Séance 2:
Activité 1 : pour éviter le verbe DIRE : réécrire les phrases en remplaçant le verbe dire.(aidez-vous de
la fiche mémo).
1. Si vous lisez l’article dans le journal de ce matin, on va vous dire tout ce qui s’est passé après l’arrivée
des policiers.
2. Soumis à un barrage de questions depuis plusieurs jours, l’entraîneur de l’équipe nationale a enfin
accepté de dire ce qu’il envisageait pour l’année prochaine.
3. Habituellement plutôt réservé dans des situations conflictuelles, André s’est soudainement mis à dire
des menaces.
4. Le règlement de l’école dit que le port des jeans est interdit.
5. D’après ce que notre voisine dit, c’est vous qui auriez endommagé la clôture.
6. Cela fait cent fois que vous me dites que je dois penser à mon avenir !
7. Les critiques ne sont pas unanimes sur la valeur de ce film, mais tous disent d’aller le voir.
8. Durant le procès, le témoin principal de la poursuite a dit qu’il n’avait rien vu.
9. Depuis deux jours, l’horloge de la cafétéria ne dit pas l’heure exacte ; il faudrait avertir le responsable.
10. Avant de nous quitter, la responsable du projet a voulu s’adresser à l’assemblée pour dire quelques mots
de remerciement.
Activité 2 : évaluer le compte-rendu : Reformulations ou pas ? Justifiez votre réponse.
Texte
Reformulation
On a coutume d'identifier les peuples à un plat
typique. Les pâtes pour les italiens. Les hamburgers
pour les américains. Le riz pour les chinois. La
baguette pour les français. Un raccourci valant bien
d'autres clichés, qui sonne assez juste.
Accentuons l'effet de loupe. En France le choix des
aliments, les modes de préparation et de
consommation délimitent également des territoires
géographiques, à l'échelle d'une région, voire d'un
département. Ainsi, dans le sud : l'huile d'olive et les
légumes. Tandis qu'au Nord : plats mêlant les saveurs
du beurre et la richesse protéique de la viande.
L'appartenance à une communauté détermine
largement les comportements: par exemple, les bobos-
urbains se réclament des saveurs zen, de « fresh »
attitude, les végétariens et alter-mondialistes
prônent le tout bio, ou une cuisine composée de plats
simples et nourrissants qui cohabite avec une
alimentation raffinée, esthétisée, « tendance ».
(Source : www.lesieur.fr)
Le site agroalimentaire Lesieur conteste les liens
entre l’appartenance à un groupe social ou
géographique et les consommations alimentaires. Il nie
ainsi l’existence d’antiques clichés l’alimentation.
L’important chez les lycéens, c’est le style : les
vêtements, la coiffure, les sports que l’on pratique, les
musiques que l’on écoute… Surtout les musiques,
Martine fournier dans son article Lycéens : la culture
des pairs, paru en 2005 constate le besoin
d’uniformisation chez les adolescents. Elle remarque
d’ailleurs, qui dictent bien souvent l’ensemble. À partir
de 15 ans, plus de vie sans lecteur CD ou MP3,
gravures et téléchargements venant alimenter le tout
: la musique est la pratique culturelle la plus prisée des
adolescents, loin devant la télévision. Et n’oublions pas
l’importance des jeux vidéo (pour les garçons), l’usage
des forums et des chats sur Internet et celui
parfaitement maîtrisé du téléphone portable et des
fameux textos que l’on peut même s’envoyer
discrètement pendant les cours : certains virtuoses
sont capables de les composer en gardant leur
portable au fond de leur poche ! Leur échange est
devenu un trait distinctif de la culture juvénile…
On soigne son look avant de partir au lycée en pensant
au regard des autres, on écoute du rap ou du reggae
pour aussi signer son appartenance au groupe de ses
amis... « On a supprimé l'uniforme en classe mais les
jeunes se sont donné entre eux de nouvelles consignes
vestimentaires parfaitement rigides ; la ségrégation
des sexes a été abolie mais dans la vie scolaire de tous
les jours, les échanges entre garçons et filles sont
soumis au contrôle constant des groupes ; l'école se
montre moins exigeante dans le maniement du français
mais la maîtrise de certains codes du langage
adolescent est une condition nécessaire pour
participer aux interactions autour de soi. Si on ne se
comporte pas comme les autres, la sanction n'est plus
d'être viré du bahut, mais de ne pas avoir d'amis, ce
qui peut être pire à cet âge. »
(Source : Martine Fournier, Lycéens : la culture des
pairs, Sciences humaines Autrement, 2005)
que l’appartenance au groupe est un ressort
fondamental de la vie des lycéens et que plus que la
crainte des sanctions règne dans les établissements
scolaires la crainte de la mise à l’écart par les pairs.
Activité 3 : trouver l’idée principale dans un texte et la reformuler.
Méthode : lorsque vous allez reformuler l’idée du texte vous devez introduire si possible l’auteur, sa
profession, le titre du document et la date de parution.
Texte
Reformulation de l’idée
Autrement dit, il faut faire sauter un certain
nombre d’oppositions qui sont dans nos têtes et qui
sont des manières d’autoriser des démissions : à
commencer par celle du savant qui se replie dans sa
tour d’ivoire. (Pierre Bourdieu, Le monde
diplomatique)
J’affirme qu’un peuple soumis pendant un demi-
siècle au régime actuel des cinémas américains
s’achemine vers la pire décadence. J’affirme qu’un
peuple hébété par des plaisirs fugitifs,
épidermiques, obtenus sans le moindre effort
intellectuel, j’affirme qu’un tel peuple se trouvera,
quelque jour, incapable de mener à bien une œuvre
de longue haleine et de s’élever, si peu que ce soit,
par l’énergie de la pensée. (G. Duhamel, Scènes de la
vie future)
Pour ma part, je trouve rassurant que les gens
doutent. Car l’ambivalence est source de conflits,
de débats et d’évolution. (B. Cyrulnik, Le nouvel
observateur)
« Malgré la crise, un jeune muni d’un BTS du
bâtiment est très recherché. « Nous avons en
moyenne 5 offres pour chacun de nos diplômés,
assure un proviseur de lycée professionnel. Certains
CAP, dans les métiers de bouche notamment,
peinent à trouver des candidats malgré des salaires
supérieurs à celui d’une infirmière débutante ou
d’un jeune prof »… Souvent éloignées des réalités,
les hiérarchies toutes faites entre métiers plus ou
moins nobles influent sur les choix des étudiants.
Souvent, à leur détriment : les professions
intellectuelles et certains univers comme l’édition,
le design ou le marketing sont survalorisés. A
l’inverse, sont snobés la vente, l’industrie,
l’artisanat… Des pans entiers de notre économie ne
trouvent pas le personnel nécessaire, de l’autre, de
jeunes diplômés n’arrivent pas à se caser… Et puis
il n’y a pas que l’excellence scolaire. Motivation,
débrouillardise et ouverture d’esprit font la
différence. »
Le Nouvel Observateur, 29 janvier 2009.
Les usages de la photographie restent socialement
codifiés et, par là, distincts et distinctifs. Les
ouvriers se l'approprient avec enthousiasme comme
le moyen d'immortaliser les évènements familiaux ;
les paysans s'en sont longuement méfiés avant de
l'adopter pour le même usage. Mais quand on s'élève
dans l'échelle du capital culturel, l'usage légitime
de l'appareil se déplace de l'objet photographié
vers l'objet crée par le photographe, le critère de
jugement passe du fonctionnel (est-ce qu'on voit
tout le monde sur la photo) à l'esthétique. Chez les
classes moyennes, aux scènes familiales se
substituent les souvenirs de voyages ; la photo
devient un élément du paraître qui se révèle dans la
corvée des « soirées diapo » dont l'objectif de
compétition sociale est à peine déguisé. Quant aux
classes supérieures, le désir de distinction les
oblige à mépriser cette pratique dès lors qu'elle est
devenue commune.
J. P. Delas, B. Milly, Histoire des pensées
sociologiques, Armand Colin, 2005
Fiche Mémo :
Source du tableau : http://michel.balmont.free.fr/pedago/bts/synthese.pdf
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