Output 4.1_DIVIN

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Output Composante 4.1
Création d'un Laboratoire pour
l'échantillonnage, l'emballage et l’envoi
du matériel génétique aux laboratoires
spécialisés
Cet output a été réalisé dans le cadre du projet DIVIN, “Développement des
Interventions innovantes sur les cépages de Vignes autochtones pour l’INtégration
italo-tunisienne”, financé avec le soutien du Programme de Coopération
Transfrontalière Italie-Tunisie 2007-2013. N. d’identification du contrat : 1.1.002, CUP
B14G13000060006.
Le programme Italie-Tunisie s’inscrit dans le cadre de la composante de
coopération transfrontalière (CBC), de l'Instrument Européen de Voisinage et de
Partenariat (IEVP). Concerne cinq provinces de la Sicile (Agrigente, Caltanissetta,
Raguse, Syracuse, Trapani) et six régions côtières de la Tunisie (gouvernorats de
l'Ariana, Béja, Ben Arous, Bizerte, Jendouba, Nabeul). L'objectif principal est la
promotion de l’intégration économique, sociale, institutionnelle et culturelle entre les
régions tunisiennes et siciliennes par un processus de développement conjoint et
durable, sur la base d'un centre de coopération transfrontalière.
Pour plus d'informations sur le Programme de Coopération Transfrontalière ItalieTunisie 2007-2013, voir : http://www.italietunisie.eu
Les informations y contenues ne reflètent pas nécessairement la position ou l'opinion
de l’Autorité de Gestion du Programme ou de la Commission Européenne.
Ce dossier n’engage que les partenaires du projet et ni l’Autorité de Gestion
Commune ni la Commission Européenne ne sont pas responsables de l'usage qui
pourrait être fait des informations qui y sont contenues.
DIVIN est un projet cofinancé par le Programme de
Coopération Transfrontalière Italie-Tunisie 2007-2013
Sfide comuni, obiettivi condivisi
Sommaire
Contexte de création du laboratoire........................................................................................ 4
Zone noire : première zone de récolte...................................................................................... 5
Zone noire : phase d’échantillonnage...................................................................................... 6
Zone noire : envoi aux laboratoires specialisés ........................................................................ 8
Zone noire : échantillonnage des cépages réhabilités .......................................................... 9
Zone grise : culture dans les cellules climatiques et expédition des échantillons
assainis…………………………………………………………………………………………………...11
Zone blanche : transfert dans la Screenhouse ...................................................................... 12
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Contexte de création du laboratoire
Au sein de la Composante 4 «Divin actions pilotes pour la définition d’une carte
génétique des cultures», une correcte utilisation des espaces de laboratoire et des
équipements spécifiques a été essentielle pour la gestion appropriée du matériel
assaini. Cet emploi a été crucial pour assurer le bon état des échantillons jusqu'aux
laboratoires spécialisés de destination, et par conséquent, pour atteindre les objectifs
du projet DIVIN. Les opérations de collecte, de sélection et de préparation des
échantillons ont été adaptées en fonction de l’utilisation finale des échantillons et du
stade phénologique des plantes concernées. Afin de faciliter toutes les opérations, on
a prévu de différents espaces, chacun pour une tâche spécifique, nécessaires aux
différentes étapes de préparation du matériel collecté et assaini.
Notamment dans l’action 4.1 «Création d'un Laboratoire pour l'échantillonnage,
l'emballage et l’envoi du matériel génétique aux laboratoires spécialisés», les
partenaires scientifiques du projet ont identifié des espaces différents où le matériel
collecté dans le champ a été sélectionné et attentivement préparé pour l’envoi aux
laboratoires spécialisés. D’autres espaces ont été utilisés pour garder et cultiver les
plants assainies.
Dans la même action 4.1, des procédures pour l’emploi adéquat des différents
espaces ont été définies, en assurant la maintenance des plantes assainies et une
réduction de possibilités de réinfection dans les opérations. De manière efficace, la
collaboration active entre les partenaires scientifiques du projet DIVIN a permis
d’uniformiser les processus de travail dans les espaces du laboratoire, en faveur des
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lignes directrices très utiles pour la gestion future du matériel. Dans une seconde étape,
l'IBBR a coordonné la validation des procédures dans les différents espaces.
L’action 4.1 a été cordonnée par le Partenaire 1, IBBR, avec la collaboration des
équipes des partenaires scientifiques, CBBC, INRAT et du Demandeur.
Zone noire : première zone de récolte
Dans une phase initiale, le matériel a été transporté du champ à une première zone de
collecte, utilisée pour la sélection et la préparation des échantillons (Fig.1). Cette zone,
définie « noire », comprend à son tour
tous les espaces du laboratoire pour les
manipulations
du
matériel
potentiellement infecté, décrites dans
les chapitres suivants. Au cours de cette
phase, une attention particulière a été
accordée
aux
outils
utilisés.
En
Fig. 1. Sélection et préparation des échantillons particulier, afin d’éviter la transmission
collectés en plein champ (zone noire).
de maladies possibles (en particulier
des infections fongiques) entre les plantes mères et prévenir la contamination entre
matériels différents, les sécateurs et tous les outils utilisés ont été nettoyés de nouveau et
traités à l'hypochlorite de sodium.
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Zone noire : phase d’échantillonnage
On a procédé à l’échantillonnage de tout le matériel potentiellement infecté dans la
« zone noire » du laboratoire. En général, toutes les méthodes d'échantillonnage
doivent assurer le bon état de l'échantillon jusqu'à ce qu'il arrive dans le laboratoire de
destination. Des différentes procédures ont été appliquées sur la base de l’utilisation
finale des échantillons. Quatre catégories des échantillons, distinctes en termes d’état
sanitaire de la plante d'origine, temps de récolte, modalité et durée de stockage ont
été jugés indispensables par les partenaires scientifiques du projet. Il s’agit en particulier
de :
1) Échantillons
provenant
de
plantes
cultivées
en
plein
champ
pour
l’assainissement par embryogenèse somatique (E1).
2) Échantillons de plantes cultivées en plein champ pour les analyses génétiques et
sanitaires (E2).
3) Échantillons de plantes cultivées dans des conditions contrôlées pour les
analyses génétiques et sanitaires (E3).
4) Échantillons de plantes assainies cultivées dans des conditions contrôlées pour la
multiplication des génotypes d'intérêt (E4).
Les échantillons utilisés pour l'embryogenèse somatique (E1) sont composés des
inflorescences immatures collectées à partir de plantes adultes avant la fin de la
floraison, à la fin du printemps (Avril et Mai en Méditerranée) (Fig. 2a et b). Les
inflorescences ont été séparées avec soin à partir des plantes mères par l'utilisation de
lames de rasoir stériles ou des cisailles qui ont été stérilisées dans le passage entre une
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plante et la suivante. Afin de faciliter le transport à courte distance, les fleurs ont été
placées dans des boîtes de Pétri fermées avec une du Parafilm, pour permettre
l'échange de gaz.
Dans le cas des échantillons destinés aux analyses génétiques et sanitaires (E2), il a été
essentiel d’assurer la qualité du matériel de départ. Les échantillons prélevés sur le
Fig. 3a et b : Echantillons de vigne récoltés au cours de la saison de croissance pour les analyses
génétiques et sanitaires (zone noire).
terrain ont été conservés dans des sacs en polyéthylène, clairement étiquetés et bien
fermés. Chaque sac a été inspecté pour la présence des insectes vecteurs potentiels
d'agents pathogènes. Les échantillons pour les analyses génétiques ont été constitués
de feuilles récoltées au cours de la saison de croissance, ou du tissu sous-cortical
obtenu à partir de branches ligneuses.
Pour les analyses sanitaires la représentativité et la normalisation de l'échantillon
constituent des facteurs critiques, indépendamment de la méthode utilisée (test
sérologique ou moléculaire). En particulier, dans les espèces d'arbres, la distribution de
l'agent pathogène dans la plante est erratique et souvent soumise à des variations
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saisonnières. Par conséquent, ces échantillons ont été composés de feuilles (au moins
10) ou pétioles collectés pendant la saison de croissance, ou à partir du tissu souscortical (à partir des sarments lignifiés au moins 10-15 cm de long). Afin d'assurer
l'homogénéité des échantillons, les feuilles et les sarments ont été rassemblés de
différentes zones de la même plante, en prenant soin de choisir les parties présentant
des symptômes liés aux maladies d'étiologie virale. Le choix de la période
d'échantillonnage (et par conséquent du type d'échantillon) a varié dans le cas de
maladies virales. En particulier, les maladies associées au court noué (GFLV, ArMV) ont
été détectés préférentiellement au printemps, tandis que l’enroulement foliaire
(GLRaVs) et le Bois strié (GVA, GVB, GVD) en automne.
Zone noire : envoi aux laboratoires specialisés
En général, tous les échantillons doivent être clairement étiquetés et accompagnés de
la documentation appropriée. Les échantillons aussi préparés ont été transportés à
deux laboratoires : l’un des cultures cellulaires et l’autre des analyses. Il s’agit de deux
laboratoires séparés, où les échantillons ont été déplacés, en fonction de leur
différente utilisation finale.
Ainsi préparés, les échantillons destinés à l’embryogenèse somatique ont été
transportés au laboratoire des cultures cellulaires. Dans ce lieu les normes de propreté
et stérilité des espaces en contact avec le matériel ont été constamment garanties. Les
boîtes de Pétri ont été entreposés dans des réfrigérateurs destinés uniquement au
matériel végétal. Dans ce moment les inflorescences de cépages ont été stockées à 4
8
° C, pour un maximum de 7 - 10 jours jusqu'à la mise en œuvre des protocoles pour
l'embryogenèse somatique.
Les échantillons pour les analyses génétiques et sanitaires ont été transportés au
laboratoire d’analyse, un espace clairement distinct par rapport au laboratoire des
cultures cellulaire, afin de minimiser le risque de contamination des milieux stériles. Une
fois dans le laboratoire spécialisé, le matériel pour les analyses génétiques a été lavé,
isolé par un scalpel jetable ou des lames de rasoir stériles, pesé avec des balances
analytiques et divisé en parts de 50 mg qui sont immédiatement congelés et conservés
à -20 °C. De même façon, le matériel pour les analyses sanitaires, a été lavé et séché
et en fonction du type d'échantillon (feuilles ou pousses) les nervures ou le phloème
sous-corticale ont été isolés au moyen d'un scalpel ou de lames de rasoir à usage
unique stériles. Des échantillons de feuilles et de pousses ont été finement broyés et
mélangés, et finalement divisée en aliquotes de 50 mg qui ont été immédiatement
congelés et conservés à -80 C. Dans le cas où il n’a était possible le traitement
immédiat des échantillons, les feuilles ont été stockées dans leurs sacs à 4 °C pendant
une semaine dans un réfrigérateur destiné uniquement au matériel végétal. Dans les
cas des vignes ligneuses, il a été possible de les conserver à 4 °C pendant quelques
semaines.
Zone noire : échantillonnage des cépages assainis
L’échantillonnage des cépages assainis pour les analyses génétiques et sanitaires
(catégorie d’échantillons E3) a eu lieu dans la « zone noire » du laboratoire. Les
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protocoles adoptés pour l'échantillonnage du matériel sur le terrain ont été également
utilisés pour les analyses génétiques et sanitaires à partir des cépages assainis en culture
sur un milieu artificiel. Dans ce cas, la principale différence est la taille de l'échantillon
en raison de moins de matériel obtenu par culture in vitro.
On a utilisé des portions de feuilles expansées, pétioles et tiges non ligneuses, de
plantules d'au moins 30 jours. Encore une fois pour les analyses sanitaires, une attention
particulière a été accordée
à
l'utilisation
provenant
parties
Fig. 4 a et b. Sélection du matériel pour les analyses génétiques et
sanitaires à partir des cépages réhabilités en culture sur un milieu
artificiel (zone noire, matériel n’est pas encore sélectionné).
de
de
la
de
tissus
différentes
plante,
à
l'exception des racines. (Fig.
4a e b). Dans un tel cas, le
matériel provenant des cultures in vitro a été lavé soigneusement pour éliminer tous
résidus du milieu de culture et finement haché avec un scalpel ou des lames stériles (à
usage unique), divisé en aliquotes de 50 mg avec des balances de précision, et
immédiatement congelé et conservé à -80 C.
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Zone grise : culture dans les cellules
expédition des échantillons assainis
climatiques
et
Suite à l’assainissement par embryogenèse somatique, dans la « zone grise » du
laboratoire, les génotypes
locaux de cépage ont été
multipliés
culture
in
des
vitro
par
extrémités.
Dans ce cas, l'échantillon
de
référence
représenté
par
nombreuses
produites
Fig. 5a et b. Pousses de vigne cultivées dans des cellules contrôlées
(zone grise).
est
à
événement
régénération
les
plantes
partir
unique
d'un
de
(catégorie
d’échantillons E4). Toutes les opérations dans cette phase ont été effectuées dans des
conditions stériles garanties par des hottes stériles à flux laminaire, et par l'utilisation de
verrerie et matériels plastiques stériles ou stérilisés à l’autoclave, loin de toute source
possible de contamination dans un espace du laboratoire faisant partie de la «zone
grise» où le matériel infecté n’arrive pas.
Une fois isolées dans des conditions stériles, les pousses de vigne ont été cultivées dans
des cellules contrôlées sur milieu artificiel, jusqu'à atteindre la taille appropriée pour être
transférées dans un pot (Fig. 5a et b). Afin d'éviter d’éventuelles réinfections, toutes les
opérations de transfert dans les pots ont été effectuées dans un environnement isolé de
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l'extérieur, en utilisant des mélanges de substrat stérile. Cet espace aussi est inclus dans
la zone grise dédiée à l’étiquetage, emballage et possible stockage à 4°C jusqu'au
moment de l'expédition. Les échantillons clairement étiquetés, ont été attentivement
préparés avec la documentation nécessaire.
Zone blanche : transfert dans la Screenhouse
Une fois acclimatées, les
plantes
ont
été
transférées
dans
des
installations
avec
des
filets
anti-insectes
(screenhouse) (Fig. 5c).
Plus
précisément,
l'organisation
Fig. 5c. Screenhouse avec des filets anti-insectes pour la conservation des
cépages de vigne (zone blanche).
de
la
screenhouse, a prévu
deux différentes régions
séparées par un système de portes avec réseau à double maille. L’espace dédié aux
plantes réhabilitées est identifié comme « zone blanche ». Il s’agit d’une plus grande
surface, dédiée à la culture de plantes en pots et à la collecte du matériel. Pour
réduire le risque de transmission d'agents pathogènes toutes les pratiques agricoles
(irrigation, fertilisation, taille, nettoyage des locaux de résidus végétaux) ont été
réalisées avec le plus grand soin par de personnel technique hautement qualifié. Le
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matériel nouvellement introduit a été soumis à des inspections périodiques pour vérifier
l'état sanitaire des plantes et de l'identité variétale.
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