Marches_et_formation_des_prix

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Marchés et formation des prix
Intro : Dans une économie de marché les prix, jouent un rôle fondamental, ils orientent le
comportement des agents économiques, et permettent de coordonner une infinité de décisions
individuelles. Les prix influencent non seulement les quantités de biens et services échangés, mais
aussi agissent sur la distribution des revenus dans l’économie via les profits les salaires etc. le
processus de formation des prix est pourtant très complexe. On peut identifier 3 éléments
déterminant des niveaux de prix, pour un bien ou service donné :
-
Le coup de reviens
La valorisation qui en est faite par le marché
La structure de marché, en particulier le degré de concurrence.
De manière générale les prix résultent d’une interaction permanente entre l’offre et la demande,
et donc sont fondamentalement instable dans une économie concurrentielle.
I-
Des comportements individuels au marché :
La micro économie s’intéresse au comportement individuel des agents économiques vu en
particulier comme des producteurs et consommateurs qui se confronteront ensuite sur le
marché.
A)- Le concept « d’homo oeconomicus » et « agent représentatif »
On suppose tout d’abord, qu’ils sont rationnels, cad ils sont capables d’effectuer des choix en
fonction de leurs objectifs cad ils sont capable de faire un certain calcul économique. Comme on
peut pas s’intéresser au comportement de tous les agents, on modélise un agent représentatif, à
savoir un consommateur / producteur type, qui sont sensé représenter tous les autres.
B)- le comportement du consommateur :
Les dépenses des agents économiques sont orientées par 3 principaux éléments :
-
Leurs revenus
Le prix des biens et services
Leurs goûts ou préférences
On va étudier la sensibilité de la demande aux variables revenus et prix, c'est-à-dire ce que
l’on appel l’élasticité de la demande.
1) Notion d’élasticité de la demande :
ED/R = variation de D en % / variation du revenu en %
R= revenu
P= prix du B&S
R augmente de 10 % et D de 20% on a alors ED/R = 20/10 = 2
La demande est très élastique au revenu car elle a variée de fois plus.
Autrement dit pour que la demande soit qualifiée de fortement élastique par rapport au
revenu, il faut que ED/R > 1
Ça marche dans les 2 sens :
R diminue de 10% et D diminue de 5%  ED/R = -5 /-10 = +0,5
La demande est donc peu sensible par rapport au revenu. Elle varie 2 fois moins. Elasticité
<à1
ED/R= 0 c’est le cas où le cas de la demande n’est pas sensible au revenu.
En principe ED/R est positif cad que si R augmente on va augmenter notre demande, pour les
biens de première nécessité la part du revenu consacrait à ces dépenses diminue lorsque le
revenu augmente. Inversement la part de dépenses de loisirs dans le revenu total a tendance
à augmenter avec le revenu.
Autres formule :
ED/P= ^ de la D en %/ ^du prix en %
Cette fois ci le cas normal, correspond à l’élasticité négative, c'est-à-dire quand le prix d’un
bien ou service augmente, en principe sa consommation va diminuer.
Exemple 1 : le prix diminue de 10% et la demande augmente de 15%,
ED/P= +15/ -10 = -1,5 ici l’élasticité est > à 1 donc la demande est ici sensible au prix.
Exemple les dépenses de loisirs, très sensibles au prix.
Exemple 2 : Le prix augmente de 10% et la demande diminue de 2%, donc ça fais
ED/P= 62/10= -0,2 donc en valeur absolue 0,2 c’est inférieur à 1 donc ici bien qui est
inélastique au prix.
Il existe des biens pour lesquels l’élasticité prix est positive, il y a 2 effets en économie.
2 cas où l’élasticité prix est positive :
L’effet de snobisme ou de Veblen: le prix augmente du bien et la demande augmente, le
prix fait donc le prestige et la valeur du bien (exemple biens de luxe).
L’effet de Giffen à l’opposé pour les biens de première nécessité :
Il a observé qu’une hausse du prix du pain ou d’autres aliments de base, peut s’accompagner
d’une augmentation de leurs consommations. Alors que ça devrait être apriori le contraire.
En effet si l’aliment de base devient plus cher, les gens vont alors renoncer à d’autres achats
plus nobles comme la viande et vont encore plus consommer l’aliment de base.
2)- la courbe de demande :
Les quantités en abscisse et les prix en ordonné.
Pour un bien ou service donné la courbe de demande représente, la relation entre le prix de
ce bien ou service et la quantité qui en est demandée, donc en principe la relation est
inversée (courbe décroissante), on voit sur la courbe que la sensibilité de la demande n’est
pas la même en tous les points, ici quand le prix passe de P1 à P2, la demande varie bcp
moins que lorsqu’il passe de P3 à P4.
La courbe de demande sera pour simplifier elle sera donc représenter par une droite
décroissante.
C)- Le comportement du producteur :
-
Les objectifs :
On suppose que les acteurs soient rationnels, et que le producteur qu’il se situe dans un
marché de concurrence ou de monopole a pour objectif de maximiser son profit c'est-à-dire
la différence entre la recette totale et la coût total.
Obj= Max x IIt = Rt - Ct
Ce profit max correspond à un certain niveau de production, la combinaison productive
désigne les quantités utilisées de facteurs de production à savoir de travail et de capital.
Donc pour un objectif de production donnée, l’entreprise cherchera à minimiser le coût de sa
combinaison productive.
Le profit, doit être le moteur de toute entreprise surtout les privées, mais les dirigeants des
entreprises ne sont pas les actionnaires. Les employés n’ont donc pas nécessairement pour
objectif direct de maximiser le profit. En micro économie on assimile l’entreprise à
l’entrepreneur ou autres dis l’actionnaire pour avoir cette objectif de profit qui est
fondamental.
L’élasticité de l’offre, de même que pour la demande, on peut mesurer la sensibilité de la
production par rapport notamment au prix du bien fabriqué , par exemple la production
agricole est moins élastique que la production industrielle à court terme, les variations de
production étant plus difficile à réaliser (pas instantané).
Par exemple en France la production de pétrole à démarrer il ya quelques mois parce que la
prix du pétrole avait nettement augmenté.
La courbe d’offre, la relation entre le prix du bien et la quantité qui va être proposée par
l’entreprise sur le marché, la relation est en principe croissante, c’est le contraire de la
demande : plus le prix est élevé, plus il y aura de producteurs intéressés par les perspectives
de profits. Si le prix diminue certains producteurs vont abandonner, car soit parce que le
profit n’est pas suffisant, ou soit parce que désormais ils ne sont plus rentable et donc
cessent leurs activités. CF graphique.
MARIE ON EST AVEC TOI !!!!!!!!!!!
D)- le marché lieu de confrontation entre l’offre et la demande :
Cf la polycopié graph 1, avec une courbe d’offre croissante, et avec une courbe de demande
décroissante, en fonction du prix du marché, il existe dans le cas général une intersection
entre les deux courbes, c'est-à-dire il existe un prix d’équilibre P*, qui égalise l’offre et la
demande à Q*. Apriori l’équilibre existe, sauf cas particulier voir le schéma de droite.
Graphe 2 : un équilibre stable ne signifie pas que l’on soit toujours à l’équilibre, mais si on s’en
écarte, les mécanismes du marché concurrentiel nous ramène à l’équilibre à plus ou moins court
terme = stabilité de l’équilibre.
Supposons qu’initialement on est un prix P1, la demande est inférieur à l’offre, et donc la
quantité échangée se fixe au niveau de la demande. Certaines entreprises vont vouloir baisser
leurs prix de manière à faire augmenter la demande, et donc peu à peu le prix du marché va
diminuer, supposons qu’il diminue jusqu’à P2, là l’offre est inférieur à la demande, la quantité
échangée se fixe au minimum des deux, en l’occurrence l’offre cette fois. Hors certains
consommateurs accepterai de payer plus, les entreprises vont alors augmenter leurs prix, elles
savent que leurs produits se vendra de toute façon et donc progressivement le prix du marché va
augmenter, ainsi peu à peu le prix va atteindre son niveau d’équilibre, ce qui va permettre par
rapport aux 2 situations précédente d’augmenter la quantité échanger sur le marché Q* et donc
plus de producteurs et de consommateurs qui sont satisfait.
Dernier graphe :
Les quantités offertes et demandées peuvent être modifiées suite à une variation du prix mais en
restant sur une mm courbe.
Ici se sont les courbes entières qui vont se déplacer c'est-à-dire l’offre ou la demande peuvent se
modifier, quelques que soit le niveau du prix.
Supposons un secteur d’activité très attractif, le nombre d’entreprise augmente sur le marché,
toute la courbe d’offre va donc se déplacer vers la droite de O1 vers 02. Et donc comme l’offre
potentielle a augmentée, si la demande reste à D1, alors le prix d’équilibre va diminuer , on
passe de l’équilibre E1 à E2, de la même façon la courbe de demande peut se déplacer
indépendamment du prix, par exemple la conjoncture économique s’améliore, alors la courbe de
demande va se déplacer vers la droite et donc ici on passerai de l’équilibre E2 à E3 sur le
polycopier.
I)Le modèle de concurrence pure et parfaite
A/ les caractéristiques de la CPP
La CPP est un modèle de concurrence absolue, nous allons voir
Nous allons voir que même si les résultats de ce modèle sont poussés à l’extrème,ils reflètent une
certaine réalité de la concurrence. La cpp se caractérise par un grand nombre de producteurs et de
clients, c’est ce que l’on appel l’hypothèse d’atomicité de marché. Les différentes firmes du marchés
sont relativement petites et donc chaque firme n’a pas la capacité a elle seule. D’influencer, le prix
du marché, de même que chaque consommateur à lui seul , ne peut modifier le prix du marché.
On dit que les agents éco sont preneurs de prix, c'est-à-dire que le prix du marché s’impose à eux. Et
donc ils vont décider des quantités à produire ou a consommer mais pas du prix.
CF graphique sur qq !
D)- la dynamique de la concurrence :
Nous allons voir que la situation précédente dans laquelle chaque firme du marché réalise un profit
égale à 1100, est une situation temporaire. En effet un marché, qui offre des perspectives de profit,
est susceptible d’attirer de nouvelles firmes. C’est l’hypothèse de libre entré sur le marché
concurrentiel. Si le nombre de firme augmente, c’est tout le potentiel de production qui augmente.
D’où le déplacement de la courbe d’offre vers la droite, d’après la loi de l’offre et de la demande, si
l’offre potentielle augmente et si la demande potentielle est inchangée, alors le prix du marché va
diminuer.
Application : supposons que 200 firmes entrent sur le marché, donc on a désormais 1200 firmes, et
on que désormais le prix du marché est de 100.
Question : quel est le nouvel équilibre du producteur ?
Calculer le nouveau profit de chaque firme ? Déterminer le nouvel équilibre du marché.
1) Que vaut Q* = le quantité de production qui maximise le profit de la firme sachant que
maintenant le prix du marché vaut 100.
On sait que Q*tel que Prix = cout marginal donc égal 100 et d’après le tableau des coups,
cout marginal = 100 pour Q = 16 , désormais Q*= 16 .
On remarque que fion* (q*) à diminué en passant de 17 à 16 en raison de la baisse du prix du
marché qui est passé de 150 à 100 ;
A savoir la courbe d’offre est croissante avec le prix du marché.
Conséquences de l’entrée de nouvelle firmes sur la marché
La situation des entreprises s’est détériorée, à savoir que le prix du marché a diminué ce qui
a entrainé une baisse de la production individuelle ( 16 au lieu 17) et du profit. 300 au lieu de
1100.  la situation des consommateurs s’est améliorée, avec la baisse du prix du produit
et l’augmentation de la quantité échangée sur la marché à savoir 19200 au lieu de 17000.
Cette dernière augmente parce qu’il y a plus de firmes sur le marché même si chaque firme
produit moins qu’avant. En plus la baisse du prix fait augmenter la demande. L’équilibre E2
est-il durable, non car les firmes en place réalise encore un profit. En diminution certes, mais
encore positif (comme le QI de la prof), ce qui susceptible d’attiré de news firmes sur le
marché.
Quel est l’aboutissement de la dynamique concurrentiel, tant qu’il y a du profit des
entreprises peuvent entrés sur le marché ! ce qui fait baissé le prix du produit, donc un
marché ne peut se stabiliser que lorsque le profit de chaque firme devient nul (là encore
comme la prof). C'est-à-dire lorsque le seuil de rentabilité est atteint, ni profit ni perte.
Le seuil de rentabilité correspond au niveau minimum, du cout moyen, qui est aussi
l’intersection avec le cout marginal. D’après le tableau des coups, le minimum du cout
moyen, = 80.
Nous allons montrer que si le prix du marché est égal à 80, l’entreprise fera un profit égal à 0.
Si prix inf à 80 des firmes sortent du marché, le potentiel d’offre diminuerai et à demande
inchangé le prix augmenterai.
Si prix égal 80, il y a désormais 1300 firmes sur le marché. Cf graph
Sur un marché concurrentiel tant qu’il ya du profit des firmes entres et fond baisser le prix
du produit, jusqu’à ce que ce prix atteigne le seuil de rentabilité de la firme. Donc à la fin de
la dynamique le prix du produit est le plus faible possible, et l quantité totale échangée sur le
marché est la plus forte possible. La concurrence est donc la meilleure forme de marché
pour le consommateur. Elle est favorisé par les institutions européennes, en revanche la
concurrence est très inconfortable pour les entreprises, car à la fin leurs profit vos 0.
Si les entreprises ne fond rien sur un marché concurrentiel elle se condamne tôt ou tard.
Et la concurrence apparaît comme un véritable stimulant pour les entreprises, elles sont
incitées à innové, soit en proposant de news produit et ainsi avoir un monopole temporaire,
soit en trouvé des méthodes pour diminuer leurs couts, ce qui permettrait de renouer avec le
profit.
II-
Les autres formes de marché :
1 le monopole la demande qui s’adresse à la firme unique, représente donc toute la
demande du marché, décroissante avec le prix, la firme en monopole doit prendre en
compte cette courte demande afin de décider soit du prix soit de la quantité produire,
l’un dépendant de l’autres.
Si la firme veut produire Q2 elle devra la vendre au prix P2.
Lorsque l’opep veut augmenter le prix du baril il doit restraindre le volume de
production. Comme en cpp la firme en monopole veut maximiser son profit et va
produire Q* tel que recette marginale égal recette marginal. C'est-à-dire elle s’arrète de
produire lorsque la dernière unité rapporte exactement ce qu’elle coute
Mais à la différence du ccp la prix ne s’impose pas à la firme, c’est une fonction de sa
quantité de production donc en fonction de Q.
Elle agit directement sur le prix en fonction de prix.
La détermination de Q* est plus dure car P est plus une constante mais une fonction de
la quantité.
Résultat final :
On montre qu’à l’équilibre la quantité totale échangée sur le marché, est plus faible
qu’en cpp et que le prix du marché est plus élevé. On dit que le monopole rationne le
consommateur.
La firme en monopole peut maintenir durablement son niveau de profit. En théorie car
en principe il peut y avoir libre entré sur le marché. Il est vrai en France que de nombreux
monopole étaient publics, donc leurs niveaux de profit étaient en principe raisonnables,
les prix étant souvent réglementés.
Cas particulier : le monopole naturel  c'est-à-dire la firme se caractérise par des couts
unitaires qui ne cesses ne décroitre, avec la quantité produite, autrement dit, cout
marginal et cout moyen sont décroissant en fonction de Q, et donc la firme a intérêt à
produire le plus possible. Et donc le monopole est ici pleinement justifié y compris pour
le consommateur, puisque baisse des couts peu impliquer pour lui baisse des prix.
Les monopoles naturels se situent dans des secteurs exigeants de lourde infrastructure
comme dans le réseau ferroviaire ou dans l’aviation.
La partie infrastructure RFF(réseau ferré français) est en monopole alors qu’il est
question de mètre la SNCF commerciale en concurrence.
2-) l’oligopole :
Le nombre de firme est restreint sur le marché, l’oligopole concerne de très nombreux
secteurs d’activités, comme l’industrie pharmaceutique l’aéronautique, les compagnies
pétrolière, le secteur bancaire. En théorie l’oligopole est moins concurrentiel que la CPP,
pourtant il s’avèrerai que la concurrence serait très vive, dans ces secteurs, l’hypothèse de
libre entré demeure et en plus certains de ces secteurs sont parvenus à maturité.
Même si ces pratiques sont interdites, les possibilités de coopérations entre les firmes
existent car elles sont peu nombreuses. Exemple la téléphonie mobile ! la coopération ayant
abouti à un partage du marché et surtout a des prix plus élevé que si il y avait eu une vrai
concurrence.
Autre forme de concurrence imparfaite :
La plus part des marchés, sont soit en concurrence imparfaite soit en oligopole, la
concurrence imparfaite échappe en particulier à l’hypothèse d’homogénéité du produit, les
firmes cherchent quasiment toutes à différencier leurs produits, et cette dernière leurs
permet d’échapper à la concurrence frontale par le prix.
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