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Service de veille phytosanitaire No. 13 Le blanc ou oïdium 21 juillet 2014 (Sphaerotheca sp., Erysiphe sp. et Phyllactinia sp.) La maladie affecte plusieurs plantes partout au Québec. Les nuits fraîches et O¶KXPLGLWp pOHYpH IDYRULVHQW OH GpYHORSSHPHQW GH OD PDODGLH ,O HVW IRUW
possible que cette maladie soit observable en grande quantité sur plusieurs plantes cette année car une si forte présence V¶DYqUHrWUHW{Wen saison. Biologie La maladie survit dans les débris de végétaux qui ont déjà été affectés et dans OHV ERXUJHRQV LQIHFWpV O¶DQQpH SUpFpGHQWH /D maladie est disséminée par le vent et les éclaboussures d'eau et couvre les feuilles et les fleurs. Les spores du champignon germent lorsque la température se situe entre 18 et 27 °C et que O¶KXPLGLWpHVWGHSOXVGH¬O¶LQYHUVH de G¶DXWUHVFKDPSLJQRQVO¶RwGLXP
ne requiert pas la pUpVHQFHG¶HDXOLEUHSRXUJHUPHU/DSUpVHQFHG¶HDXVXUOHV
feuilles empêche la germination des spores. En fait, si le feuillage était constamment mouillé, contrairement à la croyance populaire, le blanc ne pourrait pas se développer sur les plantes. Plantes affectées Amélanchier, chêne pédonculé, filipendula, physocarpe (surtout rouges), rosier, phlox, monarde, pivoine, coréopsis, lilas, vigne à fruits, orpin, chèvrefeuille et plusieurs autres. Éléments de diagnostic x
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Au début, pUpVHQFH G¶XQ GpS{W EODQFKkWUH VXU OD IDFH VXSpULHXUH GHV
feuilles;; Par la suite, les boutons floraux, les pétales, les jeunes fruits et les pousses terminales peuvent être affectés;; Le feuillage peut jaunir, se dessécher et tomber prématurément;; Plus tard en saison, avortement et dessèchement des fleurs;; 6XU OHV SK\VRFDUSHV OH YLHX[ IHXLOODJH DIIHFWp O¶DQnée précédente reste accroché aux branches et noircit. La maladie déforme aussi les pousses qui se développent en petits balais de sorcière. Incidence de la maladie sur la survie des plantes &HWWH PDODGLH HVW VXUWRXW G¶RUGUH HVWKpWLTXH HW IDLW UDUHPHQW PRXULU OHV
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3Communiqué SVP No. 13± 21 juillet 2014 Lutte préventive x
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Ne pas trop rapprocher les plants lors de la plantation ou lors de la disposition sur les aires de vente;; Choisir des cultivars résistants à cette maladie;; Ramasser, éliminer puis détruire les feuilles affectées qui tombent au sol;; $UURVHUOHPDWLQGHSUpIpUHQFHSOXW{WTX¶HQVRLUpH 5HWLUHU OHV IHXLOOHV DIIHFWpHV RX WDLOOHU O¶H[WUpPLWp GHV WLJHV GqV O
DSSDULWLRQ des premiers symptômes;; À l'automne, éliminer et détruire les feuilles mortes. Lutte biologique Appliquer du bicarbonate de potassium (Milstop) à une dose de 2-­4 grammes/litre G¶HDX additionné de 1 ml de savon insecticide. Répéter le traitement après une pluie. /XWWHFKLPLTXHjO¶DLGHGHSURGXLWVGRPHVWLTXHV Appliquer du soufre à intervalle de 10 jours ou lorsque les conditions sont propices au GpYHORSSHPHQWGHODPDODGLHHWV¶LO\DYDLWLQFLGHQFHGHFHWWHPDODGLHOHVDQQpHVpassées. Lutte chimique à l¶DLGHGHSURGXLWVQRQGRPHVWLTXHV $SSOLTXHU O¶XQ GHV SURGXLWV VXLYDQWV : soufre, Daconil 2787 (chlorothalonil), Nova 40W (myclobutanil), Compass 50WG (trifloxystrobine) à intervalle de 10 jours ou lorsque les conditions sont propices au développement de lD PDODGLH HW V¶LO \ DYDLW LQFLGHQFH GH FHWWH
maladie les années antérieures. Le panais sauvage (Pastinaca sativa) Une plante méconnue qui peut causer de gros désagréments Pour une deuxième année G¶DIILOpH, le panais sauvage semble très présent à plusieurs endroits au Québec. Tout comme la berce du Caucase qui a récemment fait largement parler G¶HOOHFHWWHSODQWHSHXWSURYRTXHUGHJUDYHVEU€OXUHVGHUPDWLWHVVLODVqYHGHFHOOH-­ci entre en contact avec la peau. Cette plante sauvage est très semblable au panais cultivé. On la retrouve le long des routes, dans les prairies et GDQVOHVIRVVpV(OOHSHXWDXVVLV¶LPSODQWHU
dans les champs en culture où les sols sont humides.
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3Communiqué SVP No. 13± 21 juillet 2014 Description x
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Plante bisannuelle de la famille des ombellifères;; Mesure de 0,5 à 1,5 m de hauteur ;; Le plant dégage l'odeur caractéristique du panais;; Les tiges sont creuses;; Les feuilles sont composées pennées vertes et portent de deux à cinq paires de folioles opposées fortement dentelées;; Des grappes de fleurs jaunes se développent en ombelle atteignant 20 cm de diamètre. Panais sauvage Photos : Line Roberge, Fertisol Panais sauvage Blessures causées par cette plante Tout comme la berce du Caucase, la sève peut causer des dermatites graves lorsque la peau est exposée au soleil. La sensation de brûlure sur la peau se manifeste habituellement un jour ou deux après le contact avec la sève de la plante. Dans les pires cas, il peut se produire des cloques sur la peau. On parle même de brûlures au deuxième degré. Lutte contre cette plante x
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Retirer les racines avec une pelle;; 7RQGUHUpJXOLqUHPHQWDILQG¶éviter le développement de semences. Il faut bien rincer jO¶HDXOHVRXWLOVGHFRXSHHWELHQVHYrWLUORUVGHO¶pOLPLQDWLRQGHVSODQWHV ;; MettUHOHVSODQWHVGDQVGHVVDFVGHSRO\pWK\OqQHORUVTX¶RQOHVMHWWHDX[UHEXWV ;; $X[HQGURLWVRF¶HVWSRVVLEOHO¶DSSOLFDWLRQG¶XQSURGXLWFRQWHQDQWGXJO\SKRVDWHYD
éliminer ces plantes. Il faut prendre soin de ne pas appliquer ce produit sur les plantes à conserver. Attention ! /¶XWLOLVDWLRQGHGpEURXVVDLOOHXVHVSRXUpOLPLQHUFHWWHSODQWHSHXWEOHVVHU
car les éclaboussures de sève peuvent atteindre la personne qui effectue le travail. 3/6
3Communiqué SVP No. 13± 21 juillet 2014 Réseau de dépistage du hanneton européen adulte 2014
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ParÉcoUr (partenaire en écologie urbaine) Depuis le 9 juin 2014, le dépistage du hanneton européen se poursuit grâce la collaboration des participants du club de dépisteurs de ParÉcoUr, tous mHPEUHV GH O¶$6+24
(Association des services en horticulture du Québec) qui effectuent les relevés dans plusieurs villes à travers le Québec. En date du 17 juillet, 76 pièges lumineux ont été installés et 1 154 hannetons européens adultes ont été capturés depuis le début du projet. Durant la semaine du 14 juillet, la récolte a été de 135 hannetons. Le nombre de pièges installés dans 29 villes ainsi que le nombre de hannetons capturés SHUPHW G¶DYRLU XQH
meilleure compréhension de O¶pYROXWLRQGH la population dépistée. Suite aux décomptes obtenus au cours des six semaines de dépistage, des pointes de captures ont été enregistrées dans plusieurs municipalités dont Laval, Pointe-­Calumet, Terrebonne, Mascouche, Lorraine, St-­Jérôme, Mont-­St-­Hilaire, Brossard, St-­Bruno-­de-­
Montarville, Lemoyne, St-­Lambert, St-­Hubert, Valleyfield, Lavaltrie, Joliette et Lac Brome. À la lumière de ces résultats, nous pouvons croire que la majorité des hannetons adultes ont terminé leur émergence pour 2014. $ILQGHPLHX[VXLYUHO¶pYROution des adultes dans le temps, des graphiques ont été réalisés par municipalité. Sur les trois premiers graphiques ci-­après, on constate une pointe importante des captures fin juin ou début juillet, et par la suite une baisse significative des hannetons adultes capturés (Lorraine, St-­Jérôme, Mont-­St-­Hilaire). Toutefois à Laval, (graphique 4), les captures ont atteint une pointe mais malgré une baisse enregistrée dans les pièges ensuite, la présence des hannetons se maintient. Le nombre des captures confirme ODSRVVLELOLWpTX¶LO\DLWGHVGRPmages aux espaces verts dans ces villes. &RQVLGpUDQW OHV FDSWXUHV G¶DGultes enregistrées dans les pièges en 2014, O¶REVHUYDWLRQ GHs dégâts sur les pelouses au printemps 2014 et en tenant compte des larves dépistées tant à O¶DXWRPQH TX¶DX SULQWHPSV OHV FLWR\HQV sont invités à communiquer avec le Réseau ParÉcoUr afin de l¶LQIRUPHUde possibles infestations dans leur secteur. Pour communiquer vos observations au réseau ParÉcoUr, veuillez contacter : Bernard Morin, M. Sc., consultant en écologie urbaine et directeur du réseau de dépistage Lise Raymond, B. ing., M. ing., chef de projets Tél : 450-­431-­0754 Courriel : [email protected] 4/6
3Communiqué SVP No. 13± 21 juillet 2014 5/6
3Communiqué SVP No. 13± 21 juillet 2014 À surveiller cette semaine Scarabées japonais adultes en très grand nombre Altise à tête rouge en grand nombre Brûlure bactérienne des rosacées Punaise réticulée sur les noyers et les tilleuls Punaises velue dans les gazons (infestations) Dessiccation estivale par le vent Tache goudronneuse sur les érables Cicadelle de la pomme de terre Psylle du micocoulier Perce-­oreilles en très grand nombre Saperde du pommier adulte Régions affectées Partout où il y en a Partout Partout Montérégie et ailleurs Partout Gaspésie Montréal et ailleurs Montréal et ailleurs Montréal et ailleurs Partout Partout Texte rédigé par : Marc Légaré, DTA, Conseiller en pépinière et avertisseur, IQDHO et Bernard Morin M. Sc., consultant en écologie urbaine et Lise Raymond, B. ing., M. ing, Arbrevert LE SERVICE DE VEILLE PHYTOSANITAIRE [email protected] Collaboration : Marylaine de Chantal, M. Sc., agr., IQDHO Toute utilisation partielle ou totale pour des fins publicitaires ou d'information est strictement interdite. 6/6