Carcinome à petites cellules :
Il s’agit habituellement d’une masse hilaire, plus ou moins nécrotique, engainant les
bronches et associée à des adénopathies médiastinales. Environ 5% se présentent sous forme
d’un nodule périphérique. De façon pratique, ces carcinomes à petites cellules souvent
métastatiques ont été classés en formes localisées ou diffuses, mais on doit actuellement
utiliser la classification TNM.
Les cellules s’y différencient de celles des autres carcinomes par une taille inférieure à 3
petits lymphocytes, par des noyaux denses sans nucléole, parfois écrasés, souvent moulés les
uns contre les autres et par un cytoplasme à peine visible.
Adénocarcinomes :
L’aspect macroscopique (et radiologique) typique est celui d’un nodule périphérique
avec souvent un centre fibreux et/ou une rétraction pleurale. Il peut aussi s’agir d’une masse
centrale, d’une lésion pseudo-pneumonique (évoquant alors une forme lépidique), d’une
atteinte diffuse liée à une lymphangite carcinomateuse et simulant une pneumopathie
interstitielle ou encore d’une atteinte pleurale simulant un mésothéliome.
Les aspects histologiques complexes sont reflétés dans la nouvelle classification (Tableau II).
In situ (BA pur), non mucineux ou rarement mucineux
A invasion minime (prédominance lépidique et invasion < 5 mm ou < 10%)
classé selon le sous-type prédominant
lépidique (BA non mucineux)
Variantes rares : mucineux à prédominance lépidique (BA mucineux), cystadénocarcinome
mucineux, colloïde, fœtal (bas grade et haut grade), entérique
Tableau II : Classification des adénocarcinomes pulmonaires [1,2]
BA : Bronchiolo-Alvéolaire dans la classification précédente (OMS 2004).
L’adénocarcinome invasif (le plus fréquent) associe en proportions variées plusieurs sous-
types. Le sous-type prédominant doit être précisé. Le sous-type lépidique (anciennement
bronchiolo-alvéolaire) est caractérisé par une colonisation des revêtements alvéolaires par
les cellules tumorales sans lésion infiltrante.
Carcinome épidermoïde :
Il s’agit typiquement d’une tumeur bronchique centrale bourgeonnante ou infiltrante, avec
éventuellement une atélectasie d’amont. Il peut aussi se présenter comme une lésion
périphérique. C’est le type de carcinome le plus susceptible de s’excaver. Il évolue
principalement par extension locale directe et les métastases à distance sont moins
fréquentes que dans les autres cancers pulmonaires.
Les carcinomes épidermoïdes pulmonaires sont généralement moins bien différenciés qu’au
niveau ORL. Les formes peu différenciées sont plus souvent métastastatiques.
Carcinomes à grandes cellules et ses variantes :
Le diagnostic de carcinome indifférencié à grandes cellules est un diagnostic d’exclusion
qui ne peut être affirmé que sur prélèvement chirurgical ou après analyse immuno-
histochimique sur prélèvement biopsique.
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