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En sa séance du 22 décembre 2021, le Conseil des ministres avait adopté la nouvelle
réglementation générale des Projets et programmes de développement (PPD) exécutés au
Burkina Faso. Cette règlementation apporte un certain nombre d’innovations majeures par
rapport à la réglementation de 2018, notamment sur l’élargissement de son champ
d’application, la catégorisation des PPD, la création des Comités de pilotage (CP) et le
plafonnement des dépenses de fonctionnement. Elle consacre également des avantages
financiers et sociaux aux agents de ces PPD.
I. Champ d’application des PPD
Le décret°2021-1383/PRES/PM/MEFP du 31 décembre 2021 portant réglementation générale
des PPD exécutés au Burkina Faso élargit le champ d’application aux PPD des démembrements
de l’Etat, des Organisations non gouvernementales (ONG), des Associations de développement
(AD) et des Fondations.
Les démembrements de l’Etat regroupent les collectivités territoriales, les sociétés d’Etat, les
établissements publics de l’Etat et les organismes parapublics. Ainsi, il s’applique aux PPD
financés exclusivement par l’Etat ou ses démembrements, par les Partenaires techniques et
financiers (PTF) ou cofinancés par les 2 (Etat et PTF), financés par le privé dans le cadre du
Partenariat public-privé (PPP) ou par les ONG, les AD et les Fondations.
II. Définition d’un projet de développement
Sont considérés comme projets ou programmes de développement (article 3), toutes actions
d’investissements publics ou de coopération technique, exécutées pendant une période
déterminée, sur tout ou une partie du territoire national, dans le but de résoudre un problème de
développement à travers :
• la production de biens et/ou services ;
• la réalisation d’infrastructures socio-économiques ;
• le renforcement des capacités institutionnelles de l'administration centrale,
déconcentrée et locale et de la société civile ;
• le renforcement des capacités et des compétences des ressources humaines.