
Convention - Prestation Photographies Nouveau-nés- CH Auxerre - 2016 |
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Article 2- Eléments contextuels
Le département de l’Yonne ne comporte que deux maternités : celle du Centre hospitalier
d’Auxerre et celle du Centre hospitalier de Sens. La maternité du Centre hospitalier
d’Auxerre de niveau IIB est la seule sur le sud de l’Yonne.
Le Centre hospitalier d’Auxerre offre une prise en charge complète de la parturiente et de
son bébé avec :
- un service de suivi des grossesses à risque
- des urgences gynécologiques
- un service de suites de naissance de 34 lits qui comporte une unité koala.
Près de 2100 accouchements ont lieu chaque année au Centre hospitalier d’Auxerre (2126
en 2015).
L’ensemble des professionnels de santé qui interviennent autour de la prise en charge de la
maman et de son bébé sont soucieux d’offrir un environnement serein, confortable et
sécurisant pour les premiers jours du bébé.
Offrir aux familles la possibilité de faire appel à un photographe pour immortaliser les
premiers jours du bébé fait partie de l’engagement du Centre hospitalier d’Auxerre au service
des patients et de leur bien-être.
Article 3 - Lieux d’intervention
Service des suites de naissance, 3
e
étage du Pôle Mères Enfants (bâtiment identifié « mer »)
Le photographe n’est autorisé à réaliser ses clichés que dans le cadre de la chambre de la
mère.
Article 4- Principe de fonctionnement, évaluation des besoins et redevance
Jusqu’à présent, le prestataire intervenait de la manière suivante :
o intervention tous les jours sauf le dimanche dans l’unité des suites de naissance. Le
prestataire se présentait à l’équipe du service qui lui donnait le nom des mamans et
des bébés et leur numéro de chambre et qui lui indiquait les chambres où il était
autorisé à aller ou non selon le contexte de la naissance ;
o le prestataire se rendait dans les chambres où il était autorisé et proposait ses
services aux familles pour faire des photos du nouveau-né dans la chambre ;
o il prenait ensuite rendez-vous avec les familles à leur sortie à l’extérieur de l’hôpital
pour leur exposer les clichés ou il leur communiquait le lien vers un site internet pour
aller regarder les clichés ;
o les familles restaient libres d’acheter ou non les clichés numériques et leurs
développement, le fait d’être photographié n’engageant en rien.
Dans la mesure où ni le prestataire agrée, ni le Centre hospitalier d’Auxerre n’étaient en
mesure de connaître le chiffres d’affaire dégagé par la vente des clichés pris à la maternité,
la redevance reversée au Centre hospitalier d’Auxerre avait été évaluée sur la base d’un
coût par accouchement réalisé au CHA, que celui-donne lieu à la commercialisation des
photos ou non.
Le montant de la redevance versée à la fin de chaque trimestre était donc égale au nombre
d’accouchements ayant eu lieu le trimestre écoulé fois le montant forfaitaire unitaire.
Le Centre hospitalier d’Auxerre est ouvert à d’autres propositions concernant le déroulé de la
prestation et les modalités de détermination de la redevance, dès lors que celle-ci repose sur
des données objectivables et auxquelles il a aisément accès.