Ce qu`il faut savoir sur les élections américaines

publicité
TOPIC
Tout ce qu’il faut savoir sur
les élections américaines 2016
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
Dans nos topics, le spécialiste des marchés Bolero
Tom Simonts approfondit un sujet de bourse spécifique comme une introduction en bourse, une fluctuation des prix du pétrole, mais il peut également
s’agir d’une bourse ou d’un secteur spécifique qu’il
passe au peigne fin.
Le 8 novembre 2016 est depuis quelque temps une date importante dans tous les agendas américains. Ce jour-là, il sera en
effet possible (mais pas obligatoire) d’aller aux urnes pour élire
le nouveau président des États-Unis. Qui ne sera pas n’importe
qui. Pour être éligible, il faut avoir au moins 35 ans et être né
et avoir résidé au moins 14 ans aux États-Unis. Ces conditions
doivent être remplies pour prétendre à la Maison-Blanche.
Dans ce premier numéro (qui sera suivi d’un second), nous
allons expliquer les règles du jeu et ses conséquences pour les
quatre années à venir. Nous allons analyser la situation d’un
point de vue économique, politique et financier en nous inspirant
de certains observateurs particulièrement intéressés au sein
du Groupe KBC. Nous allons présenter leurs vues sur plusieurs
grandes questions qui se posent à la veille de la grand-messe
politique américaine.
Dans un prochain numéro, nous nous pencherons sur l’impact de l’élection de Donald Trump ou de Hillary Clinton sur
les marchés financiers. Nous tenterons de faire la lumière sur
l’évolution à prévoir en ce qui concerne les monnaies, mais aussi
les sensibilités sectorielles (Hillary Clinton n’étant par exemple
pas très favorable au secteur de la santé). Et nous étudierons la
manière de vous positionner sur ou via les marchés obligataires.
Et lorsque les résultats tomberont - soit à l’aube du 9 novembre
-, nous serons prêts à donner notre point de vue sur l’impact des
résultats sur les marchés financiers.
© 2016 - Tous droits réservés
2/15
The winner takes it all
6
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
L’élection du président américain est basée sur le système des grands électeurs.
Chaque État compte un certain nombre de grands électeurs en fonction de sa
population. Lorsque les Américains vont aux urnes, ils ne choisissent donc pas
directement Hillary Clinton ou Donald Trump, mais bien un grand électeur lié à l’un
des candidats présidentiels. Lorsque les votes ont été émis et comptés, le candidat
ayant le plus de grands électeurs à son nom remporte automatiquement tous les
autres votes. The winner takes it all.
Il en va ainsi dans tous les États, sauf dans le Nebraska et dans le Maine. Il va
de soi qu’un vote est important, mais si le gagnant remporte la mise, il n’est
guère utile pour un candidat de se battre dans un État où son parti ne s’est pas
imposé par le passé. Ainsi, cela n’a pas de sens pour un Démocrate de se démener au Texas, alors qu’en Californie, un Républicain a intérêt à s’effacer devant un
Démocrate.
Bien entendu, il convient de ne pas oublier les ‘swing states’, soit les États indécis où aucun des deux candidats n’a vraiment la majorité. La Floride par exemple,
avec ses 29 grands électeurs qui, en 2000, ont fait pencher la balance en faveur
de George W. Bush. D’autres ‘swing states’ à surveiller sont l’Ohio, la Virginie, le
Colorado, la Caroline du Nord et le Nevada.
Pour prétendre à la Maison-Blanche d’ici janvier 2017 et en recevoir les clés le 20
janvier, le nouveau président doit totaliser 270 grands électeurs. Le système des
grands électeurs permet difficilement de déterminer la première place dans les
pronostics puisque ceux-ci reposent sur l’opinion des électeurs individuels. Sur la
base des données collectées par PredictWise, Hillary Clinton semble être la favorite absolue. Deux méthodologies différentes le montrent, mais l’honnêteté nous
pousse à ajouter que le Brexit n’était pas ‘vraisemblable’ selon les sondages...
Source http://predictwise.com/politics/
© 2016 - Tous droits réservés
4/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
L’impact des élections sur l’économie américaine
La plupart des observateurs s’accordent pour reconnaître que les élections présidentielles américaines ont un impact direct limité sur l’économie. Elles ne sont toutefois pas sans conséquences. L’incertitude entourant l’identité de celui ou celle qui
occupera la plus haute fonction de l’État incite à la prudence. Les investissements
et par extension la croissance économique s’en trouvent par conséquent freinés.
Cette année, aucun impact n’est encore perceptible. L’économie américaine poursuit sa modeste progression, tandis que le chômage et l’inflation restent sous contrôle. Le terme Boucles d’or a été entendu plus d’une fois ces derniers mois.
Lorsqu’un nouveau président arrive à la Maison-Blanche, l’économie continue
bien entendu de tourner selon la politique du gouvernement précédent et des
directeurs actuels de la Fed. L’impact d’une nouvelle politique, en supposant
qu’elle stimule effectivement la croissance, n’est donc perceptible que plusieurs
© 2016 - Tous droits réservés
5/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
années plus tard. Il n’en est pas allé autrement sous Barack Obama ou sous Ronald
Reagan. Ainsi que le montre le graphique ci-dessous, le taux de chômage a évolué
radicalement entre la période précédant l’investiture de Barack Obama et la fin de
son double mandat, la question étant de savoir si cela est dû à la Maison-Blanche
ou à des éléments économiques internationaux.
https://aneconomicsense.files.wordpress.com/2015/11/unemployment-rates-obama-vs-reagan-up-tooct-2015.png
Nicolas Bloom, professeur à l’Université de Stanford, s’est plongé dans l’histoire et
a constaté que sur les trente dernières années, l’incertitude économique a ressurgi
à deux reprises : la première fois lors de l’affrontement Bill Clinton-George Bush
Senior et la seconde, lorsque George Bush Senior a croisé l’épée avec Al Gore.
© 2016 - Tous droits réservés
6/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
Dans les deux cas, il s’agissait de deux nouveaux candidats à l’élection présidentielle. Nicolas Bloom n’exclut pas qu’aujourd’hui aussi, l’incertitude économique
soit élevée. Non seulement parce que deux nouveaux candidats se présentent, mais
aussi parce que l’un d’eux n’a encore jamais exercé un mandat politique (Donald
Trump). Nicolas Bloom compare le degré d’incertitude que l’élection de Donald
Trump provoquerait avec celui du Brexit au Royaume-Uni. Ainsi qu’avec la réaction
qui a suivi sur les marchés.
Chances de victoire
Cijfers augustus: https://mishgea.files.wordpress.com/2016/08/silver-odds-2016-08-04.png
7/15
© 2016 - Tous droits réservés
6
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
Qui dit quoi ?
Les impôts
Donald Trump entend réduire le nombre de tranches d’imposition de 7 à 3, abaisser l’impôt des sociétés, supprimer les droits de succession et relever la déduction standard pour les personnes. Selon l’analyse de la Tax
Foundation, les personnes percevant les revenus les plus élevés enregistreraient une hausse à deux chiffres de
leur revenu, alors que le quart inférieur verrait son revenu diminuer de 1,9% au maximum. Toujours selon une
analyse de la Tax Foundation, le plan de Donald Trump coûterait au gouvernement américain environ 5 900 USD
en charges sur les revenus sur une période de dix ans.
Les créations d’emplois
Donald Trump déclare qu’il va créer 25 millions d’emplois dans les 10 prochaines années. Selon lui, trop
d’emplois sont perdus, surtout dans l’industrie, au profit d’autres pays. Il a l’intention d’abaisser l’impôt des
sociétés du taux actuel de 35% à 15% et il affirme que les investissements d’infrastructures, la résorption
du déficit de la balance commerciale, l’abaissement des impôts et l’allègement de la régulation stimuleront les créations d’emplois.
Les accords commerciaux
Les Républicains ont jadis défendu le libre-échange effréné, mais ce n’est pas le cas de Donald Trump.
Celui-ci ne se dit pas contre le commerce, mais il estime que chaque accord devrait avant tout protéger
l’industrie américaine. Il s’oppose farouchement au Partenariat transpacifique et a répété à plusieurs
reprises qu’il rouvrirait les négociations sur les accords déjà signés, tels que l’Accord de libre-échange
nord-américain (ALENA), et qu’il mettrait un terme à ces accords si les exigences américaines n’étaient
pas entendues. Il a accusé des partenaires commerciaux américains tels que le Mexique et la
Chine de pratiques commerciales déloyales, de manipulation des devises et de
vol de la propriété intellectuelle.
La dette nationale
La crise financière de 2008 a fait exploser les
déficits budgétaires étant donné que les recettes
fiscales se sont effondrées et que les autorités
se sont vues contraintes d’effectuer des dépenses de relance. La dette fédérale a doublé
pour atteindre environ 75% du PIB et elle va
continuer à grimper si aucune action n’est
entreprise. Donald Trump semble indécis :
il hésite entre parier sur un raffermissement de la croissance économique qui
épongerait automatiquement la dette
de l’État et renégocier cette dette
© 2016 - Tous droits réservés
publique.
8/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
Les impôts
Hillary Clinton souhaite s’attaquer à l’inégalité des revenus en relevant les impôts des plus fortunés. Elle réclame notamment une hausse de 4% sur les revenus supérieurs à 5 millions USD, elle
souhaite encourager l’impôt sur les gains en capital et fermer les ‘portes de sortie fiscales’ pour les
riches. Elle en appelle également au relèvement des avantages fiscaux pour les soins de santé et
les dépenses consacrées à l’enseignement dans la classe moyenne. Selon une analyse du Tax Policy
Center, 1% de la population paierait environ trois quarts des hausses d’impôts proposées.
Les créations d’emplois
Hillary Clinton souhaite créer des emplois en investissant dans une production de pointe, les technologies, l’énergie durable et les petites entreprises.
Elle envisage également d’améliorer la formation des travailleurs et
compte partiellement sur le relèvement des impôts des Américains les
plus fortunés pour la financer. Elle estime que sur la base des constatations d’experts indépendants, ses plans devraient permettre la
création de 10 millions d’emplois.
Les accords commerciaux
Hillary Clinton a jadis qualifié le Partenariat transpacifique de ‘standard en or’ pour les accords commerciaux internationaux. L’ALENA a
été signé sous la présidence de Bill Clinton. À présent que l’opinion
publique semble s’opposer au libre-échange, Hillary Clinton prend
elle aussi ses distances. Elle s’oppose désormais au TPP et à l’ALENA
sous leur formulation actuelle. “Nous devons faire du commerce avec
le reste du monde”, a-t-elle déclaré lors d’un premier débat en février.
“Mais nous n’avons pas prévu le filet de sécurité de base dont les travailleurs américains ont besoin pour pouvoir être compétitifs et tirer leur
épingle du jeu dans l’économie mondiale.”
La dette nationale
Hillary Clinton se montre assez catégorique en la matière : elle estime
que Donald Trump va encore creuser les déficits budgétaires plutôt qu’il
ne va les réduire. Elle n’a cependant avancé aucune mesure concrète visant à ramener le budget à l’équilibre. La plupart des défenses
qu’elle vise sont en revanche élaborées dans le respect de ce budget.
Les spécialistes ont calculé que la politique fiscale de Hillary Clinton
amènerait la dette d l’État au niveau vers lequel elle tend actuellement.
© 2016 - Tous droits réservés
9/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
Democrates ou Républicains ?
La question que se posent tous les investisseurs est de savoir si l’arrivée d’un
Républicain ou d’un Démocrate à la Maison-Blanche fera une différence. La
réponse la plus logique est la suivante : les marchés d’actions réalisent leurs
meilleures performances lorsqu’un Républicain est au pouvoir, un Républicain étant
supposé instaurer un climat plus favorable aux entreprises. Les données historiques montrent toutefois que cela ne serait pas tout à fait le cas.
En 1900, le Dow Jones a en moyenne progressé de 9% sous la présidence d’un
Démocrate, alors qu’un président républicain a dû se contenter de 6%. Selon
Blackrock, cette différence est toutefois gommée par les variations normales. En
d’autres mots, Donald Trump ou Hillary Clinton ? Il ne devrait pas y avoir de différence. Tout au moins pour les investisseurs.
Cela ferait-il une différence si le président et le Congrès ont ou n’ont pas la même
appartenance politique? Traditionnellement, une composition asymétrique est
censée avoir l’impact positif le plus marqué, le partage du pouvoir neutralisant
largement l’essentiel des pires instincts. Cette conviction n’est toutefois pas étayée
par les faits. Une étude révèle que sur la base des observations effectuées depuis
1928, deux ans après les élections, le S&P 500 a en moyenne progressé de 16,9%
lorsqu’un même parti a fourni à la fois le président et la majorité des deux chambres, de 15,6% lorsque le président n’était pas du même parti politique que les deux
chambres et de 5,5% lorsque les deux chambres étaient divisées. Dans l’histoire
récente, les performances médiocres dans le cas d’un parlement divisé connaissent
cependant deux grandes exceptions. Ainsi, le S&P 500 a grimpé durant les deux
années consécutives aux élections de 2010 et 2012 de respectivement 19% et 42%.
© 2016 - Tous droits réservés
10/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
En d’autres termes, il n’est pas simple d’émettre des prévisions sur la base du
résultat des élections américaines. Pronostiquer le résultat des élections sur la
base des performances du marché semble en revanche un peu plus fiable.
• Les 22 dernières élections présidentielles depuis 1928 ont dans 14 cas
été marquées par des bénéfices pour les marchés d’actions durant les
trois mois précédant l’échéance.
• Et dans 12 des 14 cas, le président ou le parti au pouvoir ont remporté la
Maison-Blanche.
• Durant 7 des 8 années durant lesquelles les marchés d’actions ont
reculé à l’approche des élections, le président ou le parti au pouvoir a dû
plier bagage. 1956, 1968 et 1980 sont les principales exceptions à cette
corrélation.
• Si 2016 ne fait pas exception, il semble donc que Donald Trump sera le
prochain homme le plus puissant du pays.
Les accords commerciaux vont-ils être remaniés
?
Rien n’est jamais aussi grave qu’il n’y paraît à première vue, mais il est certain que
les accords commerciaux conclus par les États-Unis avec plusieurs pays et régions
seront remis en cause. Ainsi, tant Hillary Clinton que Donald Trump rejettent le
Partenariat transpacifique (TPP), le traité de libre-échange entre les États-Unis
et onze pays du Pacifique. Ils souhaitent en outre conserver ou rapatrier autant
d’emplois que possible sur le sol américain.
Tant Hillary Clinton que Donald Trump estiment que les traités commerciaux
l’empêchent. Aux États-Unis, l’emploi - surtout industriel - a fortement diminué
ces dernières décennies au profit des travailleurs étrangers moins chers. Mais il
est aussi arrivé que le progrès technologique rende les travailleurs (partiellement)
superflus.
Un sursaut d’antimondialisme ne garantit donc pas le retour à l’âge d’or de l’industrie. À moins que l’un des candidats présidentiels ne change encore d’avis, il
semble donc que la politique économique américaine sera moins favorable au
commerce.
© 2016 - Tous droits réservés
11/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
https://static01.nyt.com/packages/images/newsgraphics/2011/1013-trade/1013-biz-TRADE2web.jpg
© 2016 - Tous droits réservés
12/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
Que se passera-t-il si...
…Hillary Clinton l’emporte ?
Scénario économique :
• Business as usual. Hillary Clinton va poursuive l’ère Clinton/Obama.
• Des mesures contre la fraude fiscale sont attendues, une Buffett Tax
pourrait être adoptée, des changements pourraient être opérés dans les
prix des médicaments et des négociations seront ouvertes sur de légères
adaptions à certains accords commerciaux.
• Une attitude positive à l’égard de l’immigration et donc, un plus grand
potentiel de croissance.
• Des investissements publics limités.
Scénario financier :
• Historiquement, les élections présidentielles affectent peu les marchés.
• L’impact peut être limité sur les marchés des changes. L’évolution du
dollar dépend surtout de la Fed et celle-ci devrait tendre vers un assouplissement monétaire progressif, ce qui se traduira par une appréciation du dollar.
• Les marchés obligataires évolueront dans le sillage de l’assouplissement
progressif de la politique monétaire et de l’accélération de la croissance
vers une hausse graduelle des rendements.
…Donald Trump l’emporte ?
Scénario économique :
• De l’incertitude dans un premier temps, ce qui pourrait avoir un impact
économique négatif. Les relations tendues avec le Congrès pourraient en
outre déboucher sur une impasse politique.
• Une politique d’abaissement de l’impôt des sociétés doublée de la hausse
des investissements publics pourrait creuser la dette de l’État.
• Des mesures protectionnistes et une politique antimigratoire sont à
prévoir.
© 2016 - Tous droits réservés
13/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
Scénario financier :
• Un regain de volatilité et l’appréciation du dollar s’il était question d’expansion fiscale, bien que la politique de la Fed soit déterminante à cet
égard.
• Une plus grande incertitude pourrait se traduire par une hausse des
rendements sur les marchés obligataires.
• Cette même incertitude pourrait en outre peser sur le S&P et fragiliser
les marchés émergents.
Conclusion
Les points de vue des deux candidats à l’élection présidentielle ne permettent pas
toujours d’établir a priori l’orientation de la politique qu’ils mettront en œuvre. De
plus, le président devra encore composer avec le Congrès, dont la majorité ne doit
pas toujours être du même parti que le chef de l’État. Il y a quelques semaines,
nous espérions encore que le premier des trois débats entre les deux candidats
apporterait un peu plus de clarté, mais il était prématuré de le penser. Hormis quelques accrochages superficiels, la volée de bois vert a cessé et rien de bien nouveau
n’a été dit.
Le débat du dimanche 9 octobre s’est avéré plus serré, Donald Trump ayant
notamment laissé échapper qu’il enverrait Hillary Clinton en prison dès qu’il
serait Président. Nous avons donc eu affaire à un Donald Trump beaucoup plus
cassant qui, par ses attaques personnelles directes, a nourri le sentiment anti-Hillary Clinton. Si les sondages ne semblent pas y avoir réagi, Donald Trump a bel
et bien détourné l’attention d’un autre incident. Dans une interview donnée il y
a plusieurs années, ce dernier avait en effet tenu des propos particulièrement
désobligeants à l’égard des femmes. Ce nouvel épisode n’ayant rien apporté de
fondamental, il reste à attendre le troisième et dernier débat, qui se tiendra le
mercredi 19 octobre.
Quelle suite donnerons-nous à tout ceci ?
Dans un second et dernier numéro de Bolero consacré aux élections américaines,
nous aborderons en détail leur impact concret sur les marchés financiers. En d’autres termes, comment pouvez-vous vous positionner en tant qu’investisseur ? En
actions ou en obligations ? Ou peut-être en devises... Nous vous proposerons également des vidéos dans lesquelles des experts de KBC vous donneront leur opinion
sur certains thèmes actuels. À ne pas manquer !
© 2016 - Tous droits réservés
14/15
TOPIC Tout ce qu’il faut savoir sur les élections américaines
Disclaimer
Copyright © KBC Securities. Tous droits réservés. Ces informations ne peuvent en aucun cas être publiées, remaniées
ou reproduites sous quelque forme que ce soit.
Cet article est une publication de KBC Securities S.A. (Bolero), une société de Bourse réglementée par la BNB (Banque
nationale de Belgique) et la FSMA (Autorité des Services et Marchés financiers).
Cette publication ne relève pas de la « recherche en investissement » telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007
portant les règles et modalités visant à transposer la directive concernant les marchés d’instruments financiers. Elle
consiste en une communication publicitaire, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. KBC Securities ne garantit en aucune façon que
les instruments financiers traités vous conviennent. KBC Securities ne donne ici aucun conseil en investissement
spécifique et personnalisé. Vous portez par conséquent l’entière responsabilité de l’utilisation que vous faites de cette
publication.
Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant
la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou des préposés employés par KBC Securities
et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas liée à des transactions de banques d’affaires de KBC
Securities. Les rendements des instruments financiers, indices financiers ou autres actifs évoqués dans cette publication sont des rendements obtenus par le passé. Ils ne constituent dès lors aucun indicateur fiable pour les rendements futurs. Il ne peut être garanti que les scénarios, les risques et les prévisions présentés reflètent les attentes
du marché, ni qu’ils se réaliseront effectivement. Les prévisions sont fournies à titre purement indicatif. Les données
figurant dans cette publication sont générales, purement indicatives et sujettes à modification.
Si les résultats des actifs financiers évoqués sont exprimés dans une devise autre que l’euro, il se peut que le rendement soit supérieur ou inférieur en raison des fluctuations de change. Ils reflètent l’analyse de l’auteur à la date y
mentionnée. Si les informations sont basées sur des sources jugées fiables par l’auteur, Bolero/KBC Securities ne peut
garantir leur pertinence, leur exhaustivité, ni qu’elles soient à jour ; il se peut qu’elles soient incomplètes ou abrégées.
Dans la mesure où les recommandations relatives aux actions ou autres actifs sont basées sur des rapports d’analyse
de KBC Securities, elles doivent toujours être lues parallèlement à ces rapports d’analyse. L’auteur peut se référer à
d’autres publications du groupe KBC (par ex. de KBC AM ou Market Research) ou de tiers. KBC Securities ne peut pas
être tenue pour responsable de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle de certaines données contenues
dans ces publications. Les clauses de non-responsabilité figurant dans les publications de KBC AM ou d’autres publications auxquelles il est fait référence sont également d’application.
Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse, écrite et préalable de KBC
Securities. La présente publication est soumise au droit belge et relève de la compétence exclusive des tribunaux
belges. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), nous vous renvoyons aux « Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset
Management » disponibles sur le site www.kbcam.be/actions et aux « Disclosures » consultables sur le site www.kbcsecurities.com/disclosures. En ce qui concerne les recommandations susmentionnées, des informations spécifiques
en matière de conflits d’intérêts sont disponibles sur www.kbcsecurities.be/disclosures.
Investir en actions comporte d’importants risques et incertitudes. Les investisseurs doivent être en mesure d’assumer
le risque économique d’un investissement et la perte partielle ou intégrale du capital investi.
© 2016 - Tous droits réservés
15/15
Téléchargement