Telechargé par Souleymane Sidibe

Politique de financements.

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Chapitre 2 : Politique de financement
(LICENCE) FSEG 2023
USSGB
I.
Les modes de financement
Pour mettre en œuvres les projets d’investissement, les responsables financiers peuvent recourir à différentes
sources de financement. Celles-ci peuvent être internes ou externes. Les premières sont dégagées par l’activité
de l’entreprise ou proviennent des cessions d’immobilisations. Les secondes sont fournies par les prêteurs ou les
actionnaires.
1. Le financement par fonds propres
a. Les fonds propres d’origine interne
Les fonds propres d’origine interne sont constitués principalement de l’autofinancement et des cessions
d’éléments de l’actif immobilisé.
Autofinancement
Cession d’éléments de
l’actif immobilisé
L’autofinancement représente la richesse créée par l’activité de
l’entité.
Autofinancement = CAF – Distribution de dividendes
L’autofinancement renforce l’indépendance financière de
l’entité.
Il peut s’agir de cessions d’immobilisations incorporelles,
corporelles ou financières
b. L’augmentation de capital
b.1. Typologie des augmentations de capital
Une augmentation de capital peut être effectuée par voie d’apports, par
incorporation des réserves ou conversion de créances.
La signification économique de chacune de ces modalités est différente.
Seuls ces deux augmentations de capital permettent de financer de nouveaux investissements.
Augmentation par  En nature : remise d’actions (ou parts sociaux) en contrepartie d’un élément de l’actif
apport en nature
immobilisé.
ou numéraire
 En numéraire : remise d’actions en contrepartie d’un apport d’argent.
Par incorporation Les réserves appartiennent aux associés. Elles peuvent être incorporées au capital social.
des réserves
En contrepartie, les associés reçoivent des actions gratuites.
Cette opération n’apporte aucune ressource nouvelle à l’entité.
Par conversion de Les créances sont celles d’associés ou tiers tels que des banquiers, des fournisseurs.
créances en capital La conversion permet d’éteindre une dette de l’entité envers son créancier.
L’opération de conversion permet un renforcement des capitaux propres sans apporter de
ressources nouvelles.
La structure financière de l’entité est modifiée.
b.2. Conditions de l’augmentation de capital en numéraire
Prix d’émission
Droit préférentiel de
souscription
Parité
Le prix d’émission doit être compris entre la valeur nominale et la valeur réelle de
l’action. La différence entre le prix d’émission et la valeur nominale constitue la
prime d’émission. Elle assure l’équité entre les anciens et les nouveaux actionnaires
lorsqu’il existe des réserves.
Prime d’émission = Prix d’émission – Valeur nominale
Le droit préférentiel de souscription (DPS) est un droit vénal qui permet de
compenser la perte de valeur des titres induite par l’augmentation.
A chaque action est attaché un DPS.
Valeur du DPS = valeur de l’action avant l’augmentation de capital - valeur de
l’action après l’augmentation de capital
La parité correspond au rapport du nombre d’actions nouvelles (N) sur le nombre
d’actions anciennes (A).
Parité = N/A
La valeur théorique de
Va = (N x C + n x E)/(N + n)
l’action après
avec C = cours de l’action avant l’augmentation de capital, N =nombre d’actions
l’augmentation de
avant l’augmentation de capital, E = prix d’émission et n = nombre de titres émis.
capital
Remarque :
• L’actionnaire peut utiliser ses DPS afin de souscrire à l’augmentation de
capital.
• S’il ne le souhaite pas il peut les céder et être rémunéré en conséquence.
• Si l’actionnaire de l’entité utilise tous ses DPS pour souscrire à
l’augmentation de capital, son pourcentage de détention après
l’augmentation de capital est inchangé.
• En revanche, celui-ci diminue s’il renonce à utiliser une partie de ses DPS
c. Les subventions d’investissement
Les subventions d’investissement sont des financements attribués par l’Etat
ou les collectivités pour financer des acquisitions d’immobilisations et
activités à long terme.
d. Détermination du coût des capitaux propres
Le coût des capitaux propres représente le taux de rentabilité exigé par les associés de l’entité.
Il peut être déterminé par le modèle actuariel ou par le modèle d’évaluation des actifs financiers
(MEDAF).
d.1. Le Modèle actuariel
En finance, la valeur d’une action est égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie anticipés
(dividendes et prix de cession) qu’elle procure.
Le taux de rentabilité 𝒌 exigé par les actionnaires solution de l’équation suivante :
𝑪𝟎 = 𝑫𝑰𝑽𝟏 (𝟏 + 𝒌)−𝟏 +𝑫𝑰𝑽𝟐 (𝟏 + 𝒌)−𝟐 +𝑫𝑰𝑽𝒏 (𝟏 + 𝒌)−𝒏 +𝑪𝒏 (𝟏 + 𝒌)−𝒏
= 𝒏𝒕=𝟏 𝑫𝑰𝑽𝒕 (𝟏 + 𝒌)−𝒕 + 𝑪𝒏 (𝟏 + 𝒌)−𝒏
Avec les paramètres :
• 𝒌 : coût des capitaux propres
• 𝑪𝟎 : cours de l’action à la date 0
• 𝑪𝒏 : cours de l’action à la fin de la période d’investissement
• 𝑫𝑰𝑽𝒕 : dividende par action anticipé à la date 𝒕
• 𝒏 : horizon de l’investissement
NB : Lorsque l’horizon est infini, le coût des capitaux propres est égal :
𝑫𝑰𝑽
𝒌=
𝑪𝟎
d.2. Le Modèle de Gordon et Shapiro
Ce modèle permet de déterminer le coût des capitaux propres en intégrant le
taux de croissance 𝒈 du dividende par action.
Le coût des capitaux propres est égal à :
𝒌=
𝑫𝑰𝑽𝟏
𝑪𝟎
+ 𝒈 avec 𝑫𝑰𝑽𝟏 : dividende anticipé pour la première période.
a.3. Le modèle d’évaluation des actifs financiers (MEDAF)
Selon ce modèle, le coût des capitaux propres est égal à :
𝒌 = 𝑹𝒇 + 𝜷 𝑹𝒎 − 𝑹𝒇
avec 𝑹𝒇 : taux d’intérêt sans risque,
𝑹𝒎 : taux de rentabilité attendu pour l’ensemble du marché,
𝑹𝒎 − 𝑹𝒇 : prime de risque du marché,
𝜷 : coefficient bêta du projet d’investissement (il mesure la sensibilité de la
rentabilité de l’action à celle du marché)
2. Le financement par endettement
a.L’emprunt indivis
a.1. Définition
L’emprunt indivis est conclu entre une entité (ou un particulier) et un
établissement bancaire. L’entité verse à échéance précise des annuités.
• Annuité = Remboursement d’une fraction du capital emprunté + Intérêt
Le remboursement peut être fait par trois modalités : remboursement par
amortissement constant du capital, par remboursement par annuités
constantes ou par remboursement in fine.
a.2. Détermination du coût du financement par l’emprunt indivis
Désignons par :
𝑉0 : 𝑬𝒎𝒑𝒓𝒖𝒏𝒕 𝑨 ∶ 𝑨𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒆𝒎𝒑𝒓𝒖𝒏𝒕
𝒂 ∶ 𝑨𝒏𝒏𝒖𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒆𝒎𝒑𝒓𝒖𝒏𝒕
𝒊 ∶ 𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅′ 𝒆𝒏𝒅𝒆𝒕𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
𝒏 ∶ 𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒆𝒎𝒑𝒓𝒖𝒏𝒕
Etape 1 : l’établissement du tableau d’amortissement de l’emprunt
Années
N
…
Emprunt remboursable par amortissements constants
Capital
Intérêts
Amortissements Annuités Capital fin
début (1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(2) +(3)
(1) –(3)
𝑉0
(1)× 𝑖
𝐴 = 𝑉0 /𝑛
…
…
…
…
…
Emprunt remboursable par annuités constantes
Capital début (1)
Années
N
…
𝑉0
…
Intérêts
(2)
(1)× 𝑖
…
Annuités
(3)
𝑉0 × 𝑖/ 1 − 1 + 𝑖
…
−𝑛
Amortissements Capital fin
(4)
(5)
(3) -(2)
(1)-(4)
…
…
• Emprunt remboursable in fine
Années
N
…
Dernière année
Capital début
(1)
𝑉0
…
𝑉0
Intérêts
(2)
(1)× 𝑖
…
(1)× 𝑖
Amortissements
(3)
0
…
𝑉0
Annuités
(4)
(2) +(3)
…
(2)+(3)
Capital fin
(5)
𝑉0
…
0
Etape 2 : la détermination du coût de l’emprunt indivis par les flux nets de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie se présente comme suit si l’on considère un emprunt
réalisé début N remboursable sur 5 ans :
Eléments
Emprunt
-Intérêts
+Economie d’IS sur intérêts (Taux d’IS× Intérêts)
-Frais de dossier (Taux d’IS × frais dossier)
+Economie d’IS sur frais de dossier
-Remboursement de l’emprunt (A)
Flux de trésorerie
Début N
+
Fin N
Fin N+1
Fin N+2
Fin N+3
Fin N+4
+
+
+
+
+
+
b
c
d
e
f
-
a
Le coût de l’emprunt 𝒕 est déterminé en résolvant l’équation suivante :
𝒂 + 𝒃(𝟏 + 𝒕)−𝟏 + 𝒄 𝟏 + 𝒕
−𝟐
+𝒅 𝟏+𝒕
−𝟑
+𝒆 𝟏+𝒕
−𝟒
+𝒇 𝟏+𝒕
−𝟓
On peut trouver 𝒕 par interpolation linéaire.
• Remarque
En absence de frais de dossier, 𝒕 correspond au taux d’emprunt net d’IS :
𝒕 = 𝒊 × (𝟏 − 𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅′ 𝑰𝑺)
b. L’emprunt obligataire
b.1. Définition
Un emprunt obligataire est un emprunt divisé en fractions égales appelées
obligations.
Ces obligations sont souscrites par un grand nombre de prêteurs appelés
obligataires
=𝟎
Valeur nominale de l’action
(VN)
Les intérêts se calculent sur la valeur nominale des
obligations.
Nombre d’actions souscrites
(N)
Le nombre d’obligations souscrites peut être inférieur au
nombre d’obligations émises.
Prix d’émission (E)
Prix de remboursement (PR)
Prime de remboursement
Taux d’intérêt (i)
Prix versé par l’obligataire
Prix de remboursement de l’obligation par l’émetteur.
Prix de remboursement - Prix d’émission
Fixe ou variable en fonction d’un indice de référence du
marché.
Modalités de remboursement Annuités constantes, amortissement constant, in fine.
L’amortissement in fine est la modalité de
remboursement la plus couramment pratiquée.
b.3. Détermination du coût du financement de l’emprunt obligataire
Etape 1 : l’établissement du tableau d’amortissement de l’emprunt
Emprunt remboursable in fine
Années
Capital début Intérêts
(1)
(2)
N
N×R
N× 𝐶 × 𝑖
…
…
…
Dernière année
N×R
N× 𝐶 × 𝑖
Amortissements
(3)
0
…
N×R
Annuités
(4)
(2) +(3)
…
(2)+(3)
Capital fin
(5)
N×R
…
0
Etape 2 : la détermination du coût de l’emprunt obligataire par les flux nets de
trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie se présente comme suit si l’on considère un
emprunt réalisé début N remboursable sur 5 ans :
Eléments
Emprunt ((𝑁 × 𝐸)
-Intérêts
+Economie d’IS sur intérêts (Taux d’IS× Intérêts)
-Frais d’émission (Taux d’IS × frais d’émission)
+Economie d’IS sur frais d’émission
+Economie d’IS sur la DAP de la prime de remboursement
𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅′𝑰𝑺 × 𝑵 × 𝑹 − 𝑬 /𝒏 (cas où la prime est
amortie sur la durée de l’emprunt)
-Remboursement de l’emprunt
Flux de trésorerie
Début N
Fin
N
Fin
N+1
Fin
N+2
Fin
N+3
Fin
N+4
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
e
f
+
-
a
b
c
d
Le coût de l’emprunt 𝒕 est déterminé en résolvant l’équation suivante :
𝒂 + 𝒃(𝟏 + 𝒕)−𝟏 + 𝒄 𝟏 + 𝒕
−𝟐
+𝒅 𝟏+𝒕
−𝟑
+𝒆 𝟏+𝒕
−𝟒
+𝒇 𝟏+𝒕
−𝟓
=𝟎
On peut trouver 𝒕 par interpolation linéaire.
b.4 Calcul des flux nets de trésorerie d’un projet global.
Etape 1 : Calcul de la capacité d’autofinancement liée au financement (CAF)
La CAF est déterminée, sur la durée du projet, par le calcul suivant :
Chiffre d’affaires HT
-Coûts variables
= Marge sur coût variable
-Frais fixes (hors DAP)
-Dotation aux amortissements
-Intérêts (et frais de dossier la 1ère année)
=Résultat avant impôt
-Impôts sur les bénéfices
=Résultat après impôt
+Dotation aux amortissements
= CAF liée au financement
Etape 2: Détermination des flux nets de trésorerie du projet global.
Le tableau des FNT se présente comme suit si l’on considère un projet d’investissement
financé par un emprunt début N remboursable sur 5 ans.
CAF liée au financement
+Valeur vénale des immobilisations anciennes
cédées
+Récupération du BFRE
+Valeur vénale des immobilisations acquises
+Emprunt
-Investissement
-Variation du BFRE
-Amortissement de l’emprunt
FNT du projet global
Début N Fin N Fin N+1
+
+
+
Fin N+2
+
Fin N+3
+
+
+
+
-
b
a
c
d
e
Ces FNT permettent de calculer la VAN et le TIR du projet global
𝑽𝑨𝑵 = 𝒂 + 𝒃 𝟏 + 𝒕
−𝟏
𝑻𝑹𝑰 𝒕 = 𝒂 + 𝒃 𝟏 + 𝒕
+c 𝟏+𝒕
−𝟏 +
−𝟐
c 𝟏+𝒕
+d 𝟏+𝒕
−𝟐 +
Fin N+4
+
−𝟑
d 𝟏+𝒕
+e 𝟏+𝒕
−𝟑 +
−𝟒
e 𝟏+𝒕
+f 𝟏+𝒕
−𝟒 +
−𝟓
f 𝟏+𝒕
−𝟓 =
0
f
c. Crédit-bail
c.1. Définition
Le crédit-bail est un contrat de location qui porte sur un bien meuble ou immeuble et est assorti d’une option d’achat à un
prix fixé dès la conclusion du contrat.
Au terme du contrat, le locataire a le choix entre trois options :

Lever l’option (c’est-à-dire acheter le bien à la valeur résiduelle fixée dans le contrat).

Renouveler le contrat de location

Restituer le bien loué
Avantages et limites du crédit-bail




Avantages
Limites
Supprime les décaissements initiaux les à l’achat  Financement coûteux : frais de gestion, loyers
du bien
 Diminue la rentabilité de l’entité (redevance)
N’obère pas la capacité d’endettement de l’entité
Permet de faire face l’obsolescence et à la
revente des bien
Permet de bénéficier d’économie d’impôts sur les
redevances.
c.2. Détermination du coût du crédit-bail par les flux nets de
trésorerie
Le tableau des FNT se présente comme suit si l’on considère un projet d’investissement
financé par un crédit-bail signe début N sur une durée de 5 ans avec une option d’achat en
fin de contrat, amortissable sur 1 an.
Eléments
-Dépôt de garantie
-Redevances versés début de période
+Economie d’IS sur redevance (Taux d’IS× Redevance)
-Frais de dossier (Taux d’IS × frais de dossier)
+Economie d’IS sur frais de dossier
-Option d’achat
+Economie d’IS sur la DAP de l’option d’achat
𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅′𝑰𝑺 ×
Début N
-
Fin
N
Fin
N+1
Fin
N+2
Fin
N+3
Fin
N+4
FIN
N+5
+
+
+
+
+
+
+
+
𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍′𝒐𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏
𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒅′ 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓é𝒔𝒊𝒅𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆
+Récupération du dépôt de garantie
+Economie sur le prix d’achat du bien financé par crédit-bail (valeur du bien
financé par crédit-bail)
-Perte d’économie d’IS sur la DAP de l’immobilisation financée par crédit-bail
𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍′𝒐𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏
𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅′𝑰𝑺 ×
𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒅′ 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
Flux de trésorerie
+
+
a
-
-
-
-
-
-
b
c
d
e
f
g
Le coût du crédit-bail 𝒕 est déterminé en résolvant l’équation suivante :
𝒂 + 𝒃(𝟏 + 𝒕)−𝟏 + 𝒄 𝟏 + 𝒕
−𝟐
+𝒅 𝟏+𝒕
−𝟑
+𝒆 𝟏+𝒕
−𝟒
+𝒇 𝟏+𝒕
−𝟓
+𝒈 𝟏+𝒕
−𝟔
=𝟎
On peut trouver 𝒕 par interpolation linéaire.
c.3 Détermination des flux nets de trésorerie d’un projet d’investissement financé par crédit-bail.
• Le calcul de la capacité d’autofinancement liée au financement par crédit-bail (CAF)
Etape 1: La CAF est déterminée, sur la durée du projet, par le calcul suivant :
Chiffre d’affaires HT
-Coûts variables
= Marge sur coût variable
-Frais fixes (hors DAP)
-Dotation aux amortissements de l’option d’achat à l’issue du contrat
-Redevances crédit-bail
=Résultat avant impôt
-Impôts sur les bénéfices
=Résultat après impôt
+Dotation aux amortissements (uniquement à levée de l’option)
= CAF liée au financement par crédit-bail
• Etape 2: Détermination des flux nets de trésorerie du projet global.
Le tableau des FNT se présente comme suit si l’on considère un projet d’investissement
financé par un crédit-bail signe début N sur une durée de 5 ans avec levée d’option en fin de
contrat.
Début N Fin N
+
-
CAF liée au financement
-Dépôt de garantie
+Valeur vénale des immobilisations acquises
+Récupération du BFRE
-Option d’achat
+Récupération du dépôt de garantie
-Investissement
-Variation du BFRE
FNT du projet global
Fin N+1
+
Fin N+2
+
Fin N+3
+
Fin N+4
+
FIN N+5
+
+
+
+
,
a
b
c
d
e
f
f 𝟏+𝒕
−𝟓 +
g
Ces FNT permettent de calculer la VAN et le TIR du projet global
𝑽𝑨𝑵 = 𝒂 + 𝒃 𝟏 + 𝒕
−𝟏 +
𝑻𝑹𝑰 𝒕 = 𝒂 + 𝒃 𝟏 + 𝒕
c 𝟏+𝒕
−𝟏
−𝟐 +
+c 𝟏+𝒕
d 𝟏+𝒕
−𝟐
−𝟑 +
+d 𝟏+𝒕
e 𝟏+𝒕
−𝟑
−𝟒 +
+e 𝟏+𝒕
−𝟒
+f 𝟏+𝒕
g 𝟏+𝒕
−𝟓
−𝟔
+g 𝟏+𝒕
−𝟔
=0
3. Comment arbitrer entre plusieurs modes de financement
Pour arbitrer entre plusieurs modes de financement, on peut comparer les
coûts de financement ou comparer les VAN et les TIR calculées à partir des flux
nets de trésorerie d’un projet global .
• Comparaison des coûts de financement
Le mode de financement retenu sera celui qui conduira au coût de financement
le plus faible.
• Comparaison des VAN
Le mode de financement retenu sera celui qui conduit à la VAN et au TIR les
plus élevées.
3. Le coût du capital
Le coût du capital, également appelé CMPC, est le coût moyen pondéré des différentes sources de financement
de l’entreprise.
Il est utilisé comme taux d’actualisation pour le calcul de la VAN des projets d’investissement.
Il correspond au taux de rentabilité moyen attendu par les actionnaires et les créanciers, en retour de leur
investissement dans une entreprise.
CP×k
D×i×(1−t)
CMPC =
+
(D+CP)
(D+CP)
avec les paramètres suivants :
CP : valeur de marché des capitaux propres,
D : valeur de marché des dettes financières
k : coût des capitaux propres,
i : taux d’intérêt nominal des dettes financières,
t : taux d’imposition
NB :
Le CMPC ne peut être utilisé pour calculer la VAN qu’à deux conditions :
• L’investissement ne modifie pas la structure de financement de l’entreprise ;
• Le risque du projet ne doit pas être différent de celui de l’entreprise.
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