INSTITUT DE GESTION DES RISQUES INDUSTRIELS ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
VIGNON Rodrigue Edem
Master I QHSSE
Devoir de Responsabilité Civile en cas d’atteinte à l’environnement
Cette action est donc à la fois scientifique, car elle nécessite de développer nos connaissances
pour le moment limitées dans ce domaine ; citoyenne, puisque les décisions à prendre ont un
coût pour les générations actuelles, et un impact pour les générations futures ; politique, car les
décisions à prendre sont forcément collectives et parfois planétaires. En 1972, la Conférence
des Nations Unies sur l'environnement a adopté une série de principes pour une gestion
écologiquement rationnelle de l'environnement.
Cette "Déclaration de Stockholm" a placé les questions écologiques au rang des préoccupations
internationales et a marqué le début d'un dialogue entre pays industrialisés et pays en
développement concernant le lien qui existe entre la croissance économique, la pollution de
l'indivis mondial (l'air, l'eau, les océans) et le bien-être des peuples dans le monde entier. En
juin 1992, à Rio de Janeiro (Brésil), la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le
développement -- connue sous le nom de Sommet "planète Terre" -- a adopté une déclaration
qui a fait progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de
l'environnement.
Le principe 4 de la déclaration de Rio (92) stipule que « Pour parvenir à un
développement durable, la protection de l'environnement doit faire partie intégrante du
processus de développement et ne peut être considérée isolément. ». Et puisque la protection
de l’environnement doit être pensé depuis la base, les technologies vertes pourraient être une
solution.
Les technologies vertes sont des biens et des services qui améliorent les conditions
environnementales de l’air, de l’eau, des sols, des déchets et des problèmes liés au bruit. Nous
avons vu depuis quelques années l’apparition de véhicules hybrides et encore plus récemment
la mise sur le marché de véhicules entièrement électrique. C’est dire que l’industrie de
l’automobile est engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de
l’environnement en investissant dans la recherche de nouvelles technologies. Cela contribue
sans doute à la baisse des émissions de taux de CO2.
Les technologies ajoutées, comme les filtres utilisés pour la désulfuration, sont conçues pour
réduire les émissions de substances nocives qui sont des sous-produits de la production. Elles
consistent donc à mettre en œuvre des technologies additives permettant de limiter les
émissions polluantes. Elles reposent sur des installations et des équipements conçus pour lutter
contre la pollution, et des accessoires spéciaux de lutte antipollution (principalement les
équipements) en fin de cycle. Elles ne sont pas directement liées au processus de production,
mais sont des technologies additives mises en œuvre pour se conformer notamment aux normes
environnementales exigées par la réglementation. Les installations d’incinération pour
l’élimination des déchets, les stations d’épuration des eaux usées pour la protection de l’eau ou
encore les absorbeurs acoustiques destinés à la réduction du bruit constituent des exemples
typiques de technologies.
Les entreprises du secteur du charbon ont recours à ce type de technologies pour limiter
l’impact environnemental des centrales au charbon, importantes émettrices de dioxyde de
carbone (CO2) et de dioxyde de soufre (SO2). Pour réduire les émissions, il existe deux
technologies « en bout de chaîne ». La première consiste à mettre en place des filtres à la sortie
des cheminées, afin d’assurer la captation des émissions de soufre et limiter les pluies acides.