Telechargé par Intissar Ben Jabrallah

CHAPITRE 5 L Homme face aux micro-organismes

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Risque infectieux et protection de l’organisme
CHAPITRE 5 : L’ Homme face aux micro-organismes
Ce que je sais :

L’Homme utilise certains micro-organismes pour fabriquer certains aliments.

Votre comportement peut avoir des conséquences bénéfiques ou nocives sur votre santé.
Ce que je crois savoir

Qu’est-ce qu’un micro-organisme ? Citez-en un et son action.

Quelles différentes sortes de micro-organismes connaissez-vous ?

Quels moyens connaissez-vous pour combattre les micro-organismes ?
Vous répondez en
noir dans votre
cours
Ce que nous allons apprendre :

Ce que recouvre le mot microbe et s’ils sont utiles ou dangereux.

Comment notre organisme est protégé de la pénétration des éléments étrangers.

Ce qui se passe si les barrières sont franchies.

Quelles sont mesures que l’on peut prendre pour lutter contre les micro-organismes.
I)
Notre environnement contient de nombreux micro-organismes
potentiellement dangereux
1) Des agresseurs variés et omniprésents: les bactéries et les virus
cartable
activité microscope : TP
ACTIVITE: La diversité des microbes.
Reporter les évaluations sur fiche
1.Observation au microscope
a. Réaliser une préparation microscopique.(3f) 

Prélevez un échantillon se trouvant à votre disposition.

Déposez sur une lame.

Recouvrez d'une lamelle.(voir protocole)

Placez la préparation sur le plateau du microscope.
b. Utiliser un microscope. (3g) 

Observez la préparation au microscope.

c. Réaliser un dessin d'observation (3h) 

4 minutes


3 minutes


4 minutes
d. Passez à la table suivante, observez 
e. Passez à la table suivante, observez 
Dernier groupe : ranger matériel (6a)
Venir se laver les mains avec du savon






2 minutes
2 minutes
3 minutes
2.Exercice maison
 Remplissez le tableau à l’aide du site http://www.pasteur.fr/ip/easysite/go/03b-00000j0ep/presse/fiches-sur-les-maladies-infectieuses, du cartable SVT, de wikipedia…
Classification
:
Nom du
microorganisme :
Animaux Protozoaires
Champignons
Levures
Plasmodiu
Paramécie
Pénicillium
m
Bactéries
Bacille
lactique
Virus
Clostridium Staphyloc
tetani
oque doré
Influenza
V.I.H.
(anglais :
HIV)
…1 à 4µm
1 µm …
0,08µm
0,1µm
Tétanos
affections
purulentes
Grippe
S.I.D.A.
Terre
contaminée
(plaie)
Contact direct
Postillons
toux
Relations
sexuelles
Schéma :
~ 100 µm
Taille :
~ 100 µm
Maladie
provoquée :
Paludisme
transmission
Vecteur
moustique

##
1 à 4µm
…
…
Allez sur le cartable SVT voir la vidéo : le cycle d’un virus (3ème, chap5) ainsi que le diaporama microbes,
ils sont partout autour de nous. Faites en un résumé écrit.(1f )
Dans la leçon :
Les micro-organismes vivent partout dans notre environnement, y compris sur notre peau et dans nos
cavités internes (voies respiratoires, digestives, génitales).
Flore microbienne normale de l’Homme
MEB
Dans la bouche
Streptocoques
Dans les fosses nasales
Staphylocoques
et pneumocoques
Dans l’estomac
Helicobacter
Sur la peau
Staphylocoques
Bréal
Dans le gros intestin
Colibacilles
Certains de ces micro-organismes causent des maladies s’ ils pénètrent l'organisme: ils sont
pathogènes.
Quelles sont les barrières naturelles qui empêchent la contamination par les micro-organismes ?
Comment peut-on être contaminé ?
EXERCICE MAISON
Exercice La contamination par les microbes
Objectif : tirer de documents les différents modes de contamination.
La peau recouvre tout notre corps,
ce qui correspond à une
surface d’environ 2 m². Sa
couche cornée, en contact
direct avec le milieu
extérieur, se renouvelle
constamment.
Des glandes sudoripares
produisent de la sueur dont
le pH, voisin de 3,5 (acide),
est
défavorable
au
développement des microorganismes.
Les surfaces internes du
tube digestif, des voies
respiratoires et des voies
uro-génitales sont tapissées
de muqueuses (~400 m²).
Le mucus des voies
respiratoires englue les
particules étrangères qui
sont
refoulées
vers
l’extérieur grâce à l’action de
cils vibratiles.
Par ailleurs, le pH de
certaines sécrétions (salive,
suc gastrique, sécretions
vaginales) et les substances
qu’elles contiennent (ex :
enzymes) s’opposent au
développement des microorganismes.
Une lésion (écorchure,…)
de ces barrières, augmente
le risque de contamination,
c’est à dire l’entrée des
micro-organismes dans le
corps.
1. Citer les barrières naturelles qui séparent notre organisme du milieu
extérieur.
La peau et les muqueuses constituent la première ligne de défense de l'organisme.
2. Classer ces barrières naturelles en défenses physiques et défenses biochimiques.
Défenses physiques
Défenses biochimiques
 mucus
 pH acide : suc gastrique, sécrétions
vaginales, sueur.
 couche cornée de la peau.
 muqueuses et cils vibratiles.
 pH : basique : salive
 enzymes
3. Citez des cas où les microbes parviennent à franchir les barrières naturelles de l'organisme (voir
également activité 1).
Les microbes peuvent franchir les barrières naturelles de l'organisme lorsque la peau ou les muqueuses
sont lésées : écorchure, piqûre par une épine, mais aussi par une aiguille non stérile ou par un animal
(l'Anophèle est le vecteur du protozoaire responsable du paludisme).
D'autres micro-organismes ont développé des structures leur permettant de franchir les barrières de
l'organisme (principalement les muqueuses): c'est par exemple le cas de la bactérie responsable du
Choléra.
4. Recherchez à partir des documents du cartable les principaux modes de transmission des
microbes.

Transmission par contact direct entre deux individus: le virus du SIDA se transmet par
l'intermédiaire du sang ou lors de rapports sexuels. Il est à l'origine d'une épidémie mondiale
(pandémie).

Transmission par la salive : toux, postillons…

Transmission par la nourriture : staphylocoques, salmonelles.

Transmission par l'eau de boisson : choléra…
Rmq : Chaque micro-organisme semble spécialisé dans une mode de transmission. Bien connaître ces
modes de transmission permet donc de lutter efficacement contre la propagation des micro-organismes
A COLLER
2) La peau et les muqueuses constituent des barrières difficiles à franchir
L'organisme est en permanence protégé des agents étrangers par :

l'épiderme épais de la peau sans cesse renouvelé ;

le mucus des muqueuses emprisonnant les micro-organismes ;

les mouvements des cils et les sécrétions acides des muqueuses.
Le risque de pénétration de ces microbes dans l'organisme est permanent.
Version détaillée :
Certains franchissent la peau ou les muqueuses lorsque ces barrières naturelles sont blessées, ou
lors d'une piqûre par un insecte ou une épine, il y a alors contamination. Ils peuvent alors être
responsables d'infections.
Ils se transmettent d'un individu à l'autre selon diverses voies de transmission : par l'air (bactérie
responsable de la coqueluche), par les eaux sales (microbe responsables du choléra), par une piqûre
d'un insecte (paludisme), par le sang (échanges de seringues des toxicomanes) ou lors de rapports
sexuels (Infections Sexuellement Transmissibles, IST).
Version résumée : c’est votre travail d’élève que d’apprendre à résumer !
Lorsque les barrières naturelles sont franchies, les micro-organismes pénètrent dans l’organisme :
c’est la contamination et peuvent passer d’un individu à un autre de différentes façons : c’est la
transmission (salive, sang, voie sexuelle).
Comment les micro-organismes nous infectent-ils ?
II)
Dès leur entrée dans l'organisme, les micro-organismes
prolifèrent et contaminent le milieu intérieur, c'est l'infection.
Les micro-organismes se reproduisent à des vitesses différentes.
Protozoaires, champignons et bactéries sont capables de se reproduire seuls, par
simple division: ils peuvent envahir rapidement un milieu. En effet, a chaque
génération le nombre d’individus double. Il suit donc une progression suivant les
puissances de 2 (1 - 2 - 4 - 8 - 16 - 32...).
Les virus se reproduisent encore plus rapidement. Un virus pénètre dans une cellule
puis va utiliser celle-ci pour fabriquer des milliers de copies de lui même. Les copies
sortent ensuite de la cellule pour en infecter de nouvelles. Si un virus fabrique 1000
copies de lui même, alors à chaque génération le nombre de virus peut augmenter de
façon gigantesque (1 - 1000 - 1 million – 1 milliard...). Le plus souvent, la cellule
infectée par un virus meurt, mais même si elle survit elle peut se transformer en
“usine à virus”, et parfois même être suffisamment perturbée pour se transformer
en cellule à l’origine d’un cancer.
Activité : cartable SVT / L'Homme face aux micro-organisme / chapitre5 : tracer une courbe
La figure suivante montre la courbe de croissance d'une culture bactérienne pure, en milieu non
renouvelé
1:
2 :,
3:
4:
5:
Analyser un graphe
Objectif
Saisir et exprimer les données d’un graphe afin de l’exploiter dans le
but de répondre au problème posé.
Méthode
1) Prendre les repères
Un graphe exprime la variation d’un phénomène en fonction du temps
ou d’un autre paramètre.
Commencer toute étude de graphe on déterminant le phénomène
étudié sur l’ordonnée, et la variable sur l’abscisse.
Être attentif à toutes les informations fournies (unités, légendes des
axes, titre du graphe, données complémentaires...)
2) Faire l’étude préparatoire
Décomposer le graphe on périodes ou secteurs, marquer les divisions
sur le document lui-même.
Entourer les valeurs extrêmes ou remarquables. Chercher à situer les
variations observées par rapport aux connaissances. C’est là que se
situera le point de départ de l’explication.
3) Ecrire le résultat
Présenter, si nécessaire, les variations secteur par secteur.
Ne pas écrire: «la courbe monte...» mais «le phénomène étudié
augmente on fonction de...
Donner les valeurs remarquables sélectionnées.
L’analyse gagne à être complète mais courte.
4) Expliquer
Expliquer les variations à l’aide des connaissances et/ou des
indications fournies. Veiller à ne pas s’écarter du contenu des
questions.
Établir, s’il y a plusieurs courbes sur le même graphe et quand c’est
possible, des relations entre les différentes variations. Chercher
l’élément de comparaison, celui qui varie d’une courbe à l’autre.
1 : phase de latence,
2 : phase de croissance exponentielle,
3 : phase de ralentissement,
4 : phase stationnaire,
5 : phase de déclin.
Phase de latence : le taux de croissance nul (µ = 0). La durée de cette phase dépend de
l'âge des bactéries et de la composition du milieu. C'est le temps nécessaire à la bactérie
pour synthétiser les enzymes adaptées au nouveau substrat (pas de phase de latence si
repiquage sur milieu identique au précédent).
Phase d'accélération : il se produit une augmentation de la vitesse de croissance..
Croissance exponentielle : le taux de croissance atteint un maximum (µ=max). Cette
phase dure tant que la vitesse de croissance est constante. Le temps de doublement des
bactéries est le plus court. La masse cellulaire est représentée par des cellules viables
(mortalité nulle).
Phase de ralentissement : la vitesse de croissance régresse. Il y a un épuisement du
milieu de culture et une accumulation des déchets. Il existe un début d'autolyse des
bactéries.
Phase maximale stationnaire : le taux de croissance devient nu (µ = 0). Les bactéries qui
se multiplient compensent celles qui meurent.
Phase de déclin : le taux de croissance est négatif (µ < 0). Toutes les ressources
nutritives sont épuisées. Il y a accumulation de métabolites toxiques. Il se produit une
diminution d'organismes viables et une lyse cellulaire sous l'action des enzymes
protéolytiques endogènes. Cependant, il persiste une croissance par libération de
substances libérées lors de la lyse (croissance cryptique).
Après leur pénétration dans l'organisme, par une plaie, une muqueuse, ou une
piqûre, (contamination), les micro-organismes pathogènes prolifèrent et se
multiplient très rapidement, c'est l'infection.
Remarques :
Les bactéries prolifèrent généralement dans la lymphe. Elles y trouvent en effet des
conditions favorables à leur développement (présence de nutriments, température…. ).
Une infection généralisée du sang par des bactéries est une septicémie.
D'autres bactéries comme le bacille tétanique (responsable du tétanos), restent
localisées au point de contamination, mais sécrètent des toxines qui diffusent dans
l'ensemble de l'organisme et sont responsables des symptômes du tétanos (contraction
généralisée de la personne atteinte entraînant sa mort). La diffusion par le sang d'une
toxine dans l'ensemble de l'organisme, est une toxémie.
Comment peut-on limiter le risque infectieux ?
III°) L'infection et la contamination sont limitées par des pratiques
médicales et préventives.
Les risques de contamination et d'infection sont limités par :
1) Hors de l'organisme :
a) pratiquer l'asepsie
L’asepsie (a : absence, septos : microbes) consiste en un ensemble de mesures
visant à empêcher tout apport de microbes sur des milieux inertes ou des tissus
vivants. Il s'agit d'une méthode préventive. (La pratique de l’asepsie limite les
risques de contamination. )

L’ hygiène permet d'éviter des infections. Les produits tensioactifs (les savons et
apparentés) « éliminent » les micro-organismes.. Leur usage fréquent permet de
maintenir la peau en bon état et évite de nombreuses contaminations par les mains
depuis la nourriture (source de la plupart des gastro-entérites).

Au niveau individuel, l'usage de produits désinfectants (eau de Javel…) permet
d'éviter de très nombreuses contaminations. Collectivement, les mesures prises pour
éviter une infection (information, quarantaine, isolement, protections...) constituent la
prophylaxie.
b)
Eviter les infections en évitant le contact avec l'agent infectieux.
Dans des milieux très contaminés (égouts, stations d'épuration, services d'urgence...), le
port de gants, de masques… isole des agents contaminant. De même, les préservatifs
isolent des agents pathogènes transmis par le sperme et les sécrétions vaginales (Virus
du SIDA mais aussi des bactéries comme le gonocoque ou les neisseria )
c) utiliser des produits antiseptiques
Ils permettent de détruire les micro-organismes pathogènes des plaies : c'est l'antisepsie
(anti : contre, septos : microbes) ex :Eau oxygénée , . la polyvidone iodée.
EXERCICE
a. Le lavage des mains avec du savon entraîne l’élimination des microorganismes
présents sur la peau.
b. Sans le lavage des mains (A), le trouble du jus de pomme indique la présence de
microorganismes : ceux présents sur le doigt non lavé ont contaminés le jus de pomme.
Après le lavage des mains au savon,(B), le jus de pomme reste limpide, ce qui indique
une absence de contamination suite au trempage des doigts lavés. L’hypothèse paraît
validée : Le lavage des mains avec du savon entraîne l’élimination des microorganismes
présents sur la peau
2. Dans l'organisme :
cartable SVT / L'Homme face aux micro-organisme / chapitre5 : les antibiotiques (histoire des
sciences)
 re-découverte fortuite par A Flemming en 1928. La pénicilline fut disponible en
pharmacie en 1946
 Les antibiotiques ne « détruisent » que les bactéries
 Comme les antibiotiques ne « détruisent » que les bactéries, alors il est inutile d’en
prescrire contre une maladie virale.
 A colonie bactérienne ne s’est pas développée près de la pastilles D et surtout près
de la pastille A. L’antibiotique D est le plus efficace
L'utilisation
d'Antibiotiques
appropriés
et
spécifiques,.
permet
d'empêcher
le
développement des bactéries pathogènes et de les éliminer. Pour connaître l'antibiotique
le plus approprié il faut faire un antibiogramme.
Exercice : faire un travail de recherche sur Ernest Duchesne
COMPLÉMENT
1. La résistance : un problème collectif
Didier Guillemot, épidémiologiste à l’Institut national de la Recherche médicale ne cesse d’insister sur ce
point : « Les antibiotiques ne sont pas des médicaments comme les autres, ils n’agissent pas sur le
patient mais sur d’autres organismes, les bactéries (et pas sur les virus), infectieuses ou simples
commensales ».
Exposées trop souvent aux antibiotiques destinés à les combattre, les bactéries s'adaptent et
construisent une sorte de rempart contre leur action. Elles savent faire muter leur patrimoine génétique
pour survivre en présence d'antibiotiques. Ces gènes de résistance peuvent aussi se transmettre entre
bactéries, ce qui crée un réservoir de résistance. Les infections ORL sont aujourd'hui les plus touchées
par les résistances bactériennes.
Arrêter un traitement en cours, sur-doser ou sous-doser, prendre des antibiotiques sans avis médical …
ces mésusages aident les bactéries à renforcer leurs résistances.
A terme, si nous ne changeons pas nos comportements, les antibiotiques perdront toute efficacité
Le problème des résistances n’est donc pas un problème individuel, mais un problème collectif d’ordre
écologique, épidémiologique et même sociologique.
Science et vie, n° 991, avril 2000.
2. Diffusion de la résistance en France en 1996
recherche sur RENE DUBOS et A FLEMING
BILAN :
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