
Communication
cellulaire :
mécanismes et
récepteurs
Communication par contact
direct ou mode physique
Jonctions communicantes
Les jonctions communicantes (gap
junctions) permettent le passage direct de
petites molécules et ions entre cellules
animales adjacentes, assurant une
communication rapide et coordonnée.
Chez les plantes, les plasmodesmes jouent
un rôle similaire en reliant le cytoplasme
de cellules voisines à travers la paroi
cellulaire.
Ces jonctions facilitent la transmission de
signaux électriques et chimiques
essentiels à la coordination cellulaire [1]. https://ecampusontario.pressbooks.pub/biocell/chapter/4-6-connexions-entre-les-cellules-et-les-activites-cellulaires/
Molécules d’adhérence
Les molécules d’adhérence cellulaire
(comme les cadhérines) maintiennent les
cellules ensemble dans les tissus.
Elles participent aussi à la signalisation en
modiant la structure cytosquelettique et
en inuençant l’expression génique.
Ces interactions sont cruciales pour la
cohésion tissulaire et la réponse aux
signaux extracellulaires [1]. https://ecampusontario.pressbooks.pub/biocell/chapter/4-6-connexions-entre-les-cellules-et-les-activites-cellulaires/
Communication par molécules
de signalisation (messagers
primaires : mode chimique)
Récepteurs membranaires dans les
cellules cibles
Les cellules cibles possèdent des
récepteurs spéciques à la surface
membranaire qui reconnaissent et lient les
ligands (molécules de signalisation).
La liaison ligand-récepteur déclenche la
transduction du signal, conduisant à une
réponse cellulaire adaptée.
La spécicité, saturation, anité et
compétition sont des concepts clés
décrivant l’interaction ligand-récepteur :
Spécicité : un récepteur reconnaît un
ligand précis.
Saturation : nombre limité de récepteurs
disponibles.
Anité : force de liaison ligand-récepteur.
Compétition : ligands similaires peuvent se
disputer un même récepteur [2][3]. https://www.studysmarter.fr/resumes/biologie/communication-cellulaire/
Régulation des récepteurs
Régulation à la baisse : diminution du
nombre de récepteurs en réponse à une
stimulation prolongée, réduisant la
sensibilité cellulaire.
Régulation à la hausse : augmentation du
nombre de récepteurs, conduisant à une
hypersensibilité.
Antagonistes : molécules qui se lient aux
récepteurs sans activer la réponse,
bloquant ainsi l’action des agonistes [2]. https://www.studysmarter.fr/resumes/biologie/communication-cellulaire/
Classication des récepteurs
membranaires et molécules de
signalisation
Récepteurs enzymatiques
Ces récepteurs possèdent une activité
enzymatique intrinsèque ou sont associés
à une enzyme.
Exemple : récepteurs à activité tyrosine
kinase, qui phosphorylent des protéines
cibles pour transmettre le signal.
Récepteurs métaotropes (RCPG)
Récepteurs couplés aux protéines G
(RCPG) activent des protéines G
intracellulaires après liaison du ligand.
Ils déclenchent des cascades de
signalisation via des seconds messagers [3]. https://ecampusontario.pressbooks.pub/biocell/chapter/9-1-molecules-de-signalisation-et-recepteurs-cellulaires/
Transduction du signal par les RCPG
Activation des protéines G entraîne la
production de seconds messagers comme
l’AMPc, GMPc, ou les phosphoinositides.
Ces seconds messagers amplient le signal
et activent des protéines kinases
spéciques, modiant la fonction cellulaire
[3]. https://ecampusontario.pressbooks.pub/biocell/chapter/9-1-molecules-de-signalisation-et-recepteurs-cellulaires/
Systèmes de seconds messagers
Système à AMPc
L’AMPc active la protéine kinase A (PKA),
qui phosphoryle des protéines cibles pour
réguler diverses fonctions cellulaires.
Système à GMPc
Le GMPc agit souvent dans la signalisation
vasculaire et neuronale, activant des
protéines kinases spéciques.
Système à phosphoinositides
Implique la production d’inositol
triphosphate (IP3) et diacylglycérol (DAG),
qui libèrent du calcium intracellulaire et
activent la protéine kinase C.
Système à acide arachidonique et
eicosanoïdes
Ces lipides dérivés participent à la
signalisation inammatoire et
immunitaire [3]. https://ecampusontario.pressbooks.pub/biocell/chapter/9-1-molecules-de-signalisation-et-recepteurs-cellulaires/
Molécules de signalisation
intracellulaire et récepteurs
Récepteurs intracellulaires
Certains ligands lipophiles (hormones
stéroïdes, thyroïdiennes) traversent la
membrane et se lient à des récepteurs
intracellulaires.
Ces complexes agissent comme facteurs
de transcription, régulant directement
l’expression génique.
Protéines kinases activées par signaux
morphogènes
Ces protéines modulent la
phosphorylation de cibles intracellulaires,
inuençant la diérenciation et le
développement cellulaire.
Facteurs de transcription importants
NF-kB, AP-1, et d’autres facteurs régulent la
transcription en réponse aux signaux
extracellulaires.
Ils jouent un rôle clé dans la réponse
immunitaire, la prolifération et l’apoptose
[3]. https://ecampusontario.pressbooks.pub/biocell/chapter/9-1-molecules-de-signalisation-et-recepteurs-cellulaires/
Rôle physiologique de
l’apoptose et récepteurs
sensoriels
Apoptose
La mort cellulaire programmée est régulée
par des signaux spéciques, souvent via
des récepteurs membranaires ou
intracellulaires.
L’apoptose est essentielle pour le
développement, l’homéostasie et la
défense contre les cellules anormales.
Récepteurs sensoriels et potentiel
récepteur
Les récepteurs sensoriels détectent des
stimuli externes (lumière, son, pression) et
génèrent un potentiel récepteur.
Ce potentiel modie la transmission du
signal nerveux, initiant une réponse
adaptée [2]. https://www.studysmarter.fr/resumes/biologie/communication-cellulaire/