rural. Cette masse important de main-d’œuvre est marquée par le déracinement et la
perte des solidarités de type traditionnel. Subissant des conditions de travail très rudes –
qui ne s’améliorent que très progressivement au cours de siécle -, elle contribue à la
formation d’un prolétariat ouvrier, ou «classe ouvriére»
2. LA DEUXIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE
La deuxième révolution industrielle repose sur l’utilisation de nouvelles sources d’énergie :
l’électricité, le gas et le pétrole
L’acier l’mporte sur le fer, tandis que se développe la chimie de synthèse, productrice de
colorants, de textiles artificiels et d’engrais. De nouvelles inventions transforment la vie
quotidienne, (» bicyclette, téléphone, lampe à incandescence d’Edison). Puis l’automobile et
l’avion révolutionnent les moyens de transport au début du 19 siècle.
Cette deuxième révolution industrielle est marquée par la concentration des entreprises et
par l’accroissement du rôle joué par la recherche et les capitaux. Elle coïncide également avec
l’impérialisme colonial. Parallèlement, cette période correspond à la confirmation de la
«grande usine» comme modèle d’organisation productive, à l’approfondissement de la
division de travail et au tournant taylorien des sociétés occidentales aux alentours de la
première guerre mondiale.
2.1. LA « FÉE ÉLECTRIQUE »
L’ÉLECTRICITÉ, devient la base d’un nouveau système technique affecant aussi bien la vie
quotidienne que les données du travail industriel.
L’innovation clé est le moteur électrique, mis au point vers 1880 : commode et réversible, il ouvre la
possibilité d’une alimentation individuelle de chaque machine en fonction dans une usine, là où tout
était relié, auparavant, à la machine à vapeur centrale par un système de transmission complexe (
engrenages, poulies, courroies ) et coûteux ( pertes par frottements ).
Outre les écon8 de matériel et le gain en sécurité, l’électricité donne une liberté nouvelle pour
rationaliser l’organisation spatiale des usines de façon strictement conforme à la succession des
étapes de la fabrication.
2.2. LE PÉTROLE
Le pétrole, avant de provoquer une véritable révolution des transports, est d’abord raffiné pour l’huile
d’éclairage, puis pour ses autres dérivés ( goudrons, solvans, essence ). À une phase où l’extraction est
extrêmement dispersés succéde, à la fin du siècle, une intégration en amont au profit des grands
entreprises de raffinage, au tournant de 19 siècle, ces sociétés ont la surface financière suffisantes
pour lancer les premières campagnes de prospection au Moyen-Orient, qui vont contribuer à la
première internationalisation de l’économie pétrolière.
2.3. LA SIDÉRURGIE
La dynamique de l’innovation, dans le dernier quart du 18 siècle, touche d’abord le anciens secteurs la
sidérurgie, à la fine des années 1876.le résultat le plus sensible est la diminution considérable du prix
de revient des aciers, tandis que les progrès la métallographie engagent la sidérurgie dans l’ére des
alliages, et des aciers spéciaux. Grâce aux applications de l’électricité.