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Conditionneurs pour Capteurs Passifs

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CONDITIONNEURS POUR CAPTEURS PASSIFS
Le choix d’un conditionneur est une étape importante dans la réalisation d’un
ensemble de mesure.
C’est, en effet, l’association capteur + conditionneur qui détermine le signal
électrique. De la constitution du conditionneur dépend un certain nombre de
performances de l’ensemble de mesure : sa sensibilité, sa linéarité, sa stabilité,
son insensibilités à certaines grandeurs d’influences…
Dans les capteurs passifs, la Dm est traduite par celle d’une impédance (soit Zc
l’impédance du capteur). Il faut donc alimenter le capteur par une source de
tension es ou de courant is en associant des impédances Zk constituant alors le
conditionneur du capteur.
Pour un capteur résistif, le conditionneur peut opérer en continu ou en
alternatif, mais pour un capteur réactif (C ou L), on doit opérer obligatoirement
en alternatif (exception : Q d’un condensateur – capteur piézoélectrique).
Une autre manière de réaliser un conditionneur est de réaliser un oscillateur
dont la fréquence dépend de son impédance. Cette forme est intéressante pour
sa bonne résistance aux bruits, ce qui la rend apte à la transmission à distance
(télémétrie).
1. Familles de Conditionneurs Passifs
On distingue deux familles principales :
 Les montages potentiométriques et ponts
Le transfert de l’information liée aux variations du mesurande se fait sur l’amplitude.
Vm  e s .F( Z k , Zc )
ou
i m  i s .F( Z k , Z c )
Le montage potentiométrique est simple à utiliser mais il est très sensible aux
parasites. On préfère alors utiliser un montage en pont qui est un double
montage potentiométrique dont la mesure est différentielle. Ceci permet
d’éliminer la composante continue.
 Les oscillateurs
Le transfert se fait sur la fréquence du signal de mesure.
f m  G ( Z k , Zc )
Les oscillateurs utilisés en conditionneurs peuvent être de type sinusoïdal ou
de relaxation. Ils délivrent un signal dont la fréquence est modulée par
l’information ce qui leur assure une bonne protection contre les parasites, en
particulier en télémétrie. On outre, la conversion de l’information sous forme
numérique est facilitée puisqu’il suffit de faire un comptage de période.
2. Qualités d’un Conditionneur
a. Sensibilité et Linéarité
A la variation Dm du mesurande correspond une variation DZc de l’impédance
du capteur qui selon le type de conditionneur entraîne soit une variation de
l’amplitude de sortie, soit une variation de fréquence.
La sensibilité totale ST de l’association capteur + conditionneur est de la forme :
ou
DVm
ST 
Dm
soit
DVm DZ c
ST 
.
 S p .S c
DZ c Dm
DFm
ST 
Dm
soit
DFm DZ c
ST 
.
 S p .S c
DZ c Dm
La sensibilité propre du conditionneur est selon le cas
DVm
DZc
ou
DFm
.
DZc
• Un conditionneur est dit linéaire si sa sensibilité propre est indépendante de ZC.
• S’il est non linéaire, on peut le linéariser par remplacement de Zk par un autre
capteur produisant une variation DZc opposée à celui du premier.
b. Compensation des grandeurs d’influence
Si le capteur est sensible à une grandeur d’influence g (T, Chp E, Chp B,
pression, humidité,…), il est important de pouvoir éliminer sa contribution aux
variations de Zc.
Si on considère un capt. résistif
dg  dVm ou dFm
Vm  E s .F(R c , R k )
 Vm R k Vm R c 
dVm  
.

.
.dg
 k R k g R c g 
Les évolutions des grandeurs d’influence n’ont aucun effet sur la tension de
mesure lorsque la condition suivante est satisfaite :
Vm Rk Vm Rc
Exemple :
 R
k
k
.
g

.
0
Rc g
Si une seule des résistances du conditionneur est rendu sensible à g et quelle
est en outre choisie identique à Rc donc on a : R k R c

g
g
la compensation des grandeurs d’influence est réalisée si
Vm
V
 m
R k
R c
3. Montage potentiométrique
3.1. Mesure des résistances
Rs
Es
( Es; Rs) : tension d’alimentation
R1
R1 : conditionneur
Rc : capteur
Appareil
Rc
Vm
Rd de mesure
La tension de mesure est :
Rd : Résistance interne du
dispositif de mesure.
R cR d
Vm 
.E s
R c (R s  R 1 )  R d (R s  R 1  R c )
Vm  E s .
Si Rd>>Rc
Rc
R c  R1  R s
Vm fonction non linéaire de Rc !!!
Typiquement
R d  10 M
pour un voltmètre,
1 M
pour un oscilloscope.
1
0,8
0,6
Rc = 40*(R1+Rs)
Vm/Es
0,4
Rc0>>R1+Rs
Rc0=2*(R1+Rs)
Rc0=(R1+Rs)/2
0,2
Rc0<<R1+Rs
0
-1
-0,5
0
DRc/Rc0
0,5
1
Rc = (R1+Rs)/40
Hormis le cas idéal où R1 + Rs >> Rc, la tension Vm n’est pas linéaire vis-à-vis de Rc :
on cherche donc à la linéariser !!!
a. Linéarisation de la mesure afin d’obtenir DVm proportionnel à DRc.
On souhaite avoir
DVm  DR c .
3 solutions sont possibles.
Solution n° 1 : Fonctionnement en "petits signaux"
m0
m0 + Dm ;
Rc0
Vm  Vm 0  DVm  E s .
Rc0 + DRc ; Vm0
R c 0  DR c
.
R c0  R1  R s 1 
1
DR c
R c0  R1  R s
1
0,8
0,6
Vm/Es
0,4
Rc0>>R1+Rs
Rc0=2*(R1+Rs)
Rc0=(R1+Rs)/2
Rc0<<R1+Rs
0,2
0
-0,2
-0,1
-0,05
0
0,05
0,1
Vm0 + DVm
DRc/Rc0
A condition que les variations du capteurs soient négligeables devant les
autres résistances du circuit, DRc << Rc0+R1+Rs , on peut considérer la
variation de tension correspondante linéaire :
R c 0  DR c
Vm  Vm 0  DVm  E s .
R c0  R1  R s
avec


DR c
1 

 R c0  R1  R s 

R 1  R s DR c
DVm  E s .
R c0  R 1  R s 2
Vm fonction linéaire
Dans ces conditions, la sensibilité du montage potentiométrique est
maximale si on choisit R 1  R s  R c 0
Alors :
DVm 
E s DR c
.
4 R c0
Solution n° 2 : Alimentation par une source de courant
R1
Is
Rs
Rc
Vm
Rd
Le montage est alimenté par une source de courant d’impédance interne très
élevée
R s  R c 0  R 1
.
La condition DRc << Rc0+R1+Rs est toujours valide.
Dans ce cas, la linéarisation est immédiate puisque
DVm  I s .DR c
Solution n° 3 : Montage en push-pull
On remplace le capteur fixe R1 par un second capteur, identique au
premier mais dont les variations sont de signe contraire R 1  R c 0  DR c
Cette association de deux capteurs fonctionnant en opposition est dite
push-pull. C’est le cas, par ex, de deux jauges d’extensiomètrie identiques
subissant des déformations égales mais de signes contraires.
On a alors :
DR c   DR 1
R c 0  DR c
Vm  Vm 0  DVm  E s .
R c 0  DR c  R s  R c 0  DR c
soit
DR c
DVm  E s .
2R c 0  R s
La sensibilité a doublée par rapport
à celle obtenue en fonctionnement en
petits signaux (si Rs<<Rc0) ;
La variation de tension avec DRc est
linéaire.
b. Compensation de la grandeur d’influence à l’aide d’un montage push-pull
Les deux capteurs Rc1 et Rc2 sont identiques et possèdent
la même sensibilité aux grandeurs d’influence gi.
g0 : la valeur de la grandeur d’influence au repos et Dg sa
variation qui est identique pour les deux capteurs.
Situation initiale Prise comme
origine des variations :
m  m0
;
g  g0
E
R c1  R c 2  R c 0 ; Vm  Vm 0  s
2
Après variation du mesurande et
de la grandeur d’influence :
R c1  R c 0  DR c1 ; DR c1  Sg Dg  SDm1
R c 2  R c 0  DR c 2 ; DR c 2  S g Dg  S Dm 2
DR c
la sensibilité de chacun
Dg
de ces capteurs à g et S  DRc leur
Dm
sensibilité au mesurande.
avec Sg 
On suppose que : R s  R c 0
DVm devient :
Es
DR c 2  DR c1
DVm 
.
4R c 0 1  DR c1  DR c 2  / 2R c 0
Ce qui amène à distinguer deux cas :
Cas n° 1 : le capteur 1 n’est pas soumis au mesurande
Dm1  0  DR c1  Sg Dg  DVm 
Es
SDm 2
.
4R c 0 1  Sg Dg / R c 0
(Dm1 = 0)
si SDm 2  R c 0
Cas n° 2 : les deux capteurs fonctionnent en push-pull
Dm  Dm 2  Dm1  DVm 
Es
SDm
.
2R c 0 1  Sg Dg / R c 0
Dans les deux cas examinés, on obtient une variation DVm proportionnelle aux
seules variations du mesurande mais il est important de noter que la
sensibilité du montage S  DVm
T
le terme Sg Dg / R c 0 .
Dm
dépend elle de la grandeur d’influence par
c. Élimination de la composante permanente de la tension de mesure
Avec la méthode potentiométrique, la variation de tension DVm, qui porte
l’information est superposée à une tension Vm0 généralement supérieure. Ceci
risque de rendre la mesure imprécise dans le cas des phénomènes statiques
pour lesquels DRc est constant ou lentement variable.
Exemple : Vm0 = 4V et DVm = 5 mV, il est très difficile de faire une lecture
précise de DVm sur le calibre 6V du voltmètre.
3 solutions sont possibles
Solution n° 1 : alimentation symétrique
Elle impose aux deux extrémités du potentiomètre
des tensions égales et opposées par rapport à la
masse. La tension mesurée Vm a pour expression :
DVm 
Es
R c  R1
.
2 R c  R1  R s
Si R1 = Rc0 pour m = m0 (origine des mesures) et si Rs<<Rc0, on a une tension de
mesure non nulle lorsque le capteur varie de Rc à Rc = Rc0 + DRc.
DVm 
E s DR c
1
.
.
4 R c 0 1  DR c / 2 R c 0
DVm correspond aux seul signal
support de l’information.
Solution n° 2 : Filtre passe-haut
Dans le cas des phénomènes dynamiques
où Dm sont alternatives, les variations
de DRc et de DVm le sont aussi.
R c  R c 0  DR c cos t
 Vm  Vm 0  DVm cost  
Si Vm0 est une tension continue, un filtre passe-haut simple (Rd,C) permet de
séparer Vm0 de DVm.
Il suffit que la fréquence de coupure f c 
basse du phénomène étudié.
On montre dans ce cas :
DVm  E s .
Solution n° 3 : Le pont de Wheatstone
Voir les ponts.
1
2R d C
DR c
R1  R c0
soit inférieure à la plus
3.2. Mesure des impédances complexes
Il s’agit :
 soit de capteurs inductifs (position ou déplacement),
 soit de capteurs capacitifs (niveau ou proximité)
Le capteur d’impédance Zc = Rc+jXc en série avec une impédance Z1 = R1+jX1,
On suppose Rs négligeable.
Si m varie de m0
m0 + Dm0
Zc varie de Zc0
Selon la nature de Z1 on distingue 3 cas :
Cas n° 1 : X1=0, Z1 est une résistance fixe R1
Cas n° 2 : X1 et Xc sont de même signe
Cas n° 3 : X1 et Xc sont de signes opposés
Zc0 + DZc
Cas n° 1 : X1=0, Z1 est une résistance fixe R1
A tension aux bornes de Zc varie de Dvm pour une variation d’impédance DZc :
En choisissant
, l’expression de Dvm devient :
Cas n° 2 : X1 et Xc sont de même signe
Ce type de montage potentiométrique est utilisable lorsque les deux impédances
sont inductives (capteurs de position à noyau mobile ou de proximité à courant
de Foucault).
Dans le cas d’impédances capacitives, le montage potentiométrique pose
problème du fait de la présence des capacités parasites que chacune des
armatures de chaque condensateur forment avec la masse.
On constate en effet que les parasites Cp2 et Cp3 sont en parallèle sur le
capteur Cc et leurs variations sont indiscernables de celle du capteur.
On préfère utiliser plutôt un montage galvanométrique dans lequel la mesure
porte sur un courant, mesuré à l’aide d’un appareil de très faible résistance
d’entrée.
Cas n° 3 : X1 et Xc sont de signes opposés
v m  es .
j
.
C1
1

1 
Rc  j  Lc 
C1 

Le condensateur variable C1 est réglé afin d’obtenir pour vm l’amplitude
maximale :
Vm (max) 
Es
Rc C1
Lc 
1
C1 2
4. Les ponts
C
4. 1. Généralités
3
Circuit de base
2
D
Types de montages
• Pont simple :
un seul capteur actif, R1, ou R2, ou R3 ou R4.
• Pont double :
deux capteurs actifs, R1 et R2 ou R3 et R4.
• Pont complet :
quatre capteurs actifs.
Cas général
R 1  R 0  DR 1
R 2  R 0  DR 2
R 3  R 0  DR 3
R 4  R 0  DR 4
Tension de déséquilibre
Cas où la sortie A-B est ouverte, ou si Rd >> R0 et Rs  0
Vm  VA  VB  E s .
Vm  E s .
(Rd : résistance l’appareil de mesure)
R 2 R 3  R 1R 4
R1  R 2 . R 3  R 4 
R 0 (DR 2  DR 1  DR 3  DR 4 )  DR 2 DR 3  DR 1DR 4
4R 02  2R 0 (DR 1  DR 2  DR 3  DR 4 )  (DR 1  DR 2 )(DR 3  DR 4 )
C’est fonction non linéaire de DRi
(DR2  DR1  DR3  DR4 ) DR2 DR3  DR1DR4





R0
R 02
Es 

Vm  .
4 1  DR1  DR2  DR3  DR4  DR1DR3  DR1DR4  DR2 DR3  DR2 DR4 
2


2
R
4
R
0
0


L’expression peut être simplifiée en posant xi = DRi/R0



Es 
x 2  x1  x 3  x 4  x 2 x 3  x1 x 4
Vm  .

4 1  x1  x 2  x 3  x 4  x1x 3  x1x 4  x 2 x 3  x 2 x 4 
2
4


Cas d’une seule résistance variable (ex : R2).
Si la variation est relativement faible, les termes du second ordre sont
relativement négligeables et on a approximativement :
Vm
Es DR2
1

.
.
4 R0 
DR2 
1


2 R0 

Vm,lin 
Es DR2
.
4 R0
si
DR 2
 1
R0
Exemple :
Supposons que les résistances à l’équilibre sont toutes à 1000 , avec Es = 10 V.
Posons
x
DR 2
R0
Alors :
Vm 
2,5.x
1  x / 2
Si La résistance du capteur varie de 0 à 2R2. x varie de -1 à +1 (- 100% à +100%)
Le système est fortement non linéaire !!!
2
Vm
2,5.x
0
-2
2,5.x
1  x / 2
-4
-6
-1
-0,8
-0,6
-0,4
-0,2
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
x  DR 2 / R 0
Mais si x est limitée à ± 20%, on observe une nette amélioration.
L’écart de linéarité dans ce cas peut être pris comme l’écart relatif entre la
droite y’=2x et la courbe en valeur absolue :
2,5.x
 2,5.x
  1  x/2
 0,5.x
2,5.x
1  x/2
0,6
Si x = 0,2
Vm
 = 10%
0,3
Si x = 0,02
0
= 1%
-0,3
-0,6
-0,2
-0,15
-0,1
-0,05
0
0,05
0,1
x  DR 2 / R 0
0,15
0,2
4.2. Mesure des résistances
Id
(Rd : résistance
l’appareil de mesure)
Es
Is
a) Équation générale – Condition d’équilibre
Eq. de
Kirchhoff
Id  E s .
R 2 R 3  R 1R 4
R 1R 4 R 2  R 3   R 2 R 3 R 1  R 4   R s R 1  R 3 R 2  R 4 
 R R  R R  R   R R R  R  R  R 

d
1
2
3
4
s d
1
2
3
4


Le pont est en équilibre lorsque VA=VB
Id est nul pour R1R4 = R2R3
La condition d’équilibre du pont ne dépend que des résistances du pont : elle est
indépendante des résistances de la source et du détecteur de déséquilibre.
b) Tension de déséquilibre
Si Rd >> R1, R2, R3, R4
( Oscilloscope, voltmètre, carte d’acquisition)
Alimentation en tension
Alimentation en courant
Rs << R1, R2, R3, R4
Rs >> aux autres résistances
On pose :
I d  Es .
R2 R3  R1 R4
Rd .R1  R2 R3  R4 
Vm  Rd .I d  Es .
R2 R3  R1 R4
R1  R2 R3  R4 
Es
Is 
Rs
R2 R3  R1 R4
Vm  I s .
R1  R2  R3  R4
c) Cas n°1 : Montage ¼ de pont (un seul capteur actif)
Le pont est donc constitué de 3 résistances
fixes telles que R1  R3  R4  Rc 0 et d’un
capteur dont la résistance est R2  Rc 0  DRc
La tension de déséquilibre du pont est :
Alimentation en tension
Vm 
Es DRc
1
.
.
4 Rc 0 1  DRc / 2 Rc 0
Alimentation en courant
Is
DRc
Vm  .
4 1  DRc / 4 Rc 0
Vm fonction non linéaire de Rc !!!
Cependant pour de très faibles variations de résistance DRc <<Rc0, on a :
Alimentation en tension
Es DRc
Vm  .
4 Rc 0
Alimentation en courant
Is
Vm  .DRc
4
c) Cas n°2 : Montage ½ de pont
Le pont est maintenant constitué comme suit :
R3  R4  Rc 0
R1  Rc 0  DR1
R2  Rc 0  DR2
La tension de déséquilibre du pont est :
Alimentation en courant
Alimentation en tension
E DR  DR1
1
Vm  s . 2
.
DR  DR1
4
Rc 0
1 2
2 Rc 0
Vm 
Is
1
.DR2  DR1 .
DR2  DR1
4
1
4 Rc 0
Vm fonction non linéaire de Rc !!!
A ce type de montage, on peut associer les deux montages suivants :
• le montage push-pull
• le montage 3 fils
i- Montage push-pull
R1 et R2 sont les résistances de deux capteurs auxquels le mesurande
impose des variations égales et opposées.
DR2  SDm  S g Dg  DRc  S g Dg
DR1   SDm  S g Dg   DRc  S g Dg
Alimentation en tension
E DR
Vm  s . c .
2 Rc 0
Alimentation en courant
Vm 
Is
.DRc
2
Vm est linéaire et la sensibilité a doublé par rapport au montage ¼ de pont.
ii- Montage 3 fils
Afin de rendre la tension de déséquilibre
du pont indépendante, au second ordre
près, des variations de résistance des fils
de liaison, il faut :
• choisir des fils identiques (même
résistance Rl) et les situer au voisinage l'un
de l’autre pour que leurs variations DRl
soient égales,
• placer chacun des fils dans une branche
différente mais contiguë du pont pour que
leurs variations
aient
des
influences
opposées sur la tension Vm.
Dans ce circuit, on a :
R2  Rc  Rl  Rc 0  Rl 0   DRc  DRl
R4  R0'  Rl  R0'  Rl 0  DRl
R1  R3  Rc 0
Le fil, Rl' , est relié à la source de tension et va s’ajouter à la résistance de la
source.
d) Cas n°3 : Montage avec 4 capteurs push-pull
Chaque branche du pont est un capteur résistif
soumis au mesurande, les résistances
des
capteurs placés dans deux branches contiguës
varient d'une quantité égale mais en sens
opposée.
DR2   DR1  DR3   DR4  DRc
La tension de déséquilibre du pont est :
Alimentation en tension
Vm  Es .
DRc
Rc 0
Alimentation en courant
Vm  I s .DRc
Vm linéaire de Rc , grande sensibilité et élimination des grandeurs d’influence.
Vm / Es
1
0,015
Pont 1/4
0,01
0,005
0
0,5
-0,005
-0,01
-0,015
-0,04
-0,02
0
0,02
0,04
0
-0,5
Pont 1/4
Pont1/2: Push-Pull
Pont complet
-1
-1
-0,5
0
0,5
1
DRc / Rc 0
4.3. Influence des fluctuations de la tension d’alimentation
Si une fluctuation De vient s’ajouter à la f.e.m. de la source d’alimentation vs 0 ,
on aura :
Rc 0  DRc
Rc 0  DRc
VA  es 0 .
 De.
R1  Rc 0  DRc
R1  Rc 0  DRc
VB  es 0 .
R4
R4
 De.
R3  R4
R3  R4
Le pont est initialement en équilibre, Vm  0 , en ayant choisi
Rc 0
R4

R1  Rc 0 R3  R4
La tension de mesure est :
 De 
R1.DRc
.
Vm  VA  VB  es 0 .1 
 es 0  ( R1  Rc 0  DRc )( R3  R4 )
La comparaison avec le montage potenstiométrique montre que l’influence de la
fluctuation De est considérablement réduite dans le montage en pont dès lors
que DRc  Rc 0 .
es  5 volt
4
3
2
Vm
1
0
-1
= 0 (potentiometrique
= 10% (potentiometrique
= 0 (pont)
= 10% (pont)
-2
-3
DRc / Rc 0
-4
-1
-0,5
0
0,5
1
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