L’immunité innée est la première ligne de défense vis-à-vis des agents infectieux
et pathogènes qui nous entourent. Elle est mise en jeu immédiatement et est
fonctionnelle 4 jours (96 heures).
Elle met en jeu différents modules de défense :
Des modules constitutifs comme la barrière peau-muqueuse.
Des modules induits comme la phagocytose et la réponse inflammatoire,
qui nécessite les cellules phagocytaires et les cytokines.
La réponse immunitaire innée est induite par un signal de danger émis suite à
l’interaction spécifique entre des récepteurs du soi appelés PRR (pour « Pattern
Recognition Receptors ») et des molécules du non-soi appelées PAMP (pour «
Pathogen Associated Molecular Patterns ») présent au niveau des microorganismes
qu’ils soient pathogène ou non.
Les PRR sont des groupes de récepteurs, dont les gènes ne sont pas polymorphe,
ils sont tous les mêmes au sein d’une espèce. Ces récepteurs sont exprimés au
niveau de différentes cellules : les macrophages, les cellules dendritiques (CD), les
cellules NK (« natural killer »), les polynucléaires, les mastocytes et les cellules
résidentes (fibroblastes, cellules musculaires cellules épithéliales).