La lumière : à part quelques variétés, le bananier a des besoins en lumière importants, assurant sa
croissance comme tout végétal par photosynthèse. Attention cependant : lumière ne veut pas
forcément dire plein soleil… Certains bananiers ont besoin de beaucoup de lumière mais sans soleil
direct qui pourrait abimer les feuilles…
Le vent : l’ennemi public n°1 du bananier est le vent. Sous peine de voir les feuilles de son bananier
pulvérisées, il convient de privilégier un endroit relativement abrité du vent (pas plus de 15 km/h en
rafale). L’idéal est de planter contre un mur qui abritera les bananiers.
Protéger du froid : Dès le début du mois de novembre, sauf dans quelques rares régions, il est
nécessaire de protéger votre bananier du froid. Pour le feuillage, rien à faire, il est de toutes façons
perdu dès la première température négative, voir avant. Autant s’en débarrasser volontairement
pour pouvoir mieux protéger le reste. Il conviens donc de couper l’ensemble du feuillage, d’entourer
le pseudo-tronc de la cime au sol d’un plastic ou d’un voile blanc en insérant entre le tronc et la
protection un bon bourrelet de paille et surtout en empêchant l’eau de pénétrer par le haut. Enfin,
protégez le plus important : les rhizomes par un épais paillage qui fera parfaitement l’affaire.
Culture à l’intérieur :
Certaines variétés, plus sensibles au froid, ne pourront être cultivées toute l’année en pleine terre et
devront au moins être rentrées pour l’hiver, voir le début de l’automne. La culture des bananiers en
intérieur ne pose pas de problèmes en soi. Comme en extérieur, il faudra veiller à apporter à la
plante nutriments et lumière ainsi que bien entendu température minimale de conservation.
Nota : en ce qui concerne la lumière à apporter, nous vous conseillons de vous munir d’un luxmètre
pour définir le bon endroit où installer votre compagnon. Si vous stockez dans un garage sans aucune
lumière, installez une lampe Métal Halyde ou CFL pour couvrir les besoins minimaux et programmez
une durée d’éclairage de 10h/jour…
En bac, pot /ou véranda : La culture en bac toute l’année est possible mais doit tenir compte du fait
que le bac doit être adapté à la taille du bananier. Pour les 1.50 mètres d’un Musa Velutina, pas de
problèmes, en revanche, pour les 6 mètres d’un Musa Balbisiana ou Basjoo, cela va être plus dur… En
effet, pour que la croissance soit cohérente, il faut que la taille du bac soit adaptée à l’espèce adulte.
Pour un grand bananier, il faudra donc prévoir des rempotages successifs pour arriver, au fur et à
mesure des saisons, à des tailles de pots pouvant dépasser le 350 litres (un beau bosquet de
Sikkimensis par exemple). Second souci, le vent. Outre le fait qu’il peut hacher le feuillage, il faudra
veiller à ce que la prise au vent du bananier ne risque pas de faire tomber le pot. Enfin, les apports en
eau et en nutriments seront plus importants que jamais, car il faudra compenser la carence nutritive
liée à la mise à disposition d’un espace réduit et peu profond.
Reproduction :
La reproduction des bananiers est assez simple, soit par division de sujets formant un groupe, soit
par germination, cette méthode est néanmoins beaucoup plus longue et assez complexe devant être
assimilée à un jeu qui n’offre aucune garantie de réussite mais qui est passionnant et très gratifiant.