No d'ordre : 954 L'UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE LILLE 1 POUR OBTENIR CYCLE LE GRADE DE DOCTEUR DE ~ È M E SPÉCIALITÉ : MATHEMATIQUES PURES PAR V-SUFFISANCE DE JETS DEFINIS SUR UN ESPACE DE BANACH APPLICATION A UNE ÉQUATION D'ÉVOLUTION MEMBRES DU JURY : G. CCEURÉ,Président Ph. ANTOINE, Rapporteur J.P. PENOT (Université de PAU) F. BERQUIER F. VAN ISEGHEM SOUTENUE LE 19 MARS 1982 I Examinateurs " Solitaire Dans mon horreur de l a solitude, J ' a i cru, s a l u t a i r e , La science du Symbole. Téméraire Est ma t e n t a t i v e Comme une g o u t t t e d'eau Dans l'océan du Savoir. Dans la foulée de mes pensées La genèse d'une passion Encore fragi l e . Mise à part, ' i l l u s i o n facile D 'un devoir accompli Demeure en moi La frustation inassouvie De l ' A b s t r a i t ". Acharfi S i d i Mohamed . Monsieur Ph. Antoine m'a i n i t i é aux techniques du calcul d i f f é r e n t i e l . Ses suggestions nombreuses e t ses remarques pertinemment constructives sont à l a base de l'élaboration de ce t r a v a i l . J ' a i trouvé, auprès de l u i , beaucoup de patience pour m'aider à cheminer e t une grande d i s p o n i b i l i t é pour se pencher sur mes travaux, parfois au prix de son temps personnel. Ses q u a l i t é s pédagogiques m'ont profondément marqué. Je s a i s i s donc c e t t e occasion pour l u i exprimer t o u t e ma gratitude. Je remercie Monsieur G. Coeuré d'avoir b i e n voulu présider l e j m y de c e t t e thèse a i n s i que Monsieur F. Van Iseghem e t MademoiselZe F. Berquier qui m'ont f a i t l e p l a i s i r de juger ce t r a v a i l . Monsieur J. P. Penot s ' e s t déplacé de Z 'Université de Pau, pour examiner c e t t e thèse. Sa présence m'honore e t je l ' e n remercie vivement. Je remercie également l e s enseignants e t Zes étudiants chercheurs en Mathématiques pour Zes discussions chaleureuses aue j ' a i eues avec eux, de même que t o u t e s l e s personnes qui m'ont sincèrement apporté, à un moment ou à un autre, leur sympathie ou l e u r amitié. Enfin, je remercie chaleureusement A r l e t t e Lengaigne qui a dactylographié c e t t e thèse avec soin e t compétence a i n s i que t o u t l e personnel de Z 'Imprimerie de 2'U.E.R. e t Z 'empi lage . qui en assuré l e t i r a g e NOTATIONS. --------- . Soit norme dans dans lE E E (resp. F) E , BE(xo;r) ,L(E) un espace de Banach. On notera la boule ouverte de centre x E l'endomorphisme identité de linéaires continues de E dans F , L(E,F) . H et Soit le dual de E, x l'espace des applications E dans H un espace de Hilbert. On note F. 1 IH , la norme dans le produit scalaire dans H. <,> . Si f est une application de classe ouvert U de d l f(x,y) (resp. d E x , F 2 . Si M dans E (E et F £(x,~)) première variable (resp de M E , E* la l'espace des applications , L2S (E,F) bilinéaires symétriques et continues de E 1 / 1 jE et de rayon r O l'espace des endomorphismes de , 2 1 , d'un étant des espaces de Banach). On notera la différentielle de f par rapport à la . la deuxième variable) . est un sous-espace de E et si cr , r , - , on note M f est une application de E dans l'adhérence F , flM l désignera la restriction de f au sous-espace M. x pour une relation d'équivalence. . b] = . Si A est une matrice, on désignera par A classe de % sa transposée. TABLE DES MATTERES. ------------------ CHAP1TRE 1 - FORMALISME 7NTERVENANT DANS L'ENONCE DU THEOREME. 7.1 - Coupla d ' u p a c a de Banach en dudLté. 1.2 - Monpkinmu de coupla. 1.3 - Monpkinmu b&néahu ayrnéa2icjuu de couplen. 7.4 - Opdna-teunn a y m W y u u awr un couple. 1.5 - Couplu hd?be,tfim. 7.6 - Monpkinmu admcttaMA: une quai-section. 7.7 - D u d p $ i o n de Sacteukrl dite& ~ b ~ e r u . 7.8 - Did~énev&iabilLtéau h e m d a coupla. 1.9 - ThQohQmu d' exinfence awr lu couplen 7.70 - Gumeh k-écju,ivded CHAPITRE 77 - CU h eru . d a coupla. THEOREME DE V-SUFFISANCE DU JET D'ORDRE 2 D'UNE APPLTCATlON DlFFERENTlABLE ENTRE COUPLES. CHAPITRE 111 - APPLICATlON A UNE E?UATION D'EVOLUTION D ' U N SYSTEhfE AUTONOME . 2 111.2 - Exphesnion de 111.3 - C o n U o a pouh qu'une dondonneeee q u a & d q u e j 6 O A ~ ( T ~ , X ~ , U ~ , O ) . 1 du xype a ( t ) (h(t) ,h(t)) d t v é h i d i e iea O c o n U o n ( R ) du khéohEme 11.7. 111.5 - D h c u o i o n de la c c o u o n ( C ) d a a l e c a ~ d'un contxôle n c d h e . ANNEXE. 62 Soient E et F deux espaces de Banach, U £ contenant l'origine dans E. Si de U dans F telle que £(O) ou k-jet - de f d'ordre de f k en = en k J (E,F) O. On note k J (n,p) finie n et est une application de classe O , pour O , O d k 6 r le polynôme taylorien de degré cr , r E dans le même ensemble lorsque E et F sont de dimension f 1.- et Soit z dans Jk ( E , F ) . On dit que g étant deux réalisations de D é ~ i h h % n 2.- dans pour la de z, Soit z dans k ii) CO a(0) cr , = J (E,F). On dira que O et z est 1 C -équivalence de contact si pour toutes réalisations de classe de z est z , de classe tel que h(0) cr , r k , il existe un voisinage V E, un difféomorphisme local h de classe C de classe F, nulles en de r 2 k, il existe un homéomorphisme local h g k p. Considérons les notions suivantes : v-suffisant si f et appelle jet 2 k Dé&mun suffisant - , on cr , l'ensemble de tous les k-jets de germes en 0, d'applications de classe O et un ouvert V = dans L(F) 1 de O et une application a tels que : IF , Suivant R. Magnus [II, nous considérerons une troisième notion 1 d'équivalence de contact : la C -équivalence de contact "polaire" 1 qui est plus faible que la C -équivalence de contact. Pour cela nous supposerons qu'il existe sur l'espace de Banach préhilbertienne. Soit la sphère unité de C bertienne ; à tout germe E cr dans dans x C E pour la norme préhil- O d'application de classe cL , de f en {O} x C , d'application de classe f en F, on associe un germe de IR E , une structure de la façon suivante : F DéO.inÜion 3.- Soit z dans Jk (E,F) , on dira que z est suffisant - 1 C -équivalence de contact "polaire" si pour toutes pour la réalisations f et V et V' voisinages local C de de de classe (p,8) de classe g 1 , ii) V de E C C dans , 1 z , de {O) x C classe dans IR , de V Dans le cas où les espaces E = x C dans V' 3 k , un , il existe des difféomorphisme et une application a tels que : L(F), a(0,S) cr , r IF et F sont de dimension finie, un critère de v-suffisance a été donné par Tzee-Char Kuo dans [2]. Ce critère peut s'énoncer ainsi : Un il existe E z dans > O k J (n,p) est v-suffisant si et seulement si, - tel que,pour tout la différentielle - dz(x) x vérifiant admet une section s(x) 1 1 z(x) 1 1 < telle que E ( 1x1 l k , Ce critère permet dans le cas des espaces de dimension finie de déterminer l'aspect topologique local de la surface de niveau d'une application de classe cr , au voisinage d'un point. Pour notre cas, nous nous intéres- sons aux jets d'ordre 2, qu'on pourra (*) supposer homogènes. En dimension finie, pour un k-jet homogène, la v-suffisance entraîne la lence de contact [3]. dans 141 1 C -équiva- Pour les espaces de Hilbert, Ph. Antoine a montré que le critère de Tzee-Char Kuo étendu de manière évidente aux cas des espaces de dimension infinie,entraîne encore la 1 C -équivalence de contact. Notre propos est de démontrer un résultat analogue pour des espaces plus généraux. L'idéal serait de faire cette extension aux espaces de Banach quelconques ! Malheureusement, les techniques de démonstrations ne s'y prêtent pas ; et c'est pourquoi on fait appel à des espaces de Banach munis d'une structure supplémentaire qui tient lieu du produit scalaire des espaces hilbertiens, à savoir les "couples hilbertiens" définis au paragraphe 1.5. Cette classe d'espaces contient entre autres la classe des espaces de Hilbert. Ajoutons, par ailleurs, que les fonctionnelles du calcul de variations sont définies et différentiables sur des "couples hilbertiens". Les hypothèses que l'on fera (condition (R) page 36) sont plus faibles que la généralisation naturelle sur l'espace de Banach du critère de Tzee-Char Kuo ; en contrepartie nous ne démontrerons (théorème 11.1.) que la suffisance pour la 1 C -équivalence de contact polaire. Nous donnons une démonstration du théorème 11.1. au chapitre II, après avoir, au préalable, au chapitre 1, d'une part rappelé le formalisme de calcul différentiel sur les couples [5] et d'autre part établi certains résultats techniques (notamment les propriétés des morphismes de couples admettant une quasi-section) dont on se sert au .................................... (*) : voir proposition 1.10.2. page 30 . chapitre II. Nous présentons ensuite au chapitre III une application du théorème I I . l . , dans le cas d'une équation d'évolution d'un système autonome. Après avoir fait apparaître l'ensemble des solutions de cette équation comme la surface de niveau d'une application différentiable entre couples, nous donnons une condition nécessaire et suffisante (C) (XX> pour que la différentielle seconde intrinsèque de cette application vérifie la condition (R) (du théorème 11.1.). La condition (C) présente l'avantage d'être locale et finidimentionnelle et peut donc être facilement vérifiée sur un exemple. ...................................... (**) : La condition (C) est donnée au théorème 1 1 1 . 3 . page 64 . FORMALISME INTERVENANT DANS L'ENONCE DU TUEOREME. ................................................. Nous énonçons ici (paragraphes 1.1, 1.2, 1.3, 1.4, 1.5, 1.8 et 1.9) les résultats du calcul différentiel sur les couples d'espaces de Banach en dualité dont nous aurons besoin. La plupart des démonstrations se trouvent dans [5]. N* eanmoins,nous donnons des résultats nouveaux avec leurs démonstrations aux paragraphes 1.6, 1.7 et 1.10 . 1.1. - COUPLES D'ESPACES DE BANACU EN DUALITE.- D ~ @ ~ O M . -On 1.7.7. - en dualité et on le note iE , sont des espaces de Banach et E et E' 2 = le triplet @ (E,E1,@) où E et E' une forme bilinéaire continue mettant en dualité séparante. 2.1.2. IE appelle couple d'espaces de Banach (E ,Et,@ ) 2 2 2 Couple pkadW* : soient E - 1 = (el,E'1' m 1 ) et deus couples d'espaces de Banach en dualité, on définit le couple produit El x E2 (au sens de la catégorie des couples d'espaces de Banach en dualité), par le triplet est la dualité donnée par : (El X E 2 , Ei (BE;, @) où @ .- 1 . 2 . - MORPHISMES DE COUPLES ( * ) - Dé&iWan.- 1.2.7. F (resp. u') F' (resp. de dans et IF = (F,F1,Y) ( , l E l ) et du couple E dans le couple IF II(u,ul)\I = de IF dans 6 l'ensemble des morphismes L@,lF) est un espace de Banach pour Compo~Ltiond u manpkinrna de caupRe~. et 6 trois couples d'espaces de Banach (u,ul) un morphisme de E morphisme de IE 1.3. . L(&,lF) c'est-à-dire le SUP(IIUII, IIu'II) Etant donnés, E , IF en dualité, dans deux couples d'espaces de Banach le morphisme identité de E couple d'applications - E (u,ul) vérifiant : E') en dualité, on note 1.2.2, couple d'applications est une application linéaire et continue de Soient E = (E,E1,@) la norme , un dans le couple IF = (F,Ff,y) E = (E,E1,Q) où u On appelle morphisme du couple . Alors dans (v,v') G O dans IF (u,ul) = (v O et u, u' (v,vl) un morphisme O v') est un . - MORPHISME 81LINEAIRE SYMETRl!,?UE DE COUPLES. 1.3.7. - P é ~ i ~ u n . Soient E = (E,E',@) et D? = (F,F' , Y ) deux couples d'espaces de Banach en dualité, on appelle morphisme bilinéaire symétrique, le couple d'applications où A est bilinéaire symétrique et continue de bilinéaire continue, de F' x E ......................... : x E dans F et A', dans E t , vérifiant la propriété d' adjonction suivante : (t) E dans IF de E x E (A,A1) Couples d'espaces de Banach en dualité. , 2 On notera Ls(lE,lF) l'ensemble des morphismes bilinéaires symétriques de E x E dans IF. I I(A,A1)I I = sup(l IAI 2 Ls @3 ,IF) 1, est un espace de Banach pour la norme I IA' I I ) . 1 . 4 . - OPERATEURS SYMETRlQUES SUR UN COUPLE. 1.4.7. - DéBi&iA%on.- Soit IE = (E,E1,Q) un couple d'espaces de Banach en dualité. Un opérateur symétrique sur IE tion T , linéaire et continue de On notera L ) s le couple IE. l'ensemble des opérateurs symétriques sur S - hoponiAion. - Démonstration : dans L~ (lE ,IR) S , L ) s'identifie à Considérons l'application ri 2 Ls @,IR) de . LS@) définie par : 'di où AT E T , telle que : est un espace de Banach pour la norme : L @3) 1.4.2. dans E est une applica- E LS@) , n(T) = (AT, A+) désigne une application bilinéaire symétrique et continue de E E x dans 1R , définie par : une application bilinéaire et continue, de IR et E dans El, x définie par : 1 1Q 1 1 est une application linéaire ; elle est continue car En outre AT q est injective. En effet, n(T) identiquement nul;dfoù, O(Tx,y) dans E. Ceci entraîne, puisque Tx = O , pour tout x de @ = O , = O q 1 1@ 1 1) . entraîne en particulier quels que soient x et y est une dualité séparante, que . E donc T est identiquement nul. autre part n est surjective (puisque T Ainsi sup ( 1 , est un isomorphisme de Ls@) dans L:(E&). = A' ( 1 , .) E L~(")) 1.4.3. - Vé&Lnb%on.- Soit T c L S m ) , T est dit positif 1.4.4. Soit T , est dit coercif . si : - VE&inb%on.- E LSm) T s'il est intérieur à l'ensemble des opérateurs positifs sur le couple IE 1.4.5. - PhopohLii.on.- Soit T est un isomorphisme de E dans E' T E. Ls(lE), alors T positif, si T est coercif sur le . 7 . 5 . - COUPLES ffTLBERT7ENS.7.5.7. - Dé&LvLi;tion. - Etant donné IE d'espaces de Banach en dualité. On dira que IE = (E ,E' ,@) , un couple est un couple hilbertien s'il existe un opérateur coercif sur IE. 1.5.2. - PnoptLiéXéd d' un o p ~ a t e u hc o e h c i O d u h un c o u p l e . Un opérateur coercif T sur un couple IE = (E,E1,@) (hilbertien) définit une structure préhilbertienne séparée sur l'espace Les structures préhilbertiennes définies sur l'espace opérateurs coercifs T, et On note séparée sur E et % , le de norme . par deux sont équivalentes. E pour la structure préhilbertienne complété de (définie par un opérateur coercif T sur le couple E) , quel que soit x de E. lx/% = lxlT 7.5.3. T2 E E - Ptopoa&on.- Tout facteur direct d'un couple hilbertien est un couple hilbertien. 7.5.4. - Rmmque.- Tout couple IE de dimension finie est un c o u ~ l ehilbertien. 7.5.5. et % , - - PtopoaiAion.- Soit IE - = (E,E1,@) un couple hilber~ien l'espace de Hilbert associé au couple IE. On a les propriétés suivantes : 1) L'injection canonique, a 2) Pour tout x' de - de - E dans - est continue. E', la forme linéaire ( x , . ) sur - E, . Et s'étend en une forme linéaire continue sur ' , E' sur % , - dans l$ , définie par est la prolongée de @(xl,.) est une injection continue et d'image dense. 3) Tout opérateur T opérateur hT Si l'on pose L~(%) a(xl) l'application linéaire symétrique sur E dans symétrique de L s) = Ls ( , ) s'étend en un c'est-à-dire l'application r a de y O T hT = Lsm) O a. dans définie par : est linéaire continue. 7 . 5 . 6 . - Ptrapaai,tian.- de E ,- linéaire continue h u , e ainsi définie de Lm$?) l'application u' de F' continue de < 1.5.7. hilbertiens et dans - % dans % dans dans L , E' et IF = (F,F' , Y ) dans IF . F , s'étend en une application dans ) et l'application linéaire est continue. En outre, s'étend en une application linéaire ; cette extension h* u est la transposée Cana~aihe.- Soient IE et F deux couples (u,ul) un morphisme de IE rateur coercif sur le couple IF existe alors b = (E,E1,@) (u,ul) un morphisme de IE deux couples hilbertiens et Alors 1'application u Soient IE dans F. Si S est l'opé- qui a servi à construire strictement positif tel que 5 , 1.5.8. - Ca&aUdAe.- Soit IE = (E,E1,@) un couple hilbertien. On considère (A,A1) un élément de où T. 1 ' i 1 $ $ n , est un opérateur symétrique sur le couple E et - , constante Il existe alors D 2 LS @,Rn) défini par strictement positive telle que : 1.6. - MORPHlSMES ADMETTANT UNE QUASl-SECTION.On considère IE = , IF (E,E1,@) d'espaces de Banach en dualité et v = = (F,F1,Y) deux couples (u,ul) un morphisme du couple IE dans le couple IF. 1.6.7. - D 5 ~ i n d i o n . - On dit que v s'il existe un morphisme 5 = admet une quasi-section (s,sl) du couple IF dans le couple E tel que : Soient i l'injection canonique de la surjection canonique de El dans Coker u' Keru dans E , i' 1 . 6 . 2 . - P x c r p o n a o ~ -. sur - Coker u' x Ker u t/x , Ker u E La forme b i l i n é a i r e définie O par : - vx' E E' , Si @ l ( [ ~ ' ] , X) = O Q1([x1],x) = Q 1 ( i f x ' , x ) = @ ( x l , i x ) e s t une d u a l i t é s é p a r a n t e . Démonstration : on a @(xl,ix)= O ix = O , quel que s o i t @(XI,ix) = O de @l([x'], X) = O x ; donc q u e l que s o i t x = O : , x' h'] q u e l que s o i t d ' o ù , puisque i é t a n t i n j e c t i f , il v i e n t et, D'autre p a r t , s i a x' , O e s t séparante, . q u e l que s o i t x on a p p a r t i e n t au p o l a i r e Ker u. Nous a l l o n s montrer que ce p o l a i r e e s t é g a l à Im u f . On a : VY' Donc I m u' E Fr , YX E Ker u u @ ( u tY ' , X) = Y ( Y 1 , uX) = O e s t contenu dans l e p o l a i r e de Réciproquement. Corne , Soit admet une q u a s i s e c t i o n X' Ker u . un élément du p o l a i r e de s , Ker u . il v i e n t que : Donc : d'où : X' - u' o s ' X' e s t n u l c ' e s t - à - d i r e e t donc l e p o l a i r e de Ker u e s t contenu dans Xf appartient à I m u' . Im u' x' P a r conséquent, I m u' E 1 . 6 . 2 . - P&di&on.e t on n o t e r a Ker v entraîne [x'] = O . 0 v = (u,ul) On a p p e l l e r a noyau du morphisme ou IKer(u,u1), l e couple d'espacesde Banach en d u a l i t é défini par l e t r i p l e t : (Ker u , Coker u ' On v é r i f i e que i , , QI). e s t un monomorphisme du c o u p l e lKer v ) dans l e couple IE. 1.6.3. - Dc?!b&p~%on du couple Soient et k' - Pnopob&on. F ,Y K e r u' - Coker u . F' dans sur La forme b i l i n é a i r e Y définie par : - Ker u ' x Coker u YY E F l a s u r j e c t i o n canonique de l ' i n j e c t i o n canonique d e 1.6.3. sur - k (Coker v . ' E , K e r u' Y I ( y l , [y]) = Yl(yl,ky) = Y(kly',y) e s t une d u a l i t é s é p a r a n t e . Démonstration : alors Y(kly',y) k' de e s t n u l q u e l que s o i t y d ' o ù , puisque e s t injectif,on obtient Par a i l l e u r s , s i Y(k'y',y) Y l ( y l , [y]) e s t n u l q u e l que s o i t k t y ' = O ; e t comme on a Si Y I ( y ' , [y]) n u l q u e l que s o i t y' Donc E , YY' E Im u Keru' , e s t séparante, y' = 0. e s t n u l q u e l que s o i t ; donc y y' , a p p a r t i e n t au p o l a i r e Ker u ' . Nous a l l o n s prouver que c e p o l a i r e e s t é g a l à XE Y Iy] Im u Y(Y1,uX) = @ ( u ' Y 1 , X ) = O e s t i n c l u s dans l e p o l a i r e de Ker u ' . on a : Réciproquement si l'on prend étant donné que u' 'dy' Y dans le polaire de admet une quasi-section F' E , Y' - s' ut Y' O s' E: , on Ker u', a : Ker u' il vient alors : d'où Y - u polaire de à sY O Ker u' Im u et Ly] = Y appartient à est contenu dans (Coker u par le triplet et donc le finalement y appartient On appellera Conoyau du morphisme et on le notera Coker v = (u,u') Im u Im u O. - Dé&iuU;tion.- 7.6.3. v est nul i.e. On vérifie que , Ker ou Coker(u,ul), le couple défini . u', Y i > (k,kl) est un épimorphisme du couple Coker v dans le couple IE. - DacnipZLon du couple a m v . 7.6.4. Soient j l'injection canonique de surjection canonique de F ' dans F , j' la LI'. - P t r o p o a ~ o n . - La forme bilinéaire Y 2 7.6.4. CoIm u' sur CoIm Im u définie sur Im u par : x est une dualité séparante. Démonstration : Si on a Y(zl,jz) jz = O et = O Y2([z1] quel que soit ,z) = z' quel que soit d'où, puisque j, étant injectif, il vient autre part, si YZ(k1] ,z) O [z'] Y est séparante, z = 0. = O quel que soit z, il vient : Y(zl,jz) = O q u e l que s o i t z ; donc I m u . Montrons que c e p o l a i r e e s t é g a l à de YZ' E , YX e Ker u' Donc Ker u ' , Y(Z1,uX) E u , Ker u ' Z' admet une q u a s i - s e c t i o n on a : = @ ( u 1 Z ,X) ' = O e s t i n c l u s dans l e p o l a i r e d e Réciproquement, p r e n o n s Sachant que a p p a r t i e n t au p o l a i r e z' . I m u. Im u un élément du p o l a i r e d e s, . il v i e n t : D ' a u t r e p a r t , on a : YZ E: d'où Z' , Y(Z1 = Z' - F d é d u i t que - s' - (Z' s' u' Z' O . Comme appartient à Z' est contenu dans u' (Z - u O s Z)) = O admet une q u a s i - s e c t i o n Ker u ' . E t donc l e p o l a i r e de s' on Im u Ker u'. P a r conséquent , z' E Ker u ' soit [z'] = O . - D E ~ i W a n . - On a p p e l l e r a image du morphisme 1.6.4. e t on l e n o t e r a - u ' Z ' ) , Z) = y ( Z 1 , Z O Em v ou v = (u,ul) Hm(u,ul), l e couple d é f i n i p a r l e t r i p l e t (Im u , CoIm u ' , Y 2 > . On v é r i f i e que ( j , ) e s t u n monomorphisme du c o u p l e Hm v dans l e c o u p l e P. - Lemme.- 1.6.5. on suppose que u Soit u : E +F admet une q u a s i - s e c t i o n une a p p l i c a t i o n l i n é a i r e c o n t i n u e s, (i.e. on a l e s v r o v r i é t é s s u i v a n t e s : 1) p = s O u e s t un p r o j e c t e u r s u r E. 2) q u O s e s t un p r o j e c t e u r s u r F. 3) Ker p = Ker u = . : u O s O u = u) alors 3) On a évidemment pour x dans , Kerp 4) s , il v i e n t que un x E . Soit élément de section, y De t o u t e é v i d e n t e , Im u C Im q que s o u x = O d'où ona admet une q u a s i s e c t i o n E y t e l que et x Ker u . E I m u. Montrons I m q e s t contenu dans , Im u il e x i s t e a l o r s y = u x . Sachant que y = u O s O u x Ker p C Ker u . que u o s o u x = u O = O . Corne ux = O un élément de s , il v i e n t que . Montrons K e r u C Ker p u y = u d'où admet une q u a s i O s y e t donc R ï m q. 7.6.6. - Lmme.- Soit IE = ( E , E 1 , @ ) dans l e couple IF a une q u a s i - s e c t i o n v = (u,ul) = (F,F',Y) , un morphisme du couple v on suppose que admet = ( s , s l ) . Alors on a l e s p r o p r i é t é s s u i v a n t e s : 1) (S O U, ut O s') = (p,pl) e s t un p r o j e c t e u r s u r l e couple IE. 2) (u O s , s' O u ' ) = (q,ql) e s t un p r o j e c t e u r s u r l e couple IF. 3) Ker p = Ker u I m p' = I m u' Im q 4) = Im u Ker q' = Ker u ' Pheuve : 1 ) Sachant que et u ' = u' O s' . O u') s u r l ' e s p a c e de Banach v on a admet une q u a s i - s e c t i o n (lemme 1.6.5.) E . E t e n remplaçant que u (i.e. p = s par u' O : u u = u O s O u e s t un p r o j e c t e u r dans l ' h y p o t h è s e u du même l e m e 1 . 6 . 5 . il v i e n t que p' = u's' E'. D'autre p a r t , s i l ' e s p a c e de Banach e s t un p r o j e c t e u r s u r e s t l a d u a l i t é s u r l e couple Q E, o n a : c'est-à-dire : , YxsE et (p,pl) vx' E' E , @ ( x l , px) = Q ( p ' x ' , x ) 2) D ' a p r è s l e lemme 1.6.5. s u r l ' e s p a c e d e Banach du même lemme I . 6 . 5 . , ailleurs, F et O \JY E F , vy' F', E Y(yl, u en s e s t un p r o j e c t e u r u' dans l ' h y p o t h è s e O F ' . Par F , on a : s y) = Y(sl u'y', O y) : e s t un p r o j e c t e u r s u r l e c o u p l e IE'. 3) D'après l e lemme I . 6 . 5 . , s i l ' o n remplace vientque : u Imu' par 0 u' e n remplaçant u par u ' = Ker u ' u' soit on a : Ker p = Ker u. En o u t r e , dans l ' h y p o t h è s e de ce lemme I . 6 . 5 . , s' = I m u ' 4) Du lemme I . 6 . 5 . , O u O e s t un p r o j e c t e u r s u r u' é t a n t l a d u a l i t é s u r l e couple (q,ql) Ker s ' q = u e n changeant q' = s' on a on a Y c'est-à-dire et . e s t un p r o j e c t e u r s u r l e c o u p l e JE Soit Imp' = Imu' on d é d u i t que I m q = I m u. E t dans ce lemme I . 6 . 5 . , Ker q' = Ker u ' . . on o b t i e n t que il 7.6.7, - P&~pobh%on.- Soit v = (u,ul) un morphisme du couple E = (E,E1,Q) dans le couple IF = (F,F1,Y). Si v v o = (s,sl) alors le couple Ker Démonstration : dans E et est un facteur direct du couple H. Soient i, l'injection canonique de i f , la surjection canonique de allons établir que le monomorphisme (y ,y1), de JE savoir un morphisme y o i = E' dans 0 y* = Ker u Coker u'. Nous admet une projection, à (i,) ,tel dans IKer v i' l ~ e ru admet une quasi-section, ] Coker que : u' On sait (définition 1.6.2.) que Ker v = (Ker u, Coker u', Q 1 ) où @ 1 est définie par : V[x1] Coker u' E , [x'] vx i'x', = /x On définit une projection (p,pl) = (s U, O sur lKer v de IE (y,y') s') U' O (lemme 1.6.6 .) , 1'endomorphisme x) - (1, dans Ker v (lE D'autre part, on a : - p, lE1 y = IE i O - p') 1) i uoi=O) O d'où 2) (i' i' O (y i) O (i = y o i = O u' = O) y') O d'où y) ' ~ e ru i' = i' i' O O @(x1,ix) dans E. par : - , p') du couple H , (y,yl) linéaires et continues p , et y' O i' = étant un morphisme de E i , ) O - p, ',1 ]Et . - P' dans sur Ker v. Vérifions que lui-même, (y,yl) est un morphisme de IE (y,yl) est une projection de = étant un projecteur sur le couple JE se factorise en un couple d'applications (car Ql([xl], , i f ) est le monomorphisme canonique de lKer v et que de E , Ker u on a : i = (lE - p) i = i , O (car ' O ( y' O il) = i' y' = '~okerU' .a O (IEl - pl) = i' , - Phopoai.tion.- 1.6.8. Soient IE deux couples d'espaces de Banach en dualité. Si v lim v , dans IF de IE - admet une quasi-section F et j' . Alors o = (s,sl) Soient, j le couple l'injection canonique de la surjection canonique de j ,j ) que le monomorphisme Xm v = est un facteur direct du couple TF. Démonstration : dans et IF = (F,F',Y) (u,ul) , morphisme (E,E',@) = F' sur admet une projection CoIm u' r , ) Im u . Montrons de TF sur tel que : r o j = l et Im u jfor'=1 CoIm u' On sait (définition 1.6.4.) que Im v par le triplet : (Im u, CoIm u t , Y2) où Y2 ' est le couple défini est la dualité définie par : Vb'] et que E CoIm u' , [y'] = (u O j'y' , yy c s, s' O , u') , de sur IIm v continues de IF (q,q') y2([;'], y) , par = Y2(j'y',y) = Y(y',j Y) dans TF. On : étant un projecteur sur le couple IF (lemme 1.6.6.), ) il se factorise en un couple d'applications Comme , Im u est le monomorphisme canonique de Hm v (j,) définit une projection (q,q') = linéaires et sur Hm v , comme suit : est un endomorphisme du couple IF , morphisme du couple IF sur le couple I m v . r , ) est un , a 1 ) est une projection de IF Vérifions que 1 d'où jo(aoj)=(jo~)oj=qoj=j a o j = I Im u (car Ker u' = 0 nt) 0 Ker q') j' d'où j' = j' 0 n' O - P&opo~Ltion.- 7.6.9. (nl O j') = dans IF , - = j' qou=u) Soient IE O (E ,E' ,@) = q' = j ' m 1 CoIm u' deux couples d'espaces de Banach en dualité et IE (car ' (j: 2) . sur Em v et (F,F' ,Y) = (u,ul) un morphisme de (s,sl) , alors on a les proprié- admettant une quasi-section tés suivantes : de i) L'application u Im p de - F' dans dans - g Im q E' , p s = O E dans F, induit une application v q = u u Et l'application O S. dans - induit une application v' ,de - Im q' ii) La restriction QI de ,- à - Im P' x Im p , dualité séparante. On note IF Y, 1 , ,de Y à Im q' x Im q . est une : (Im q, Im q' , YI) le couple est un isomorphisme du couple iv) , Im p' est une dualité séparante. On note E l , le couple : (Im p, Im p', 01) iii) La restriction u' . dans le couple Démonstration : i) Montrons que v dans Im q . On a u sur Im p , est à valeurs : v x ~ : I m p ,j y c E une quasi-section induite par s). , v x = u x = u o s o u y (car u admet Posons appartient à Im q e s t à v a l e u r s dans b'z' . D'autre ,3 z admet une q u a s i - s e c t i o n Posons En o u t r e v' O s x' induite par donc u' , Im q' sur = u'z' = u' O s' , v'z' = U' O S'Y' il v i e n t O u'z (car u' (resp. v') e s t l i n é a i r e continue c a r , que (p,pl) u (resp. u') (resp. (q,ql)) e s t un p r o j e c t e u r s u r IE ( r e s p . IF) et I m p' s o n t fermés r e s p e c t i v e m e n t dans et E' (resp. Im q') donc . l ' e s t . P a r a i l l e u r s , s a c h a n t (lemme 1 . 6 . 6 . ) I m p (res. I m q) l e s sous-espaces E ( r e s p . F) ( r e s p . F ' ) . I l s s o n t donc des e s p a c e s de Banach. ii) , définie La forme sur e s t une forme b i l i n é a i r e c o n t i n u e ( c a r q u e l que s o i t y dans Im p , section s ' , on a : @ ( u t O s'x: tout x dans soit y ' = O. S i E. s a c h a n t que , u O S'X: s Im P' x Im p a l o r s sachant que, s O ,y) = O O u X) = @(x', s @ s I l v i e n t donc, puisque @ (U O s O @I(y',y) = O admet une q u a s i - O u' O s'x' e s t s é p a r a n t e : u' q u e l que s o i t O u' u x) = @ ( u l O s ' admet une q u a s i - s e c t i o n par : l'est). @ Il v i e n t donc,puisque m l (y' , e s t s é p a r a n t e . En e f f e t s i Montrons que @(u' v x : , v'z' F' t~ U'Z Imp' v part, v x = u s'). y' = appartient à v'z' il v i e n t . En e f f e t I m p' Irn q ' E , x' = u y , y' dans I m p' O ,x) = O , pour s'x' , = O alors on a : u x)) = O e s t s é p a r a n t e que : s 0 , pour u x = O tout x' soit E' dans y = O . . La forme Il définie sur iii) Im q' Y est une forme bilinéaire continue (car l'est). Montrons qu'elle est séparante. En effet si Yl(zl,z) = O alors sachant que, u' admet une quasi-section Y(S' ,u u'y' O O s y) = Y(S' (u' O Si Yl(zl,z) que u Y(s' O O = quel que soit O s y) = 11 vient donc, puisque iv) v Y(yl, u x u x et 1 O = Im v x 1 = O Im u = = . En outre et = O u O O v v (resp. v') Im p e Im p 1 = Im u' = Im Im q = Ker q ' d'où v' ml) v x n Ker x = 1 et IFl , , O on a x et v' y; = . . O dans 1 u. Comme d'après le 1 E Im p 0 Ker p Im u = Im q on a y' 1 , on a : est dans y' o Im q'n Ker u'. Or d'après le I donc y' o Im q' 1 Im u' = n Im p' Ker q' où IE 1 soit y; on a : est surjective. Vérifions que est un morphisme de El dans IF1 (Im p, Im P', O quel que soit y ' dans F' s y = O soit z = O est bijective. il vient que Par ailleurs sachant (lemme 1.6.6.) que Im v' et , est surjective. D'autre part, v' c'est-à-dire lemme 1.6.6. on a Ker u' . z' = O soit alors, du fait = O (s y)) sachant (lemme 1.6.6.) que Im q d'où u' y; , Ker u = injective car pour y; dans Im q' s x c'est-à-dire lemme 1.6.6. on a Ker p donc O dans 1 que soit y dans F ; s, on a : Montrons d'abord que est injective car pour Im p , Im q' est séparante, que : u Y , quel O = : s' O u'y' = O dans Im q s', on a : u1)y' ,y) , que z' admet une quasi-section utY', u z dans quel que soit O S' O il vient, puisque Y est séparante par : Im q x (v,vl) est le couple : le couple : (Im q, Im q', YI). On a : = O. (u,ul) est un morphisme de IE Comme dans IF , il vient que : Par conséquent : Ainsi dans IFl (v,vf) est un morphisme de B I est bijectif, (v,vl) est un isomorphisme de E l . Comme v (resp. v') dans IF1 . 1.7. - DESCRlPTlUN D E S FACTEURS DIRECTS H1LBERTlENS.Soient E (E,E1,@) = v de Banach en dualité et = , F = (F,F1,Y) deux couples d'espaces (u,ul), un morphisme de IE admettant une quasi-section o = dans IF , (s,sl). On fait l'hypothèse supplémentaire suivante : (M) : Il existe un opérateur A de E dans E' , symétrique positif et inversible. L'opérateur A est donc coercif (proposition 1.4.5.) et le couple IE est hilbertien. Le couple lKer v couple E (proposition 1.6.7.) il est aussi hilbertien (proposition 1.5.3.). Il existe alors sur lKer v S = il O n O i (où étant un facteur direct du un opérateur coercif ; par exemple (i,il) est le monomorphisme de lKer v est coercif sur IKer v . dans E) 1 . 7 . 7 . - Dé&LrLtion.- Etant donné un couple IE = (E,E1,@), 'L 'L E 1 , E , où @ % on note IE le couple donné par le triplet : dualité définie sur E x par : E' (M) Remarquons d'abord qu'en vertu de l'hypothèse de E' est la , l'opérateur A - 1 dans E est symétrique positif et inversible ; il est donc % (Proposition 1.4.5.) coercif sur le couple IE 7.7.2. isométrique de - i.emm&.- L'identité de E' 6 Pheuve : A Soit est inversible Ainsi l'identité de x' un élément de E' , , E' évaluons lx' 1 . G qui a permis de construire % 9 il vient : induit une isométrie de outre, cette isométrie.est surjective car E' (Proposition 1.5.5.). induit un isomorphisme Q. A étant l'opérateur coercif (sur JE) Comme qui est hilbertien. $ . En dans est dense dans Elle est donc un isomorphisme entre $ $ et %.a Soient le monomorphisme canonique de lKer v (i,) dans IE N et (i,il). Le couple Ker v (p,pl) une projection de 1.6.7.) hilbertien et l'opérateur D'autre part ,n considère de l'espace L = %er et w (coercif sur le couple lKer v). %er , est (proposition 1.5.3.) r u p O est coercif sur Rer v. l'espace de Hilbert, complété S %yv , l'espace de Hilbert complété pour le produit scalaire associé à l'opérateur Coker u' dans A- 1 O , pour le produit scalaire associé à l'opérateur Ki.r u de l'espace p v (coercif sur le couple Ker v) Ker u 2 un facteur direct du couple étant (proposition v On notera t' y L t, l'injection canonique de l'injection canonique de Coker u' dans %yv . On a le lemme suivant : 1.7.3. - Lemme.- Pneuve : L'identité de S , ni l'opérateur D'après la proposition 1.5.6. * linéaires continues hi de P' a' O p' &yv dans = * h P O t' induit un isomorphisme Ce lemme ne résulte pas du lemme 1.7.2. car ni l'opérateur h Coker u' , t' Y O i' ne sont bijectifs en général. on sait qu'il existe des applications de %, L précédent dans hi, de = * h. 1 O a' a Ger dans , hp, Y h* de $er v dans %yv telles que : O e= u O p' . faisons un schéma d'application entre couples pour situer le problème : $ , i Ker uc * 1) de hp on a h*(~m t') P r! Im h P = r! h ( ~ mt') P Wr tjKer phisme de ( la norme 1 v < al(Im Or r! h (Im t') P = sur = E' étant d'image dense,il vient : al(Im p') . Ainsi h* P &% w(1m pl) Im p' pour de sur % , induit par induit à son tour un isomorphisme y l'identité de sur o(1m pl). P' . sur est un isomorphisme Im h Comme le diagramme est commutatif on a P w(Im p') En outre étant d'image dense,on a : h '(Im &) = P Im h = w(Im pl) P' est un isomor- qui est le complété de 3) hpl est une section de hi, donc h de est un isomorphisme . (lemme I.7.2.), a' (Im p') t' al(Im pl) 2) L'isomorphisme y de donc h* P part, comme le diagramme est commutatif Im h P = E1 est une sectionde * . D'autre sur Ger v + . et donc h P' est un isomorphisme de qui est le complété de Y ' & ! % Im p' pour la norme 1 1% . 4) L'application .. Ger ~ide dans %ê;/V définie par : X est un isomorphisme induit par l'identité de Coker u' h , o p = y O h P P car le diagramme étant commutatif on a pour tout z' dans Coker u' : Comme h est injective, il vient,pour tout P' p O t' z' = . 1 z' dans Ce qui signifie exactement que Coker u' par l'identité de z' Coker u' : est induite p . VlFFERENTlAB7L7TE SUR LES COUPLES.1 . 6 . 7 . - Dé~i&crn.- Soient IE = (E,E1,@) deux couples d'espaces de Banach en dualité et de U (ouvert de aux couples IE i) Banach E et ii) définie sur U E) dans et IF si : f F. est de classe , IF (F,F1,Y) f , une application cr , f est dite de classe cr = relativement relativement aux espaces de F. Il existe une application d'f à valeurs dans Autrement dit, l'application en une application b!x Sf E: L(F1,E') df, de de classe U , 6f(x) Cr- 1 Y telle que : U dans L(E,F) cr-' , de = de classe (df(x), U se factorise dans Lm$?) d'f (x)) . , dé£inie par : Si 7 . 8 . 2 . - Rmcutyue.- f définie sur U valeurs dans F, est une application de classe et IF. relativement aux couples E 2 6 f(x) = 2 (d f(x), ddlf(x)) cr , (ouvert de avec Alors pour tout x de r > 2 E) à , U, le morphisme est bilinéaire symétrique et vérifie la propriété d'adjonction suivante : YX,E YY'E F ' E ,tfX2cE, , ~ x o U , 2 @(ddl£(x) (Y' ,X2) ,XI) = Y(Y' ,d f (x) (XI,X2)) 2 6 f de En d'autres mots l'application 1.8.3. - RWnahque.- U dans Etant donnés E = 2 Ls@3,1F) est de classe (E,E1,@) et IF deux couples d'espaces de Banach en dualité. Une application u dans F, linéaire continue, est de classe définit un morphisme de couples cas on a : (u,ul), de IE = de (F,F1,Y) E si et seulement si elle dans IF. Et dans ce 1 . 9 . - THEOREMES D'EXTSTENCE SUR LES COUPLES.Soient et IF - (F,F1,Y) deux couples d'espaces de Banach en dualité, U un = E et f une application de U ouvert de dans relativement aux couples IE et IF. Si en un point 6f(a) î. W de b £(a) = de V sur - tels que f U de a et - - Théonème d u d u n c ü o l u ~ 'IF (r 3 1) on a et un voisinage soit un difféomorphisme de classe W, relativement aux couples IE 1.9.2. de a il existe un voisinage ouvert V Isom(E,F), cr F, de classe CI . ~- p Soient ~ ~ n . deux couples d'espaces de Banach en dualité, U un ouvert de , E f une application de classe V il existe un voisinage Ker df(a) g(~) 6g(0) 1.70. - = et lE = Cx = (i,il) , un voisinage , 1 x E W dans F. dans W de l'origine dans cL E, de classe relativement telle que : v , f(x) = £(a)) , g(0) = a monomorphisme canonique de lKer 6f(a) dans IE. GERMES ~L-E~,U~VALENTS AU SENS DES COUPLES.- .DédiWon.- 1.70.1. IE2 a et une application g aux couples Ker 6f(a) et - de U de admet une section, U , la différentielle Si en un point cr (E ,E1,@ ) 2 2 2 , 1F 1 = F IF Y Soient El = (E~,E;,@~) , , P2 = (F ,F' ,Y ) 2 2 2 d'espaces de Banach en dualité et deux applications E l dans FI (resp. de E2 dans F 1. On notera 2 quatre couples f (resp. f') de (f,x0) le germe de f en x (f',Yo) O ' (f,xo) et (£',yo) le germe de sont f' en yo. On dira que ces germes r-équivalents au sens des couples s'il existe 1 (resp. 1') un difféomorphisme local de E l dans E2 (resp. de F I dans F ) , de classe IF, et 2 cr 5) tels que (f' et 1 , x0) O 7 . 7 0 . 2 . - Pttopohh'i0n.- = Soient IE (1'0 une quasi-section. Alors le germe de sens des couples au germe en de un ouvert V Im df (xo) Im df(xo) , Coker df (xo) x x (0,O) cr , vérifiant g(0,O) Démonstration : au cas où x O Sachant que = O et vement des couples IE (-y,yl) x est - O U admet r-équivalent au d'une application m définie sur à valeurs dans où = (x,g(x,y)) g de V , à valeurs dans Coker df(xo) = O et x Sg(0,O) Ker Sf (xo) = et - 0. Par translations, on commence par se ramener f(xo) = O et on pose et Em(u,ul) et IF (u,ul) = (df(0),dlf(O)) = = Sf(0). (s,sl), sont des facteurs directs respecti- (Propositions 1.6.7. et 1.6.8.). une projection de IE projection de IF (F,F1,Y) relativement dans - O (u,ul) admet une quasi-section, notons la a les couples Ker(u,ul) alors f en x relativement aux couples Im Sf (xo) Coker 6 f (xo) r C (r 1 2) pour de la forme m(x,y) est une application définie sur classe 6f(xo), Ker df(xo), = f une application de E), à valeurs dans F, de classe et IF. Si le morphisme aux couples IE - f, xo) (E,E1,<a) , IF = deux couples d'espaces de Banach en dualité et (ouvert de (resp. : l(Xo)=.yo U et IE2 relativement aux couples IE1 sur IKer(u,ul) et sur lm(u,ul), les couples lKer(T,~') , Soient une et Em(u,u1) sont supplémentaires dans F. Considérons une application 1 de U E), à valeurs dans (voisinage ouvert de l'origine dans Im u Ker u, x définie par : b ' x E: u , L(x) = (IT O 1' , de F dans Im u et une application y x) f(x), Ker x IT , définie (resp. Montrons, en utilisant le théorème I.9.1., que cr difféomorphisme local de classe (resp. IF lm(u,ul) x IKer(u,ul) par : L') est un relativement aux couples E et IIm(u,u1) et IKer(.rr,.rrl)). Remarquons x d'abord, en vertu du théorème de composition d'applications de classe cr L entre couples que aux couples IE (resp. et ICm(u,ul) x l') est de classe cr relativement IKer(u,ul) (resp. IF Il reste à établir que le morphisme 61(0) isomorphisme de IE 6R1(0) = sur IIm(u,u1) x et Ilm(u,u1) (d&(0), = IKer(u,u1) d1L(0)) IKer(IT,vl)). est un et que le morphisme est un isomorphisme de IF (dL1(0), d'l'(O)) x sur Im(u,ul) x IKer(.rr,.rr1)). En effet : (1) Sachant (lemme 1.6.6.) que projecteur sur E on a : E = l'application dans où x E' = dans d1(0), est dans 1 Im 8 Ker de E Im p , CoIm u' 8 Ker p' et x2 Im p 8 Ker p Im u dans Im p' = Im u' , (P,~') = x , (S O Ker p Ker u Ker p. u, u' , Ker u s') est un et est donnée par : D'autre part,on a et l'application est donnée par : = O d'L(0) , de E' vx' où x' 1 E , E' est dans d'L(0) Im p' et x' = (u'x'1' x'2) dans Ker p'. En posant : xi 1 (v,vl) = (dt(0) il vient que El (v,vl) = 6L(0) est le couple : , d'après la proposition I.6.9., où ml) (Im p, Im pl, avec 1 = 0 /ïm p1 x Irn p (v,vl) est un isomorphisme de El sur Im(u,ul). Par ailleurs Ainsi Iwr (p ,p ' ) lKer (U(O) = 3 IKer d't(0) ' ('~er p - 1 (lKer u y Coker u' ) 61(0) d'où p(reKl ,p1 Comme E = E lBIKer(u,u1), 61(O) isomorphisme de E (2) Ker x , on a IT = Ker q : . IKer(u,u1) Sachant (lemme 1.6.6.) que projecteur sur F sur lui-même. (v,vl) 8 h<er(U,U1) est donc un = sur lm(u,ul) ' ker<u,ul> est un isomorphisme de IKer(u,ul) ) ' 'Ker p' 1 = (q,ql) = (u s, s'u') F = Im q B Ker q et l'application dt'(0) , , de Im q = Im u est un , F dans Im u x Ker n est donnée par : Im q où y 1 est dans de F sur Im u x Ker identité de CoIm u' $ et T Y2 dans Ker q. Ainsi ; par adjonction Coker n' sur F' d'tl(0) dx'(0) est l'identité est l'application et donc le morphisme 61' (O) est un isomorphisme de TF sur IIm(u,u') IKer(.rr,.rrl). x m ,de V Considérons enfin l'application Im u x , Ker u Im u dans cr elle est de classe x Ker ouvert de définie par : m IT 1' O f , = O relativement aux couples Em(u,ul) et IIm(u,ul) x lKer(m,.rrl). En outre m x IKer(u,u1) est de la forme souhaitée puisqu'elle s'écrit : où x de V Im u est dans 1 dans Ker u et g,llapplication Ker IT,définie par : dans L'application g est de classe O et = cr relativement aux couples et lKer(.rr,.rrl); de plus elle vérifie ILm(u,u1) x IKer(u,ul) (car R ( O ) , x2 £(O) = O) g(O,O) = O et sa différentielle en zéro (au sens banachique) est donnée par : dg(0,O) Comme dl(0) morphisme O dR(0) = (1-IT) O u O = est inversible, il vient que 6g(0,0) (car dg(0,O) o u IT = O = u) . et donc le est identiquement nul. Pour clore la démonstration de la proposition, il nous reste à établir que Ker(.rr,rl) est isomorphe à d'après le lemme 1 . 6 . 6 . Coker u : Im u = Im q. D'où un isomorphisme entre Ker q. D'autre part, on rappelle que et phisme canonique de IIm(u,ul) Ker q = Ker que IT'O (Coker(u,ul). En effet on a et T j' = q' Coker u , on a dans IF et comme est donc isomorphe à Im q' = Im IT' et (j,) q = Ker Coker j O IT IT. IT' est le monomoron a : En outre sachant est isomorphe à Ker q ' . Or d'après le lemme I . 6 . 6 . , phisme entre e r ( ) Ker u' et dualité sur IF) et @oker(u,ul) Ker q ' = Ker u' d'où un isomor- Coker T'. Par ailleurs les dualités sur s'identifient donc IKer(n,T1) (comme restrictions de la est isomorphe à Coker(u,ul). TUEOREME DE V-SUFFISANCE DU JET D'ORDRE D'UNE 2 APPLlCATlON DlFFERENTlABLE ENTRE COUPLES. .................................................. 11.1 .- ENONCE. DU TUEOREME. Soient IE (E,E1,@) et IF = de Banach en dualité, U = un voisinage ouvert de l'origine dans ,à une application définie sur U valeurs dans , relativement aux couples E et IF 1'application bilinéaire de [~er df (O)] par : A = Ker df(0) k O 2 d £(O) dans E On désignera par dans et i 2 k , où , élément de 2 s L m e r &£(O), = O. On notera A Coker df (0) dé£inie bilinéaire de définie par : A' Ker d'£(O) dans £(O) F sur Coker df(0). E' = sur i' O dd' f (0) o(k:i), Coker d'£(O) dans F'. Notons que (Coker &£(O)). Ker df(0) et Ker d'£(O) x où i' , k' l'injec- (A,A1) définit un On se propose de démontrer le résultat suivant : 11.7.1. - T h é ~ h è m ~ . -Si f est de classe c3 relativement aux couples IE et IF - et vérifie les conditions suivantes : i) Le morphisme ii) Le couple &£(O) admet une quasi-section a = (s,sl). Coker 6f(0) est de dimension finie. iii) Il existe un opérateur A coercif et inversible sur le couple IE. iv) Le morphisme bilinéaire symétrique condition (R) suivante : f c3 F, de classe la surjection canonique de est la surjection canonique de tion canonique de telle que E et i est l'injection canonique de , l'application A' Coker d' f(O) O (F,F1,Y) deux couples d'espaces (A,A1) vérifie la 3 ~ > 0 ,\dx (RI : Ker df(0) E , \YY c Ker d'f(0) Alors le jet d'ordre 2 de f est suffisant pour la 1 C équivalence de contact polaire (au sens de la définition 3 de l'introduction). En vertu de la proposition 1.10.2. et du lemme 1.7.3. il suffit de démontrer le théorème 11.1. dans le cas où suivantes : Le couple F 6f(0) = O sous les hypothèses est de dimension finie n, les couples E et % E est canoniquement isomorphe à sont hilbertiens et bilinéaire symétrique 2 (A,A1) = 6 £(O) I$ , le morphisme vérifie la condition ( R O ) suivante : la démonstration du théorème dans ce cas repose sur le lemme fondamental suivant : 11.2.1. - Lemme.- de Banach en dualité et de - E dans IRn . On Soient E = (E,E1,(a) un couple d'espaces (A,A1) un morphisme bilinéaire symétrique % suppose que les couples E E sont hilbertiens % est canoniquement isomorphe à vérifie la condition fi = {x Soit R , l'ouvert de E , défini par 1 x c E , -1< 1 x /% < -3 1, il existe alors un et une application R à valeurs dans L m ) pour tout x pour tout x de R - de - voisinage U de 2 (A,A1) dans L;(J,E$~) x (A,A1) (Ro). 2 U et que le morphisme ((u,ul), v), définie sur L(IR~) , de classe x et tout (B,B') de - cW , telle que : U. R. Démonstration : Nous utilisons essentiellement un théorème de fonctions implicites dépendant d'un paramètre dont voici l'énoncé, sa démonstration étant donnée en annexe. 7 7 . 2 . 2 . - ThéohZrne. - ck+l xO et un point de U - i) ii) dlg(x ,A) O cation , no g(xo,A) R dans F. On suppose qu' il existe un point x de F y0 - = , y, L'application s de R C a, tels que : quel que soit dlg(xo,.) admet une section s(A) iii) ho de U dans L(F,E) A de R. de R dans quel que soit est de classe ck h L(E,F) tel que la famille d'applications x O . est bornée, de R et l'appli- . AO dans R, il existe un voisinage Pour tout équicontinue au point des espaces de E , R un ouvert de G , g une application Banach, U un ouvert de de classe et G Soient E, F R O de - {dg(. ,A) }AERo soit Il existe alors un voisinage 7- de et une application 5 2) de classe ~ ( y o y A )= xO , ck de T quel que soit (Yo)x E dans R dans F x R telle que : A de R. Considérons l'application g , de &@) x LQR~)] x Q dans IRn , définie par : g est de classe cm et vérifie l'hypothèse (i) du théorème 1 1 . 2 . 2 . en effet : D'autre part on a : Il vient,en utilisant le corollaire I.5.8., que : où D est une constante strictement positive, c'est-à-dire : 27 Ildlg(((lE Ainsi hn), x)II 9 dlg(((lE , f -D 4 IEl), hn) ,.) 2 , pour tout x de il. A est une application bornée sur Par ailleurs on a : dtlg(((u,ul) ,v) ,x) ((UI ,U;), VI) ((U2, U;), V2) = 2v A(U x, U x) + 2 V A(U2x, ux) + 2 V2 A(U]X, ux) 2 1 1 Soit en réutilisant le corollaire 1.5.8. 1 / d2 llg(((u,u') : ,v) ,x) ((UI ,U;) ,VI) ((U2,U;) ,V2) 11 S 2 D~ sup<ll<~~,~;)II, IIvlII) SUP(II(U~~U;)I~, D'où l'inégalité (1) suivante : pour tout x de . R. D'un autre côté, on a : c'est-à-dire, l'inégalité (II) suivante : IIv21l) I~(AYA')~\ a. . x de R pour tout Moyennant les inégalités (1) et (II), on peut conclure (théorème des accroissements finis) que la famille d'applications {dg(((.,.),.),x)InER ((lE est équicontinue au point , lE1), hn) et donc a fortiori g vérifie l'hypothèse (iii) du théorème 11.2.2. Pour que l'application g vérifie toutes les hypothèses de ce théorème II.2.2., il reste à prouver que s(x) pour tout x de dans L(R~, L m ) x revient à résoudre en pour x dans en (U,U1) et de IRn soit de classe = 1 = 11.2.1. devient la condition dans [O, E de la condition 11, de pour tout classe cm , x de Q l'équation (C) suivante : . Pour cela nous allons construire c en deux équations 1 XI % il s, de Notons que montrer l'exis- IE,), Ln), x) dans IR de classe (C) cm. qui nous permettra de (C2) et (CI) respectivement V. Remarquons d'abord que pour tout x de vérifiant Pour le , dlg(((lE ((U,U1) ,V) une application de R admet une section de telle manière que l'application y dans IRn R et séparer l'équation R L@~)), tence d'une section de , IEl), hn) , X) dlg(((lE / 1 y ( Inn , la condition (Ro) R et tout y du lemme (RI) suivante : (RI) considérons dé£inie par : O + une fonction de IR $ l'application de IR dans et 4 + restreinte à IR cation, de R de classe cm B(x) = [O, 11 cm. est de classe dans I R , définie par : B et I($ IA(x,) l'application, de 1 1 2.), dé£inie par : D'autre part soient, a a(x) = B(~~A(x,x)!I~~) , a IR dans IR R l'appli- , est définie par : B est de classe cm. IR L'équation (C) est équivalente aux équations et (C2) (en (Cl) (en V) suivantes : (U,U1)) (c,) : VA(x,x) = a(x)y (c2) : A(Ux,x) = 1 -a (x) , pour y , pour x x dans R dans et R dans IR* y et y dans lRn 2 11.2.3. <,> on considère .- - R é ~ o U o nde l'équation ( C I ) étant le produit scalaire dans IRn SV(x) , , pour l'application linéaire de IRn dans x dans L@) R, définie par : On vérifie aisément que Sv (x).~ est solution de l'équation (Cl). On a donc défini ainsi une application Sv de R dans L O R ~ ,L@")) , de . Considérons d'abord le lemme suivant : 7 2 . 2 . 4 . 7 . - Lemme.- Soit IE = (E,E1,<a) un couple d'espaces et de Banach en dualité. On suppose que les couples IE et que est canoniquement isomorphe à % % IE sont hilbertiens * % et Soient T un opérateur coercif sur le couple IE un morphisme de E dans IRn tel que, pour I u ' ~ ~ * 3 1 lu/ 1 positif on ait ll(u réel strictement E pour tout y IRn Alors l'application dans lui-même et , E % O T O u T O O u')-~II< . de IRn - est un isomorphisme de IRn u' 1 où K 2 , - K (u,uf) est une constante E strictement positive. Démonstration : Soit y n un élément de IR I)UOTOU'~~J IIuoTou'YII IRn <,> le produit scalaire dans IRn. , évaluons 1 lu = IRn Soit encore, si On note SUP 1121 1 <z, O T O u'yl 1 , il vient : O u1y,u'y) IRn u O T O uly> ,=1 est la dualité sur le couple IE : @ 3 1 @(uty, T IlYlI d' O u'y) = 1 I l ~ IIRnl % @(T = Comme % constante K > O est canoniquement isomorphe à y telle que pour tout $ , il existe une de IRn on ait : Il en découle que l'application linéaire continue u O T O u' de IRn dans lui-même, est injective donc bijective et que d'où : Remarquons que si A pour tout IIA(x,x)I~ X 14% I x de EP , l L 2 IRn 4- 4 3 E - ona: 26 3 E 2 • 2 1 -4 i 1~1% 2 - 9 2 3 0. La condition (R ) 1 entraîne donc pour tout y de IRn que : d'où : soit encore : c'est-à-dire : pour tout y de R~ : % Si T de xn A(.,x) O T O est un isomorphisme A1(x,.) dans lui-même. D'autre part si on considère S (x) u P est un opérateur coercif sur le couple IE , l'application linéaire, de n<" par : pour x en appliquant le u' = A' (x,.) , on et l e m e 11.2.4.1. aux applications u = A(. ,x) conclut que l'application , E est un Qpérateur coercif sur le couple dans fi tel que 1 (A(x,x) 1 1 2 IRn sU(x) = O , sinon . 3 € 2 . dans L(E) , définie On vérifie que S (x).y est solution de l'équation (2). En outre u se met sous la forme canonique suivante : S (x).y U A avec 1 -a (x) = , AEIR 2@ (Px,x) D'où par un calcul élémentaire d'adjonction,llexpression de l'application Su, (x) y pour tout y de u , (x) S : est une application linéaire de IRn , (S ,S ,) u u de R dans L Q R ~, Lm)) dans L(Ef) et l'application cm. ainsi définie est de classe Finalement les équations (C ) et (C ) admettent respectivement 1 2 des solutions , lEl) dlg(((lE , de 52 (SU,SU1) , $p) , X) définie par : s(x) s Sv et dans s(x) , de cW. classe admet donc pour tout ((SU(x), = L ( ~ R,~ L m ) Lmn)) x , SU,(x)) x fi dans IRn de T dans n(y,x) A(S(y,x)x et x R et une application L ( E ) x L@~) , = A(x,x) lEI Par ailleurs, on considère U défini par : de SV(x)) fi une section et l'application cm. un voisinage T ((5,5'),q) de de classe cm, telle que : S(y,x)x) ~(0.x) = I E , cl(O,x) x ainsi définie est de classe Par conséquent, il existe (théorème 11.2.2.) {O) L'application , = , y "0,~) = pour tout kn le voisinage de , (y,x) pourtout (A,A') de x T de dans L2@,Xn) s R. et on définit des applications de U x 52 dans cm de U x 52 dans Lm) et v, par construction et vérifient les et (2) du lemme II.2.1., du fait des propriétés correspon- dantes pour les applications 5 , 5 ' démontré. , Lmn) par : Ces applications sont de classe propriétés (1) (u,ul) et q. Ainsi le lemme 11.2.1. est m Remarquons enfin que les applications u , 2' , 1 définies par : sur U x n , jouissent respectivement des mêmes propriétés que u , u' , v. De plus elles sont homogènes de degré zéro en x. L'application à valeurs dans et IRn , U f, de (ouvert contenant l'origine dans E), F, étant de classe C 2 6 £(O) le morphisme 2 et l'application 6 f , de 3 relativement aux couples IE 2 (d £(O), = ddlf(0)) est bilinéaire symétrique dans LQOEJX~) est de classe U outre s'étant placé dans le cas où £(O) = O et df(0) , O = C . En 1 on a par la formule de Taylor à l'ordre 2 avec reste intégral : [ = 1 2 d ~ ( A x )d~] (x,x) (1-A) , pour tout x 3 B(0, - r) 2 de JO 3 B(0, - r) est une boule ouverte de centre l'origine de 2 3 de rayon - r contenue dans U. 2 où Soient de {O} ZE dans IR x 1 ZE={x 1~1% X E E , = E défini par : V x 11 = V et u (1-rx O O X O est un voisinage ouvert de - cation a , O (1-A) - a 2 6 f(Atx) est de classe (t,x) et que pour tout dans C 1 de (A,A1) dans (R ) O (t,x) dans V O V O avec t # O , on a : 1 2 (A,A1) = - 6 £(O) 2 du lemme 11.2.1. Soit U le voisinage 2 s L @,En) donné par le lemme 11.2.1. ; il existe alors un voisinage V de {O} x G, O . qu'elle est homogène de degré O Par ailleurs le morphisme bilinéaire symétrique vérifie la condition C r wx ) O : dh , pour , , rX dans E ; définissons une appli- 2 V O dans L~OE,IR~) , en posant de Remarquons que x et un voisinage ouvert O x €CE où w E contenu dans V O - tel que L@) a(V)C -- - et donc une application ((u,ul),v), de V dans , pour tout x L(R~), définie par : et on a ;(o,x) de U CE = 1E , - u'(0,x) = lEl , v(0,x) = L n x . L'application ( ( est de classe C construction) elle est en outre homogène de degré d'après la conclusion (1) du lemme 11.2.1. Considérons à présent l'application h de O 1 sur en x V et l'on a : V dans IEt x E définie par : Notons que h est de classe h(0,x) , pour = (0,x) 1' identité. 8 tout x CI de sur V (par (par construction) et LE .C'est-à-dire hl iOlxLE est D'autre part on a : dh(t,x)(T,X) Comme ;(0,x) dh(O,x)(T,X) = 1 = (T, dl;(t,x)(~,x) d2;(t,x)(x,x) + . ;(t,x)~) , pour tout x de LE on a d2 u(0,x) E = O et est inversible pour tout x + X) (T,dl ;(o,x)(T,x) = + de LE .Par le théorème d'inversion locale on a : i) x E difféomorphisme de qn' LE9- x > O ,Ir:, > O 1- ri; ,x[;n tels que h B(x,r;) soit un sur son image. - Par ailleurs la continuité de l'application u sur V et la propriété u(0,x) = l E , pour tout x de lE, entraînent que : ii) v(E,x) vx 'x > O ~~,]n" X el]- , W h 1 {OlxZ, tels que ~(x,r;) n"[x - - , 1 lu(t,x) - 1 rX' 1 < -5 11x1 I 1 i n - rX , r , x ) et 5 le sous-ensemble de 7R x E défini comme suit : est un ouvert de IR Comme h > 0 X On choisit qx =inf(nlx )y''n on considère W , Ir" = x E identité et r X , il contient {O) x cE 0 , {O} h(W) est un difféomorphisme (de W contient x lE . Pour montrer que sur son image), au sens de la définition 3 de l'introduction, il suffit d'établir que h est injective sur W. Si h(tl,xl) = h(t2,x2) pour (ti,xi) E W Y i = 1 , 2 , il vient : Comme (ti,xi) W , il existe x!1 tel que x.1 E on suppose que xi , B(xj, rx !) i = 1,2 ; 1 . Or 5 r' IE rxl ayant été choisi tel que i et d'après ii), autre - - part, sachant que u(tlyxl)xl = u(t2,x2)x2 IIx2 - 1 xi11 < - r' et par ailleurs, 1x - x on peut écrire : X' 5 2 1 < -1 r < r x' 2 5 , ri,) appartiennent à B(x; phisme de h(tl , x , ) = ]- qxl 2 h(t2,x2) injective sur W. , TI et . D'où : x 1 et . x2 Enfin sachant que h est un difféomor2 [ x ~ ( x ;, r' ,) sur son image et ayant supposé x; X2 on a donc x1 = X2 ; par conséquent h est CHAPITRE III APPLICATION A U N E E@iATION D'EVOLUTION D'UN SYSTEME AUTONOME. ................................................... Nous faisons dans ce chapitre une étude locale d'une équation d'évolution d'un système autonome, en d'autres mots une étude locale d'une équation différentielle décrivant l'évolution d'un objet sous certaines contraintes. Nous mettons en particulier la différentielle seconde intrinsèque de la fonction (définissant l'évolution et les contraintes du problème) sous forme d'une fonctionnelle quadratique. Après quoi, nous établissons une condition nécessaire et suffisante (C) pour qu'une telle fonctionnelle vérifie la condition (R) du théorème 11.1. Nous interprétons ensuite la condition (C) dans le cadre du problème initial pour un contrôle scalaire. 777.1. - FORMALISATION ET ETUDE LOCALE D U PRO8LEME.Soient, 1 1' intervalle , [a,b] w0(1,IF?) Banach des fonctions intégrables bornées de l'espace de 1 dans IRn 1 dans IRn l'espace de Banach des fonctions continues de dérivée au sens des distributions est un élément de 777.7.7. on définit x * y - , et W' (l,TRn) dont la wO(l,lRn). PE~iniAion.- Pour x et y quelconques dans IRp , , l'élément de IRP composante par composante de x aura pas de confusion, l'élément obtenu comme le produit et de x * dont chaque composante est égale à 1. x y. On notera et 1 P , 2 x quand il n'y l'élément de IRp On se donne le système d'équations différentielles (équation d'évolution et contraintes du problème) suivant : r x I(O) = y y xl(d = 5 où r est un nombre réel strictement positif, x l un élément de w O) ( , u I un élément de d'un ouvert U O de JRn x JRP ,à wO( [0,r] , IRP) et n valeurs dans IR , f, une application trois fois partiel- lement continûment différentiable en les 2 variables. On va formaliser ce problème afin de faire apparaître l'espace des solutions comme la surface de niveau d'une application de classe C 3 entre couples d'espaces de Banach en dualité. Pour cela on commence par poser : On définit ainsi des éléments x de et une application f d'un ouvert W] ([0,11, 1 IRn) , u de wO(&, (de IRn x np), dans 11, $) IRn trois fois partiellement continûment différentiable en les 2 variables. Puis, en introduisant une fonction auxiliaire v E wO([O, 11, ïRP) , , - 1 < à la contrainte bilatérale suivante : u * u + v on ramène la contrainte unilatérale Le système (1) 1 * v = = ...,P 1, u2 + v 2 1 = l'intervalle fixe [ 0 , 1 ] , ou dans lRP on définit les couples IE et F et 1 <P <P la dualité entre de la manière et E' et E définie par : est séparante et on définit ainsi un couple d'espaces de Banach en dualité Y . , suivante ; on pose : et P devient alors : désignant le produit scalaire dans lRn <,> ,i u. s 1 (E,E1,<P) que l'on note E. D'autre part, on pose : la dualité entre F' et F définie par : Y , est séparante et on note IF le couple d'espaces de Banach en dualité (F,F1,) ainsi défini. U l'ouvert de E, ensemble des quadruplets Par ailleurs soit (T, X, U, tels que : V) il existe un compact K C U l ii) pour presque tout et g t dans , et IF Les points (r,x,u,v) (x(t),u(t)) définie par : de U tels que g(r,x,u,v) = O , sont dits : points admissibles". En se plaçant en un point quelconque U , il vient pour tout (T,X,U,V) dans E En posant A = T applications A O , K , F, de classe c3 relativement aux dans 11 de E [0,1] llapplication,de U couples E tel que d f(x , u ) 1 O de p,11 0 , B = dans T 0 (T~,x~,u~,v~) : d f(x ,u ) 2 O 0 , on définit des Lmn) et B , de 0 , dans LmP,En), intégrables bornées et l'on obtient : D'autre part, un calcul élémentaire d'adjonction donne : b'(g, ri, h, k) , F' E d1g(r0, x0, uo, v0) (5, ri, h, k) = pour un point "admissible" X En outre f(xo,uo) = O - (T~, x0, u0, v0) 7 O et l'on a : dlg(ro, xo, uo, vol (5, ri, h, k ) = On se place désormais dans le cas où v est presque partout nul (et O u 2 presque partout égal à O qu'alors le morphisme couple le morphisme O 6g(ro,x ,u ,O) O O ; montrons contrôle de type "bang-bang" Gg(ro,xo,uo ,O) Coker Og(ro,x ,u ,O) O 1 ) P admet une quasi-section et le est de dimension finie. Pour montrer que admet une quasi-section,on utilise les deux lemmes suivants : 1 1 7 . 7 . 2 . - -Lemme.E = (E,E',o) Soit v dans un couple IF une quasi-section O o O O un morphisme d'un couple de dimension finie. Alors de Po dans IE - . v admet 0 - Démonstration -: une base de Im u , i 1 et , u; = N 1 ci) = hi i= l { E ~ } ~ = de ~ tels que u (e.) . 1 , r = 1 O Fo . E. et l'on pose 1 De la propriété d'adjonction de @(el, e.) . On définit fiij = J r hi ei et sf(x') oO et on vérifie aisément que 7 7 7 . 7 . 3 . - Lemme.couple ïE a u O SA) (so, = O , e.) i= l 1 Soit v * 1 x O F 1 . On suppose que le est de dimension finie et que le morphisme section a 1 . Alors le morphisme dans E . De - Soit dans IFo - vO admet une admet une quasi-section plus, le couple Coker v Démonstration : un morphisme de iE v . vO vI) un morphisme d'un (v = = v O O par : E. est une quasi-section de dans un produit de couples IF couple @(XI = O i= 1 IFo xIFI {E~}I=~ on choisit * r 1 , = (uo,uA) il résulte que : On a en particulier sO( O {cili=] la base duale de cette base. On choisit r EeiIi=] de E des éléments v que l'on complète en base O D'autre part on note m e! = u;(ci) Soit a de est de dimension finie. (k- a l O vl) - , vO est (de dimension finie). Par ailleurs, on pose en écriture matricielle : Si o = s(yo,yl) (s,~') on a donc, pour tout = (lE - S1 0 U1 0 SO et on vérifie aisément que a y . de + (si - (lE Fo et tout y l de - S1 O U1) O est une quasi-section de v. sO F1 : O U O O sl) y 1 D'autre part, le conoyau de projecteur u s O u est isomorphe au noyau du (u0,uI) = (car d'après le lemme I.6.6., Im u s = Im u). De s 1 o u 1) O sO O plus on a : D'où Ker u O . s est isomorphe à Ker uo est justement de dimension finie. Si on pose = wO(l,IRn) x u O' O) O' , w~(I,~R~) (*) v1 vérifier que 6g(r0, x (vo,vl) = admet une section a R soit de dimension finie. Soient = AX de et wO(l,IRn) A = X(0) , o on pose x WO(I,IR~) On vérifie aisément que dans a1 E 1 et (Coker 6g(-ro, xO' uO' O) la résolvante de l'équation = 1 , (sl,si) où s1 est l'application définie par : u 2 A g(ro, xO' uO' O) seconde intrinsèque de l'application g Pour exprimer les formes quadratiques f3 (+) =IRn xlRn 6g(-ro, xo, uo, O) pour que est une section de Par ailleurs, on note est une forme linéaire sur , PO qui il suffit d'après le lemme III. 1.3. de admette une quasi-section et que le couple X - (IE O au point la différentielle (rO, x0, u0, O). 2 A g(ro, xO' uO' O) O Coker dg(-ro, x O' u On note WO(I,IR~) , le couple dé£ini par O' O). (wO(l$), oil B Nous allons dans WO(I,IR~), @ ) un premier temps expliciter à Ker drg(r0, xo, uo, O) (Coker dg(ro, xO' uO' O))* qui s'identifie et ensuite Ker dg(ro, xo, uo, O). 2 2 2 . 1 . 4 . - Canactéhisation de Ker d1g(r0, xo, uo, O). (6, Un point quelconque Ker dlg(ro, xo, uo, O) q, h, k) de F' est dans si et seulement si il vérifie le système d'équations suivant : " (4) : $ u O * k - T O B h = O X Si ( T ~ ,x0, u0, 0) est un point "admissible" on a O f (xo,uo) = 7 O et l'équation (1) l'équation (2) résulte alors on obtient q = . devient (1)' - h(1) 5 x (t)> dt = h(0) = O . De et en utilisant l'équation (3) . De plus 'endifférentiant l'équation (2), on obtient l'équation (2)' suivante : Soit R la résolvante de l'équation x = Ax , en tenant compte du lemme suivant : 2 2 2 . 1 . 4 . 1 . - Lemme.x = Ax , la résolvante S de la transposée de A) Si estlarésolvante de l'équation . " ' l'équation x + Ax = O (où - A désigne ' R est donnée par : S(t,s) = R(s,t). R(s,s) = 1 Démonstration : Sachant que (où 1 désigne 'L l'identité) on a aussi quantité R(t,s) R(s,s) R(s,t) O = 1 . D'autre part en différentiant la = , 1 il vient : En passant aux transposées, on obtient : C'est-à-dire la relation (*) suivante : 'L Comme ~ ~ ( t , s=)A(t) O R(t,s) on a donc 'L Rl(t,s) 'L R(t,s) = 0 A(t) . D'où : En utilisant la relation (*) ; on obtient : 'L Cette dernière relation jointe à la résolvante de l'équation . 'L = 1 R(s,s) 'L x + Ax = O = R(0,t) 5 , T-I En outre l'équation (4) jointe à 'L - R(0,l) 5. = uO * uO = entraîne que : k = 1 -u 2 Enfin l'équation (1)' O * 'L (Bh) = -1 uO * R(s,t) .a 'L Il vient que : h(t) assure que 'L (B 'L O R(O,.)) 2 prend la forme suivante : 5 2 uO = 1 P , est Ce qui donne la condition (1)" 5 : suivante sur De (1)'' résulte deux cas : R(0,t) xo(t) dt = O , on n'a pas de condition sur il en découle que l'anormalité du problème est 5, n. 1 R(O,t) xo(t) dt f O , la condition (1)" définit alors 10 l'équation d'un hyperplan de IRn et donc l'anormalité du problème ii) est n-l . En supposant désormais n 2 2 , on se place dans le cas 03 l'anormalité du problème est n-l ; le noyau de est alors le sous-espace de suivant : F' où R est la résolvante de l'équation x 111.1.5. - CmaotQrtinaxXovz de Un point quelconque Ker dg(ro,xo,uo,O) (T,X,U,V) = Ax d'g(ro,xo,uo,O) . Ker d g ( ~ ,x ,u ,O) O de 0 0 . E est dans si et seulement si il vérifie le système d'équations suivant, où l'on a supposé que le point ( T ~ , x ~ , u ~ , Oest ) "admissible" : Sachant que u 2 O que U = O. L'équation (1) = u O * u 0 = devient : 1 P ?= , l'équation (4) entraîne A X + T ; T ; O soit X O la solution de cette équation, X est nulle pour t = O d'après (2) et l'on a : 5 jo 1 Pour avoir X(1) = O , il faut donc que : R(1,s) Y O (a) ds = O . O Comme R(l,s) soit, R(1,O) = R(1,O) O . Cette condition s'écrit R(0,s) : étant inversible : Or s'étant placé dans le cas où l'anormalité du problème est Ainsi c'est-à-dire Ker dg(r0,x w0(1,EP) au couple WO(I,XP). O ,u ,O) O est le sous espace de et le couple Ker 66g(io,x ,u ,O) O O n-1. E suivant : est isomorphe 111.2. - EXPRESSION DE 6 2 A g(r0,xo,uo,O). O Pour tout élément Si 6 (O,O,O,V) est une forme linéaire sur par un élément (C,q,h,k) du noyau de dg(ro,xo,uo,O) Coker dg(ro,xoyuo ,O) représentée Ker d ' g ( ~ ~ , x ~ , ~ ~ ,on O )a donc : de = 1 1 , <k(t) 2v(t) * v(t)> dt . O En remplaçant k par son expression dans Ker d'g(ro,xo,~o,O) , on obtient : On pose a: .(t) , la j ème composante de uo(t) * % (B(t) % O R(0,t)) 5 J 9 5 qui dépend linéairement de 5 et a5 (t) la forme bilinéaire symétrique sur IRp dont la matrice est la matrice diagonale suivante : (t) O ,5 ............ O O ,... ........ O aP ,5(t) On a donc : En se bornant aux contrôles u continus par morceaux, l'application O a de 5 [O, 11 dans 2 P ,IR) Ls(R est continue par morceaux. On se place dans cette hypothèse et on est ainsi ramené à 1 'étude d'une fonctionnelle quadratique Q n- 1 , à valeurs dans IR où h est dans de 2 p n-1 dans Ls@ ,iR 1 , ~(IJRP)]~ , définie sur du type : WO(I,IR~) et a une application continue par morceaux > 111.3. - CONDlTlONS POUR QU'UNE FONCTlONNELLE DU TYPE VERlFlE LA COWlTlON (R) DU THEOREME 11.7.On considère les couples d'espaces de Banach en dualité E O et = WO(I,IR~) et IF O =IRr , où 1 désigne l'intervalle (Q,Q1) le morphisme bilinéaire symétrique,de E O x E O k,l] dans défini par : Il résulte de la propriété d'adjonction de Q et Q' que : IR^ , - d'où : 'du E ar , W e wO(I,XP) , Q~ (h,~)= pour r X ( 1 dans IR' ( r , de ai le sont aussi. Nous désignerons par r + Xi ai(t)) . CO,,-4 étant continues par morceaux, les applications f hi i= 1 1 ' Ls2(lR P ,IR) Yi ai h 1 d i Rappelons que les applications a. dans 1 i= 1 , la limite à droite de l'application ( 1 i=1 i= 1 hi ai , i= 1 L au point t et par hi ai(t))- , sa limite à gauche en ce point. Nous allons démontrer principalement dans ce qui suit le théorème que voici : 111.3. - ThéonErne. - Une condition nécessaire et su£f isante pour que le morphisme bilinéaire symétrique (R) du théorème II. 1. est que (cl : E Sr , (Q,Q1) vérifie la condition : sphère unité de IRr , 3 p E Sr tels que : Notons que la condition (C) semble pratique à vérifier sur un exemple. 111.4. - D Q r n o m Z t ~ o ndu ;th&otème.- Nous allons dans un premier temps donner une condition équivalente à la condition (R) par la proposition suivante : , 111.4.7. - Pnapaa&ian.- Les conditions suivantes sont équivalentes : (R) : (R') > O ]E :3&> O ,wO(l;IRP> , tril , Vh s c0(1,IRP) Démonstration : , vy s IRr , , vy s IRr , Comme , C WO(I,IR~) cO(l$) la condition (R) entraîne la condition (R'). Réciproquement, soit h 1 (au sens L ) d'une suite bornées de 1 dans IRp chaque espace 'L , 1 un élément de est limite de fonctions continues et uniformément (hn)na . Rappelons qu'une s p w~(I,~R~), h telle suite converge dans et que sur un couple hilbertien tout morphisme < bilinéaire symétrique est continu pour la norme préhilbertienne sur le couple (voir proposition 1.5.5.). , de Q(h,h) il vient que si llQ<h,h)ll i-lhl IRr 2 L(1,nP) E Q Ici, en raisonnant sur chaque composante 2 , que Pour tout n 2 N 2 L est continu pour la norme , . En conséquence il existe un entier positif N L Q il résulte que pour tout n 2 N , IRr , 6 E et d'après (R') Ihnl L (13~) 1 Q' (hn,p) 1 2 IIdI E L (l,IRP) pour tout (hn)n a Q.,) v dans 1€tr . En passant converge vers h à la limite sur au sens L 2 n , la suite et comme l'application est un opérateur symétrique sur le couple WO(I,IR~) tout y dans IRr , Q1(.,y) est continue pour la norme 2 L , pour et l'on a : pour KE (Q) = {h 1 A réel strictement positif et E , 1Q c0(1sP) h 1ln E dans posons : 2 1 \hl L (1sP) La condition (R') se réécrie alors de manière équivalente sous la forme : R') : > O tel que la condition ( ) ' , R E] (R') : M e S r Y \(QI fi EA,& = suivante soit vérifiée, . (01 Par ailleurs soient les conditions suivantes : C ) : r (1) : vt E suivante soit vérifiée : tel que la propriété (Ca) ] a > O [o,lL bk E Ker ( 1 hi ai(t)) i= 1 + r , ( ( 1 hi ai(t))- i= 1 , ( ]a > O CC") : (cl) :A E tel que la propriété (Ca) sr , 311 E sr tels que : pi ai(t)) 1 " i= I r r th[ c Ker (2) : \dt ~]0,1], + 1 i= 1 ai(t))- (X,X) 5 a (X,X) 5 a suivante soit vérifiée : 11x1 / 2 XP 2 1 lx(/IRP I l est évident que (C") => (C') -> (C) (R) nécessaire et suffisante pour que . Pour établir que (C) est soit vérifiée nous ferons la démonstration en utilisant le schéma suivant : (R') => (C') , proposition 111.4.2. ii) (C) ==> (C") , proposition 111.4.3. iii) (c") => (RI) , proposition 111.4.4. i) Ainsi le théorème 111.3. sera démontré. Démonstration : On va montrer que pour (ch) 3A => E sr # 0 . On connaît le théorème K7a(Q) "~,7a Y réel strictement non (R' ) ; pour cela nous montrerons que : 7a positif donné, non (Ca) => non a suivant : Théutrème. [6] .- bilinéaire symétrique de E que - n K(Q) E' un espace vectoriel, Q Soient E dans IRP - ne soit pas réduit à , E' une application un sous-espace de IO), il suffit que Q E. Pour vérifie la propriété (N ) suivante : pour toute forme linéaire p non nulle sur P IRP , la forme quadratique associée à p O Q I E 1, a une négativité > p Or ici et 7a K7,(Q) . n'est pas le cône d'une application bilinéaire n'est pas un sous-espace vectoriel de c0(1,I.RP). Pour être dans les hypothèses du théorème, nous allons construire une application bilinéaire K 7a (Q) D , voisine de et u.n sous-espace tels que D Q , dont le cône K(D) F de vérifie la propriété CO(I,I.R~) (Np) soit inclus dans qui soit inclus dans sur F. En appliquant le théorème K(D) fl F on aura alors un élément non nul de de " EA,7, Si (Ca) K7a(Q) pour tout d'où le résultat. il existe a hi ai(tu)) où o Fi Fi Pour p dans Sr 1-1 E {+ 0 1 , -1 avec o dans Fi t , S r , tels que Fi = O ( lxFi/ 1 '(X~,X~)< a o [si il existe un voisinage Vo 1 = - :vu E vO , Vt E O I=]t a. 1 ' 11 de [O, dans et '-'O IO si t 1= 1 fixé dans O + = Fi hi ai(tp)) assez petit pour que les applications sur X et tel que o ( tels que = 1 et un intervalle ouvert - n , 1O =]t dans Fi r si t = - Fi t S r dans O 1 i= l et h était fausse, il existerait dans r Ker( donc un élément non nul 1 "O < , l-lo la forme + ~ [ s ili O~ = + , , t i s r de 2 , soient continues I~ , Ce qui est possible par définition même des limites. Par ailleurs la sphère S r étant compacte on peut la recouvrir d'un nombre fini de voisinages V I , dans S r ...,VN auquels sont associés des intervalles On choisit N sous intervalles J 1 , respectivement dans 1 ,< k correspondant à un choix d'éléments Il, s N ,continues sur ...,IN [0,1] ...,JN 1 , . 1 Fil,. -,FiN dans [o,I]. disjoints deux à deux, inclus et on choisit N telles que : applications ok 3 Soient 1) Bk 2) Bk(t) 3) Ji s 1 d. 1 ait son support dans 1 Bk(t) , les i ,< r > 1 6 k s N . N . 6a 1 ne soit pas vide , I 7a , pour tout = {t Jk t , 1 6k s 1 6 k iN . formes bilinéaires sur IRp définies par : N -. d i = a ) - 1 Bk(t) ( ' I ~ )S~ où S est l'application produit k= 1 scalaire sur IRp et (pk)i Vérifions que est inclus dans K7a(Q) et seulement si c'est-à-dire : D'autre part on a : En posant K(D) , ème la i composante de où D 'Ik ' est définie par : ; en effet, un élément h est dans K(D) si désigne la fonction caractéristique de l'intervalle I(k vient que pour tout vectoriel 1 F = Ih h h(t) = O . En effet E~ ,7a alors pour tout dans N 1 ~ ( h(~t) 1 = k= 1 rk <h(t) t = ' i1 O et le sous-espace , ~ ( t )h(t) si pour tout Dy11, on a = 01 t dans est CO, 11, : , \> u(t> Xk ' \' <%y c'est-à-dire,pour tout \ v(t) , a E [0,1] c0(~,lRP) E inclus dans l'ensemble v(t) , dans Jk t Jk dans b,~] : soit : Il reste à établir que l'application D vérifie la propriété en fait (Nm) un indice k , sur l'espace F. Pour tout , 1 k t N $ pour toute fonction dans J i , posons 4 hg = tel que p LI dans appartienne à définie et continue sur 4 Xk on a h4 E F et [0,1] Sr Vk , il (Np) existe . En outre à support contenu La forme bilinéaire ~i D O est donc strictement négative sur un sous espace de dimension infinie de F, il résulte donc du théorème (cité au début de la démonstration) que K7a(Q) # Eh,7ci n K(D) F # (0) ce qui contredit la condition {O} c'est-à-dire . (R7a) Démonstration : En première étape nous montrerons la proposi- < i 1 d tion dans le cas où les applications a. 1 y r sont continues sur 1 un intervalle fermé 1 aux bords duquel on a prolongé par j = rij, tj+l continuité. Par l'absurde, si (CM) était fausse alors pour tout n 6 N il existerait hn tn dans ~i j n n hi ai(t,,) r I I i=11 Sr xn~i et Sr tel que pour tout x,,/1 dans , l et 6n n (x,, n 1 i= 1 pi ai(tu) l'intervalle n xFi) S -l . (t 1 n suite j La sphère (hn) na une sous- . S Pour le dans r par la condition (C) on pourrait, sachant que h et la sphère 1 y n ( A ' ~ ) , ~qui convergerait vers A associé à ce il existerait r' de norme 1 dans IRp tels que r n p étant compacte, on pourrait extraire de la suite suite Sr 1 dans , une S P dans sont compacts, extraire de la sous- sous-suite qui convergerait vers t Fi et de la sous-suite (xin)na , une sous-suite (xVn)na j qui convergerait vers X dans S , il en résulterait alors que Fi P r r hi ai(t ) x = O et pi ai(t,,) (XFi,X ) = O ce qui contredirait 1.i Fi Fi i= 1 i=1 dans 1 1 la condition (C). Enfin si les applications a. 1 ' ... < t par morceaux et si de CO, 11 (C) => tl = O < t2 < m 1 $ = 1 i 4 r sont continues est une subdivision qui leur est subordonnée alors d'après ce qui précède, (CI') sur tout intervalle fermé kj , tj+l1 , l , d j ~ m - En posant u = in£ u ~ijirn j , on obtient que (c") (C) => sur Démonstration : Remarquons d'abord que si on note des points de continuité de l'application d'une façon évidente la condition Nous allons montrer que Pour Si r' a et non donné par la condition (C"') (R') et (Cu') (C"' ) dans K E ( Q ) - {O) A l'ouvert (Cu) entraîne suivante : (R') entraînent une contradiction. posons : était fausse alors pour tout h a, la condition 11. m [O, E > O , il existerait c'est-à-dire h et h X dans vérifiant On aurait alors : . a 2 j ~ î - a l~h(t)l\~dt d'où D'autre part, en prenant le p la condition (C"') En utilisant (Cu') Si on a fixé E dans S r et en posant M = , il vient , associé au A dans S , par r 1 1 al 1 on a : : L tel que (M+a) E a , <- a2 il vient : 2 . 2 lh( Comme p est de norme 1 il en 2 L (l,IRP) résulte que Il~(h,h)I/ 5 % lh122 Ce qui est contradictoire avec nr 2 L(I& r- 2 l'inégalité i), si l'on s'est fixé E 5 in£(3 2 (M+a) soit : p O ~(h,h)> a - . J 111.5. - DlSCUSS7ON DE LA CONVITZON (C) PANS LE CAS D'UN CONTROLE SCALAIRE. Sous les mêmes hypothèses et les mêmes données qu'au paragraphe est scalaire et la matrice X n B(t) - = Ax on a, pour (%(t) O , avec 1 n 3 2 6 dans IRn a(~,~)) , pour - . Soit $l,...,)n et n t E 4i [O, l] sont continues et l'appli- définie au paragraphe III.2., est alors , donnée par : l'espace de dimension n El . Ci i= 1 ...,n i = 1, engendré par les fonctions le sous-espace de E , de dimension n-l i= l ...,an est alors une matrice R la résolvante de l'équation E~ di où 5 vérifie la relation par les al, CO,]]) {O) : une forme bilinéaire symétrique sur IR Considérons E E: ,. .., qn(~)l = Remarquons que les fonctions cation a6(t) (pour t lignes. Rappelons que l'on s'est placé dans le cas unicolonne à n d'anormalité continue ; dans ce cas le contrôle uO et B 111.3. On suppose p = 1 engendré n 1 ai Si = O étant les composantes de R(0,t) Xo(t) dt . La condition ( C ) s'écrit alors sous la forme suivante : (D) : b'$ , i= 1 E El - (01, 3~ E: E' - IO) 9 t/tO racinede 9, Notons d'abord que si condition (D) u change de signe en O - Ph~p~~i.-tion.- et suffisante pour que (D) n'ait pas de zéro dans [O, un générateur de si E' la , une condition nécessaire E' = 2 , on a E' dim soit # O , 11 auquel cas to 1 = , : go si E' - 2 = 11. possède une racine t O est racine de tout élément de élément de Si n soit vérifiée est qu'un générateur de Démonstration : Pour n ii) , (racine de $7) O est non vérifiée. 111.5.7. i) t dans [O, E' - {O) et donc (D) est non vérifiée. ne possède pas de racine dans [O, ]l (0) n'admet de racine dans [O,]] alors aucun et la condition (D) est trivialement vérifiée (puisqu'elle est vide). 111.5.2. - Phopoai.-tion.pour que (D) 1 ' intervalle soit vérifiée est que u O [O, - 2 3 , une condition nécessaire soit de signe constant sur 1. Démonstration : dans Xln Si n (0) avec Le système d'équations suivant n 2 3 , admet toujours une solution. Par conséquent, pour tout il existe un 4 , pour 6 dans est vérifiée alors uO E' - {O) tel que J)(to) = est de signe constant sur O tO dans si de plus [0,1]. [O, (D) 11 u On suppose dans la suite que [O, tout l'intervalle : (D') E 1 1, la condition (D) E' - 10) , est de signe constant sur O devient alors la suivante : E' - {O} , vt O j$ E Si E' 111.5.3. - Ptropusaon.- racine de (de dimension 9 , n-1) Y(to) > O vérifie la condition de Haar suivante. (H) : alors E E' E' - { O , $ vérifie (D') admet au plus ...,tP' avec racines. . Démonstration : Soit tl, n-2 4 un élément de E' - (01, si 4. Par p 5 n-2, sont les racines de la propriété d'interpolation vérifiée par un système de Haar, il existe toujours un élément Y de E' - {O} tel que 171.5.4. - Rernmyue.- Y(t.) 1 = . Ce 1 Dans le cas n = qui assure 2 , (D'). la condition de Haar qui est déjà suffisante (proposition 111.5.3.) est aussi nécessaire (Dr) soit vérifiée. Elle traduit exactement que dans ce cas pour que (D') E' - {O}, ne possède aucune n'est vérifiée que si tout élément de racine dans [0,1]. n 2 3 Par contre pour , la condition de Haar est suffisante (proposition 111.5.3.) mais non nécessaire. En effet si n dès que E' = 3 (de dimension 2) est engendré par 1 et une fonction continue ayant au moins 2 racines dans [O, 11 , alors et la condition de Haar ne l'est pas. (D') est évidemment vérifiée . A N N E X E . - ---------- La démonstration du théorème 11.2.2. repose essentiellement sur le théorème suivant : Théanëme 0.ouvert de G , xo et Soient F un point de , F U un voisinage ouvert de On suppose qu'il existe un point i) ii) g(xo,A) = d l g(xo,A) iii) A O r R , , y, Y0 au point x O de - , quel = 1 dans - X de R de h que soit il existe unvoisinage R Idg(.,h)IXEO R & et une application 5 O) g(<(y,A),A) 1) S(Y,,~) 2) d l S(yo,h) d l g(xo,ho) ho dans soit équicontinue de {yo) = y , = T dans , de quel que soit = Xo Y quel que soit = F X dans O dans ck tels que : dans T (y,h) I F , quel que soit h X classe R dans x R dans R. R, l'hypothèse (iii) jointe IF , entraîne qu'il existe un voisinage VA de x O dans F R . Démonstration : Pour à R de - O Il existe alors un voisinage ouvert T x x 2 ! tel que : F quel que soit tel que la famille d'applications F {xo} une application de classe dans un G des espaces de Banach, R et un voisinage ouvert R O de .A dans R tels que : O r En p r e n a n t x > O (BF(xo ; 2 r 2 rh e t d e rayon O e t a s s e z p e t i t pour que l a b o u l e o u v e r t e de c e n t r e de A pour t o u t VA O " , ) n a : Considérons a l o r s une a p p l i c a t i o n dans s o i t i n c l u s e dans )) A. O BF(xo ; 2 r h ) , f , de BF(x0 ; 2 r A ) x (BF(xo ; r h ) O O d é £i n i e p a r : O 1 - , par C e t t e a p p l i c a t i o n e s t c o n t r a c t a n t e , de r a p p o r t rapport à 0 P a r l e théorème du p o i n t f i x e , il e x i s t e une a p p l i c a t i o n de SA O Th = B (y O F r X 0 ' )xRo BF(x0 ; 2 r A ) dans O t e l l e que : O soit , q u e l que s o i t g ( t A ( Y , A ) ,A) = y ( y , A) dans TA O L'unicité de l ' a p p l i c a t i o n CA , pourtout A O i n d u i t l ' e x i s t e n c e d'une a p p l i c a t i o n 5 de T = O U Th Ao€R dans R, dans F O vérifiant : (0) g(C(y,A), A ) = y , q u e l que s o i t (y,A) dans T. D'autre p a r t , l ' u n i c i t é du p o i n t f i x e e t l a r e l a t i o n f ( x o , y o , h ) = xO + y. (1) . O - g(xo,A) = xo S(y0,A) = x O , e n t r a î n e n t que : q u e l que s o i t h de R. x. x no) 5 étant de nature locale, elle résul~e La différentiabilité de de l'application du théorème des fonctions implicites classique en chaque point et la différentielle de 5 est donnée par les identités : . On a en particulier (2) d l <(yo,A) lF,pour tout = ThZonëme 7 7 . 2 . 2 . U E , R un ouvert de Ck+1 , de U et un point i) ii) d l g(xo,h) cation R R un ouvert de dans - F . On , . y = L'application s de R fi. des espaces de Banach, G et g une application de classe suppose qu'il existe un point dans d l g(xo,.) s(A) ,de R dans h quel que soit ck est de classe L(E,F) de O AO de R, il existe un voisinage 1) 5(yo,A) U est bornée, R et l'appli- R O de ho - soit équi- . 11 existe alors un voisinage T et une application 5 de - . tel que la famille d'applications x O . de R h quel que soit L(F,E) Pour tout continue au point x tels que : de F Y0 g(xo,A) Soient E, F, G admet une section iii) dans - x de h de classe = xo , ck de de T quel que soit {yo) dans h dans x E de F telle que : R. fi ~émonstration: L'application ck est localement bornée. Pour voisinage ouvert Ro de Xo étant de classe L(F,E) -+ quelconque dans R, il existe un dans D Xo s : R et un voisinage VA de l'origine O dans F tel que : x O + S(X) V C U , pour tout A u no) Considérons l'application f, de U = (VA x Xo&R de {O) R dans F x R) x L'application dans . fio O O F, définie par : à valeurs dans f est de classe ck (voisinage ouvert par construction et vérifie les hypothèses du théorème 0. En effet : y, , d l f(0,h) = d l g(x0,h) O f(0,h) = g(xo,X) = pour tout X de R et s(X) = I F , quel que soit X de R. Par ailleurs on a les inégalités suivantes : Les hypothèses (ii) et (iii) jointes au fait que s et ds soient localement bornées entraînent moyennant les inégalités (1) et (II) que la famille d'applications { d f ( . , ~ ) ) ~,~ fi ~ ~ C R, vérifie l'hypothèse O (iii) du théorème O ; il existe donc d'après ce théorème, un voisinage ouvert T de {yo] ck , t e l l e de c l a s s e f ( q ( y , A) ,A) n(yo,A) = O , Soit = dans Q x y , q u e l que s o i t , + g(E(y,X),X) = g(xo (1) (y,X) + dans s(X) T 0 dans q u e l que s o i t dans S(X) ck C e t t e a p p l i c a t i o n e s t de c l a s s e q u e l que s o i t ( y , A) l ' a p p l i c a t i o n , de S(y,h) = xo (O) 0 q(y,h) h T T dans et , définie E Q. dans par : . par construction, e l l e v é r i f i e n(y,X),X) = f ( v ( y , X ) , h ) = y et ~ ( y o , X ) = x+ s ( X ) o q ( y o , X ) = ~ o quelquesoit O II,de que : d l n(yo,A) = I F 5 e t une a p p l i c a t i o n P x Q X de Q. a F, [I] R. 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