LE LEADERSHIP EST L’IDÉALISME EN ACTION SATHYA SAI BABA Sathya Sai Baba et le futur Premier Ministre de l’Inde, Narendra Modi L’homme ne peut correctement exécuter les tâches qu’il entreprend que s’il comprend le vrai sens de l’humanité. On devrait réaliser que le corps, l’esprit et l’Atma (le Soi) constituent ensemble l’être humain. Le premier (le corps) concerne l’action. Le deuxième (l’esprit) concerne la cognition. Le troisième (l’Atma) concerne l’Être. L’action, la cognition et l’Être constituent ensemble l’humanité. Dans ce monde, quoi qu’un homme désire accomplir, la première chose qui est requise, c’est le corps. On ne peut accomplir quoi que ce soit que par l’intermédiaire du corps. On identifie donc le corps à l’action. Ensuite, pour déterminer ce qui est bon ou mauvais, bien ou mal, juste ou faux, méritoire ou immoral, la faculté d’investigation et de discernement est requise. Cette faculté de discernement réside dans l’esprit. L’esprit est l’instrument de cognition. Et puis, il y a le Principe atmique qui n’est pas soumis au changement et qui est fermement établi dans sa Vérité. On appelle Sat-Chit-Ananda l’expression unifiée des trois – corps, esprit et Atma. ‘’Sat’’, c’est ce qui est. Le principe qui permet à quelqu’un de comprendre le physique, le terrestre, ce qui est au-delà du terrestre et le scientifique, s’appelle ‘’Chit’’ (la Conscience). Lorsque ‘’Sat’’ et ‘’Chit’’ s’unissent, il y a Ananda (la Félicité). C’est ce qu’un être humain expérimente par l’intermédiaire du corps. L’homme est une manifestation de Sat-Chit-Ananda (Être-Conscience-Félicité). Si au lieu d’expérimenter cette unité, l’homme n’est préoccupé que par son corps, il descend au stade animal. L’animalité, c’est le stade où le corps n’est pas associé à l’esprit ou à l’Atma. Si l’esprit n’est pas lié à l’Atma ou s’il ne comprend pas sa relation avec l’Atma, il devient diabolique de par sa sujétion au corps. L’Atma reste toujours divin, sans aucun lien avec le corps ni l’esprit. Mais la personnalité humaine globale ne devient manifeste que s’il y a une unité harmonieuse entre le corps, l’esprit et l’Atma. Demandez à un individu ce qu’il désire le plus et il dira : ‘’Je souhaite vivre longtemps et confortablement.’’ Mais allez plus loin et demandez aux gens ce qu’ils entendent par ‘’confort’’ (sukham), la plupart n’ont pas de réponse claire. Beaucoup s’imaginent qu’ils doivent devenir riches et jouir de toutes sortes de commodités pour être heureux. Mais le bonheur véritable ne réside pas là. Le bonheur est aussi assimilé au fait de vivre comme on veut – ‘’Svechcha’’, de se déplacer librement, de faire ce qu’il nous plaît et de passer son temps à faire la fête. Ce n’est pas ainsi. ‘’Svechcha’’ consiste en deux mots : Svaa + Ichcha. ‘’Svaa’’ représente le Principe atmique et ‘’Ichcha’’ veut dire souhait ou désir. La liberté réelle implique un respect profond du Soi et d’expérimenter la Félicité du Soi. Celui qui n’a aucune foi dans le Soi permet à sa vanité égoïste d’augmenter et il court à sa perte. La vanité est la racine de tous les maux. L’adhésion à la vérité, le contrôle des sens, l’équanimité, l’indulgence et la compassion sont comme les cinq souffles vitaux de l’homme. Si ces cinq qualités vitales doivent sanctifier la vie de l’homme, il est indispensable de préserver la pureté de pensée, de parole et d’action. En plus, celui qui aspire à être un leader doit posséder trois types de connaissance. Primo, la connaissance de soi (c'est-à-dire la connaissance de ses forces et de ses faiblesses). Secundo, la connaissance relative à son domaine de travail. Tertio, la connaissance de l’environnement social. Un bon leader doit posséder ce qu’on peut appeler un caractère individuel et un caractère national. Seules ces personnes peuvent devenir des leaders idéaux. En renonçant à ses intérêts égoïstes, en rejetant totalement toute idée de ‘’mien’’ et de ‘’tien’’, le vrai leader devrait se consacrer au bien-être de tous et soutenir la réputation de son pays. En toute occasion, il devrait marcher en tête plutôt que lancer ses ordres de l’arrière. Il devrait montrer l’exemple par ses actions. Le monde a aujourd’hui besoin de leaders qui sont des guides par l’action. Seule la personne qui pratique Sathya, Dharma, Shanti, Prema et Ahimsa (la vérité, l’action juste, la paix, l’amour et la non-violence), qui en retire de la joie et qui partage sa joie avec les autres peut être appelée un leader. En plus de ces qualités, un bon leader devrait aussi être désintéressé et être imprégné de l’esprit de sacrifice. Il ne devrait avoir à cœur que le bien-être du peuple et il devrait s’efforcer de gagner son approbation par son service. Il doit même être prêt à faire le sacrifice ultime pour le bien du peuple. Un leader, c’est celui qui renonce à toute idée de possessivité, qui lutte uniquement pour le bien-être de la société et qui se montre comme un être humain idéal. (Référence: Lt. Gen. (Retd) Dr M. L. Chibber, Sai Baba’s Mahavakya on Leadership – Book for Youth, Parents and Teachers) Partage-pdf.webnode.fr