roche vaporisée
L’onde de choc résultant du crash voyage alors à
30 000 km/h, soufflant tout sur 200 km à la ronde.
Le rocher de l’espace fond et même se vaporise
sous l'action de la chaleur causée par l’impact ; un
courant ascendant de roche vaporisée troue
l’atmosphère. Haut en altitude, la roche vaporisée
refroidit, se condense et retombe sur Terre sous la
forme de millions de petits cailloux. Au fur et à
mesure qu’ils plongent vers la Terre pendant
l’heure suivante, ils s’échauffent et leur
rougeoiement rend le ciel rose.
Des flammes et de l’acide
La vapeur s'échappe des feuilles lorsque les
végétaux se mettent à "bouillir". Arbres et
bâtiments s'enflamment : des milliers de kilomètres
carrés sont réduits en cendres. Mais d'autres
conséquences à plus long terme affectent la Terre
entière. Le diazote et le dioxygène de l'air
réagissent pour former de l'acide nitrique qui arrose
la Terre d'un liquide aussi acide que celui d’une
batterie. Pire encore, l’explosion initiale catapulte
des milliards de tonnes de débris dans l’atmosphère.
La poussière est transportée tout autour du globe,
assombrissant le ciel pour des siècles. Plongée dans
Document 1
Juillet 2013
l’obscurité d’une nuit sans fin, notre planète
refroidit et gèle.
Des centaines d’années plus tard, quand la
poussière sera retombée, que restera-il de la vie sur
Terre ?
Tôt ou tard, une collision inévitable
De nombreux astronomes pensent qu’une telle
collision est probable, et que tôt ou tard, elle est
même inévitable. Des milliers de petites météorites
frappent la Terre chaque année et des rochers plus
gros frôlent régulièrement la Terre : ce n’est donc
qu'une question de temps avant que l’un d’entre
eux ne nous touche. Le 23 mars 1989, un astéroïde
d’un kilomètre de diamètre nous a raté d’un million
de kilomètres seulement et personne ne l’avait vu
venir ; s’il était arrivé 6 heures plus tôt, il aurait pu
anéantir notre civilisation. En 2126, la comète
Swift-Tuttle passera près de la Terre et si elle
s’écarte légèrement de sa trajectoire prévue, elle
peut entrer en collision avec nous. En 1994, une
autre comète, la comète Shoemaker-Levy, s’est bel
et bien écrasée sur Jupiter avec une intensité
dévastatrice. Plus récemment, le 19 juillet 2009, un
autre objet s’est écrasé sur Jupiter. Avant l’impact,
personne ne connaissait cet objet ni son orbite,
mais on pense maintenant qu’il avait une taille d’un
demi à un kilomètre. Cette nouvelle cicatrice sur
Jupiter a généré un grand intérêt médiatique : face à
la menace d’une collision, ne devrait-on pas
consacrer davantage de moyens à protéger la Terre ?
Les gouvernements doivent agir
La chute sur Terre d’une comète ou d’un astéroïde
risque de faire disparaître toute forme de vie. Mais
nous disposons maintenant de technologies
permettant de détecter – et même de détruire – un
rocher spatial menaçant.
Maintenant que nous disposons de ces technologies,
les gouvernements doivent agir. Ils devraient
commander des enquêtes pour déterminer les
risques réels liés aux objets célestes. Ensuite, ils
devraient construire des télescopes dédiés à
l’identification des objets susceptibles de croiser la
Terre. Enfin, tout bloc rocheux dangereux devrait
être dévié ou détruit en utilisant des missiles lancés
de la Terre ou d’une navette spatiale.
Cette action est nécessaire aujourd’hui. Sinon,
comme les dinosaures, nous risquons l’extinction.
7
Document 2
Nature & Recherche
Mars 2013
La fin du monde ?
Une météorite éblouissante a traversé le ciel de Tchelyabinsk en Russie un vendredi
matin de février, provoquant une onde de choc de la force d’une bombe atomique.
Cela a fait voler les vitres en éclats, blessé plus d’un millier de personnes, et amené
quelques Russes à craindre la fin du monde.
Le 15 février 2013, un astéroïde est entré dans l’atmosphère terrestre au-dessus de la Russie. Avec une vitesse
estimée à 18 km/s, il a survolé le sud de l’Oural comme une boule de feu brillante. Il a explosé à une vingtaine
de kilomètres au-dessus de la région de Tchelyabinsk, et s’est fragmenté en petites météorites tout en créant une
puissante onde de choc. L’atmosphère a absorbé une grande partie de l’énergie libérée, équivalente à environ
500 000 tonnes de TNT (20 à 30 fois plus que chacune des bombes atomiques d’Hiroshima et Nagasaki).
Près de 1 500 personnes ont été blessées, dont 2 sérieusement. Toutes les blessures ont été causées indirectement,
principalement par les vitres brisées par l’onde de choc. Plus de 4 300 bâtiments dans six villes de la région ont
été endommagés par l’explosion. La météorite a produit une lumière éclatante, et les témoins oculaires ont
également ressenti une intense chaleur provenant du bolide.
Avec une masse initiale estimée à 11 000 t, la météorite de Tchelyabinsk est le plus gros objet qui soit entré
dans l’atmosphère terrestre depuis l’événement de la Toungouska en 1908. C’est la seule météorite qui ait
engendré un grand nombre de blessés, bien que la grande météorite de Madrid, en 1896, ait provoqué quelques
blessures liées à la panique.
Un astéroïde découvert récemment frôlera la Terre le 4 mars 2013, en passant à une distance inférieure à la
distance Terre-Lune. Appelé 2013EC, cet astéroïde a la taille du bloc rocheux qui a explosé au-dessus de la
Russie, c’est-à-dire entre 10 et 17 m de diamètre (on estime que la météorite russe faisait 15 m de diamètre
quand elle a explosé dans l’atmosphère terrestre). 2013EC s’approchera à 396 000 km de la Terre mais,
heureusement, il n’y a aucun risque qu’il s’y écrase.
8
Document3
Document3
AstroCiel Magazine
Météorites 5
- Voitures 0
Octobre2009
Surprise japonaise
Samir Benah
Samir Benah s’intéresse à des météorites
qui ont atterri sur des conducteurs
malchanceux.
Malchanceux?...ou très chanceux ?
Le 25 septembre dernier, à Grimsby dans l’Ontario,
une pierre de la taille d’une balle de golf a brisé le
pare-brise d’une voiture et a enfoncé la porte d'un
garage.
Soit il y a une surpopulation de voitures, soit les
météorites veulent se venger ! À quatre reprises au
cours du 20ème siècle et à deux reprises en
seulement deux ans, une pierre céleste a choisi une
voiture pour cible. Personne n’a été sérieusement
blessé au cours de ces incidents : en fait les
conducteurs et les passagers ont été extrêmement
chanceux...
Un morceau d’astéroïde aux USA
Le 9 octobre 1992, un astéroïde a laissé derrière lui
une traînée de feux d’artifices en tombant le long
de la côte Est des Etats-Unis. La majeure partie du
bloc rocheux a brûlé en entrant dans l’atmosphère
mais un morceau a survécu et s’est écrasé à
Peekshill dans l’État de New York, sur la Chevrolet
1980 de Michelle Knapps. La voiture était garée
dans son allée quand la météorite a fait un trou dans
le coffre et a creusé un cratère profond de 10 cm
dans le macadam.
Michelle était consternée par les dégâts causés à sa
voiture jusqu’à ce qu’un musée lui offre
60 000 $ pour la météorite et qu’une station de TV
locale lui donne 25 000 $ pour sa voiture !
Une pluie de cailloux en Espagne
Le 21 juin 1994, José Martin et sa femme Vicenta
allaient de Madrid à Marbella quand une pierre de
1,4 kg est passée à travers le pare-brise. Elle a
touché le volant, cassé un doigt de Martin et a volé
entre les visages du couple pour se poser sur le
siège arrière. Plus tard, plus de 50 kg de fragments
de météorites ont été trouvés à proximité.
Vers minuit le 18 février 1995, beaucoup de gens
au Japon ont vu une boule de feu traverser le ciel.
Le lendemain, le directeur d’école Keiichi Sasatani
n’a pas eu de difficulté à trouver la météorite
responsable du spectacle. Elle était posée dans le
coffre perforé de sa voiture !
La première fois
Le 29 septembre 1938, une pierre de 1,9 kg est
tombée sur un coupé Pontiac dans l’Illinois. Cette
première météorite mangeuse de voiture est
maintenant conservée au Museum d'histoire
naturelle de Chicago.
Nées sous une bonne étoile ?
Des météorites tombent constamment sur Terre,
quoique la plupart d’entre elles soient beaucoup
plus petites que celles décrites dans cet article. La
probabilité pour qu’une pierre de la taille d’un
poing touche une voiture est très faible, presque
trop faible pour être calculée. Et les probabilités
pour que cet événement se reproduise à quelques
années d’intervalle sont plus faibles que de gagner
deux fois à l’EuroMillion... Tout laisse donc à
penser que certaines personnes soient nées sous une
bonne étoile… ou pas !
9
Document 4
Science Actuelle
Septembre 2012
Peter Brown et son équipe de l’Université de
Western Ontario ont déterminé l’orbite initiale de
la météorite Peekskill. Une telle démarche n’a été
réalisée qu’à quatre reprises seulement.
Sur la piste de la météorite Peekskill
Le soir du 9 octobre 1992, des milliers d’Américains ont vu une boule de feu plus lumineuse que
la pleine Lune traverser le ciel. Plusieurs d’entre eux ont réussi à filmer ou photographier le
phénomène (Photo 1) et ces enregistrements ont permis de déterminer l’orbite initiale de
l’astéroïde.
Photo 1
Photo 2
La majeure partie de l’astéroïde a brulé au cours de sa chute à travers l’atmosphère, mais un
fragment de 12 kg a survécu pour s’écraser sur une voiture à Peekskill, dans l’État de New York
(Photo 2).
À partir des photographies, on peut déduire les données suivantes :
•
Vitesse initiale : 14,7 km/s
•
Premier clip vidéo à 46,4 km d’altitude
•
La fragmentation commence à 41 km d’altitude
•
Vitesse finale mesurable: 5 km/s
À partir des enregistrements photographiques de la traînée de la météorite, on a déterminé
l’orbite initiale de l’astéroïde :
•
Distance moyenne au Soleil : 225 millions de kilomètres
•
Période de révolution: 1,82 année
•
Inclinaison de l’orbite : 5°
•
Excentricité : 0,41
10
Orbites de meteorites
Figure 3 Quatre météorites dont les orbites ont été calculées avant leur collision avec la Terre
Note du CRA : http://arxiv.org/abs/1302.5377 et http://youtu.be/t5DgXLbjaQQ présentent l’origine
astronomique de la météorite de Tchelyabinsk.
11
Document 5
Nature & Recherche
Mars 2008
Les champions des cratères terrestres
Sarah Cheng décrit les nouvelles techniques d’imagerie qui prouvent que la Terre a été
bombardée de météorites, même si sa surface n’est pas couverte de cratères.
Avec des jumelles, on peut voir des cratères
sur la Lune. Les sondes spatiales nous ont
montré les cratères de Mercure, de Mars et
des lunes des autres planètes. Les ondes
radar ont aussi traversé les nuages de Vénus
pour révéler les cratères à sa surface. En fait,
les cratères causés par l’impact d'astéroïdes
ou de comètes affectent la surface des
planètes et de leurs lunes. Mais où sont donc
situés les cratères de la Terre ?
Les cratères sont généralement anciens. La
principale période de formation des cratères
s’est produite il y a 4 milliards d’années quand
les planètes n’avaient qu’un demi-milliard
d’années. La plupart des astéroïdes et des
comètes se sont alors écrasés sur l'une ou
l'autre des planètes si bien que de nos jours, il
n'en reste plus beaucoup. Si on peut voir des
cratères sur les autres planètes, c’est parce
que peu de choses s’y sont passées au cours
des 4 derniers milliards d’années.
Sur la Terre, en revanche, les processus de
sédimentation et d’érosion ont enseveli de
nombreux cratères. L’activité tectonique – en
particulier volcanique – a déposé des couches
de roches ; d’autres sites d’impact ont disparu
sous l’action du vent et de l’eau.
Quelques cratères d’impact demeurent
cependant clairement visibles, parmi lesquels
les plus célèbres sont le MeteorCrater en
Arizona et celui de Wolfe Creek en Australie.
Ils ont été identifiés comme des cratères
d’impact grâce à des photographies aériennes.
Les images satellite ont permis de découvrir
d’autres sites, comme celui de Manicouagan
au Canada.
De nos jours, des techniques nouvelles
permettent de révéler des cratères tellement
recouverts qu’ils sont invisibles des caméras
classiques. En effectuant un traitement
numérique
d’images
satellite,
et
en
augmentant la hauteur des détails, on voit
apparaître des impacts circulaires.
Autre technique : les géologues peuvent forer
en profondeur dans le sol pour trouver des
roches modifiées par l’impact, par exemple,
des roches recristallisées qui ont fondu
pendant l’impact ou des roches fracturées
comme du quartz choqué.
Enfin, une autre méthode consiste à
cartographier le champ magnétique et le
champ de pesanteur local. Cette technique a
permis de découvrir un immense cratère de
180 km de diamètre sur la côte du Yucatán au
Mexique. Tout laisse à penser que ce cratère,
appelé Chicxulub, est la trace de l’impact de
l’astéroïde qui a anéanti les dinosaures.
Sur Terre, les géologues ont dénombré 139
cratères causés par l’impact de comètes ou de
météorites, jusqu'à présent.
Tableau : Principaux cratères d’impact
Cratère
Manicouagan
Karakul
Wolfe Creek
Lonar
Meteorcrater
.
Localisation
Québec, Canada
Tadjikistan
Australie
Inde
Arizona, USA
Âge (millions d’années)
212
10
0,3
0,05
0,05
12
Document6
Document6
Science Actuelle
Août 2001
Au commencement… un astéroïde !
Notre Soleil est né il y a 5 milliards d’années d’un nuage de gaz composé
principalement d’hydrogène, d’un peu d’hélium et de petites quantités d’autres
éléments. Autour de la nouvelle étoile, un disque de gaz, de glace et de poussières fut
à l’origine de la formation des planètes. En s'agglutinant, les poussières, composées
surtout du fer issu d’étoiles mortes, ont peu à peu formées des rochers, qui eux-mêmes
se sont agglutinés pour créer des mondes nouveaux : de petites planètes rocheuses
proches du Soleil, de grosses planètes gazeuses plus loin.
Astéroïdes, étoiles filantes et météorites
Les planètes se sont donc formées à partir de blocs
rocheux s’écrasant les uns sur les autres. Mais
certains de ces blocs sont restés indépendants et
tournent autour du Soleil loin des orbites des
planètes : ce sont les astéroïdes. La plupart sont
encore présents entre Mars et Jupiter mais d’autres
ont des orbites les rapprochant du centre du
système solaire, et donc de la Terre. Parfois, des
petits morceaux d’astéroïde, de la taille de grains
de sable s’en séparent et laissent une traînée dans
l’espace. Si la Terre rencontre ces particules, elles
s’enflamment dans notre atmosphère : ce sont les
étoiles filantes.
Parfois, les astéroïdes – ou des fragments
d’astéroïdes – tombent sur Terre. Comme pour les
étoiles filantes, les frottements avec l’atmosphère
les rendent incandescents lorsqu’ils plongent vers
le sol. Leur couche externe s’enflamme et se
vaporise, mais si le bloc rocheux est suffisamment
gros, des fragments survivent et touchent le sol :
une météorite vient de s’écraser sur notre planète !
Il y a près de 40 000 ans, une météorite d’environ
10 m de diamètre s’est écrasée dans l’Arizona et
son cratère, d'1 km de diamètre et 100 m de
profondeur, est toujours intact dans le désert.
Composition des météorites
Il existe trois grandes catégories de météorites :
rocheuses, métalliques et mixtes. Les météorites
rocheuses sont les plus communes mais elles sont
plus difficiles à trouver car elles ressemblent aux
pierres terrestres. Elles sont faites de silicates, (tout
comme la plupart des roches terrestres), et certaines
contiennent de grandes quantités de composés
carbonés.
Les météorites mixtes, les plus rares, contiennent
des cristaux de roche incrustés dans du métal,
tandis que les météorites métalliques sont
constituées quasiment uniquement de fer et de
nickel. Certaines météorites semblent être des
morceaux de la Lune ou de Mars. Il y a longtemps,
la Lune et Mars ont été bombardées par des
météorites, et des morceaux de Mars et de la Lune
ont alors été projetés dans l’espace jusqu’à ce qu’ils
tombent sur Terre.
Echapper aux météorites tueuses
On ne connaît personne qui ait été directement tué
par une météorite, même si des récits chinois
suggèrent que cela ait pu être le cas dans le passé.
Pourtant, la Terre, comme les autres planètes
rocheuses, porte les cicatrices de plusieurs impacts
de météorites. Parfois, les cratères sont faciles à
repérer, particulièrement vus du ciel. Mais la
plupart des cratères ont disparu sous l’effet de
l’érosion ou du mouvement des plaques tectoniques.
De nos jours, de nouvelles techniques ont permis
d’identifier des cratères cachés. Par exemple, on a
découvert un cratère immense, d’une centaine de
kilomètres de diamètre, dans la péninsule du
Yucatán au Mexique. De nombreux scientifiques
pensent qu’il s’agit de la trace de la collision qui a
mis fin au règne des dinosaures il y a 65 millions
d’années. L’impact fut si violent que des milliards
de tonnes de matière furent projetés dans le ciel.
Les dinosaures ne purent survivre au changement
climatique causé par les nuages de poussière.
Combien de temps reste-t-il avant qu’un autre bloc
rocheux gigantesque ne cause une catastrophe
globale similaire ?
13
Document 7
Stars du ciel
Mai 2003
Rock’n roll autour du Soleil
Des reliques du système solaire primordial
Les astéroïdes, parfois appelés petites planètes, sont de petits objets rocheux qui tournent autour du
Soleil.
C’est l’italien Giuseppe Piazzi qui a découvert le premier astéroïde, Cérès, le 1er janvier 1801. Cérès
est le plus gros des astéroïdes avec un diamètre d’environ 1 000 km. Il n’y a que trois astéroïdes de
plus de 500 km de diamètre : Cérès, Pallas et Vesta. Plusieurs centaines ont plus de 100 km de
diamètre et au moins 100 000 autres, 1 km ou plus.
Autrefois, on pensait que les astéroïdes provenaient d’une planète qui avait explosé. Mais si tous les
astéroïdes étaient rassemblés, ils formeraient un petit objet de seulement 1 500 km de diamètre, soit
en volume 5% de la Lune. Aujourd’hui, les astronomes s’accordent à penser que les astéroïdes sont
des rochers laissés de côté lors de la naissance des planètes il y a 4,5 milliards d’années. Peut-être
Peut
l’attraction gravitationnelle de Jupiter toute proche les a-t-elle
a elle empêchés de se rassembler et de former
une planète supplémentaire.
Vue rapprochée
Parce qu’ils sont petits, les astéroïdes apparaissent comme de minuscules points lumineux dans un
télescope. Mais en octobre 1991, la sonde spatiale Galileo, lors de son voyage vers Jupiter, est passée
passé
à côté de l’astéroïde Gaspra. À une distance de 1 600 km, Galileo nous a donné la première vue
rapprochée d’un de ces blocs rocheux. Comme la plupart des petits astéroïdes, Gaspra a une forme
irrégulière et mesure 19 × 12 × 11 km.
Les orbites des astéroïdes
La plupart des astéroïdes sont situés entre Mars et Jupiter, à environ 2,8 UA du Soleil. Une UA (unité
astronomique) correspond à la distance Soleil-Terre,
Soleil Terre, soit 150 millions de kilomètres. Cérès, le plus
gros des astéroïdes, met 4,6 ans à faire le tour du Soleil.
Figure 1 - Exemples d’astéroïdes
Figure 2 –Le
Le système solaire interne et ses astéroïdes (au nombre de 5 000). La plupart d’entre eux se situent
dans la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter ; seulement 12 sont plus proches du Soleil que la Terre.
14
Certains astéroïdes ont des orbites elliptiques qui les rapprochent de l’orbite terrestre. Les astéroïdes
Amor sont à l’intérieur du disque décrit par la planète Mars. Les astéroïdes Apollon croisent l’orbite
de la Terre tandis que les astéroïdes Aten suivent une trajectoire interne au disque décrit par la Terre.
Certains d’entre eux sont peut-être de vieilles comètes dont la glace s’est vaporisée il y a longtemps.
Ces astéroïdes qui se promènent près de la Terre sont appelés « géocroiseurs ». En 1968, Icare, un
astéroïde Apollon, est passé à seulement 6 millions de kilomètres de la Terre et ensuite, nous a raté à
nouveau à plusieurs reprises. Heureusement, car la collision avec un astéroïde massif pourrait avoir
des conséquences dévastatrices pour toute notre planète.
Les noms des astéroïdes
Des centaines de nouveaux astéroïdes sont découverts chaque année. Si son orbite peut être
déterminée, on attribue un numéro à l’astéroïde. Aujourd’hui, 376 537 astéroïdes ont été découverts.
Parmi ceux-ci, 159 366 ont des orbites suffisamment connues pour qu’on leur attribue un numéro,
mais seulement 13 805 d’entre eux portent un nom. Au début, leurs noms faisaient référence à la
mythologie grecque, mais maintenant les sources d’inspiration pour les nommer sont beaucoup plus
larges. Ainsi les astéroïdes Mozart et Debussy ont été rejoints par les astéroïdes Clapton et McCartney,
et il y a même un astéroïde Mr Spock quelque part ! Et vous, comment appelleriez-vous votre
astéroïde ?
15
Document8
Document8
Science Actuelle
Septembre 2009
Les comètes sont des objets glacés, parfois spectaculaires lorsqu’ils s’approchent du Soleil.
Vladimir Melankov décrit comment les scientifiques expliquent l’origine des comètes.
D’où viennent les comètes ?
Il y a 65 millions d’années, on pense qu’une comète (ou peut-être un astéroïde) a heurté la Terre. Elle
a envoyé des milliards de tonnes de poussières dans l’atmosphère, ce qui a modifié le climat.
Lorsque la poussière a fini de se déposer, les maîtres de notre planète d’alors, les dinosaures,
avaient disparu. Une comète aurait donc changé le cours de l’évolution de la vie.
Mais les comètes pourraient aussi être à l’origine de la vie sur Terre. Au cours du premier milliard
d’années de notre système solaire, une pluie de 100 000 comètes se serait écrasée sur notre jeune
planète. Leur glace pourrait expliquer la majeure partie de l’eau contenue dans nos océans, et les
molécules organiques qu’elles retenaient congelées pourraient avoir été les ingrédients nécessaires à
l’apparition des premières formes de vie.
Mais d’où viennent les comètes ? Et qu’est-ce qui pourrait déclencher une pluie de comètes ?
Dans les régions froides
En même temps que les planètes se sont formées autour du Soleil, des blocs de glace se sont
constitués dans les régions froides éloignées du centre du système solaire. Certains de ces blocs
glacés ont été avalés par les planètes géantes gazeuses. D’autres ont été éjectés au loin par un effet
de fronde gravitationnelle généré par ces planètes massives. Toujours retenues par la gravité du
Soleil, ces gigantesques boules de glace souillées se sont alors positionnées sur des orbites situées
bien au-delà des planètes.
Le nuage d’Oort
En 1950, l’astronome danois Jan Oort suggéra que ces blocs glacés étaient
toujours en place et qu’ils constituaient une sphère à presque 2 annéeslumière du Soleil (entre 20 000 et 100 000 u.a. - Unités Astronomiques).
Chaque bloc glacé est le noyau d’une comète et près de 2 000 milliards
d’entre elles pourraient constituer le nuage d’Oort.
La ceinture de Kuiper
L’analyse des orbites des comètes
indique qu’il existe un autre réservoir
de comètes dans le système solaire.
En 1951, l'astronome américain
Gerard Kuiper a montré que
certaines d’entre elles provenaient
d’une région aplatie, maintenant
appelée la ceinture de Kuiper, qui
commence juste après Pluton, à
environ 35 UA, et s’étend jusqu’au nuage d’Oort.
16
Qu’est-ce qui fait bouger les comètes ?
En temps normal, les comètes tournent tranquillement autour du Soleil en
restant dans la ceinture de Kuiper ou le nuage d’Oort. Pour qu’elles
viennent à se déplacer vers le Soleil, il faut que quelque chose leur
donne une impulsion.
Les comètes du nuage d’Oort sont probablement délogées par la gravité
d’une étoile s’approchant de notre système solaire lors de son voyage
autour de la galaxie. Alors le noyau glacé de la comète tombe vers le
soleil et elle devient finalement une comète visible, étymologiquement un
« astre chevelu », avec sa traînée lumineuse caractéristique.
Ensuite, elle disparaît à nouveau dans les profondeurs de l’espace, et redevient à nouveau invisible :
c’est une comète à longue période de révolution.
La ceinture de Kuiper est plus proche du Soleil que le nuage d’Oort, et c’est la gravité des planètes
géantes extérieures qui délogent les comètes de leur place. Celles-ci se positionnent alors sur des
orbites dont la période de révolution est inférieure à 200 ans : ce sont des comètes à courtes
périodes.
Au-delà de Pluton
Les comètes du nuage d’Oort sont si éloignées qu’elles sont invisibles de la Terre. La ceinture de
Kuiper est plus proche, mais au-delà de Pluton, si bien que les chances de trouver des objets dans
cette région sont faibles.
Cependant, le 30 août 1992, David Jewitt et Jane Luu ont annoncé avoir trouvé un objet au-delà de
Pluton. En utilisant le télescope de 2,2 m de MaunaKea d’Hawaii, ils ont trouvé un objet se déplaçant
devant les étoiles de la constellation du Poisson. Le numéro 1992QB1 a été attribué à cet objet mais
Jane et David l’ont appelé « Smiley » en référence à l’espion George Smiley des romans de John Le
Carré. Smiley a un diamètre de 200 km et c’est le premier objet de la ceinture de Kuiper à avoir été
découvert.
D’autres découvertes ont suivi, certaines par le télescope spatial Hubble. Et maintenant plus de
1 000objets ont été repérés.
Une super-comète
Le 19 octobre 1977, Charles Kowala découvert l’astéroïde 2060. On a compris rapidement qu’il ne
s’agissait pas d’un astéroïde ordinaire. Il est situé entre Saturne et Uranus, loin des autres astéroïdes
et fut appelé Chiron (dans la mythologie grecque, c’est le fils de Saturne et le petit-fils d’Uranus). Le
diamètre de Chiron fut estimé à 200 km.
Puis en 1988, Chiron s'est mis à pétiller : sa surface s’est évaporée alors qu’il s’approchait du Soleil.
Bien qu’il eût été initialement identifié comme un astéroïde, on a ensuite constaté qu’il se comportait
typiquement comme une comète. Maintenant, il fait partie des deux catégories, et en conséquence, il
est aussi appelé 95P/Chiron comme le veut l’usage pour les comètes.
Chiron ressemble aux lunes d’Uranus et Neptune. Ces objets glacés se sont peut-être échappés de
la ceinture de Kuiper ou du nuage d’Oort, pour être capturés par les planètes géantes. Combien
d’autres Chirons restent là-bas, peut-être sur le point de voyager vers le Soleil… ou vers la Terre ?
17
Document 9
United States Department of Defense
Defen
Declassified information
:
Release date October 1, 2008
Former classification
:
AB/3 Top Secret
Subject
:
High altitude meteoroid explosions
Report summary
US Department of Defense
e (DoD) satellites have detected 136 explosions in the upper atmosphere in the
period 1992 to 2007.
These impacts were caused by meteoroid impacts. The meteoroids are assumed to be fragments of comets
or asteroids. The fragments self-destruct
destruct as they hit the Earth's upper atmosphere at high
hi
speeds.
Meteoroid velocity and energy
The meteoroids impact the atmosphere between 15 and 20 kilometers per second. A meteoroid 10 meters
across would weigh about 1000 tones.
tones. The energy of impact of such a meteoroid is equal to a bomb of 20
000 tons of TNT - greater than the atom bomb dropped on Hiroshima in 1945.
Non-metallic
metallic objects of this size are destroyed at altitudes too high to damage anything on Earth.
Airburst Analysis
136 airbursts were detected between 1992 and 2007, an average of 8 impacts each year. Because of gaps
in the coverage, the DoD researchers estimate that 10 times more explosions actually occurred in that
time (with energies greater than 1 000 tons of TNT). It is estimated that 80 meteoroids explode in the
upper atmosphere each year with energies greater than 1 kilo ton.
18
High Energy Impacts
Three particularly high energy explosions were recorded and are shown on the world map. Each impact
caused a visible flash lasting only a second or two, but as bright as the Sun. Below is a brightness
diagram for the airburst over Indonesia in 1992.
US DoD detectors
Airburst detectors are carried on board satellite operating at 38 000 km altitude in geosynchronous
orbit. Their prime mission is to look down on Earth to detect heat from rocket engines and ballistic
missiles. The main sensors detect infrared radiation but have companion visible light detectors.
Further details remain classified.
19
Document 10
Programme Spaceguard
Dr. Martin Beech, Université de l’Ontario, AstronomyNow, février 1993.
Introduction
Depuis sa formation, la Terre a été pilonnée par des comètes, des astéroïdes et des
météorites. Des impacts avec de tels objets sont inévitables à l’avenir, et les conséquences
pour la vie sur Terre pourraient être désastreuses.
Probabilités
Quelles sont les probabilités que se produise une collision menaçant la vie sur Terre ? L’étude
des cratères de la Terre et de la Lune donnent quelques éléments de réponse.
Document 1 : Évaluation des probabilités d’impacts d’astéroïdes
Diamètre de
l’astéroïde (km)
Nombre estimé
d’objets
géocroiseurs
Probabilité
d’impact (un par
nombre d’années)
Énergie de l’impact
(mégatonnes de
TNT*)
Taille du cratère
(km)
0,001 (1 m)
10 000 000
100
0,1
0,01 (10 m)
0,1 (100 m)
100 000
10 000
10
1
1
1 000
100000
10 000
10
10
10
1 000000
1 000 000
100
* 1 mégatonne de TNT = 1 million de tonnes d’explosif (la bombe atomique larguée sur
Hiroshima a libéré une énergie équivalente à 13 000 tonnes de TNT soit 0,013 mégatonnes de
TNT).
Document 2 : Représentation graphique des données du document 1 : la probabilité d’un désastre
global existe mais, heureusement, est très faible.
20
Programme Spaceguard
Le programme Spacewatch mené par l’observatoire deKitt Peak en Arizona a montré que
les objets géocroiseurs pouvaient être détectés avant d’arriver sur Terre. Avec des
télescopes plus performants, la gamme des objets détectés pourrait être plus large. Après le
programme Spacewatch, c'est maintenant le temps du programme Spaceguard.
Le programme Spaceguard met en jeu six télescopes de 2,5m qui peuvent surveiller 15% du
ciel chaque mois. Dans 25 ans, ils pourraient avoir détecté 90% des astéroïdes géocroiseurs
de 1 km ou plus.
Évidemment, le programme Spaceguard fournit des données plus précises sur les petits
objets gravitant dans le système solaire interne. Il pourrait aussi détecter un objet massif sur
une trajectoire de collision avec notre planète, et nous permettre ainsi de prévenir un
désastre mondial.
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