Comment renforcer la participation de la société civile en matière d’expertise : le cas des politiques en matière d’air Construire une recherche finalisée pour répondre aux « besoins » de la société Programme REPERE « Recherche et expertise pour piloter ensemble la recherche et l’expertise », du Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer. 4 mai 2010 Contexte • • • • Le champ de la pollution de l’air s’articule, de façon croissante, avec de multiples autres domaines tels que le développement durable, l’environnement ou encore la santé-environnement dans un ensemble de plus en plus complexe mais également flou. Le champ des connaissances, en s’étendant, s’est considérablement complexifié et morcelé à partir d’investigations extrêmement pointues qui ne permettent plus une approche transversale et pluridisciplinaire. (Programme de recherche PRIMEQUAL, PREDIT) La sectorisation des recherches et le fait que les scientifiques abordent des sujets de plus en plus pointus restreint l’accès du public au raisonnement scientifique et à la possibilité de les comprendre et de s’en saisir. (Profane/expert) Les instances de concertation locales (CLIC, S3PI) impulsées par l’Etat et dirigées par l’Administration, sont des lieux de présentation et de discussions d’expertise à l’intérieur desquels les habitants sont associés pour participer. Mais celles-ci restent très formatées (faible participation). Objectifs/Problématique • Dans un contexte où la concertation et la participation de la société civile dans les domaines des risques et de l’environnement sont de plus en plus attendues, on s’interroge sur la manière de la sensibiliser et des moyens qu’elle a à sa disposition pour s’engager ou non dans des actions publiques. • Plusieurs questions concernant la gouvernance de la recherche et de l’expertise sur les enjeux croisés de la pollution atmosphérique et du changement climatique : comment les sciences sociales pourraient être mobilisées pour mieux saisir la manière dont la société civile s’approprie les connaissances scientifiques ?… • Ces différentes questions fondamentales seront soumises aux partenaires engagés dans le projet dans le cadre d’un comité de pilotage, et serviront ainsi de socle à une réflexion collégiale sur la définition des thèmes précis qui seront abordés dans le cadre de séminaires. Méthodologie • Un comité de pilotage : la composition du comité de pilotage doit permettre d’intégrer dès l’amont du projet une vision plurielle de la conception de la recherche et de l’expertise et de ses acteurs, avec la présence de chercheurs, de décideurs ainsi que d’autres structures représentant la société civile. • Six séminaires seraient ainsi prévus pour la durée du projet, à savoir une période de 10 mois. Pour chaque séminaire, il est prévu de faire se rencontrer 10 à 20 personnes, incarnant la diversité des acteurs concernés par la thématique spécifique. • Chaque séminaire fonctionnerait sur le modèle d’un atelier thématique, centré chaque fois sur un sujet en lien avec les enjeux communs de la pollution atmosphérique et de changement climatique en matière de recherche et d’expertise.