NOTE DE BRIEF
Après Le Caire, Lisbonne et Tripoli, Bruxelles accueille le quatrième sommet entre l'UE et
l'Afrique les 2 et 3 avril, dont le thème est "Investir dans les personnes, pour la prospérité et
pour la paix".
Ce sommet réunit une quarantaine de chefs d'État ou de gouvernement de l'Union européenne
et du continent africain, ainsi que les hauts responsables des institutions de l'UE et de l'Union
africaine.
L’Afrique est le premier bénéficiaire de l’aide européenne (43% de l’Aide publique nette
européenne en 2010 et 75% des crédits de fonds européen pour le développement (FED) et
l’Union européenne est le premier bailleur de l’Union africaine.
Pour la période 2014-2020, ce sont 30,5 Md€ qui seront alloués pour l’ensemble des Pays
d'Afrique, Caraïbes et Pacifique au titre du 11
ème
Fonds européen de développement, dont
près de 14 Md€ destinés à soutenir les programmes nationaux des Etats africains, 3 Md€
affectés aux programmes indicatifs régionaux et enfin 3,5 Md€ pour le financement de
programmes thématiques (dont la Facilité africaine de paix),.
La réflexion menée lors du sommet porte sur la réorganisation du partenariat EU-Afrique en
le recentrant sur 3 objectifs stratégiques:
⋅ La paix et la sécurité sont un préalable au développement humain. La coopération
dans ce domaine entre les deux continents a donné des résultats significatifs jusqu'ici
dans un certain nombre de régions – la Corne de l'Afrique et le Sahel, par exemple – et
les participants au sommet réfléchiront aux moyens de renforcer le soutien de l'UE aux
capacités dont dispose l'Afrique pour gérer la sécurité sur le continent.
⋅ Les populations sont au cœur du partenariat entre l'UE et l'Afrique. Il s’agit de
marquer l’importance du capital humain par l'éducation et la formation, y compris des
femmes et des jeunes, en leur permettant d'acquérir les compétences et les
connaissances nécessaires pour une meilleure insertion professionnelle. Des questions
comme la mobilité et la lutte contre la traite des êtres humains pourraient aussi être
abordées.
⋅ La prospérité est également capitale pour les deux continents. En matière de lutte
contre le changement climatique, un engagement euro-africain dans la perspective de
la COP 21 à Paris ; le rôle central de l’agriculture, notamment familiale ; le soutien à
l’investissement ; la poursuite des négociations relatives à la conclusion d’accords de
partenariats économiques (APE).