2 DANIELE FAENZI
Soit B= (e1, e2, e3)la base canonique. La matrice MB(q)est alors :
211
110
101
,
ce qui répond à (1c).
Pour la question (1d), on considère un endomorphisme ude R3, et on note par
A= MB(u)sa matrice dans la base canonique B. Si x=x1e1+x2e2+x3e3, on a
u(x) = B·A·(x1, x2, x3)t. On n’obtient :
hu(x), xi= (A·(x1, x2, x3)t)t·I3·(x1, x2, x3)t=
= (x1, x2, x3)·At·(x1, x2, x3)t,
vu que la matrice dans la base canonique de la forme bilinéaire donnée par le produit
scalaire est l’identité I3. D’autre part on a :
q(x)=(x1, x2, x3)·MB(q)·(x1, x2, x3)t.
Donc q(x) = hu(x), xisi A= MB(q). De plus, comme Best orthonormée, u
est symétrique si et seulement si A=At, ce qui est le cas puisque MB(q)est
symétrique.
Il suffit donc de définir ucomme l’endomorphisme dont la matrice dans Best
MB(q). C’est-à-dire, on pose :
u(x) = u(x1e1+x2e2+x3e3) = BMB(q)(x1, x2, x3)t.
Pour (1e), on remarque d’abord que, si Pest la matrice de passage de Bà une
base B0orthonormée de valeurs propres pour u, on a :
MB0(u) = P−1MB(u)P=PtMB(u)P, matrice diagonale.
Mais, vu qu’on a imposé MB(u)=MB(q), on n’obtiendra :
MB0(q) = PtMB(q)P, matrice diagonale,
ce qui implique que la base B0est orthogonale pour q(et bien entendu orthonormée).
Il faut donc chercher une base orthonormée de vecteurs propres de u. On re-
marque que ua rang 2donc 0est une valeur propre, et on sait que son espace
propre est Et= vect((1,−1,−1)t). L’orthogonale E⊥
0de cet espace est défini par
l’équation x1−x2−x3= 0. Une base de E⊥
0est donc :
v1= (1,1,0)t,
v2= (1,0,1)t.
On calcule la matrice de la restriction de qà cet espace par :
M(v1,v2)(q|E⊥
0) = 110
101·
211
110
101
·
1 1
1 0
0 1
=5 4
4 5.
On voit aisément que le polynôme caractéristique de cette matrice admet comme
racines 1et 9. Les espaces propres sont donc :
E1= vect(v1+v2) = vect((2,1,1)t),
E9= vect(v1−v2) = vect((0,1,−1)t).