GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales 25/01/2017 PLASSARD Théo L2 CR : CHAZAL Justine Génétique médicale C. BEROUD 18 pages Révisions/Annales Plan A- Sujet d’examen L2 2013-2014 B- Sujet d’examen L2 2014-2015 A- Sujet d’examen 2013-2014 Réponses CDE A : Faux. La mère est nécessairement conductrice car le père ne peut pas transmettre une maladie récessive liée à l’X s’il n’est pas lui-même malade. B : Faux. Il y a trois cas dans lesquels une femme est conductrice obligatoire : o Elle a deux enfants atteint o Elle a un enfant atteint ainsi qu’un individu atteint dans ses antécédents o Elle est la fille d’un homme atteint 1/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales D : Vrai, sinon il serait malade E : Vrai, car son père, de la même famille que les malades, n’est pas malade donc ne peut pas transmettre la maladie. Réponses BE Le risque pour madame A d’avoir un enfant atteint est le risque qu’elle soit hétérozygote (1/2) multiplié par le risque de transmettre l’allèle (1/2), encore multiplié par le risque que l’enfant soit un garçon : ½ x ½ x ½ = 1/8 , réponse B D : Faux, si c’est une fille elle n’est pas atteinte mais porteuse saine, son risque est égal à 0. E : Vrai. Il faut identifier la mutation chez madame A avant de faire un DPN ou DPI, qui deviennent inutiles si la mère n’est pas porteuse. 2/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses BC Le risque d’être hétérozygote pour monsieur C est de 2/3 car il est le frère d’un individu atteint (il n’est pas homozygote car il n’est pas malade, il reste 3 possibilités : il n’est pas porteur, ou hétérozygote avec l’allèle muté de sa mère, ou hétérozygote avec l’allèle muté de son père) Le risque pour madame D est de ¼ car elle est la cousine d’un individu atteint. Le père de l’individu atteint est hétérozygote, son frère a donc un risque ½ de porter lui aussi la mutation, s’il la porte il a ½ chance de la transmettre à sa fille, madame D, son risque est donc de ¼. Réponse A Risque pour un couple d’avoir un enfant atteint (pour une maladie autosomique récessive) = risque que la mère soit hétérozygote x risque que le père soit hétérozygote x ¼ |CR : ¼ = risque d’homozygotie : risque que les parents transmettent tous les deux l’allèle muté : ½ x ½ ] = 1/4 x 2/3 x 1/4 = 1/24. 3/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses CD Le risque d’être hétérozygote pour monsieur B est de 2pq = 2√q² Avec q la fréquence de l’allèle muté, p la fréquence de l’allèle sain. q² est la fréquence des homozygotes malades, et 2pq celle des hétérozygotes. La maladie concerne les homozygotes, sa fréquence est donc q² = 1/40 000, q = 1/200 2√q² = 2 x 1/200 = 1/100 Le risque pour le couple A-B d’avoir un enfant atteint est = risque que la mère soit hétérozygote x risque que le père soit hétérozygote x ¼ [CR : ¼ = risque d’homozygotie] = 2/3 x 1/100 x ¼ = 1/600 Réponses ACE Rappel : un gène soumis à empreinte parentale n’est exprimé que par l’un des deux allèles, selon le gène, soit le maternel, soit le paternel. 4/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses CE A : Faux, il peut y avoir une mutation de novo D : Faux. C’est l’inverse, puisque la population de malades reste stable, une proportion élevée de mutations de novo permet de maintenir le nombre de malades si la maladie est grave et rend la reproduction difficile. Réponses ACDE 5/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses AD D : Vrai, en théorie, en fonction de l’épissage, cette partie mutée sera ou non traduite en protéine. On retrouvera le remplacement d’AA au niveau de la protéine si la mutation se trouve dans un exon. [CR : le « théoriquement » a donc toute sa place ici.] E : Faux : Ce n’est pas le cas pour les mutations isosémantiques Réponses BDE Réponses BE C : Faux, les vecteurs viraux sont plus efficaces. D : Faux, par exemple il existe des petites molécules induisant la translecture 6/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses BD B : Vrai, la mutation est bien récessive [CR : il faut 2 mutations d’un même allèle dans la cellule] mais se transmet sur un mode dominant. Réponses BDE A : Faux, on regarde les chromosomes sans les détruire, on n’extrait donc pas l’ADN en conservant la forme chromosome. (Gros débat à ce moment du cours, les chromosomes ne sont pas considérés comme des extraits d’ADN. Un ADN extrait est un échantillon dans un tube qui est prêt à être manipulé.) C : Faux, impossible sur un caryotype, l’échelle n’est pas adaptée. Réponse E B : Faux, car on parle de translocation robertsonienne 7/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses ABDE Les techniques applicables en cytogénétique incluent les techniques de cytogénétique moléculaire : FISH et CGH array. Réponse E [CR : les 3 hommes peuvent potentiellement être le père]. 8/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses ABD Le génotype correspond à l’ensemble des allèles portés par l’individu. Ici on ne connait pas l’haplotype car les allèles ne sont pas ordonnés. On a seulement des données brutes : c’est un génotype. Un marqueur informatif est un marqueur qui permet de distinguer quel allèle de l’enfant provient du père et quel allèle provient de la mère. Un marqueur homozygote ne le permet pas, il est non informatif. Ex : le marqueur 1 est informatif car on sait que la mère a obligatoirement transmis à son fils le pic le plus à gauche, donc le pic le plus à droite chez l’enfant provient de son père, peut-être l’un des 3 hommes. 9/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales B- Sujet d’examen 2014-2015 Réponses BD Le risque de madame X d’être hétérozygote : la sœur de l’individu malade a un risque de 2/3 d’être conductrice, sa fille a donc un risque de 1/3 d’être conductrice (on divise par 2), et sa fille madame X a donc un risque d’1/6 d’être hétérozygote (on divise encore par 2). Pour monsieur Y, faisant partie de la population générale, son risque d’hétérozygotie est de 2pq = 2√q² = 2√1/2500 = 2 x 1/50 = 1/25 Réponse B Risque que la mère soit hétérozygote x risque que le père soit hétérozygote x ¼ [CR : ¼ = risque d’homozygotie] = 1/6 x 1/25 x ¼ = 1/600 10/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses AD A : Vrai, sa mère a un risque de 2/3, donc monsieur V a un risque de 1/3 D : risque que la mère soit hétérozygote x risque que le père soit hétérozygote x ¼ = 1/25 x 1/3 x ¼ = 1/300 Réponses AE A : Vrai, c’est lié à l’X, il serait malade s’il pouvait la transmettre (remarque : la pénétrance incomplète n’existe pas dans cette maladie). B : Faux, « elle est à perpète les oies », il reste cependant une probabilité qu’elle soit porteuse de la mutation. D : Faux, il est possible qu’il y ait eu une mutation de novo 11/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales [CR : E : Depuis la révision de la loi de bioéthique de 2011, le patient à l’obligation légale d’informer sa famille. Si une personne est avertie qu’elle présente une maladie génétique et n’informe pas sa famille de la possibilité d’être malade ou des mesures de préventions existantes (toujours dans le domaine du possible), alors cette personne peut être considérée comme responsable devant les tribunaux d’une rétention d’information.] Réponses BE B : Le risque du couple X-Y d’avoir un enfant atteint est : = risque que la mère soit hétérozygote x ½ (risque de transmission) x ½ (risque que ce soit un garçon) = 1/32 x ¼ = 1/128 Il ne faut pas oublier qu’il faut que ce soit un garçon, pour que l’enfant soit atteint ! (On tient compte du risque maximum, on ne considère pas le risque d’une mutation de novo qui est infime, mais celui que la maladie soit transmise). E : Vrai, c’est obligatoire, si elle n’est pas porteuse il est inutile de faire un DPN ou DPI. 12/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses ABCE D : Faux, 2pq Réponses AB B : Vrai, si on peut guérir il n’y a pas de raison d’interrompre la grossesse. C : Faux, certaines maladies graves ne sont pas létales. [CR : attention au mot « INDISPENSABLES » dans l’énoncé !] D : Faux, la notion d’âge n’importe pas. [CR : on peut effectuer une IMG jusqu’au terme de la grossesse]. Réponses AD 13/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses BCDE B : Vrai, il y a une fenêtre de développement uniquement chez l’enfant. C : Vrai, la plupart des formes sont sporadiques. Réponses BCD E : Faux, c’est une analyse quantitative, c’est une des limites du CGH arrays. Réponses ACE 14/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses ADE D : Vrai, on exclut la fin 2-1, car le fils du milieu a une recombinaison avec une fin 2-1 et n’est pas malade. E : Vrai, l’individu du milieu a un chromosome (le gauche) qui provient d’une recombinaison entre les deux chromosomes de son père. 15/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses BCD E : Faux, on ne peut pas conclure, mais certains marqueurs sont informatifs et nous renseignent sur l’origine des allèles. Réponses BD A : Faux, ce sont des données brutes non ordonnées. D : Vrai (homme n°2) 16/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses BCDE A : Faux, on ne le fait pas directement sur l’ADN extrait, on est obligé de pré amplifier l’ADN. E : Vrai, émulsion PCR. Réponses AE B : Faux, le « variant calling » est une comparaison à une séquence de référence. C : Faux, l’alignement positionne les séquences sur le génome, on ne repère pas une variation. C’est une probabilité que différentes séquences avec des motifs similaires ou identiques, superposables, soient alignés. Le « variant calling » remarque les différences de nucléotides lorsque les séquences sont alignées et évalue les probabilités que ce soit une variation ou une erreur d’alignement. Le « variant calling » vient après l’alignement. 17/18 GENETIQUE MEDICALE – Révisions/Annales Réponses ADE (question non corrigée en cours) La diapo du cours devrait être mise en ligne par le prof, elle contient également la correction du sujet de l’année dernière, qui n’a pas été faite pendant le cours. Courage à tous, pour les révisions comme pour les exams ! Dédicace que j’ai promis de faire à Elise, pour sa maitrise parfaite de la messagerie de l’ENT, on peut l’applaudir, mais aussi pour ses moyens mnémotechniques pleins de poésie :p Dédicace du CR : dernier ronéo du quad ! Bonnes révisions à tous 18/18