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Article 1 SOCOPRODAPZOM

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La Fondation SOSUCAM en appui à la SOCIETE COOPERATIVE
SOCOPRODAPZOM, Coopérative agricole exclusivement féminine ! (Partie 1)
La Société Coopérative SOCOPRODAPZOM, composée de soixante-dix-neuf femmes, a pour
ambition de produire du gingembre sur une parcelle communautaire (d’un hectare) et des parcelles
individuelles cumulées de près de 7hectares. Le début de la campagne approchant, les
Opérationnels Terrain ont effectué des descentes sur sites afin d’évaluer les sites choisis pour cette
culture et la bonne application de l’itinéraire technique pour les essais déjà en cours de production
de ce rhizome.
Ce groupement est accompagnée par la Fondation depuis 2020. Le processus de légalisation de
ladite coopérative a été initié en 2020. En fin d’année 2021, elle a reçu son certificat d’inscription
suite aux séances de structuration menées par la Fondation durant toute cette année.
Cette Coopérative regroupe les femmes des arrondissements de Mbandjock, Nkoteng et Lembe
Yezoum. La SOCOPRODAPZOM a pour objectif l’amélioration des conditions de vie à travers le
développement économique et social de leurs adhérents. Afin de réaliser cet objectif, le groupe
souhaite se lancer dans l’agriculture et particulièrement la culture du gingembre, du maïs et des
échalotes. Ces dernières ont perçu l’évidence de se mettre ensemble pour chercher des solutions
aux problèmes qu’elles rencontrent individuellement, à savoir le manque de connaissances et de
savoir-faire pour améliorer leurs itinéraires techniques afin de booster la production.
En effet, une Coopérative à pour avantage d’organiser des activités génératrices de revenus,
d’emploi et surtout d’auto-emploi en l’absence de débouchés professionnels pour bon nombre
d’individus en milieu rural. De plus, ce type de société permet la mutualisation des forces et la
création d’une dynamique locale en structurant des activités économiques qui existaient avant de
manière éparse et anarchique, sans visibilité et efficacité.
Les membres ont toutes pris part à l’ensemble des ateliers de formations techniques organisés dans
les deux antennes de la Fondation par le passé. C’est d’ailleurs lors de l’atelier de formation sur le
gingembre que les membres ont décidé de se lancer dans cette culture.
L’année dernière, plusieurs se sont lancées dans cette spéculation sur des petites surfaces. Les
récoltes vont les aider à mettre en place des superficies plus grandes lors de la campagne de mars.
Elles voudraient également lancer une parcelle d’un hectare de gingembre pour le compte de la
Coopérative afin de pouvoir doter leur structure d’un premier projet qui va soutenir les autres
initiatives dans l’avenir.
la particularité de celle-ci est qu'elle est constituée uniquement des femmes très engagées dans
agropastoralisme .Plusieurs jours de descente sur sites ont été nécessaires pour réaliser le
diagnostic des parcelles. Un certain nombre d’entre elles sont effectivement propices à la culture
de ce rhizome, d’autres le sont moins mais des apports d’enrichissement du sol et techniques de
billonnage peuvent être faits. Certaines par contre ne conviennent pas à cause des propriétés
pédologiques des milieux. Dans l’optique améliorée la production nous comptons les coacher
davantage en champ afin que tous les membres de la COOPERATIVE puissent maîtriser l’itinéraire
technique. Lors du diagnostic on s’est rendu à l’évidence que les rhizomes issus de leurs parcelles
semencières ne pouvaient pas être utilisés comme semence. Nous leur avons donc conseillé d’aller
s’approvisionner à nouveau dans les marchés de Yaoundé.
La suite de ce projet de production de gingembre, appelé aussi « djindja », dans le prochain article
…
Les descentes en images :
Champ de gingembre en de fin de cycle
Gingembre déterré
Quantité récoltée sur un plant
Plant de gingembre
Gingembre partiellement mature et non mature
Explications techniques
Marche vers une future parcelle de production
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