V – Signes cliniques
• Signes cutanés :
o Pâleur
o Peau froide, moite marbrée
• Chute de la diurèse
• Troubles de la conscience, obnubilation ou coma au maximum
• Chute de la pression artérielle systolique au-dessous de 80 – 90 mmHg
• Tachycardie avec pouls mal frappé
• Polypnée
VI – Eléments de surveillance du choc
Cliniques Hémodynamiques
• Signes cutanés
• Diurèse
• Conscience
• TA = courbes
• Gazométrie dans l’artère – Saturation artérielle (SaO2) : 95 – 97 %
• Echocardiogramme :
o PAP = pression artérielle pulmonaire
o FVG = fonction ventriculaire gauche (force contractile)
o Cav. D = degré de répression veineuse
• Cathétérisme :
o Pression veineuse artérielle : 10 – 12 cm H2O
o Pression capillaire pulmonaire : 8 – 16 mm Hg
o Débit cardiaque
« Un choqué qui pisse est un choqué sauvé »
VII – Causes des états de choc
A – Chute du volume sanguin circulant
C’est le choc par diminution du contenu.
Exemple : choc hypovolémique dont l’exemple type est l’hémorragie = choc hémorragique : on en
rapproche les déshydratations et les troubles électrolytiques
B – Chute des résistances artérielles périphériques
C’est le choc vasoplégique par augmentation du contenant.
Exemple : choc anaphylactique qui correspond à un situation où en raison de l’allergie il y a une
vasodilatation importante par rapport à la quantité de sang (choc toxique et bactérien)
C – Le choc par défaillance de la pompe
Il comporte 2 possibilités :
• Choc par obstacle mécanique :
o Les tuyaux sont bouchés : l’artère pulmonaire est bouchée = embolie pulmonaire
o Le cœur fonctionne correctement mais tamponnade péricardite
• Choc cardiogénique :
o Le cœur lui – même ne fonctionne plus = IDM
o Définition : la mort ischémique d’une partie du muscle cardiaque provoque
l’incapacité du cœur à assurer son rôle de pompe
Le SAMU fait une fibrinolyse ou thrombolyse, une angioplastie afin d’éviter la mort.
Pour le choc cardiogénique, la fibrinolyse ne fonctionne pas, on a recours très rapidement à l’angioplastie.