Le regret
apparaît, lorsqu’il y a eu un manque de bonté. En fait, nous n'avons pas besoin de
la moralité, si nous avons de la compassion à la place.
Les sociétés auront toujours leurs règles et, pour la plupart, elles sont nécessaires
au bon fonctionnement de grandes populations de personnes. Il est nécessaire que
les règles soient étudiées et respectées par ceux qui n'ont pas encore une grande
ouverture du cœur. Autrement, ce monde serait dans un désordre encore plus
grand qu'il ne l'est actuellement. Mais pour ceux dont l'intelligence est éveillée, il
est possible de se reposer uniquement sur l'éthique naturelle. Il ne s'agit pas d'une
étude que l'on trouve dans des livres ou que l'on récite dans des églises. L'éthique
naturelle s’inscrit dans le cœur authentique de chacun, qui sait, en toute
simplicité, comment aimer.
atherine Ingram est une enseignante internationale du dharma qui a des adeptes aux États-Unis, en Europe et en
Australie. Depuis 1992, elle dirige les ‘’Dialogues du Dharma’’, des événements publics qui encouragent l'utilisation
intelligente de la conscience dans la vie personnelle et dans la communauté. Catherine dirige également chaque
année de nombreuses retraites silencieuses associées aux dialogues sur le Dharma. Elle est présidente de Living
Dharma, une organisation éducative à but non lucratif fondée en 1995.
Catherine a fait l'objet de nombreuses interviews dans la presse écrite, à la télévision et à la radio et figure dans
plusieurs anthologies consacrées aux enseignants spirituels occidentaux.
Ancienne journaliste spécialisée dans les questions de conscience et d'activisme, Catherine est également l’autrice de
plusieurs livres sur l’activisme spirituel et social. (Elle a notamment fait partie des équipes de rédaction du New Age
Journal, du East West Journal et du Yoga Journal.)
Depuis 1976, Catherine a contribué à l'organisation et à la direction d'institutions consacrées à la méditation et à
l’auto-investigation et, plus récemment, aux droits de l'homme et des animaux. Elle est cofondatrice de l'Insight
Meditation Society à Barre, Massachusetts (1976). Elle a également cofondé l'Organisation des Nations et des
Peuples Non Représentés (UNPO) à La Haye, aux Pays-Bas (1991) et elle est membre du Comité des 100 pour le
Tibet. Pendant six ans (1988-1994), Catherine a également siégé au conseil d'administration du Burma Project,
consacré à la sensibilisation internationale à la lutte pour la démocratie en Birmanie. Elle siège maintenant au conseil
d'administration de la Global Animal Foundation, qui œuvre en faveur des animaux du monde entier.
Partage-pdf.webnode.fr
Sur ce thème et d’autres thèmes connexes, le lecteur ou la lectrice peut également consulter l’article suivant :
‘’Le swadharma ou devoir personnel de l’homme dans la Bhagavad Gita’’, de Swami Abhayananda, NDT. (Soit
dit en passant, quand on voit la pédophilie qui gangrène l’Eglise catholique depuis des dizaines d’années un
peu partout dans le monde et très souvent en toute impunité, on est en droit de se poser pas mal de questions
sur sa notion ou son concept de l’éthique et sur son application. Et la sphère politique ne montre généralement
pas non plus l’exemple dans ce domaine, et cette absence d’éthique, pour ne pas dire cette corruption, déteint
fatalement sur la société et sur la planète et l’impacte négativement.)