Identité et insertion socio- professionnelle : un outil de counselling

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Identité et insertion socioprofessionnelle : un outil de
counselling interculturel
auprès de femmes
immigrantes
Hélène Cardu, Ph.D.
Université Laval à Québec
Québec, Canada
Yamina Bouchamma, Ph.D.
Université de Moncton
NATCON Papers
Les actes du CONAT
2000
2
H. Cardu et Y. Bouchamma
INTRODUCTION
Comment les femmes immigrantes s’approprient-elles, au
niveau identitaire, leur environnement socioculturel et professionnel, lorsqu’elles sont en situation d’insertion et qu’elles
vivent dans des régions où l’immigration est marginale? Pour
elles, la trajectoire d’insertion professionnelle est non seulement
déterminée par les bouleversements majeurs qui transforment
à ce jour la structure de l’emploi mais aussi, par la profonde
transition culturelle qui accompagne l’immigration. Étant
donné que l’insertion socioprofessionnelle s’inscrit dans une
trajectoire de vie où domine une transition impliquant la
confrontation des aspirations professionnelles, personnelles et
sociales, cette recherche exploratoire avait pour objectif
d’examiner les liens par lesquels s’articule le processus d’intégration à un nouveau milieu social et les transformations des
représentations de soi qui en découlent, particulièrement
comme femme. Par l’analyse de leur identité psychosociale,
on peut avoir accès à cette dynamique de transformation
(Zavalloni et Louis-Guérin 1984). Le contexte lié aux représentations identitaires de soi et des autres fait donc office d’un
intéressant outil de counselling. Les implications pour le
counselling interculturel dans un contexte d’aide à l’insertion
et de développement professionnel sont présentées.
PROBLÉMATIQUE
L’insertion culturelle en pays d’accueil peut entraîner des
modifications profondes au niveau identitaire, les références
se modifiant selon les points de continuité ou de ruptures qui
caractérisent les cultures en présence — l’identité se construit
le long de cette mouvance. Et ce choc culturel, que les femmes
immigrantes vivent à leur arrivée en terre d’accueil, comprend
de multiples éléments qui pourront potentiellement influencer
leur insertion : leurs relations à autrui se transforment (rôles
traditionnels versus innovation), elles peuvent vivre des phases
d’isolement, elles intègrent des statuts nouveaux et elles font
souvent face à la dévalorisation de statuts anciens (par exemple,
le rôle de mère à la maison) tout en étant confrontées, dans les
lieux de recherche d’emploi et sur le marché du travail, à un
contact interculturel nouveau. Ces modifications sont-elles
cause de fragilisation et d’isolement, ou, au contraire, porteuses
d’innovation et de changement? Ce sont ces questions qui nous
ont menées à explorer les trajectoires socioprofessionnelles
Identité et insertion socioprofessionnelle (...)
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de femmes immigrantes, à partir d’une analyse de leurs
représentations identitaires liées au travail et à la société
d’accueil.
L’approche systémique de l’identité psychosociale que nous
adoptons ici permet de cerner les représentations identitaires
ayant marqué les expériences en terre d’accueil et leurs
interrelations avec des dynamiques identitaires antérieures.
Cette approche est contextuelle, car les conduites des acteurs
sociaux y sont analysées en référence au contexte dans lequel
elles ont lieu. En procédant à partir d’entrevues et en adoptant
une approche fondée sur la perspective égo-écologique
(Zavalloni et Louis-Guérin 1984 , 1987; Zavalloni 1996, 1997,
1998) nous avons voulu décrire les stratégies identitaires
développées en situation nouvelle (ici, lors de l’insertion
socioprofessionnelle). Étant donné que notre but est de
documenter une méthode comme outil possible de counselling,
nous ne présentons ici que quelques résultats fragmentaires
dans lesquels nous avons mis en relief les stratégies qu’adoptent
les femmes immigrantes lors de leur insertion socioprofessionnelle à partir du contexte lié à une représentation
identitaire-clé.
THÉORIE
Le profil socio-démographique des femmes immigrantes de la
région de Québec nous indique qu’elles sont relativement
jeunes et très scolarisées1. Bien que le facteur de l’âge puisse
constituer un indicateur de leur capacité d’ajustement, il n’en
reste pas moins que de nombreux obstacles parsèment leur
insertion en emploi (par exemple, les recherches montrent
qu’elles ont à subir une déqualification professionnelle et
qu’elles sont désavantagées face à de nouveaux employeurs et
lors d’entrevues de qualification à l’emploi (Bertot et Jacob
1991; Borgen et Amundson 1985; Renaud et Carpentier 1994).
Qu’entend-t-on par insertion?
Le phénomène d’insertion socioprofessionnelle est caractérisé
par un changement d’état qui s’opère par un processus
intermédiaire, où les notions d’état initial et d’état final sont
essentielles (Vincens 1998; Vernières 1993; Trottier 1995).
L’individu y est considéré comme un sujet actif qui passe par
l’arrivée en terre d’accueil (état initial) à la prise d’un emploi
à durée indéterminée (état final). La transition, le revenu, la
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H. Cardu et Y. Bouchamma
formation constituent tous des éléments fréquemment associés
au phénomène d’insertion (Trottier 1995; Vincens 1998).
L’existence d’une communauté ethnique à laquelle s’identifie
le nouvel arrivant est aussi un facteur important pour son
insertion dans le pays d’accueil étant donné qu’elle constitue
en quelque sorte un réservoir de coutumes, modes de vie et
valeurs potentiellement partagés au quotidien. Bertot et Jacob
(1991) qui ont décrit trois phases au processus d’insertion, vont
dans le même sens. Selon eux, le soutien de sa communauté
serait bénéfique au nouvel arrivant, car elle pallierait aux
difficultés multiples rencontrées en terre d’accueil : perte de
statut, non-reconnaissance des diplômes, perte du sentiment
de contrôle, pauvreté et anomie sociale (Jacob et Blais 1992;
Bernier 1993).
L’identité psychosociale
La notion d’identité psychosociale renvoie à la dynamique
représentationnelle qui accompagne la transformation des
croyances et valeurs d’origine au contact de celles de la société
d’accueil. L’identité est ici conceptualisée comme un système
d’interrelations dynamiques des représentations de soi et autrui,
appelé environnement intérieur (Zavalloni et Louis Guérin
1984, 1990, 1996). En transformant ses représentations de soi,
la personne cherche à la fois à construire une représentation
intégrée d’elle-même et en même temps, à obtenir la reconnaissance d’autrui, ce qui nécessite chez elle des capacités
stratégiques. Or, en terre d’accueil, les femmes immigrantes
accéderaient souvent au marché du travail alors qu’elles ne le
pouvaient parfois pas dans leur pays d’origine. Bien que
bénéfique pour l’estime de soi, cette situation entraînerait des
difficultés dans leurs relations conjugales, une fréquente
surexploitation du milieu de travail et des doubles tâches
associées à isolement et épuisement (Labelle et autres 1987).
Car souvent, les femmes immigrantes rencontrent des barrières
lors de leur insertion et elles mettent alors en place des stratégies
identitaires de coping pour affronter ces barrières, se faire
reconnaître et conserver leur dignité. Souvent, elles se
retrouvent à exercer des emplois peu qualifiés et leur statut
traditionnel de mère et d’épouse est peu reconnu. La reconstruction identitaire implique donc de multiples stratégies de réaction,
confrontation, accommodation qui sont en lien avec les
trajectoires socioprofessionnelles et les motivations liées à la
transition culturelle et à l’insertion.
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MÉTHODOLOGIE
Dans cette recherche qualitative, nous avons procédé à un choix
raisonné des répondantes. Il s’agit d’un échantillon intentionnel,
orienté plutôt que constitué aléatoirement (Huberman et Miles
1991; Deslauriers 1991). Il s’agissait pour nous de produire le
maximum d’information tout en assurant une validité suffisante
de contenu.
Sujets
Outil
Au total, dix répondantes originaires de sept pays différents et
répondant au critère de volontariat ont été rencontrées pour
cette recherche exploratoire. Leur âge varie de 23 à 50 ans.
Elles sont de statuts professionnels différents : l’une est
professeure à l’université, l’une est étudiante, l’une est cadre à
la fonction publique, l’une est femme entrepreneure ayant créé
sa propre entreprise, deux des répondantes enseignent à temps
partiel, l’une est conseillère en orientation, deux sont secrétaires
et enfin, la dernière est couturière.
L’investigateur Multistade de l’Identité Sociale
Pour étudier la construction identitaire, l’Investigateur
Multistade de l’Identité Sociale (IMIS) développé par Zavalloni
et Louis-Guérin (1984) pour l’étude de l’interaction entre
l’identité sociale et personnelle, est utilisé. L’IMIS est un
questionnaire écrit où chacun des groupes d’appartenance sont
décrits par les répondantes elles-mêmes : la nationalité, le genre,
l’occupation, la religion, etc. Chaque description ainsi produite
par les répondantes est ensuite reprise pour qu’elle juge si elle
s’applique ou non au soi, si elle est perçue comme positive,
négative ou neutre et, enfin, si cette description est jugée
essentielle par la répondante. Chaque représentation est associée
en pensée de fond, à un réseau d’expériences, de souvenirs,
d’images et d’affect qui forment la trame de sens de la
représentation et lui donne sa valeur. La façon d’accéder à cette
pensée de fond est fonction d’un protocole d’entrevue préétabli.
Nous nous sommes intéressées ici à la question des stratégies
identitaires de réaction au milieu mises en œuvre par les
répondantes lors de leur parcours d’insertion (si elles trouvent
ou non dans leurs différents milieux accord ou réprobation).
D’une façon générale, pour chaque représentation identitaire,
il s’agit d’élucider le parcours collectif de la représentation
(histoire du groupe, projets et privations au niveau social,
relations avec d’autres groupes) et le parcours individuel
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H. Cardu et Y. Bouchamma
(réalisations, projets et manques au niveau personnel, stratégies
d’adaptation et de défense). Les interrelations représentationnelles permettent un accès à l’identité psychosociale en
tant qu’environnement intérieur et il s’agit alors de décrire
comment les stratégies associées à la représentation de soi et
des autres permettent de maintenir et reconstruire un équilibre.
RÉSULTATS
L ’insertion des femmes immigrantes
Nos données montrent qu’être femme est, selon nos répondantes, un facteur qui désavantage leur insertion professionnelle. Généralement, les femmes croient bénéficier de
moins bonnes conditions de travail, changent plus fréquemment
d’emploi et rencontrent des difficultés d’avancement. Face à
la déqualification (occupation d’un emploi inférieur aux
qualifications) une des répondantes passe de professionnelle
en éducation à un emploi comme préposée en couture (sujet
10). Certaines changent d’orientation comme c’est le cas du
sujet 6 qui occupe un poste comme conseillère en orientation
alors qu’elle était anthropologue et celui du sujet 2 qui passe
de l’agronomie aux sciences de l’éducation. Ces irrégularités
du parcours professionnel des femmes retardent leur insertion
non seulement professionnelle mais aussi culturelle, étant donné
qu’elles ne peuvent bénéficier des différentes conditions
facilitantes du milieu de travail comme microcosme symbolique
des normes et valeurs de la société d’accueil.
Stratégies d’insertion
L’identité en rupture, par la discontinuité des rôles exercés et
son impact sur la représentation de soi et de la communauté
d’origine, peut provoquer des stratégies de fuite ou de
contournement. Ce sont, en majorité, les stratégies identitaires
que nous avons retrouvées chez nos répondantes, car l’impact
de l’insertion sur l’identité dépend des stratégies adaptatives
qu’elles ont mis en jeu en adoptant de nouveaux rôles sociaux.
Ces dernières sont majoritairement liées à une volonté
d’accommodation à la culture d’accueil. Elles marquent alors
d’isolement la trajectoire socioprofessionnelle privilégiée ou
subie — la communauté d’accueil étant considérée comme un
fardeau à leur volonté d’intégration.
Identité et insertion socioprofessionnelle (...)
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Mot identitaire et stratégie
Examinons un mot identitaire au croisement d’une valeur de
la société d’accueil et de la société d’origine qui est en voie
d’appropriation à travers l’identité de genre. Il s’agit du mot
« libres » qui caractérisent les femmes québecoises : « les
femmes sont libres ». En décrivant ce groupe de femmes, une
répondante d’origine marocaine mentionne combien elle peut
bénéficier de liberté dans le contexte québecois. Cette liberté a
été acquise dans la société d’accueil où elle a pu obtenir la
reconnaissance de ses droits dans un litige l’opposant à son
conjoint. « Comme femme, disait-elle, j’ai ici été traitée comme
une personne ». Dans ce contexte, le soutien de la communauté
d’origine, si important dans le déroulement du processus
d’insertion (voir Bertot et Jacob1991) devient en quelque sorte
un fardeau plutôt qu’un soutien puisqu’il véhicule souvent des
valeurs plus culturellement pures que celles qu’on retouve chez
un seul individu. Par exemple, lors de l’explicitation du contexte
attaché au mot libres (les femmes sont libres) que la répondante
a elle-même produit spontanément, elle explique : « Je n’ai
pas cherché à (…) en faire un soutien (de ma communauté), à
en faire un refuge. Je n’ai pas laissé l’occasion à ma communauté de faire des pressions sur moi — les gens vont s’immiscer
dans ta vie privée et là tu es contrôlée. Alors là tout le monde
devient ton père, ta mère et ton grand-père! » Ceci correspond
à une stratégie de fuite ou même d’opposition par rapport à la
communauté d’accueil, une stratégie que l’on retrouve chez
huit de nos dix répondantes. Elle fait preuve d’une transformation identitaire en cours et témoigne d’un clivage nouveau
(à travers la dimension du genre) entre l’identité personnelle
(nouvelle) et collective (d’origine). On sait de plus combien
ces représentations collectives rattachées à la culture d’origine
sont symboliques et imaginaires, contribuant à une forme de
stigmatisation de la culture d’origine. À cet amalgame riche et
nouveau en transformation du mot identitaire, l’exploration du
contexte affectivement chargé ouvre une porte sur les significations nouvelles, que le conseiller en orientation pourra saisir
afin d’accompagner les femmes immigrantes dans leur
appropriation de la société d’origine, une appropriation guidant
les conduites en société nouvelle.
LE COUNSELLING INTERCULTUREL
Quelles sont les compétences interculturelles que devraient
développer l’intervenant en counselling interculturel, et en quoi
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ces compétences pourraient-elles être issues d’un instrument
mesurant l’identité? De nombreuses recherches en intervention
interculturelle et en counselling inter ou multiculturel montrent
combien l’acquisition de connaissances spécifiques à différents
groupes culturels sont importants pour le conseiller en
orientation-counselling. Parmi ces principes, la compréhension
de l’impact potentiel sur la relation thérapeutique de notre
propre culture — un principe qui appelle à l’élargissement de
son répertoire de réponses d’aide — est certes de grande utilité
pour le conseiller en orientation.
Mais il lui faut aussi savoir comprendre le cadre de référence
culturel propre à la personne. C’est ici que l’outil et la méthode
utilisés s’avèrent précieux parce qu’ils prennent comme point
de départ les descriptions propres au client et tentent d’en mettre
à jour le contexte sous-jacent.
Particulier à l’approche proposée ici, c’est la valeur de
l’explicitation du contexte d’un mot, et tout particulièrement,
sa transformation potentielle de signification, de valeur ou de
valence à travers le nouveau contexte de vie qui est d’intérêt.
Devant son client d’origine autre que la sienne, le conseiller en
orientation-couselling pourra alors avec une grande facilité
avoir accès au prisme d’interprétation particulier à la personne
et pourra évaluer le niveau de déséquilibre des valeurs en jeu
— un outil inestimable pour l’appréciation en counselling —
plutôt que de céder à l’erreur ethnocentriste de son propre cadre
de référence qu’il soit lié à l’acquisition de pratiques professionnelles empreintes de sa propre culture ou encore qu’il soit
tout simplement culturel (Cohen-Emerique 1990; Camilleri
1990). À travers l’explicitation des contextes attachés au mot
identitaire, on peut aussi avoir accès à cet environnement
intérieur affectivement chargé qui compose l’identité.
NOTE
1 Ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration, Direction des
études et de la recherche, Situation socio-économique des femmes immigrées
au Québec, 1992, 135 pages.
Identité et insertion socioprofessionnelle (...)
9
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