Thème 2 – Chapitre 1
Activité 1 – Des micro-organismes bénéfiques
(modifiée d’après Hatier)
Réponse attendue
L’être humain abrite une très grande quantité de bactéries (10 fois plus que de ses
propres cellules) et la majorité de ces micro-organismes sont retrouvés au niveau du
tube digestif (document 1).
Compétences
Les indicateurs de réussite
Communiquer
sur ses
démarches, ses
résultats et ses
choix en
argumentant
Doc. 1
:
J’ai cité des
valeurs
montrant l’importance de la
relation être humain / micro-organismes.
L’être humain héberge dix fois plus de bactéries (1 million de
milliards) qu’il ne possède de ses propres cellules !!! Les micro-
organismes représentent une masse de 1 à 2 kg et peuvent
atteindre 1 million/cm².
Doc. 1 : J’ai repéré les zones du corps où la densité des
micro-organismes est particulièrement élevée.
Les micro-organismes sont particulièrement présents au niveau
du tube digestif et à un degré moindre sur notre peau.
Doc. 2 : Je décris et exploite les résultats des expériences lot 1
et 4 des souris pour montrer l’influence des micro-organismes
du microbiote intestinal sur l’obésité.
Le transfert du microbiote intestinal d’une jumelle obèse à des
souris lot 1 les rend obèse après quelques semaines. Le
transfert du microbiote intestinal de la 2ème jumelle mince à
des souris lot 4 les maintient mince après quelques semaines.
L’obésité de la 1ère jumelle est donc liée à son microbiote.
Doc. 3, 4 et 5 : J’ai mis en évidence l’action des micro-
organismes du microbiote intestinal sur des micro-organismes
pathogènes.
Le tube digestif peut être colonisé par des bactéries
pathogènes, comme Clostridium difficile. La prise par gélule
d’un microbiote intestinal d’un individu sain peut empêcher le
développement des micro-organismes pathogènes,
responsables dans ce cas de troubles digestifs provoquant de
graves diarrhées.
Doc. 4 et 5 : J’ai déduit des résultats certains rôles des micro-
organismes du microbiote intestinal dans la santé humaine.
Le microbiote, constitué de bactéries bénéfiques, va empêcher
le développement de bactéries pathogènes.
Présenter et
expliquer
l’enchaînement
des idées
Les mises en relation sont effectuées
La réponse à la question posée est formulée
Les connecteurs logiques sont utilisés correctement
Dans l’expérience du document 2, nous constatons que les jumelles possèdent un
microbiote différent. Le microbiote de la jumelle obèse rend les souris obèses alors
que celui de la jumelle mince ne les fait pas grossir. Une souris 2 avec le microbiote
de la jumelle obèse est mise dans la même cage qu’une souris 3 avec le microbiote
de la jumelle mince. Nous remarquons que les deux souris restent minces. Or, on
sait que les souris ont un comportement cropophage : la souris 2 a pu bénéficier du
microbiote de la souris 3 en mangeant ses crottes. Elle est donc restée mince. Cela
confirme que le microbiote peut contribuer à préserver le corps de l’obésité.
Chez l’être humain, un traitement contre l’installation d’une bactérie pathogène
comme Clostridium difficile (document 3) consiste à prendre des gélules contenant le
microbiote intestinal d’individus sains (document 4). Très rapidement, ces bactéries
vont donc avoir une action bénéfique en empêchant le développement de bactéries
pathogènes (document 5).
Ainsi, tous les micro-organismes ne sont pas pathogènes, une grande majorité ont
même des relations bénéfiques à l’être humain et sont indispensables à notre bon
fonctionnement.
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