PARTIR DE LA POSITION QUE VOUS ÊTES DÉJÀ LIBRE JOHN WHEELER Q : Je dois admettre que la frustration est grande. Je ne sais même pas quoi dire. Je sais que je dois m’arrêter, mais j’ai l’impression que si je m’arrête, j’en reviendrai aux affaires habituelles. John : Pourquoi ne pas prendre un peu de recul et regarder à nouveau la situation dans son ensemble ? Il n’y a qu’une et une seule Source, une seule Réalité, une seule Essence. Sa nature est Présence et Conscience. Ce ne sont pas des entités métaphysiques éloignées qui flottent ‘’tout là-haut’’, mais qui demeurent en vous comme le sentiment indéniable d’une Présence consciente qui vous permet de savoir clairement et au-delà de tout doute que ‘’Vous êtes’’. C’est toujours présent comme l’arrière-plan de de tout savoir, tout sentiment, toute sensation, toute perception. Cela ne doit être ni saisi, ni atteint, ni compris, ni approché, et on ne doit pas s’y stabiliser. Tout ceci est imaginé en fonction de la présomption d’être séparé ou coupé de cette Présence/Conscience. Les pensées, les sentiments de frustration et les doutes par rapport à ce qui arrivera dans un avenir imaginaire se basent sur des notions comme : Il y a quelque chose que je ne possède pas. La réponse est quelque chose de différent de ce que Je suis. Je suis une personne limitée, séparée. Il y a un avenir dans lequel je pourrai obtenir quelque chose que je n’ai pas. Mais les faits sont ainsi : Il n’y a pas de Réalité en dehors de vous. Vous êtes ce que vous cherchez. Vous n’êtes pas du tout un être limité et séparé. La Présence/Conscience est ce qui est réel et vous n’êtes pas séparé d’Elle. L’avenir est simplement imaginé dans la pensée actuelle. Il n’existe pas en tant que tel. Le mental produit certaines pensées et certains concepts auxquels il est accordé du crédit. En bref, vous les croyez. C’est comme vous attacher une chaîne et un boulet au pied, puis essayer de marcher. Il ne s’agit pas de mettre un terme à quelque chose. C’est dualiste et cela met l’accent sur la séparation imaginaire. Il s’agit de voir quelle est la vraie situation, de voir ce qui se passe. Vous vous sentez paralysé par des concepts résiduels et vous en souffrez, mais vous continuez à vous accrocher à eux et à leur accorder de la valeur. Vous ne pouvez pas mettre un terme à des croyances par un acte de volonté. Qui le veut, de toute manière ? C’est encore plus d’élucubrations mentales ! C’est le mental qui retombe dans les mêmes travers concernant une pauvre personne esseulée qui a besoin de quelque chose qui est censé manquer. Il ne s’agit pas d’une grande Illumination, d’une expérience mystique qui survient. Pas du tout ! Il ne s’agit pas d’obtenir quelque chose, ni d’arrêter quelque chose par un acte de volonté. Il s’agit de voir certains faits basiques et de remettre en question des croyances résiduelles et des concepts qui engendrent une pensée dualiste. Le sentiment de frustration ne fait qu’indiquer que la séparation par rapport à la Présence est toujours présumée comme étant véritable. Pouvez-vous le voir ? Voyez les pensées et les conjectures du mental et examinez-les. Vous avez déjà vu ce qu’est votre véritable nature, mais vous retournez dans le mental et vous essayez de trouver d’autres réponses. Pourquoi ne consacreriez-vous pas votre énergie à voir, à réellement voir comment le mental produit des concepts douteux, fallacieux et qu’une certaine croyance persistante les investit ? Et le résultat net, c’est que les pensées reçoivent davantage d’attention que la Présence claire et rayonnante de votre véritable nature. Il n’y a pas de réponse dans cette approche. C’est un cycle sans fin où vous tentez de trouver des réponses qui se fondent sur les faux postulats du mental. Voyez-le et tout le mécanisme sera clair comme de l’eau de roche. Partez de la position que vous êtes déjà libre. Si vous contemplez le mental à partir de cette position, la croyance en des pensées ne peut pas être entretenue. Elles se basent toutes sur des prémisses opposées et erronées. En vérité, les bases sont déjà claires pour vous dans un sens très profond, mais il est utile que l’on vous rappelle ceci et que vous replongiez dans la reconnaissance vécue de ceci jusqu’à ce qu’elle soit inéluctable. Alors, tous les doutes ou toutes les positions conceptuelles restants sont exposés une fois pour toutes. (Référence : John Wheeler, You were never born) Partage-pdf.webnode.fr