Maintenant, ce qui concerne la souffrance. Que se passe-t-il ? La souffrance doit être
comprise jusqu’à la racine. Sans pensées conceptuelles, il n’y a pas de souffrance. Pouvez-
vous le voir, pouvez-vous réellement le voir ? La souffrance consiste à s’investir dans les
images conceptuelles de l’image d’un ‘’moi’’, par l’image d’un ‘’moi’’ et concernant l’image
d’un ‘’moi’’. Vous n’êtes pas cette image, puisque vous êtes ce qui est conscient de l’image.
Voyez-le. Le sentiment de ‘’glisser dedans’’, ‘’puis d’en sortir’’ est dû à l’intérêt, puis à
l’identification avec certaines pensées. Pourquoi ? Premièrement, parce qu’il y a un certain
doute par rapport à la clarté de qui nous sommes. Et deuxièmement, il y a une certaine
croyance que ce que le mental dit de ‘’moi’’ est potentiellement vrai et réel. Encore une fois,
pourquoi ? Parce qu’il y a un certain sentiment que le ‘’moi’’ qui est présenté par la pensée
est peut-être réellement qui je suis. Le fait de voir à travers ce ‘’mécanisme’’ dégonflera
toute la croyance en de tels concepts et toute l’identification avec ces concepts, en vous
laissant, ici et maintenant, comme ce que vous êtes et ce que vous avez toujours été, la pure
Présence/Conscience, elle-même, qui est également Paix et Liberté.
Ces idées doivent être comprises et mises en application, et non pas juste être soutenues
comme des propositions pour un accord ou un assentiment mental. Comprenez ces points
en examinant votre expérience et en les confirmant par le biais d’une investigation et d’un
examen répétés, si nécessaire.
Vous êtes la Paix pure et la Liberté même. Ayez foi en cela, en votre Être réel. Les traditions
non duelles nous disent qu’il y a une réalité, dont la nature est l’Être, la Conscience et la
Paix
, qui sont toujours présents, et que vous êtes Cela. Avec cet éclairage pour vous
soutenir, voyez ce que vous êtes. Soyez prêt à défier la tendance sempiternelle à suivre la
pensée. En lieu et place, voyez ce que vous êtes, ici et maintenant, avant la pensée.
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