
- Possibilité d’ajouter rapidement une description
personnelle à la liste et même un commentaire personnel pour chaque vidéo ajoutée à
la liste ! Pour l’enseignant ou l’élève, cette possibilité permet de diriger la
réflexion ou l’analyse de la vidéo en lien avec le sujet qui est
travaillé.
Limites pédagogiques et au delà (ce qui pose question, freins et
résistances)
L'exploitation en classe de vidéo captées sur des plateformes de dépôt de contenus tel Youtube ou
Dailymotion pose le problème du contrôle de la licéïté de la ressource. En effet, ces plateforme
n'effectue aucun contrôle a priori de la qualité des déposants ni de la libération des droits par ceux-ci
en vue de l'exploitation sur ces plateforme
Agissant dans le cadre du service public de l'Etat, l'enseignant est tenu de respecter au plus près les
textes régissant l'exploitation des oeuvres en classe, compte tenu des moyens mis à sa disposition.
L'exploitation d'oeuvres déposées sur ce type de plateforme n'apporte aucune garantie quant à la
possibilité d'une exploitation en classe, les droits d'exploitation n'étant pas vérifiés a priori par les
fournisseurs du service.
Une tolérance liée au développement de ces usages sociaux d'internet peut permettre l'exploitation
en classe de ces produits et une exploitation à des fins pédagogiques pour de la balladodiffusion, dès
lors que les reproductions effectuées sont détruites une fois l'objectif pédagogique atteint.
Apparition et médiatisation des you tubers et tubeuses à des fins mercantiles , différents de fins
pédagogiques mais plutôt ludiques (GAMERS)
Les limites du copyright
Le grand problème qui se pose aujourd’hui à ces sites de partage de vidéo, c’est bien entendu
le piratage, encore et toujours présent sur Internet. Pour limiter les diffusions illégales de
films ou se séries TV, la durée des vidéos est souvent limitée à 10 minutes mais ces limites
imposées ne sont guères suffisantes. Il est en effet facile de “découper” une émission ou un
épisode.
La menace de la RIAA et des studios se fait pressante et bien réelle. Il s’agit quand même de
diffusion, même partielle, d’œuvres sans le moindre droit d’auteur (notamment des clips
vidéo). YouTube a déjà signé des accords avec certains grands studios pour partager avec eux
ses recettes. Le site réfléchit aussi, comme la majorité de ses rivaux, à un système de filtrage
des fichiers illégaux. Google teste ainsi un système de contrôle des fichiers. Certains ayants
droit japonais ont par ailleurs obtenu le retrait pur et simple de 30000 vidéos.