très faibles de troponine [16]. Ceci a pour avantage de pouvoir éliminer rapidement ce
diagnostic aux urgences mais pour inconvénient de détecter de la troponine circulante
chez une majorité de volontaires sains et donc ème percentile considéré
comme pathologique, la difficulté étant alors de déterminer les critères de diagnostic
tients
dont le diagnostic de syndrome coronarien aigü ccueil des
Urgences devant une troponine « ultra-sensible »
0,012 µg/L µg/L une heure plus tard et son
0,06 µg/L µg/L [22].
Pour la Troponine T, les termes de 4ème génération (hs-cTnT) ou de 5ème génération
sont parfois employés. La différence observée sur un même dosage entre les deux
mé µg/L pour des valeurs inférieures à 0,1 µg/L [23].
est que pour la plupart des
kits de dosage « ultra-sensibles » les performances analytiques affichées par les
constructeurs ne sont pas retrouvées dans les études cliniques [21].
1.3 Peut-on cependant penser que toutes les élévations postopératoires de Tn
sont également graves ?
La réponse est non, même si toute élévation de Tn est associée à un sur-risque de
symptômes. Les données les plus
a plus vaste et la plus
homogène des séries de patients présentant une IMPO constituée par les 1 295 patients
0,03 ng/ml.
e incluant un ECG. Les
éléments associés en analyse multivariée à une surmortalité des IMPO étaient
supérieur à 75 ans, un sus-décalage du segment
s en territoire antérieur. Ces trois éléments
peuvent être regroupés en un score attribuant respectivement un, deux et un points à
étant grossièrement de 5, 10,
20, 30 et 50% pour des scores de respectivement 0, 1, 2, 3 et 4 points [24]. On peut
observer que la mortalité ne variait pas avec la présence de symptômes cliniques, qui
étaient présents chez 16 % des patients. Parmi les symptômes cliniques, une douleur
% des patients.
1.4 N’y a t-il pas un risque élevé de faux positif?
Cette possibilité est à évoquer, mais les données actuellement disponibles laissent à
-cardiaque de la
troponine dans un contexte périopératoire avait en effet été évoquée par une étude
retrouvait une élévation postopératoire de la Tn indépendamment de toute autre
complication majeure septique ou chirurgicale que dans une faible proportion des
cas [25]. L
coronarienne Tn (88 sepsis, 5 embolies pulmonaires, 2
cardioversions) chez les 1295 patients (7%) ayant présenté une élévation de la
TnT 0,03 ng/mL. De plus, considérant que le pic de Tn se produisait dans les 24
pneumopathie était de 6 jours e jours, il est bien plus probable
[24].