Résumé Algèbre Linéaire Math Sup : Espaces Vectoriels

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Résumé de Math Sup et compléments : algèbre
linéaire
I - Espaces vectoriels - Sous espaces vectoriels
1) Structure de K-espace vectoriel Soient Kun sous-corps de Cet Eun ensemble non vide muni d’une l.d.c.i. notée
+et d’une l.d.c.e. de domaine Knotée..
(E, +, .)est un K-espace vectoriel (E, +) est groupe abélien (c’est-à-dire que +est commutative, associative, possède
un élément neutre noté 0et tout xde Epossède un symétrique pour +noté x) et +et .vérifient les quatre axiomes
(1) λK,(x, y)E2,λ.(x+y) = λ.x +λ.y
(2) (λ, µ)K2,xE,(λ+µ).x =λ.x +µ.x
(3) (λ, µ)K2,xE,λ.(µ.x) = (λµ).x
(4) xE,1.x =x.
2) Exemples de K-espaces vectoriels supposés connus (Dans les exemples qui suivent les opérations ne sont pas
citées et sont toujours les opérations usuelles dans les ensembles considérés)
a) K-espaces vectoriels
1) Cest R-ev de dimension 2,Cest un Q-ev de dimension infinie, Rest un Q-ev de dimension infinie, Kest un K-espace
vectoriel de dimension 1.
2) Knest un K-ev (modèle de l’espace de dimension n: tout espace de dimension finie nsur Kest isomorphe à Kn)
3) KNest un K-ev de dimension infinie (suites à coefficients dans K).
4) K[X]est un K-ev de dimension infinie (polynômes à coefficients dans K).
5) K(X)est un K-ev de dimension infinie (fractions rationnelles à coefficients dans K).
6) RRest un R-ev de dimension infinie (applications de Rdans R) et plus généralement FA(ensemble des applications de
Adans F) où Aest un ensemble quelconque non vide et Fest un K-ev
7) (L(E, F),+, .)est un K-espace vectoriel quand Eet Fle sont et en particulier (L(E),+, .). Si Eet Fsont de dimension
finie, dim(L(E, F)) = dim(E)×dim(F).
8) E1×E2×...×Enest un K-espace vectoriel si les Eile sont. Si les Eisont de dimension finie, dim n
Y
i=1
Ei!=
n
X
i=1
dim (Ei).
9) Mn,p(K)est un K-espace vectoriel de dimension np.
10) Dk(I, K),Ck(I, K)et C(I, K)sont des K-espaces de dimension infinie.
b) K-espaces vectoriels munis en plus d’une structure d’anneau
1) (C,+, .)est un R-espace vectoriel et (C,+,×)est un corps commutatif.
2) (L(E)+, .)est un R-espace vectoriel et (L(E)+,)est un anneau, non commutatif si dimE>2.
3) (Mn(K),+, .)est un K-espace vectoriel et (Mn(K),+,×)est un anneau, non commutatif si n>2.
4) (RR,+, .)est un R-espace vectoriel et (RR,+,×)est un anneau commutatif et non intègre (c’est-à-dire qu’un produit
de facteurs peut être nul sans qu’aucun facteur ne soit nul)
5) (C0(I, K),+, .)est un K-espace vectoriel et (C0(I, K),+,×)est un anneau commutatif et non intègre.
(Dk(I, R),+, .)est un R-espace vectoriel et (Ck(I, R),+,×)est un anneau commutatif et non intègre.
(Ck(I, R),+, .)est un R-espace vectoriel et (Ck(I, R),+,×)est un anneau commutatif et non intègre.
(C(I, R),+, .)est un R-espace vectoriel et (C(I, R),+,×)est un anneau commutatif et non intègre.
6) (K[X],+, .)est un K-espace vectoriel et (K[X],+,×)est un anneau commutatif et intègre.
(K(X),+, .)est un K-espace vectoriel et (K(X),+,×)est un corps commutatif.
c) structure de K-algèbre (complément de spé)
Définition. Soit Aun ensemble non vide muni de deux l.d.c.i notée +et ×et d’une l.d.c.e de domaine Knotée ..
(A,+, ., ×)est une K-algèbre si et seulement si
(A,+, .)est un K-espace vectoriel ;
(A,+,×)est un anneau ;
pour tout xAet tout (λ, µ)K2,λ.(x×y) = (λ.x)×y=x×(λ.y).
La dimension de l’algèbre (A,+, ., ×)est la dimension de l’espace vectoriel (A,+, .).
L’algèbre (A,+, ., ×)est dite commutative si et seulement si l’anneau (A,+,×)est commutatif ce qui équivaut à ×est
commutative.
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L’algèbre (A,+, ., ×)est dite intègre si et seulement si l’anneau (A,+,×)est intègre ce qui équivaut à : (x, y)A2,
x×y=0(x=0ou y=0)(et donc (A,+,×)pas intègre (x, y)A2/x6=0et y6=0et x×y=0).
K-algèbres supposées connues.
1) (C,+, ., ×)est une R-algèbre commutative et intègre de dimension 2.
2) (Mn(K),+, ., ×)est une K-algèbre, non commutative et non intègre si n>2.
3) (L(E)+, ., )est une K-algèbre, non commutative et non intègre si dim(E)>2.
4) (K[X],+, ., ×)est une K-algèbre commutative et intègre (on doit aussi savoir que (Kn[X],+, ., ×)n’est pas une algèbre
car Kn[X]n’est pas stable pour la multiplication).
(K(X),+, ., ×)est une K-algèbre commutative.
5) (KE,+, ., ×)(où Eest un ensemble non vide quelconque) est une K-algèbre.
3) Sous espaces vectoriels
a) Définition et caractérisation.
Fsev de E
def FE, F 6=, F stable pour +et .et Fest un K-ev pour les lois induites
th FE, 0EFet Fstable pour +et .
th FE, 0EFet (x, y)F2, x +yFet xF, λK, λx F
th FE, 0EFet (λ, µ)K2,(x, y)F2, λx +µy F(c’est-à-dire Fstable par combinaisons linéaires)
b) Intersection et somme.
Si Fet Gsont deux sev de E alors FGet F+Gsont des sev de E. Plus généralement, si F1,F2,..., Fpsont des sev de E
alors F1F2... Fpet F1+F2... +Fpsont des sev de E.
Remarque. En général, FGn’est pas un sev et Vect(FG) = F+G(voir exercice no1, planche 1).
c) Résumé des différentes techniques pour vérifier qu’un sous-ensemble de Eest un sev de E.
Soit (E, +, .)un K-espace vectoriel.
Fsev de EFE, 0EFet (λ, µ)K2,(x, y)F2, λx +µy F.
Si Fest l’intersection ou la somme de plusieurs sous-espaces, Fest un sev de E.
Si F=Vect(A)pour une certaine partie ou famille Ade E(y compris A=), Fest un sev de E.
Si F=Ker(f)fest linéaire de Evers un espace vectoriel, Fest un sev de E.
Si Fest l’orthogonal pour un produit scalaire d’une certaine partie Ade E(y compris A=), Fest un sev de E.
d) Sous-algèbres.
Soit (A, +, ., ×)une K-algèbre et soit Bune partie non vide de A.
Bsous-algèbre de A
def BA, B 6=, B stable pour +, . et ×et Best une K-algèbre pour les lois induites
th BA, 0ABet Bstable pour +, . et ×.
th BA, 0ABet (x, y)B2, x +yBet xB, λK, λx Bet (x, y)B2, x ×yB
th BA, 0ABet (λ, µ)K2,(x, y)B2, λx +µy Bet (x, y)B2, x ×yB
4) Sommes directes. Sous espaces vectoriels supplémentaires
a) Cas de deux sous espaces. Soient Fet Gdeux sev de E.
La somme F+Gest directe
def tout xde F+Gs’écrit de manière unique x=x1+x2x1Fet x2G
def l’application ϕ:F×GE
(x, y)7x+y
est injective
th FG={0}.
Dans ce cas, F+Gse note FGet FGest isomorphe à F×G(ϕest un isomorphisme de F×Gsur F+G).
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Fet Gsont supplémentaires dans E
def tout xde Es’écrit de manière unique x=x1+x2x1Fet x2G
def l’application ϕ:F×GE
(x, y)7x+y
est bijective
th FG={0}et E=F+G.
L’existence d’un supplémentaire est démontrée en dimension finie mais ne peut être utilisée en dimension infinie.
Si E« est » est un espace euclidien et Fest un sev de E,Fest un supplémentaire de Fet plus précisément, Fest le
supplémentaire orthogonal de F.
Exemples de base. RR=PI(décomposition d’une fonction f:xR,f(x) = 1
2(f(x) + f(−x))
|{z }
P
+1
2(f(x) − f(−x))
|{z }
I
.
Mn(K) = Sn(K)An(K)(décomposition d’une matrice M:M=1
2(M+tM)
|{z }
Sn
+1
2(MtM)
|{z }
An
.
b) Cas général d’un nombre fini de sous espaces. F1,. . . , Fp,p>2, sont psev de E.
La somme F1+...Fpest directe
def tout xde F1+...+Fps’écrit de manière unique x=x1+...+xp
iJ1, pK, xiFi
def l’application ϕ:F1×...×FpE
(x1,...,xp)7x1+...+xp
est injective
th iJ1, pK, Fi
X
j6=i
Fj
={0}
th iJ2, pK, Fi
i1
X
j=1
Fj
={0}.
Dans ce cas, la somme F1+...Fpse note F1...Fp.F1...Fpest isomorphe à F1×...×Fp(ϕest un isomorphisme).
Danger. Il est faux de croire que la somme X
i
Fiest directe si et seulement si i6=j, FiFj={0}. Si la somme est
directe, on a obligatoirement i6=j, FiFj={0}mais ce n’est pas suffisant. Le cas de trois droites vectorielles de R2
deux à deux distinctes fournit un contre exemple usuel.
5) Projections et symétries Soient Fet Gdeux sev supplémentaires de E. Soient pla projection sur Fparallèlement
àG,qla projection sur Gparallèlement à Fet sla symétrie par rapport à Fparallèlement à G.
Soit x=x1+x2la décomposition d’un vecteur quelconque xde Eassociée à la décomposition E=FG. Par définition,
p(x) = x1et s(x) = x1x2.
a) • ∀xE, p(x) = x1.
pL(E).
pp=p,pq=qp=0,p+q=IdE.
F=Imp=Kerq=Ker(Id p) = {vecteurs invariants par p}et G=Kerp=Imq=Im(Id p)
p/Imp=Id/Impet p/Kerp=0/Kerp.
Réciproquement, si pest un endomorphisme vérifiant pp=palors Impet Kerpsont supplémentaires (y compris en
dimension infinie) et pest la projection sur Impparallèlement à Kerp.
b) • ∀xE,s(x) = x1x2.
sGL(E).
ss=Id.s=2p Id =Id 2q ou aussi p=1
2(Id +s).
F=Ker(sId) = {vecteurs invariants par s}et G=Ker(s+Id) = {vecteurs changés en leur opposé}.
Réciproquement, si sest un endomorphisme de Evérifiant ss=Id alors Ker(sId)et Ker(s+Id)sont supplémentaires
(y compris en dimension infinie) et sest la symétrie par rapport à Ker(sId)parallèlement à Ker(s+Id).
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6) Combinaisons linéaires et sous-espace engendré par une famille ou une partie de E
a) Combinaisons linéaires.
Soit (λi)iIune famille non vide de scalaires. Cette famille est dite à support fini si et seulement si l’ensemble des indices
itels que λi6=0est fini (éventuellement vide).
Soit (xi)iIest une famille non vide de vecteurs de E. Un vecteur yde Eest combinaison linéaires de la famille (xi)iIsi
et seulement si il existe (λi)iIune famille de scalaires à support fini telle que y=X
iI
λixi.
En particulier, si la famille (xi)iIest de cardinal infini, un vecteur yest combinaison linéaire de la famille (xi)iIsi et
seulement si yest combinaison linéaire d’une sous-famille finie de la famille (xi)iI.
Soit Xune partie de E.yest combinaison linéaire des vecteurs de Xsi et seulement si il existe une famille de scalaires
(λx)xXà support fini telle que y=X
xX
λxx(convention usuelle : X
=0).
b) Sous espace engendré par une famille ou une partie.
Approche externe. Soit Fune famille de vecteurs de E(ou Xune partie de E) éventuellement vide. Il existe un et un
seul plus petit sous-espace vectoriel (pour l’inclusion) de Econtenant les vecteurs de F(ou contenant X) et noté Vect(F)
(ou Vect(X)). C’est l’intersection de tous les sous-espaces vectoriels de Econtenant F(ou X) (et donc Vect() = {0}).
Approche interne. VectFest l’ensemble des combinaisons linéaires des vecteurs de F.
c) Propriétés.
Vect(xi) = {combinaisons linéaires des xi}=X
iI
λixi,(λi)iIà support fini=plus petit sev de Econtenant les
vecteurs de la famille (xi)iI.
AVectAet VectAest un sev de E. Puis A=VectAAsev de E.
ABVectAVectB(réciproque fausse).
Vect(VectA) = VectA.
Vect(AB) = VectA+VectBet Vect(AB)VectA VectB.
II - Familles libres. Familles génératrices. Bases
1) Familles libres.
a) Définitions.
(xi)iIest libre ((λi)iIKIà support fini) [(X
iI
λixi=0)(iI, λi=0)].
(xi)iIest liée ((λi)iIKIà support fini telle que les λine soient pas tous nuls et X
iI
λixi=0)(une telle relation
est alors une relation de dépendance linéaire).
Une famille infinie est libre si et seulement si toute sous-famille finie est libre.
Une famille infinie est liée si et seulement si il existe une sous-famille finie liée.
b) Propriétés.
Soit L= (xi)iIune famille de vecteurs de E.
Si Lcontient le vecteur nul ou 2vecteurs colinéaires, Lest liée (réciproque fausse).
Lest liée si et seulement si il existe un vecteur de Lqui est combinaison linéaire des autres vecteurs de L.
Toute sur-famille d’une famille liée est liée. Toute sous-famille d’une famille libre est libre (convention : est libre).
Lest libre (X
i
λixi=X
i
µixii, λi=µi)(on peut identifier les coefficients quand Lest libre et uniquement
quand Lest libre)
Soit L=L{x}. [(Llibre et Lliée) xest combinaison linéaire des xi)]
Danger (ou erreur de base). Si les vecteurs de Lne sont pas deux à deux colinéaires, la famille Ln’est pas nécessairement
libre.
2 )Familles génératrices.
(xi)iIest génératrice de EVect(xi)iI=Etout vecteur de Eest combinaison linéaire des vecteurs de la famille
(xi)iI.
Toute sur famille d’une famille génératrice est génératrice.
3) Bases.
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B= (xi)iIbase de Etout vecteur xde Es’écrit de manière unique comme combinaison linéaire des xiBest libre
et génératrice.
Si x=X
i
λixi, les λisont les coordonnées de xdans B.
Théorème. Les bases de Esont les familles génératrices minimales pour l’inclusion ou libres maximales. Donc, si x /B,
B{x}n’est plus libre et si xB,B\ {x}n’est plus génératrice.
III- Applications linéaires
1) Définition. Soient Eet Fdeux K-ev et fune application de Edans F.
flinéaire (x, y)E2,λK, f(x+y) = f(x) + f(y)et f(λx) = λf(x)
(x, y)E2,(λ, µ)K2, f(λx +µy) = λf(x) + µf(y).
Si fest linéaire, on a toujours f(0E) = 0F.
2) Images directes et réciproques.
Théorème. Soient Eet Fdeux K-espaces vectoriels et flinéaire de Edans F.
L’image directe d’un sous-espace de Eest un sous-espace de F.
L’image réciproque d’un sous-espace de Fest un sous-espace de E.
En particulier, Kerf={xE/ f(x) = 0F}=f1({0F})est un sous-espace de Eet Imf={f(x)/ x E}=f(E)est un sous
espace de F.
(finjective Kerf={0}), (fsurjective Imf=F) (fbijective Kerf={0}et Imf=F).
Vocabulaire usuel : (homomorphisme=application linéaire) (endomorphisme = application linéaire de Evers E) (isomor-
phisme = application linéaire bijective de Esur F) (automorphisme =application linéaire bijective de Esur E).
Théorème. Soit flinéaire de Evers F. Si Xest génératrice de E,f(X)est génératrice de Imf=f(E)et en particulier si f
est surjective, f(X)est génératrice de F.
Théorème. Si fest linéaire et Xest liée alors f(X)est liée. Si f(X)est libre, Xest libre.
Si fest injective et Xest libre dans Ealors f(X)est libre dans F.
Théorème. fest un isomorphisme de Esur Fsi et seulement si l’image par fd’une base de Eest une base de F.
Détermination sur une base : soit (ei)iIune base de E,fL(E, F)est entièrement déterminée par les f(ei)et en
particulier deux applications linéaires qui coïncident sur une base sont égales ou une application linéaire qui s’annule sur
une base est nécessairement l’application nulle.
3) Ensembles d’applications linéaires.
(L(E, F),+, .)est un K-espace vectoriel et de plus (L(E),+,)est anneau, non commutatif si dimE>2.
(GL(E),)est un groupe, non commutatif si dimE>2.GL(E) = groupe linéaire de E={automorphismes de E}=
{inversibles de L(E)pour }.
Danger. Si fet gsont dans GL(E),f+gne l’est que très rarement.
(O(E),)est un sous-groupe de (GL(E),), appelé le groupe orthogonal (notion euclidienne).
(SL(E),)est un sous-groupe de (G L (E),), appelé le groupe spécial linéaire (si Eest de dimension finie, SL(E) =ensemble
des endomorphismes de Ede déterminant 1).
IV - Dimension des espaces vectoriels
1) Dimension.
Eest dit de dimension finie sur Ksi et seulement si Eadmet une famille génératrice finie. Eest dit de dimension infinie
sinon. Eest de dimension infinie si et seulement si Econtient une famille libre infinie.
Théorème de la dimension finie et définition. Si Ede dimension finie, toutes les bases ont même cardinal (fini) et dimK(E)
est le cardinal d’une base quelconque.
(Convention. est une base de {0}et dim{0}=0.)
Deux espaces vectoriels Eet Fde dimensions finies sont isomorphes si et seulement si ils ont même dimension.
dimKKn=net si ei= (0, 0, ...0, 1, 0, ..., 0)alors B= (ei)16i6nest une base de Knappelée base canonique de Kn. Si
dimE=n < +,Eest isomorphe à Kn.
2) Familles libres et génératrices. Soit n=dimE < +.
Si Lest libre alors cardL6net de plus (Lbase de EcardL=n).
Si Gest génératrice de Ealors cardG6net de plus (Gbase de EcardG=n.)
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