
CYCLES SANS OU AVEC CHANGEMENT DE PHASE. 
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STIRLING :  
1–2
 :  compression  iso-
therme à 
. 
2–3
 :  échauffement  iso-
chore de 
. 
3–4
 :  détente  isotherme 
à 
. 
4–1
 : refroidissement iso-
chore de 
A  été  peu  développé  (pro-
blèmes technologiques). 
Nécessite  un  échangeur  de 
chaleur : la chaleur libérée sur 
le  refroidissement  isochore 
sert au chauffage isochore. 
Grâce  à  l’échangeur,  Q2-3 ne 
coute rien (récupéré sur 4-1). 
A  en  théorie  le  même  rende-
ment  que  celui  d’un  moteur 
de Carnot : 
 
Cycles avec changement d’état (machines à vapeur). 
 
RANKINE :  
1–2
 :  compression  isen-
tropique du liquide à sa-
turation  de 
). 
2–3–4 
:  échauffement 
isobare du liquide jusqu’à 
vaporisation complète. 
4–5
 :  détente  isentropi-
que de 
 : on ob-
tient  un  mélange  liquide 
–  vapeur  de  taux  de  va-
peur saturante xV. 
5–1
 :  liquéfaction  totale 
du mélange à 
Cycle  proposé  par  William 
RANKINE  en  1859  pour 
améliorer  les  performances 
des  machines  à  vapeur,  en 
s’appuyant  sur  le  cycle  de 
Carnot. 
La  compression  d’un  liquide 
nécessite moins de travail que 
celle  d’un  gaz,  d’où  l’idée  de 
condenser  totalement  la  va-
peur avant de la comprimer. 
En  contrepartie,  l’eau  liquide 
doit  être  chauffée  davantage 
en  début  de  cycle  et  le  ren-
dement est moindre que dans 
le cas d’un cycle de Carnot. 
Rendement : 
HIRN :  
1–2
 :  compression  isen-
tropique du liquide à sa-
turation  de 
) dans la pompe. 
2–3–4
 :  échauffement 
isobare du liquide jusqu’à 
vaporisation  complète 
dans le générateur de va-
peur. 
4-5 
:  échauffement  iso-
bare dans le surchauffeur 
par  échange  thermique 
avec un fluide auxiliaire. 
5–6
 :  détente  isentro-
pique dans la turbine va-
peur  jusqu’à  obtention 
d’une vapeur sèche à 
. 
6–1
 :  condensation  iso-
bare  avec  liquéfaction 
totale  du  mélange  à 
 
Cycle  introduit  par  Gustave 
Adolph  Hirn  en  1855  pour 
améliorer  les  performances 
des machines à vapeur. 
Dans  le  cycle  de  Rankine  sur 
lequel  s’est  appuyé  Hirn,  la 
vapeur  subit  une  détente  en 
traversant  la  turbine  et  se 
condense partiellement. 
L’apparition  d’eau  liquide 
peut  endommager  les  tur-
bines et Hirn proposa de por-
ter  la  vapeur  à  une  tempéra-
ture suffisante pour que la va-
peur  reste  sèche  tout  au long 
de  son  passage  dans  la  tur-
bine : on parle de vapeur sur-
chauffée.