REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland Ministère de l’Enseignement Supérieur MINISTRY OF HIGHER EDUCATION UNIVERSITE DE DOUALA UNIVERSITY OF DOUALA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION APPLIQUEE BP :4032 Douala-Cameroun Tél : (+237) 695966340/650537483 FACULTY OF ECONOMICS AND APPLIED MANAGEMENT BP :4032 Douala-Cameroun Phone : (+237) 695966340/650537483 DEVOIR DE MACRO-DYNAMIQUE LA THEORIE DES CYCLES REELS Les participants : 66340/650537483 NOMS KOUESSA ABATE ABATE OUMAR ABIBA SIYOUAINE CHEDJOU NGA NANGA PRÉNOMS FLORIAN CASARA DAVID BRYAN ADAM CHARFADINE SAMIRAH DJIBRIL MERVEILLE MARTHE JUSTIN MATRICULES 19E24397 18E99301 19E23061 19E22118 18E99634 210285153 Supervise par : Dr. Romuald TCHIEUZING ANNEE ACADEMIQUE 2021 / 2022 PLAN DU DEVOIR ❖ INTRODUCTION I. SPECIFICATION DU MODELE II. RESOLUTION DU MODELE III. EXTENSION DU MODELE 1. MODELE 2. DEVELOPPEMENTS DE KYDLAND ET PRESCOTT SUR LE MODELE IV. CRITIQUE DU MODELE ❖ CONCLUSION Page | 1 INTRODUCTION Pour la NEC, les cycles économiques ou les fluctuations s’expliquent par des chocs exogènes qui viennent affecter l’économie. Ces chocs peuvent être de deux types : chocs monétaire ou chocs réels (théorie des cycles réels). La théorie des cycles réels (real business cycle theory) est une théorie économique qui vise à expliquer les cycles économiques par des fluctuations des niveaux de productivité. Développé aux USA au début des années 1980 avec les travaux fondateurs de FINN KYDLAND et EDWARD PRESCOTT (198) et de John LONG et Charles PLOSSER (1983) ; l’objectif est de montrer que les chocs réels comme les chocs technologiques, suffisent à expliquer l’essentiel des fluctuations économiques. La monnaie n’est donc pas nécessaire à l’explication des fluctuations économiques. Les théoriciens des cycles réels partent de l’hypothèse selon laquelle le taux de progrès technique connait d’importantes fluctuations aléatoires. Ces dernières impliquent des changements dans les prix relatifs lesquels vont inciter les agents, rationnels à modifier leur comportement en termes d’offre de travail et de consommation. Le cycle apparait alors comme ma réponse optimale du système économique au variation de la technique de production. Dans notre analyse, il sera question pour nous de spécifier le modèle RBC, le résoudre, présenter les ajustements faites par KYDLAND et PRESCOTT et enfin mettre à jour les différentes critiques du modèle. Page | 2 I. SPECIFICATION DU MODELE Dans sa version la plus simple, les fluctuations sont entièrement engendrées par des chocs à productivité qui se propagent via le processus d’accumulation du capital et de son impact sur les capacités de production. A ce qui à trait au marché de l’emploi ; les fluctuations de l’emploi sont provoquées par des décisions volontaires des travailleurs. Il n’y a donc pas de chômage volontaire. Dans ce type de modèle, les marchés sont toujours en équilibre et les fluctuations économiques sont une réponse optimale aux changements dans les capacités de production. On suppose l’existence d’une firme concurrentielle représentative. Elle produit un bien final (sa production est l’équivalent du PIB du pays) sujet à la fonction de production suivante : 𝒀𝒕 = 𝑲∝𝒕 (𝑨𝒕 𝑳𝒕 )(𝟏−∝) 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟎 <∝< 𝟏 (1) Avec 𝒀𝒕 la production ; 𝑲𝒕 est le stock de capital ; 𝑳𝒕 l’emploi ou les heures travaillées et 𝑨𝒕 est la productivité (le progrès technique) qui augmente la productivité du travail à travers le temps. On suppose que la productivité suit un processus stochastique. Elle est égale à une composante tendancielle plus une composante aléatoire 𝐥𝐧(𝑨𝒕 ) = 𝒈𝒕 + 𝒔𝒕 (𝟐) ̅ 𝒕) = 𝒈𝒕 Productivité tendancielle 𝐥𝐧(𝑨 (𝟑) La composante tendancielle de la productivité à par hypothèse un taux de croissance positif. La conséquence de cette hypothèse est que plusieurs des variables du modèle seront non stationnaires (auront des moyennes non constantes). Le stock de capital obéit à la loi de mouvement suivant : 𝑲𝒕 = (𝟏 − 𝜹)𝑲𝒕−𝟏 + 𝑰𝒕−𝟏 économie fermée, 𝐼𝑡 = 𝑆𝑡 où est le taux de dépréciation constant. En Si nous imposons un taux de dépréciation de 100 ( =1), nous avons 𝐾𝑡 = 𝑆𝑡−1 Supposons que le ménage épargne une fraction constante 𝑠̅ de son revenu : 𝑆𝑡 = 𝑠̅ 𝑌𝑡 (5) Page | 3 Les équations (1) à (5) sont les mécanismes de propagation des chocs de productivité dans le modèle RBC de base. Lorsque l’output augmente suite à un choc positif de productivité (donc une hausse de 𝐴𝑡 ), l’épargne augmente par l’équation (5). Cette hausse de l’épargne entraine une hausse du capital à la période suivante à l’équation (4). L’output de la période suivante sera alors plus élevé que sa valeur tendancielle par l’équation (1) puisque le stock du capital est plus élevé même si le choc positif était seulement à la période précédente. La hausse de l’output engendre par la suite une hausse de l’épargne et du stock de capital à des niveaux plus élevés que leurs valeurs tendancielles, ce qui entraine à nouveau une hausse de l’output et ainsi de suite. Un choc positif de productivité se produisant seulement pour une période peut donc créer des fluctuations persistantes par l’entremise du processus d’accumulation du capital. Nous supposons que l’offre du travail est sensible aux déviations temporaires du salaire réel par rapport au salaire réel tendanciel : 𝒘 𝑳𝒔𝒕 = ( )𝜺 (6) 𝒘 ̅𝒕 Cette hypothèse revient à une théorie basée sur la substitution intertemporelle. L’idée c’est qu’une augmentation permanente du salaire réel entraine un effet de substitution et un effet de richesse. L’effet de substitution est de rendre le loisir relativement plus cher par rapport à la consommation ; une augmentation du salaire incite l’individu à prendre moins de loisir et donc de travailler davantage. L’effet de richesse est d’inciter à prendre plus de loisir et donc à travailler moins. Si à long terme l’effet de substitution et celui de richesse s’annule, un changement permanent du salaire réel n’affecte pas l’offre de travail. Par contre, si le changement du salaire réel est temporaire, l’effet de substitution reste tandis que l’effet de richesse disparait à toutes fins pratique. Le paramètre d’élasticité de l’offre de travail mesure donc la force de l’effet de substitution. La firme représentative maximise ses profits. Comme condition du premier ordre, il faut que le cout marginal du travail (qui est le salaire horaire réel) soit égal à la productivité marginale du travail. Nous avons : 𝒘𝒕 = 𝝏𝒀𝒕 𝝏𝑳𝒕 = 𝑲𝜶𝒕 (𝟏 − 𝜶)𝑨𝒕 (𝑨𝒕 𝑳𝒕 )−𝜶 Page | 4 𝒘𝒕 (𝟏−∝)(𝑲∝𝒕 𝑨𝟏−∝ 𝑳−∝ ) (𝟏−∝)𝒀𝒕 𝒕 = 𝒅𝒐ù 𝒘𝒕 = (7) 𝑳𝒕 𝑳𝒕 𝑳𝒕 ̅ 𝒕 (8) ̅ 𝒕 = (𝟏−∝)𝒄̅𝑨 Salaire réel tendanciel : 𝒘 ̅𝒕 𝑲 Avec 𝒄̅ ≡ (𝑲∗ )∝ = (̅̅̅ )∝ ̅ ̅ 𝑨 𝒕 𝑳𝒕 Cette dernière équation est empruntée de la théorie de la croissance. Le modèle des cycles réels est un modèle d’équilibre en concurrence parfaite. A l’équilibre sur le marché du travail, nous avons : 𝐿𝑡 = 𝐿𝑠𝑡 . En fait, à l’équilibre général, il y a un équilibre simultané sur tous les marchés. ❖ Monnaie et niveau de prix Dans le modèle des cycles réels, les prix sont relatifs. Il n’y a qu’un seul bien produit dans cette économie, qui est utilisé pour des fins de consommation et d’investissement. Ce bien est le bien numéraire de l’économie. Ici, il n’y a pas de stock monétaire dans notre modèle, où une banque centrale. Il n’y a des papiers ou on ajoute ces détails au modèle de base, mais on montre qu’en absence de frictions, la monnaie ne joue pas un rôle important comme case de fluctuations cycliques. II. RESOLUTION DU MODELE Notre stratégie générale est d’obtenir, moyennant quelques manipulations algébriques, un modèle qui sera linéaire lorsque les variables du modèle sont nécessaires en substituant (6) ; (7) et (8) dans (9), nous obtenons : 𝑳𝒕 = 𝑳𝒔𝒕 (𝟏−∝)𝒀𝒕 𝑳𝒕 =( )𝜺 ̅ (𝟏−∝)𝒄̅𝑨𝒕 =( 𝒀𝒕 𝜺 ) ̅𝒕 𝑳𝒕 𝒄̅𝑨 Page | 5 𝑳𝜺+𝟏 =( 𝒕 𝒀𝒕 𝜺 ) ̅𝒕 𝒄̅𝑨 𝒀𝒕 𝜺 𝒄̅𝑨𝒕 𝜺+𝟏 D’où 𝑳𝒕 = ( ̅ )𝜼 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜼 = (𝟏𝟎) Maintenant, substituons (4), (5) et (10) dans (1) 𝒀𝒕 = 𝑲𝜶𝒕 (𝑨𝒕 𝑳𝒕 )𝟏−𝜶 𝒀 = (𝑺𝒕−𝟏 )𝜶 [𝑨𝒕 (̅ ̅𝒕 )𝜼 ]1- 𝒄 𝑨𝒕 (𝟏−𝜶) 𝒀𝒕 𝜼(𝟏−𝜶) (̅ ̅ ) 𝒄 𝑨𝒕 Donc : 𝒀𝒕 = (𝒔̅𝒀𝒕−𝟏 )𝜶 𝑨𝒕 (11) Calculant toutes les variables en logarithme népérien, nous obtenons : 𝐥𝐧 𝒀𝒕 = 𝜶 𝐥𝐧(𝒔̅𝒀𝒕−𝟏 ) + (𝟏 − 𝜶) 𝐥𝐧 𝑨𝒕 + 𝜼(𝟏 − 𝜶) 𝐥𝐧 ( 𝒀𝒕 ) ̅𝒕 𝒄̅𝑨 ̅ 𝒕) 𝒚𝒕 = 𝜶 𝐥𝐧 𝒔̅ + 𝜶 𝐥𝐧 𝒀𝒕−𝟏 + (𝟏 − 𝜶) 𝐥𝐧 𝑨𝒕 + 𝜼(𝟏 − 𝜶)(𝐥𝐧 𝒀𝒕 − 𝐥𝐧 𝒄̅ − 𝐥𝐧 𝑨 𝒚𝒕 − 𝜼(𝟏 − 𝜶)𝒚𝒕 = 𝜶 𝐥𝐧 𝒔̅ + 𝜶𝒚𝒕−𝟏 + (𝟏 − 𝜶)(𝒈𝒕 + 𝒔𝒕 ) − 𝜼(𝟏 − 𝜶) 𝐥𝐧 𝒄̅ − 𝜼(𝟏 − 𝜶)𝒈𝒕 D’où : 𝒚𝒕 = 𝜶 𝐥𝐧 𝒔̅ − 𝜼(𝟏 − 𝜶) 𝐥𝐧 𝒄̅ 𝜶 (𝟏 − 𝜶)[(𝟏 − 𝜼)𝒈𝒕 + 𝒔𝒕 ] + 𝒚𝒕−𝟏 + (12) 𝟏 − 𝜼(𝟏 − 𝜶) 𝟏 − 𝜼(𝟏 − 𝜶) 𝟏 − 𝜼(𝟏 − 𝜶) ̅𝒕 ; 𝒚 ̅𝒕 ≡ 𝒚 ̅𝟎 + 𝒈𝒕 (𝟏𝟑) Définissons 𝒚̂𝒕 ≡ 𝒚𝒕 − 𝒚 En linéarisant ̅𝒕 = 𝒚 ̅𝒕 − 𝐥𝐧 𝑨 ̅𝟎 + 𝒈𝒕 − 𝒈𝒕 = 𝒚 ̅𝟎, 𝒐𝒏 𝒐𝒃𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕 ∶ 𝒚 ̅𝟎 = 𝐥𝐧 𝒄̅ (𝟏𝟒) 𝐥𝐧 𝒄̅ = 𝐥𝐧 𝒚 En utilisant l’équation (11) on a : ̅𝟎 = ( 𝒚 ∝ )(𝐥𝐧 𝒔̅ − 𝒈) (𝟏𝟓) 𝟏−∝ Nous obtenons ̂𝒕 = ( 𝒚 ∝ 𝟏−𝜶 ̂ )𝒔 (16) )𝒚 𝒕−𝟏 + ( 𝟏 − 𝜼(𝟏 − 𝜶) 𝟏 − 𝜼(𝟏 − 𝜶) 𝒕 Page | 6 Puisque 𝟎 <∝< 𝟏, 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝜼 < 𝟏 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝜶 𝟏−𝜼(𝟏−𝜶) 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 que 1, cette équation est donc stable. ❖ Composante cyclique de l’emploi ̂𝒕 (17) La composante cyclique de l’emploi est 𝑳̂𝒕 = 𝒏𝒚 Nous obtenons cette équation de la manière suivante : nous savons qu’à partir de (6) que 𝑳̅ = 𝟏 il s’agit d’une normalisation qui n’affecte pas les prédictions (propriétés stochastiques) du modèle. La composante cyclique est définie comme ̂ ≡ 𝒍𝒏(𝑳𝒕 ) 𝑳𝒕 ̅ 𝑳 A partir de (11), nous avons : ̅ 𝒕)) de (3) nous avons 𝐥𝐧(𝑨 ̅ 𝒕) = 𝒈𝒕. 𝑳̂𝒕 = 𝐥𝐧(𝑳𝒕 ) = 𝜼(𝒚𝒕 − (𝐥𝐧(𝒄̅) + 𝐥𝐧 𝑨 A partir de (7) ̅ 𝒕 = 𝒄̅𝑨 ̅𝒕 ⇒ 𝒚 ̅𝒕 ̅𝒕 = 𝐥𝐧 𝒄̅ + 𝐥𝐧 𝑨 𝒀 ̅𝒕 = 𝒚 ̅𝟎 + 𝒈𝒕 = 𝒚 ̅𝒕 nous obtenons directement (17) Donc nous avons 𝐥𝐧 𝒄̅ + 𝐥𝐧 𝑨 III. EXTENSION DU MODELE DE BASE Cette partie est fondée sur l’aptitude des modèles à reproduire certaines caractéristiques quantitatives des fluctuations. La procédure de validation des RBC va bien au-delà des applications usuelles de la méthodologie des faits stylisés par le caractère systématique et quantitatif des rapprochements qu’elle s’assigne. 1. Méthodes ; étalonnage et validation On a ici trois principales méthodes • Un modèle doit être jugé à son aptitude à reproduire quantitativement et non pas seulement qualitativement les caractéristiques de l’économie étudiée. • On s’intéresse à des caractéristiques cycliques donc à des séries préalablement filtrées pour éliminer la composante tendancielle. Page | 7 • La caractérisation ne porte pas sur des moyennes mais sur des moments du second ordre, variance des écarts conjoncturels et surtout covariation des séries entre elles. L’étalonnage se fera sur la base des données statistiques dans le souci de rendre performant le modèle, tout en essayant d’obtenir une volatilité cyclique suffisante des variables telles que le PNB et bien d’autres. Cette méthode a été établie par KYDLAND et PRESCOTT et a donné des enrichissements significatifs dans le modèle de base des RBC. par contre, des progrès sensibles ont été obtenus en introduisant des hypothèses de travail indivisible et d’hétérogénéité des agents. 2. Hypothèses ou développements de KYDLAND et PRESCOTT Dans le modèle fondateur de 1982, quatre hypothèses viennent renforcer l’intensité et la persistance des réponses de l’économie au-delà des mécanismes incorporés dans le modèle précédemment présenté. Il s’agit ici du délai de construction du capital, la non séparabilité des préférences à l’égard du loisir, l’intégration explicite des stocks et la structure des perturbations. Le délai de construction du capital ou encore « Time to build » porte sur quatre périodes pendant lesquelles les inputs (facteurs de production) doivent être utilisés avant que le bien d’investissement ne vienne s’incorporer au stock de capital. L’objet de cette hypothèse est le renforcement de la volatilité et persistance de l’investissement, là où le traditionnel modèle de couts d’ajustement viendrait introduire un lissage excessif. L’utilité des loisirs est exprimée comme une fonction d’une variable d’état exprimant la non-séparabilité temporelle de la satisfaction tirée du temps libre. Cette hypothèse vise à renforcer la substituabilité intertemporelle du loisir, qui est ainsi plus forte que celle de la consommation. Les stocks sont introduits par KYDLAND et PRESCOTT comme facteurs de production et sous forme de bien d’investissement en cours de production. Christiano (1988) a approfondi cette hypothèse et montré que la volatilité des stocks pouvait difficilement être expliquée si on les considère seulement comme facteurs de production, sans prendre en compte leur rôle de variable d’ajustement. Page | 8 Le modèle de KYDLAND-PRESCOTT (1982) retenait par ailleurs, sans nécessité, une représentation plus complexe du choc technologique distinguant un choc persistant et un choc transitoire, ainsi qu’un aléa supplémentaire interprété comme erreur de mesure mais assimilé en fait dans une version antérieure (1980) du modèle avec choc monétaire. La plus féconde des extensions est sans doute l’introduction dans KYDLANDPRESCOTT d’une durée d’utilisation du capital venant contrecarrer la décroissance de la productivité marginale du capital et donc majorée d’environ 35 la volatilité de l’emploi. La volatilité endogène d’un taux d’utilisation du capital devient le principal canal de réponse cyclique dans un modèle de Greenwood, Hervorvitz et Huffman en 1988 qui s’affranchit au contraire de certains mécanismes traditionnels des RBC, tels que la substitution intertemporelle du loisir. Page | 9 CONCLUSION L’école des cycles réels constitue le courant de pensée économique dominant dans les départements de macroéconomie des universités d’élites Américaines depuis bientôt 20 ans. Comme le reconnait SOLOW lui-même, « elle peut sans doute nous fournir certains enseignements : comment pourrait-il en être autrement avec une telle débauche de talents mis à son service ». les modèles des cycles réels sont en effet, de splendides constructions intellectuelles à l’avant-garde de la science économique, des modèles élégants mais dont certaines hypothèses apparaissent héroïques et qui entretiennent avec les données empiriques des rapports compliqués de la spécificité de la méthode de validation entretient. Page | 10