
L’ensemble Kconsidéré n’est pas convexe. Par exemple (0,0) ∈Ket (1,1
2)∈K
mais la moyenne 1
2,1
4/∈Kcar on aurait alors 1
2−
1
4
2≤1
4ce qui donne 3
8≤1
4ce
qui est faux.
2. On introduit les fonctions définissant les contraintes :
g1(x, y) = −x, g2(x, y) = x−1, g3(x, y) = x−x2
2−y, g4(x, y) = y−x.
Contraintes en (0,0) : l’ensemble des contraintes actives est
I(0,0) = {1,3,4}.
Puisque g1est affine, et g3et g4ne sont pas affines, si les contraintes sont qualifiées
en (0,0), il existe z= (z1, z2)∈R2tel que
−z1=⟨∇g1(0,0), z⟩ ≤ 0, z1−z2=⟨∇g3(0,0), z⟩<0,−z1+z2=⟨∇g4(0,0), z⟩<0,
et on obtient une contradiction. Les contraintes ne sont donc pas qualifiées en (0,0).
Contraintes en (1,1) : l’ensemble des contraintes actives est
I(1,1) = {2,4}.
Puisque g2est affine et g3n’est pas affine, les contraintes sont qualifiées s’il existe
z= (z1, z2)∈R2tel que
z1=⟨∇g2(1,1), z⟩ ≤ 0,−z1+z2=⟨∇g4(1,1), z⟩<0,
donc (0,−1) convient et les contraintes sont qualifiées en (1,1).
Exercice 3
1. L’ensemble
K={(x, y)∈R2|x2+y2≤1, x +y≥0}
est fermé et borné, donc compact. Comme fest continue, une solution existe.
2. Posons g1(x, y) = x2+y2−1et h1(x, y) = −(x+y). Les contraintes sont qualifiées
:
•si I(x, y) = ∅, on a ∇g1(x, y) = (2x, 2y)̸= 0 car (0,0) /∈K;
•si I(x, y) = {1}, alors ∇g1(x, y)et ∇h1(x, y) = (1,1) sont linéairement in-
dépendants sauf pour x=y= 0, exclu car (0,0) /∈K.
3. D’après Kuhn-Tucker, il existe λ∈Ret µ≥0tels que
y+ 2λx −µ= 0,
x+ 2λy −µ= 0,
x2+y2= 1,
µ(x+y) = 0, x +y≥0.
3